Et maintenant, où va-t-on ?

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Et maintenant, où va-t-on ?

Publié le 18 novembre 2013
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Étrange situation que celle de l’exécutif français actuellement. Toutes les conditions étaient pourtant réunies pour un quinquennat de folie, avec de l’action, de la romance, du frisson, des thés l’Éléphant Socialiste et même de grands moments de bonheur citoyen. Rien ne manquait au tableau ! Malgré ça, tout semble figé, à l’arrêt, congelé dans une gangue d’incertitude et de paralysie intellectuelle totale…

Mais si, regardez bien, c’est véritablement étonnant : la gauche, officielle, socialiste et décontractée du dogme, règne d’un bout à l’autre des administrations françaises. Les syndicats, petit doigt sur la couture, répondent magnifiquement absents et gardent un silence aussi compact qu’utile en ces périodes de faillites à répétition.

hollande XVILes médias, de leur côté, jouant à fond sur la carte de l’objectivité de gauche, sont abonnés au service minimum pour le côté analyse, et production luxe pour la partie propagande, toutes options déployées : antiracisme, poujadisme, affaires fumeuses de l’opposition, tout y est ; et malgré de véritables tempêtes de conneries ahurissantes, les grands journaux glissent sur l’actualité aussi vite que possible pour ne pas embarrasser l’éternel candidat à la présidentielle. La crise syrienne, qui aura fait rire le monde entier avec les agitations ridicules de Hollande, aura été habilement oubliée par les péripéties d’une ex-lycéenne ex-française ex-kosovare ex-bonne élève. Manque de bol, cette affaire fut un nouveau fiasco retentissant et il aura fallu déployer ensuite des trésors d’inventivité, quitte à raquer des douzaines de millions d’euros pour faire libérer des otages, afin de camoufler la prestation catastrophique du chef de l’exécutif. Les montagnes russes médiatiques, que parcourt actuellement les bras en l’air le pauvre président pédalo-flambyste, montrent à quel point le pauvret est complètement perdu. Dans les wagonnets qui le suivent, ses ministres, pas tous accrochés à leurs harnais, s’éparpillent en chemin et montrent la même cohérence d’ensemble dans leur mine déconfite, leur œil hagard et leur lippe pendante.

Mais les médias tiennent bon. Tous les voyants sont au rouge, même les bonnets, la courbe du chômage refuse de se plier aux injonctions hollandistes, et la grogne se fait de plus en plus virulente. Et même si une demi-douzaine d’affaires ont déjà pété aux museaux humides des spin-doctors incompétents de l’équipe en place, ils retentent une nouvelle fois le coup de l’extrémisme de drouate, à tout hasard. À ce régime, le ventre de la Bête Immonde est plus que « fécond » : c’est devenu une véritable usine à bubble-gum.

Et malgré ce soutien bizarre mais sans faille de cette grosse frange subventionnée de la presse, ça ne fonctionne toujours pas comme prévu. Le Sénat, à gauche, n’aide pas plus ; pire, il retoque méchamment le budget de la Sécu. L’Assemblée, pourtant aussi gauche que possible, semble impuissante à enrayer la malédiction, n’arrivant à rassembler le 100 de QI qu’entre 11:30 et midi avant que la cantine locale ouvre. Personne ne semble vouloir aller dans la même direction ; il faut dire qu’avec Hollande, le cap officiel, c’était le changement. On l’a donc, tous les jours.

Ou allons nous

Paradoxe de la situation : dans les revendications de toutes ces professions qui rouspètent contre les pluies de taxes, on distingue bien un fond idéologique socialiste (« Taxez si vous voulez, mais les autres ! », « Moins de taxes, plus de subventions ! » et autres demandes du même acabit), mais même en tenant compte de ça, les gens rouspètent et refusent de se faire embobiner sereinement par les élus et leur habituel charabia politicard. Le déshabillage de Paul pour habiller Pierre ne marche plus depuis que Pierre semble décidé à se passer de l’élu pour dépouiller Paul qui, lui, refuse catégoriquement. Bref : tout ce beau monde est socialiste, au moins un peu, la France entière semble de gauche et pourtant, la magie ne prend pas. En fait de réenchanter la politique, François Hollande nous fait cauchemarder un pays perclus d’impôts, de chômage et de dettes.

