Syrie : Vladimir Poutine le pacificateur ?

Lorsque Vladimir Poutine, un ancien membre du KGB devenu autocrate se met à donner des leçons de pacifisme pour la Syrie, je lève un sourcil.

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Syrie : Vladimir Poutine le pacificateur ?

Publié le 19 novembre 2013
- A +

Par Alex Korbel.

poutine-medvedev-russieLorsqu’un ancien membre du KGB devenu autocrate se met à donner des leçons de pacifisme, je lève un sourcil.

L’article signé par Vladimir Poutine et publié dans le New York Times le 11 septembre 2013 a fait couler beaucoup d’encre. Certains commentateurs n’ont pas hésité à souligner l’ironie de cet appel à la diplomatie venu d’un ancien agent secret soviétique et adressé à un prix Nobel de la Paix. D’autres l’ont même applaudi.

Penchons-nous plutôt sur ce que Vladimir Poutine passe sous silence dans sa tribune.

Le Président russe ne mentionne pas les crimes odieux commis par le gouvernement syrien et largement documentés par la Commission d’enquête des Nations Unies, les groupes locaux et internationaux de défense des droits de l’Homme et de nombreux journalistes : homicides délibérés et aveugles de dizaines de milliers de civils, exécutions, torture, disparitions forcées et arrestations arbitraires.

Après avoir fort habilement attiré l’attention du lecteur sur le rôle des extrémistes islamiques ayant eux aussi commis de multiples atrocités dans le conflit syrien, Vladimir Poutine omet de mentionner qu’à l’origine de la guerre civile actuelle, c’est bien le gouvernement syrien qui a fait tirer sur des manifestants pacifiques et qui a détenu et torturé leurs leaders.

Plus loin dans sa tribune, le dirigeant russe soutient les deux propositions contradictoires suivantes : (i) ce n’est pas le régime syrien mais les rebelles qui ont utilisé des armes chimiques et (ii) encourageons Bachar el-Assad à renoncer à ses armes chimiques (sans mentionner les rebelles).

Le président russe affirme ensuite que « selon le droit international actuel, l’usage de la force n’est autorisé qu’en cas de légitime défense ou suite à une décision du Conseil de sécurité des Nations Unies. Tout autre usage est inacceptable en vertu de la Charte des Nations Unies et constituerait un acte d’agression », ce qui est absolument vrai. Il s’agit-là d’un vrai dilemme pour le président américain, celui-ci ayant tenté de présenter une possible intervention militaire en Syrie comme une façon de faire respecter le droit international qui interdit l’utilisation d’armes chimiques.

Pourtant, il y a seulement cinq ans, Moscou s’est lancé dans une guerre contre la Géorgie. Vladimir Poutine dirait certainement que cette guerre était justifiée mais cette dernière n’a jamais été approuvée  par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le plaidoyer du Président russe en faveur de l’utilisation du Conseil de sécurité des Nations Unies pour résoudre le conflit sonne doublement faux : dès le début de ce conflit, l’État russe a opposé son veto ou bloqué toute action du Conseil visant soit à porter secours à la population civile syrienne, soit à traduire en justice les hommes forts du régime. Moscou est allé jusqu’à utiliser son veto pour ne pas que soit publié un communiqué de presse condamnant l’usage d’armes chimiques dans le conflit syrien.

Vladimir Poutine semblant soudainement désireux de faire respecter le droit international, on peut se demander pourquoi la Russie reste donc farouchement opposée au renvoi du régime syrien devant la Cour pénale internationale, une action qui permettrait d’enquêter sur les abus commis par les deux parties dans ce conflit.

Il ne fait pas non plus mention du transfert continu d’armes russes au régime syrien depuis deux ans et demi, ce qui est un peu fort lorsque l’on se fait soudain le champion de la non-intervention.

Enfin, la sincérité du discours du Président russe sur les valeurs démocratiques est difficile à prendre au sérieux lorsque dans le même temps, le régime russe jette des opposants politiques en prison, menace de fermer les ONG opérant sur son territoire et multiplie les lois liberticides et discriminatoires.

Tout indique que Moscou souhaite que Damas écrase totalement les rebelles, comme Hafez el-Assad l’a fait à Hama en 1982.