Et du cauchemar, personne ne semble pouvoir se réveiller.

Il y a en effet comme un gros problème.

Si un nombre croissant de Français s’accorde maintenant à dire que Hollande n’a pas la carrure pour le job, aucun remplaçant n’est présent sur le pont. Pire : à droite, les charlots qui pourraient prétendre au poste sont tous aussi pathétiques les uns que les autres. Leur charisme d’abribus éteint, couplé à leur ambition dévorante ainsi qu’à une capacité d’analyse de la situation économique française digne d’un bulot en hypoxie ne permettent aucune lueur d’espoir de ce côté. Et au centre, c’est un concert organisé par des clowns amateurs, dont l’espérance de vie en politique se mesure en diviseurs de la seconde et leur crédibilité globale ressemble à une publicité pour des alicaments intestinaux.

Si un nombre croissant de Français est clairement d’accord pour dire qu’il y a maintenant trop de taxes, d’impôts et de cotisations un peu partout, aucun parti médiatiquement significatif ne semble réclamer clairement une diminution de celles-ci et, de façon conséquente, la diminution claire et nette des dépenses de l’État. Depuis quarante ans, tous se sont battus pour l’augmentation de ces dépenses, on comprend qu’ils soient maintenant complètement imperméables à tout changement de paradigme.

Si un nombre croissant de Français est aussi assez d’accord pour qu’enfin, certains monopoles, certaines prébendes tombent, force est de constater que ce sont toujours les autres professions, les autres monopoles (ceux qui ne leur bénéficient pas directement) qui doivent tomber en premier.

Autrement dit, si un nombre croissant de Français veut vraiment du changement, cela doit surtout commencer par les autres. On comprend que ce n’est donc pas de ce côté là que ça pourra changer.

encore quatre ans

Hollande est dans cette position très délicate où il n’a plus aucune marge de manœuvre politique, plus aucune marge de manœuvre sociale, plus aucune marge de manœuvre économique. Le seul bidouillage qu’il a encore en rayon consiste à choisir entre la dissolution de l’assemblée et le changement de premier ministre.

Changer de premier ministre, c’est l’exemple type d’une Opération Car-Glass : on va remplacer un bout de truc transparent mais fêlé par un autre truc transparent en meilleur état. Pour le reste, l’opération prendra quelques minutes de temps d’antenne, et ce sera tout. La France continuera de rouler dans la mauvaise direction.

Dissoudre l’assemblée, à quelques mois des municipales, revient à ajouter une brouettée de députés vocaux et pignouseurs aux frondeurs actuels : la rouste assez prévisible de la gauche dans une telle élection se traduirait par le chômage rigolo, mérité et politiquement fort gênant d’une bonne quantité de personnalités politiques qui n’hésiteraient pas ensuite à débiner le pouvoir en place. Sur le long terme, évidemment, cela permettrait à la droite de prendre le pouvoir et démontrer au reste du monde sa consternante médiocrité. La France continuera en tout cas de partir en sucette, mais les socialauds officiels pourront toujours rejeter la faute sur ceux du camp d’en face.

Ni l’une, ni l’autre solution ne pourront changer finalement quoi que ce soit.

On le comprend, Hollande a maintenant près de quatre années à tenir et n’a plus aucune munition. Son programme, inconsistant, a été très vite balayé par les contingences de la réalité. Regardez-la en face, c’est flagrant : il n’y a que des « plans bidules » et des « actions trucs », exemples types de bricolages ministériels ad hoc, créés dans l’instant, pour répondre à l’écume des jours. Toute l’action présidentielle et gouvernementale semble systématiquement frappée d’amateurisme, d’improvisation et d’un manque chronique du moindre souffle, de vision. Nos dirigeants, en mode panique et réaction épidermique, au lieu de tenter un regard vers l’horizon, ont les yeux rivés sur le bout de leurs chaussures, et continuent pourtant de courir.