Vladimir Poutine devrait donner plus de crédit à son auditoire : l’État russe sera jugé sur ses actes, tant sur la scène nationale qu’internationale. Aucun dirigeant au monde n’est mieux placé que le président russe pour persuader Bachar el-Assad de s’assoir à la table des négociations.

Or, la Russie n’a été jusqu’à présent qu’un obstacle majeur sur la route menant à la fin des souffrances en Syrie. Un rôle plus constructif serait le bienvenu. Mais une compilation de demi-vérités et d’accusations ne semble pas le moyen idéal de signaler un tel revirement.

Paru initialement sur 24hgold

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  • J’aime le ton de donneur de leçons de l’article, un peu comme si les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Arabie Saoudite ou encore Israel défendraient le camp des justes car ce sont des pays libres.

    On passe sur la justification de la guerre contre la Géorgie (le principe de Casus Belli est systématique dans une guerre. Je vous renvoie à l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis), la livraison d’armes (je vous invite à vraiment observer le type d’armement des rebelles), l’amalgame déplacé entre un Etat souverain (même si vous ne le soutenez pas) et une constellation de groupes armés ou encore le véto russe sur l’intervention (à savoir que le véto n’avait pas été posé pour une intervention en Libye, je vous invite à voir le résultat).

    Vous nous vendez un Bachar Al-Assad ou un Vladimir Poutine qui sont de grands méchants dictateurs liberticides. Je vous propose d’arrêter avec cette vision manichéenne d’un conflit qui nous dépasse.

    • Je vois deux strawmen et des propos forts vagues dans votre message.
      Scoop: Assad et Poutine sont bien des autocrates et leurs régimes sont liberticides.

      En ce qui concerne ce conflit « qui nous dépasse », je vous renvoie à mes précédents articles sur la question :
      http://www.contrepoints.org/2012/06/11/86280-trois-raisons-de-rester-en-dehors-de-syrie
      http://www.contrepoints.org/2013/04/14/121534-syrie-les-oeilleres-francaises

      • Merci pour votre réponse.

        Je ne nie pas le régime autocrate de la Russie et de la Syrie. Mon commentaire ne fait pas la promotion des régimes politiques en question. Mais je ne me pose pas en juge de ces régimes sous prétexte que je vis dans une démocratie.

        J’avais effectivement lu vos précédents articles et je les trouve relativement justes dans la mesure où ils adoptent le bon angle d’attaque de notre point de vue, à savoir « que fait la France dans tout cela ».

        Le fait est que la critique du régime russe dans ce conflit ne peut pas se faire, en toute logique, sans la critique des Etats-Unis, de leurs alliés et du poids des médias occidentaux dans l’autre sens, sur les interventions dans le monde arabe. Ce qui renvoie à mes remarques sur l’aspect manichéen de cette vision du conflit et sur le ton adopté pour en parler.

        Je conclurai en reprenant l’une de vos phrases: « l’État russe sera jugé sur ses actes, tant sur la scène nationale qu’internationale ». Si seulement tous les Etats étaient jugés de la même manière, en toute circonstance…

        • Je plussoie.

          Comment croire que les américains ne soient suspects de rien après leur attaque injustifiée de l’Irak.
          Alors, critiquer l’action russe est une chose, mais pour être juste, il faut faire de même avec les américains.

          Mais surtout, critiquer une action « dans l’absolu » d’un seul acteur n’a pas de sens tant qu’on ne remet pas les actions des uns et des autres dans leurs contextes et mettant en relief les conflits d’intérêts et influences diverses.

          Arrêtons de juger sans comprendre, je rejoins Karbonnism, ayons l’intelligence de dire qu’on ne sait pas, en revanche, développons des analyses les plus complètes possibles sur la situation et essayons d’en tirer des conclusions sans pour autant mettre untel ou untel au pilori.
          Car il est clair que tout le monde est responsable et les 2 camps sont condamnables d’actes de tortures ou de barbarie.