Pire : l’État, exsangue, ne pourra plus atténuer les grognes dans des aspersions financières commodes, comme jadis. Le moindre pépin financier, le moindre dérapage économique un peu sérieux se traduira immédiatement par un coup de tonnerre allant du défaut de paiement (au moins partiel et même s’il sera camouflé par un vocabulaire rassurant) à des troubles bien plus graves. Il faut comprendre qu’une partie grandissante du peuple, en face, n’a plus rien à perdre : tout a déjà été taxé, imposé, ponctionné, mis en faillite, bradé, jeté. Je ne vois actuellement aucun élément permettant de dire que la colère qui monte pourrait s’apaiser avec une action présidentielle ou gouvernementale décisive. Je n’en vois aucune en rayon.

Et devant ces individus qui n’ont rien à perdre, le président élu est faible. C’est un faible, acculé, qui ne comprend pas que la seule solution est de revenir sur tous ses dogmes, toutes ses certitudes, toutes ses habitudes, qui va se retrouver devant un peuple qui gronde et qui, lui, ne voudra pas payer la facture de 40 ans de gabegies, d’incurie, de clientélisme, de laxisme et de corruption, qui ne voudra pas admettre que son niveau de vie va se retrouver divisé par deux pour passer le cap. Un faible avec tant de moyens (armée, police), qui ne pourra pas se remettre en cause, devant des individus qui n’auront rien à perdre, cela n’augure rien de bon.

Gouverner, c’est pleuvoir, a rapidement blagué Hollande après quelques jours d’humidité présidentielle.

Et pour pleuvoir, il pleut.

hollande humide
—-
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  • Et maintenant, ou va-t-on? et au dessus de l’article, une pub: « Fly to Athens 30% off… »

    • Vous avez un outil sur Google pour supprimer la publicité, comme ça vous aurez d’autres inspirations plus personnelles pour vos commentaires !!!

  • « Allez viens, j’t’emmène au vent
    Je t’emmène au dessus des gens
    Et je voudrais que tu te rappelles
    Notre amour est éternel
    Et pas artificiel »

  • Coucou!

    France réveil toi , avant de t’en dormir pour toujours!
    Demandons un réferendum pour un changement de président, et de ses sbires incompétants!

    • On observe que le pouvoir essaye d’exploiter le moindre faits-divers (comme ce tireur à « Libé » ce lundi matin) pour se mettre en avant face à l’opinion .
      Le couplet sur « les heures les plus sombres et la necessité de l’union nationaaaaale » commence à agacer sérieusement.

      • Encore une preuve de la proximité, voire la connivence entre le pouvoir et les médias : les twits et les réactions commencent à tomber drûs de la part des politiques concernant les tirs à Libé.
        Apparemment, un journaliste qui se fait tirer dessus et un marseillais qui se fait tuer, ce n’est pas tout à fait la même chose. Dans ce dernier cas, il n’y a pas de communiqué de l’Elysée pour demander « … au ministre de l’intérieur de mobiliser tous les moyens pour éclaircir les circonstances de ces actes et arrêter le ou les auteurs. »

  • Je suis d’accord, il n’y a pas beaucoup d’intelligence dans ce gouvernement, mais on pouvait dire la même chose des précédents, même si c’était moins flagrant.

    Mais peut être n’a-t-il pas le choix d’une autre politique, sachant qu’il n’est pas seul à gouverner.
    Même du temps de la vraie monarchie, Louis XVI, qui avait tous les pouvoirs, n’a pas pu faire les réformes qu’il voulait et s’est aussi vu bloqué par ses propres amis, alors pourquoi pas un politique qui est soumis, en plus, au suffrage.

    Ce président me fait pitié, enfermé dans sa solitude, il me donnerait presque envie de le soutenir, n’étant surtout pas ni socialiste ni même de gauche, je me dis qu’il n’en est pas moins français, et à ce titre, il mérite qu’on l’aide.
    Une chose qu’on oublie dans nos critiques, et je suis le premier à critiquer tous ces gouvernements autistes qui se succèdent depuis des décennies, je me dis qu’il manque à nos gouvernants une forte cohésion nationale qui pourrait permettre à ces derniers de faire des réformes vraiment impopulaires.