  • Le président russe, suivant le format de négociation russe classique, a sauté sur l’aubaine présentée par cette histoire de gaz (dont personne ne semble s’intéresser depuis): Les USA et leurs alliés étaient englués dans leurs contradiction et il a joué son banco. Poutine est plus un joueur de poker qu’un jouer d’échecs.

    Par contre, à plus long terme, le bénéfice sera moins évident: seuls les succès tangibles comptent. Poutine est parvenu à créer une brèche médiatique à peu de frais: depuis le début de la crise syrienne il n’a strictement rien fait, tout au plus module-t-il son pouvoir de blocage (nuisance?). Mais point d’organisation de conférence, point d’engagement concret, point de casques bleus ou d’opération aéroportée en zone sensible, rien, nada.

    Alors, forcément, à ce jeu, il est difficile de se planter. Il ne prend aucun risque. Comme vous le faites remarquer, il n’y a aucune action constructrice.

  • Mr Korbel fait ici montre d’un parti pris que des gens avertis considéreront indécent… et joue d’étonnantes asymétries d’info et d’intérêts.
    Oh, Poutine n’est pas un naïf, loin de là. Mais, en tant que dirigeant (et russe), il est aussi bien informé de la situation que doit l’être un Obama hautement ambigu (et injustement nobélisé par les zozos d’Oslo..) ou tout autre dirigeant européen supposé « sage ».
    La situation syrienne (et avec des nuances régionales celles de ces « printemps arabes ») relève d’une ancestrale confusion et d’un magma de cultures qui échappent à notre entendement.
    Le jeu des blocs occidentaux respectifs n’ajoute guère à cette confusion.
    Par contre et de manière insidieuse (qu’occulte ici A. Korbel) les jeux des factions hétéroclites arabo-iraniennes y sont hautement douteux et sanglants. Peu leur importe. Eux – dictatures politico-religieuses ou mercenaires confondus – ne s’encombrent nullement du droit international, ni d’un respect du droit de la guerre, surtout en cas d’une guerre civile totale, comme le cas s’observe en Syrie !
    …. http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_la_guerre ….
    La posture russe de Poutine a toute raison de se justifier, n’en déplaise au « consultant public affaires » !!!

  • L’auteur de cet article ment. Lorsque les manifestations ont commencé, des tireurs se trouvaient parmi les manifestants ou des snipers tiraient sur la foule. Des dizaines de policiers avaient été tués dès les premières manifestations.
    La guerre de Syrie a été planifiée par des puissances étrangères, et alimentée par elles. Il s’agissait d’une attaque délibérée.
    Si l’Armée Arabe Syrienne est en train de gagner la partie, c’est parce qu’elle a l’appui de la population. Même l’OTAN reconnaît que le soutien à Bachar est passé de 51 à plus de 70% de la population.
    Entouré de menaces d’éclatement (voir le plan Yinon en Israël) de manœuvres pour affaiblir l’arc chiite et atteindre indirectement l’Iran, le régime syrien n’avait comme solution que de s’appuyer sur les minorités, et cependant il est parvenu à s’assurer l’appui de la majorité sunnite qui ne tient pas à goûter au paradis takfiriste.
    Les ennemis de la Syrie ont échoué, mais ils ont provoqué des destructions immenses, des souffrances indicibles dont le pays aura du mal à se remettre.
    Tous ceux qui avaient eu l’occasion de visiter ce merveilleux pays avant le conflit avaient pu constater qu’en dehors d’une tension manifeste du pouvoir en raison des menaces, c’était le pays du Moyen Orient où l’individu jouissait de la plus grande liberté.

  • Objection, votre honneur. C’est le président géorgien M. Saakachvili qui a déclenché la guerre d’août 2008 par une préparation d’artillerie aveugle (LRM) contre la province rebelle d’Ossétie méridionale. Que la Russie ait fait entrer la 58° Armée par le tunnel de Roki a prouvé que les Russes étaient prêts. Est-ce anormal ?

    • Moscou s’est lancé dans une guerre (la Russie a frappé le territoire géorgien jusqu’à sa capitale alors que la Géorgie n’avait pas frappé le territoire russe mais bien l’Ossétie du Sud, qu’elle considère comme une province georgienne occupée par les forces russes, avis partagé par le reste de la communauté internationale à l’exception de Moscou), et ce sans l’aval de la communauté internationale.

      • La garnison russe d’Ossétie méridionale a eu 20 morts à peine 30 minutes après la déclaration géorgienne d’hostilités adressée au commandement russe de la force d’interposition.
        L’état-major russe a manoeuvré ses forces mécanisées et navales en fonction de la tactique la plus rentable en termes coût-efficacité, sans regarder de frontière au sol qui protégerait son agresseur.
        La Géorgie a joué à « chat-perché » et a perdu. Cela arrive.
        V. Poutine voulait prouver aux Caucasiens (et aux Ukrainiens) que les Occidentaux n’iraient pas au-delà de déclarations enflammées, même s’il poussait le bouchon. Il a réussi et a renouvelé le bail de Sébastopol en attendant l’achèvement de Novorossiïsk.
        En Syrie, la Russie s’est impliquée tardivement quand les milieux alaouites ont envisagé un principauté autour de Lattaquié (restauration du Territoire autonome du Mandat français), dispositif précaire qui risquait d’encager leur base navale de Tartous. Ils prirent par la suite le parti du vainqueur possible en restant à l’affût d’une aubaine. On sait la suite.
        C’est froid mais intellectuellement honnête. Moralement on peut discuter, mais en général la morale et la paix ne marchent pas de conserve.

      • Addendum : ni les Ossètes ni les Abkhazes ne peuvent encaisser les Géorgiens, qu’ils considéraient comme des occupants. Ne mélangeons pas tout et les allégeances.

        • Certes. Mais du point de vue du DI, l’Ossétie du Sud fait partie de la Géorgie. Or l’article traite précisément de la promotion par un président russe du DI et expose l’hypocrisie de Moscou en la matière. Ce qui ne veut pas dire que l’article fait la promotion du DI, de Washington ou de Tbilissi.

          • J’ai bien compris l’articulation, mais le Caucase c’est spécial. Rien n’y est sûr et chaque piton veut son « roi ». A tout le moins, l’exemple ne m’a pas convaincu. En droit international d’aujourd’hui, vous ne pouvez pas attaquer un pays qui ne vous a rien fait.
            Les représailles russes succèdent à une attaque géorgienne de garnisons russes déployées en interposition entre deux peuples qui se détestent. Qu’il y ait eu complot du FSB pour amener cette andouille de Saakachvili à croire au Père Noël Dick Cheney, c’est probable, mais le droit n’entre pas dans les complots réussis. Poutine joue la carte russe sur une montagne de cadavres, c’est vrai. Mais il n’avait pas fait moins en Tchétchénie et les Grands de ce monde continuèrent de manger à sa table. Bis pour la Syrie.

  • Contrepoints media a la solde des Sionistes, aller voir votre maitre Mister NETANYAHU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Laisser Poutine Tranquille sa c’est un Homme I LOVE RUSSIE !!!! I LOVE IRAN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Je préfère de Loinnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ASSAD que cette Gérontocratie WAHABBITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Même si je ne suis pas d’accord sur le fond, j’admets que cet article est bien construit et bien argumenté, ce qui est rare chez les tenants de l’atlantisme unipolaire.
    Reste à définir ce que serait un « autocrate », un « régime », une « répression aveugle »…
    Triomphalement réélu avec 64% des suffrages, M. Poutine est-il un dictateur ? Le peuple russe ne préfère-t-il pas un état indépendant et fort sur la scène internationale ?
    Sur internet, vous trouverez (en français) la déclaration de politique internationale de M. Poutine, vieille de 3 ans. Il est frappant de constater que ce leader fait ce qu’il dit avec une constance si rare à ce niveau de pouvoir. Pas de surprise donc: la Russie, les BRICS, le Vénézuela, l’Argentine, l’Iran… veulent un monde multipolaire régit par le droit international. Et tôt ou tard, ils l’obtiendront, non par la force, mais par la constance de leur politique extérieure et la pression économique et financière (dans le cas de la Chine).
    M. Assad n’agit-il pas en état de légitime défense face à une agression planifié par une coalition de pays aux motivations hétéroclites mais concordantes ? N’a-t-on pas systématiquement décrié ce régime et nié tous ses efforts de dialogue et conciliation ? (trois amnisties, nouvelle constitution, élections, Genève 1, missions de la Ligue Arabe, plan Annan, abrogation des lois désuètes, démantèlement des armes chimiques…). N’a-t-on pas longtemps nié la dimension islamiste radicale et violente de l’opposition ?
    Qui craint une élection présidentielle transparente ? Qui craint la réélection de M. Assad par un peuple syrien uni autour de ses valeurs laïques et socialistes ?
    Le TPI dites-vous ? Oui, mais il est encore trop tôt pour faire comparaître messieurs Fabius, Erdogan et le sinistre Bandar Sultan pour les mêmes charges que celles qui ont conduit Charles Taylor en prison pour 50 ans !