    Ce qui a manqué à Louis XVI pour réformer le pays avant la révolution, si nous ne le donnons pas à nos gouvernants, il arrivera la même chose qui est arrivée il y a 200 ans, c’est à dire des torrents de sang pendant de longues années.
    Alors, je ne suis pas de gauche, mais je pense qu’il faut aider le/les présidents en place, parce qu’ils sont d’abord des français et que c’est notre intérêt collectif de le/les soutenir.

    Sinon, ils seront condamnés à prendre des mauvaises décisions (voir aucune décision comme aujourd’hui) en attendant d’avoir des moyens qu’ils n’auront jamais, et finalement, c’est la France entière qui est condamnée.

    • « il arrivera la même chose qui est arrivée il y a 200 ans ».

      Oui n’oublions pas 1793 et « La Terreur »

    • Il est hors de question que j’apporte mon soutient, même symbolique, à quelqu’un qui va faire n’importe quoi avec.

      • Ne pas faire corps avec les autres français, c’est tout ce que souhaitent les ennemis de la patrie.

        Et encore une fois, je ne suis surtout pas de gauche, mais au fond, quelle importance la droite, la gauche, si le bateau coule.

        Oui, l’état doit dégraisser, mais les copains fonctionnaires du gouvernements n’aideront pas plus le président que les nobles de l’époque ont aidé leur Roi.
        Si on refuse de l’écouter, le passé est condamné à se reproduire.

        C’est bien plus de notre bêtise à nous que nous gouvernants souffrent que de la leur.

        • Les convictions politiques et l’idéologie de Hollande nous emmène au fond du gouffre et vous voulez qu’on lui apporte notre soutiens et nos encouragements? Vous êtes pas bien. Accordez-lui les vôtres tant que vous voulez, prenez cette part de responsabilité si c’est ce qui vous tente, mais vous ne me convaincrez pas de le faire. Pour couler la France, ils ont pas besoin de mon aide, et qu moins, quand ils auront finis, j’aurais la conscience tranquille. je n’aurais pas été complice.

          Se ranger derrière Hollande c’est donner à ce gouvernement carte blanche pour poursuivre les mêmes politiques qui nous ont conduit là ou nous sommes. C’est dire à ces trouducs « vous êtes dans la bonne direction ». Pas avec mon concours.

          « Ne pas faire corps avec les autres français, c’est tout ce que souhaitent les ennemis de la patrie. »
          Constructivisme. Les autres Français ne sont rien de plus que n’importe quel individu de quelque nationalité que se soit. Ils ont des individus avant d’être Français, et l’intérêt de la France ne saurait passer avant le leur.

        • Je vous comprends bien, mais vouloir soutenir Hollande ressemble plus à la trouille du chaos qui se prépare à l’ horizon. Ce que je considère comme partager par un grand nombre de gens qui ne désirent que la paix, la paix sociale. C’ est d’ ailleurs un excellent argument en faveur de l’ idée libérale, demander au gens s’ ils veulent la guerre, individuellement personne ne veut la guerre. Le grande boucherie de l’ histoire sont provoquées par des politiciens qui ne maitrisent plus rien, soit en laissant délibérément les choses dégénérer, soit en se faisant coiffer par les extrêmes. Et on galvanise bien la populace, l’ individu est oublié, s’ est oublié.
          Hollande, me semble-t-il, est un autoritaire, il n’ a pas besoin d’ être soutenu, il va de toute façon nous amener dans une situation pire qu’ en 2012.

    • T’es fou ou quoi ? Il faut vite lire Atlas Shrugged….tu ne diras plus des « grosses bêtises » comme ça.
      Déjà aider quelqu’un c’est toujours un peu délicat, même dans la famille ou les amis (j’ai des expériences dans le domaine). Ne cherche pas à être sympa, ne cherche pas à aider. Fait les choses pour toi, pas pour les autres, et si jamais tu veux vraiment faire un geste pour une grosse merde comme Hollande: fait le en connaissance de cause. Ce choix est débile, mais si il te tient à cœur et peut te faire du bien, à toi, alors fait le.
      Maintenant je vais te dire ce que je pense de cet enflure d’Hollande:
      Il est arrivé au pouvoir car les Français on sanctionnés le nabot. Les Français ne veulent pas de réformes. Un gars normal se pointe (Hollande) et dit: Les gars, ça va être super, je ne vais pas vous embêter, je vais me gaver comme les cons d’avant sur votre dos, je vais vous piquer vos thunes (comme les cons d’avant).

      Alors on va faire un « pacte », vous me laissez picoler mon vin tranquille et moi, je vais être sympa et pas trop pondre de lois et de taxes. Si par contre vous m’embêtez, je mets des balles dans la nuque.

      Et tu veux aider ça !?

    • Je sais bien, vous avez raison, ça semble fou, et je suis même d’accord avec vous.

      Agrandissons la vision, chaque président élu a plus de 50% pour lui, mais ce qu’on ne dit pas, c’est qu’il a presque 50% contre lui, et ce sont surtout ces gens là le soucis, car ils vont bloquer la majorité.

      Qu’est-ce qu’on remarque depuis de Gaulle, tous les gouvernements ne réforment pas le pays, ils entassent toujours plus de règles, de lois, de contraintes …… en changeant très peu du passé. Pourquoi? parce qu’ils n’ont pas une très forte majorité de français pour faire ce qu’il faut vraiment.

      Donc en réalité, depuis toutes ces années, une partie de la France empêche systématiquement l’autre partie de proposer des réformes, si bien qu’aucune n’est menée au bout.

      On voit bien que cette attitude des français, et non pas des gouvernants, est contre productive dans le sens ou elle bloque toute « avancée » du pays.
      Alors pourquoi pas se dire autre chose, supposons qu’on laisse un président aller au bout de ses idées, on lui apporte total soutien de tous les français, alors, il va se sentir des ailes et il va essayer de faire ce qu’il pense le mieux pour le pays.

      Bien évidemment, un président socialiste va se planter, mais alors, tout le monde va voir que le socialisme ne marche pas et nous aurons forcément un coup de balancier dans l’autre sens, à droite, qui ne fera pas mieux et alors, à ce moment là, nous pourrons tenter le libéralisme avec toujours une très forte majorité.

      Pour conclure, je dirais, que le statu quo dans lequel nous vivons, ni on avance ni on recule, ne sert la France, il serait bien plus constructif qu’on pousse au contraire à aller au bout d’une logique n’importe laquelle, même si elle est mauvaise, au moins on aura la preuve de sa nuisance et on pourra pousser dans un autre sens.

      Et pour ceux qui pensent que le pays s’écroulera si on fait du socialisme à fond, je réponds qu’on y va de toute manière alors on ne prend pas beaucoup de risques.
      Une chose qu’on oublie dans nos débats droite/gauche, étatisme/libéralisme, c’est que ces débats nous fragilisent bien plus qu’ils nous aident, car on passe son temps à considérer que l’autre est un c.. alors qu’on devrait se demander comment s’en sortir TOUS ENSEMBLE, parce que ce n’est qu’en étant tous ensemble qu’on peut vraiment avancer.

      Bref, il vaut mieux avancer même dans le mauvais sens que rester sur place et assister comme des idiots à la ruine du pays.
      Parce qu’il y a rien de plus stupide que de se voir couler en accusant l’autre, car le fait important, c’est que nous coulions pas que nous ayons raison.
      Il faut savoir perdre une bataille pour gagner la guerre.

      • Bon, on se vouvoies, je me sens vieux d’un coup. Oui, c’est sans solution. Je renvoie au: ce pays est foutu et à Christophe: étouffons le léviathan.
        Il faut comprendre que tant que l’on va pouvoir tricher avec l’argent des autres / et, ou la création d’agent virtuel c’est une fuite vers le vide. C’est une grosse arnaque keynésienne mondiale.
        Après, il y a des solutions. Dans chaque situation merdique l’on peut trouver son avantage. Hollande aime son vin et ses privilèges de fonctionnaire, vous c’est peut être autre chose.
        J’ai enfin trouve ce que j’aime: ma liberté. Je m’en fou de tout perdre pour nourrir le léviathan car je sais qu’après je lui ferais la peau. Et je peux vous dire que la vengeance sera très violente. Il n’y a donc aujourd’hui aucune lumière de visible. Mais si chacun de nous se fixe un objectif personnel clair et précis l’on aura une cohérence d’action globale. Aujourd’hui c’est juste le début de la prise de conscience, mais ça peut aller vite, aidé par la souffrance des gens.