  • Comme si toutes ces déclarations étaient à prendre au pied de la lettre.
    Il en ressort que Poutine a tenu tête à Obama, bien obligé de reculer sur le dossier en se payant le luxe de lui laisser une porte de sortie, proposant une mesure bidon au sujet des armes chimiques de la Syrie comme porte de sortie pour Obama.

    Obama, Poutine ce sont les mêmes, auriez vous pris au sérieux le prix Nobel de la paix accordé à Obama ?

    La Syrie avec el-Assad était stable, les chrétiens y vivaient en paix, comme les juifs, c’était le seul pays arabe où cela était une réalité.

    Le soit disant printemps arabe ou autrement nommé « vague de protestations populaires » (faut-il être autiste pour croire à une telle fable ?) aura servi à mettre en place des islamistes, mais du coté occident et surtout français ils sont qualifiés de « modérés », comme ceux qui ont massacrés les chrétiens de la ville de Sadad en Syrie.

    Islamistes modérés, tout est dit.

    Pourquoi ne parlez vous du PKK , du Hezbollah (ils sont islamistes ceux-là, non ? ayant commis des exactions sur les civils Syriens…) et par opposition du rôle des chinois, vénézuéliens, irakiens ?

    Soyons heureux que Poutine tienne tête aux américains, si ce n’était le cas nous en serions déjà à un conflit avec l’Iran et un embrasement totale de la zone.

  • Je préfère un régime laïc certes très autoritaire et cruel à un régime obscurantiste à la sauce wahhabite…

  • Ancien membre du KGB ! Vous en etes certain ? et meme Vous pouvez avoir été membre du GO , de la CGT , LPO, SOS RACISME, UMP, FN , TEMOIN DE J , MEDEF , 6 mois , 1 an , et alors ?

  • Autocrate? Vous avez deja mis les pieds en Russie ? La plupart des russes aiment Poutine depuis sa premiere election.

    Dans ce cas Hollande c’est quoi ?

    La Russie est pragmatique et s’allie avec des pourris, comme le fait la France et toutes les autres puissances …

  • Vous pouvez abaisser vos sourcils !

    Le Gouvernement de coalition de .M el Assad n’a bien entendu rien à voir avec les massacres qu’on lui a attribués, et l’ONU a même interdit à ses enquêteurs de tracer l’origine du petit bidon de gaz sarin …

    Vous ne connaissez manifestement pas la Syrie, ni rien au sujet.

    Poutine a en effet bloqué le jeu de pétro-vautours qui souhaitent mettre le souk dans le pays pour avoir les coudées franches, et leurs mercenaires djihadistes.

  • Un article aussi nul que son auteur. Tu ferais mieux de rejoindre les rebelles syriens, comme ça ta position serait plus claire. Va apprendre les vrais raisons de la crise syrien avant d’en faire un papier.

  • la crédibilité cela se perd vite
    il suffit d’un post de ce genre et on sait tout de suite a qui on a faire
    pour moi il y a ceux qui sont avec l’empire ,pour l’asservissement économique de l’homme contre l’humanité d’un coté
    et
    ceux qui sont contre l’empire us de l’autre coté
    dans une guerre il faut choisir son camp
    j’ai choisis le camp de valeurs humaine et de soutenir ceux qui s’en revendique et y mène le combat malgré leur diversité et tout leurs défauts

    je ne serait donc pas du votre

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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