      • lol, je te tutoie, mais je répondais à « Moi » aussi en même temps.

        Je comprends ta logique, Golum, et oui, on va y aller, même d’ailleurs sans rien faire, le léviathan va couler tous les pays, encore qu’il a peut être un atout dans son sac et qu’il a une idée derrière la tête, ce dont je ne doute pas.

        Il ne faut pas engranger de la haine, ni rancoeur, ça noircie l’âme et ça nous rend pire que ce qu’on est, toujours pardonner, logique imparable de notre bon Dieu.

        @Moi
        Oui, clairement, la morale reste un endroit parfait pour la controverse d’avec les gauchistes.

        Mais la réponse la plus intéressante serait, à mon avis, de leur dire chiche, allez, on y va, on y va même à fond, qu’ils puissent pas dire après qu’ils ont été bloqué ou que ce n’était pas ce qu’ils voulaient faire, car la meilleure réponse à leurs délires, c’est la réalité, quand il verront que la réalité contredit dans les faits leurs belles théories délirantes, ils ne pourront plus rien dire et on pourra enfin passer à autre chose.

        Car, finalement, ils vivent sur un quiproquo, on n’a jamais pu prouver qu’ils se trompent, et pour cause, ça les arrange bien.

        Si la France ne s’en sort pas, c’est parce qu’elle n’a pas identifié son véritable ennemi, ce n’est pas le gauchisme, ni l’étatisme, ni le capitalisme sauvage, c’est l’immobilisme, c’est la division du peuple, voila notre réel ennemi.

        La pire des choses qu’on ait faite, c’est de demander aux gens leur avis, que peut répondre qqun qui n’a aucune idée de la REALITE du monde? Il va donner ses bons sentiments, et c’est normal et louable de sa part, mais il ne donnera pas un avis pertinent qui tient compte des contraintes du monde réel.

        Acceptons de dire que nous ne savons pas, mais en revanche, unissons nous (faisons confiance aux autres français), voila qui fera plus pour la France que toutes les républiques, toutes les démocraties, et tous nos politiques que le monde nous envie.

        1/ La vraie intelligence, c’est d’accepter de dire qu’elle ne peut pas se prononcer sans tous les éléments. Car nous sommes loin de tout savoir sur ce monde. Accepter de dire qu’on ne sait pas, plutôt que de dire n’importe quoi, qui nous a, d’ailleurs, été mis dans la tête la plupart du temps.

        2/ La vraie intelligence, c’est de se tenir solidaire de son frère français, uni et fort, car ne sachant pas ce qui menace réellement le pays, on est beaucoup plus fort pour se protéger, et nos dirigeants seraient beaucoup plus forts aussi.

        Voila, ce que nous devrions tous dire, si nous voulions être honnête, plutôt que d’essayer d’être plus intelligent que le voisin pour un résultat global catastrophique français.

        • Tu as raison, il vaut mieux faire confiance à nos vieilles habitudes qui nous ont si bien réussi.

          Tu fais comme tu veux, mais sache que tant que nous serons tous divisés, nous ne connaîtrons que des échecs. Il n’y a pas d’alternative à l’union, c’est la seule manière de résister. Et tout le monde le sait depuis des millénaires.

          Innover, est la seule chose qui surprendrait nos vrais ennemis. Montrons qu’on est français et que rien ne nous est impossible.

          « Ils feront porter le chapeau à quelqu’un, fusillerons quelques traîtres (peut-être même des vrais d’ailleurs), un coup de propagande, et se sera repartit de la même façon. Je persiste à penser qu’Orwell avait vu juste la-dessus. »
          C’est toujours comme cela que les gens se font avoir, on se croit toujours plus malins, mais quand on est inférieur en force, il n’y a qu’une seule chose vraiment efficace, s’unir.

          Enfin bon, chacun sa lecture …..

          • Pour finir avec un Staline? Enfin, chacun son truc.

            Enfin sache quand même que les socialistes en viennent toujours a la seule conclusion qui soit logique quand ils ont le pouvoir: la nécéssité de réduire la population en nombre de manière drastique pour que l’utopie soit viable.

            Une petite élite de tyrans régnant sur un nombre limité d’esclaves.

            Alors je devrais accepter de vivre dans un goulag pour prouver que je suis Français, et avec le sourrire en plus? Et cela au nom de l’unité nationnale et du patriotisme? C’est là une drôle de conception du libéralisme.

    • Si on se debarasse de Flamby, est-ce que je peux avoir les oreilles ? Pour la queue, je pense que l’autre poule doit deja la reclamer.

  • Il n’y a plus de pilote dans l’avion, les réacteurs sont en feu, nous sommes tous en chute libre, et donc les intellectuels manifestent et les médias se déchainent pour… soutenir Taubira.
    C’est ça qui tuera la France : le manque de sens des priorités. Nous perdons notre temps en discussions oiseuses et grandiloquentes alors que la gravité de la situation exigerait d’agir fort et sans tarder pour sauver l’essentiel. Ce pays est foutu, il ne s’en relèvera pas…

  • En même temps, ça signifie qu’il n’a plus d’autre choix que de prendre les bonnes décisions ou sombrer vraiment dans la dictature.

    • Prendre les bonnes décisions, ça demande de l’intelligence et du courage. Mais comme on sait déjà qu’il est dépourvu totalement du second, on sait donc où le pays ira.

  • La seule chôse sensée , mais qui ne sera même pas discutée, est de diminuer la taille de l’état.
    De beacoup, 40-50%.
    Si la dette était moins grande, peut-être que la diminution nécessaire serait moindre.
    Mais dans l’état actuel des chôses… un choc me semble indispensable.
    Le personel en surnombre (du public) au RMI, puisqu’il na pas cotisé pour le chômage.
    Par « personnel » j’entends aussi sénateurs, CSA, comités, communautée de.. etc, etc.
    Bien-entendu , il y aura pour 2-3 ans une baisse significative du PIB, consomation, etc..
    Mais que faire, attendre que des taux de 7-10% forcent le changement STRUCTUREL a chaud ??
    Donc..
    Flamby, son père sa maman et toute sa famille se feront jamais ça.
    Idem pour Sarko et sa bande.
    n’en parlons pas des extrem-istes.
    J’aimerais pourtant prendre des paris avec tout le personnel politique sur la non-amélioration de la situation tant que ce que j’ai présenté comme nécessaire ne sera pas fait.
    Avec de l’argent, mais je ne pensent pas qu’ils sont assez fous pour prendre la contrepartie…

    • On va nulle part. On ne discute plus. On n’attend plus rien de ces gens.

      Il faut les faire plier, les casser. Ni plus ni moins.

      Soutenons les agriculteurs et les transporteurs !

      Mieux que les cheminots, ils peuvent mettre Hollande à genoux.

      Allez les gars !

      ******************
      Si le ministre ne plie pas, chaque agriculteur s’attaquera à son autoroute et à sa nationale près de chez lui. Chacun sera épaulé par un transporteur de l’agroalimentaire. «Ils sont aussi associés à notre mouvement qui concerne l’amont et l’aval de la filière», prévient Damien Greffin. L’objectif n’est clairement pas de ralentir la circulation avec les traditionnelles opérations escargots, mais bien de la stopper avec des tracteurs ou des camions au milieu des routes et autoroutes. Bref, d’instaurer aux premières heures du jour – au moment où les Franciliens se rendent à leur travail dans Paris – le blocus total de la capitale.

      http://tinyurl.com/n9vo5zm

      • Yes ! Par contre vous pourriez revenir en France mettre la main à la pâte !!!
        Si chacun de nous adoptait un radar pour le mettre dans son salon, cela serait un bon départ.

        On pourrait continuer à faire une liste avec les priorités pour retrouver la plus rapidement notre liberté.

        1- Rendons l’homme politique illégal et surtout responsable de ses actes.
        2- à suivre

      •  » soutenons les agriculteurs  »

        vous les connaissez les agriculteurs ? pas trop à ce que je vois ! primo, il ne sont plus que 2% de la population active, difficile de faire une révolution avec ça. deuxio, il n’ y a pas plus antilibéral et subventionnés que ces gars là: si mélenchon leur promettait une hausse du budget de la PAC, ils se depecheraient de voter pour lui !

    • @bobomede
      Vous dites que le secteur public n’a pas cotisé à l’assurance chômage. C’est Inexact. Ils cotisent parce qu’on les a forcé. Leurs syndicats ne voulaient pas cotiser, sous prétexte qu’avec un emploi garanti à vie ce n’était pas « leur problème » mais celui du privé .
      Ce qui rassure l’Etat emprunteur et ventripotent, c’est la richesse privée en France.
      Selon « Le Revenu  » elle serait de 14 000 milliards d’euros pour tout ce qui est possédé en France (comptes, livrets assurance-vie, liquidités, actions, or etc…) et 6 000 pour tout ce qui est caché à l’étranger.
      Et ces sommes ne concernent pas la valeur de l’immobilier détenu par les particuliers.
      Bercy jubile avec ces chiffres.

  • Il reste quand même une cartouche à Hollande: dissoudre pour provoquer une cohabitation en espérant que l’insatisfaction va se déplacer sur la droite; Et ensuite, bingo il est réélu. Mais c’est pas gagné

  • Eh bien, prenons exemple sur notre otage qui ‘est évadé hier.
    Il a passé son temps à s’entraîner physiquement et intellectuellement afin d’être capable de profiter de l’occasion. Il n’ a comté que sur lui et son intelligence ainsi que son courage lui ont permis de se sortir par lui-même d’une situation extrêmement difficile. Il n’a rien attendu de l’Etat. Bravo à lui.

    Alors, comme nous sommes coincés avec Hollande pour encore trois ans et demi, nous avons le temps de travailler pour préparer la suite. Comme notre otage, nous savons que nous n’avons rien à attendre de l’Etat. Nous savons aussi que la France sera en miettes en 2017. Il ne nous reste plus qu’à retrousser les manches pour travailler, nous préparer pour 2017.

    • 2017 n’est qu’une étape. Pas une fin. Ni un début. Juste une élection supplémentaire… dans un long chapelet d’élections.

      Qui à chaque fois… n’ont rien réglé.

      Que voulez-vous préparer pour 2017 ? L’élection d’un autre neuneu ? Le retour de Sarkozy ? Une réincarnation de M.Thatcher ? Bayrou peut-être ? Une chimère BorlooBaryou éventuellement ?

      Tout ce que nous pouvons faire c’est de précipiter l’asphyxie financière de ce système mafieux. Ca c’est du concret.

      C’est la clé, la condition sine qua non. Sans la mort clinique du Leviathan, vous n’arriverez à rien.

      • La réincarnation de Thatcher, moi, ça me conviendrait.

      • Oui Christophe. Mais après la destruction du système qui va arriver , il faudra bien non seulement construire autre chose mais aussi empêcher ceux qui voudront en profiter pour prendre le pouvoir, type Front de Gauche ou autre étatiste encore pire.
        C’est un peu comme en Libye, on se débarrasse de Khadafi sans rien prévoir et puis c’est le chaos.

        C’est le coup d’après qui doit se préparer sinon, ce sera tant pis pour nos gueules.

        • d’autant plus que les révolutions tournent rarement comme on avait prévu: en 1830, ce sont les républicains qui se font tuer dans paris pour qu’a l’arrivée… on sacre un nouveau roi !!

          • « …Hors s’il est une chose, amère, désolante
            En rendant l’âme à dieu, c’est bien de constater
            Qu’on à fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée… »

        • Sachant qu’une majorité de Français est acquise corps et âme au constructivisme, qu’espérer ? N’oublions pas que vivre sans l’Etat est tout bonnement inconcevable pour bien des gens, et un renoncement à une situation acquise.

          Le modèle français n’est pas qu’un empilement de dispositifs, c’est aussi un élément de culture imprégné dans les gènes français en général. La présence de l’Etat dans la vie du citoyen est une certitude, une loi naturelle aussi acquise que l’eau bout à 100°, ou que la lune tourne autour de la terre.

          Fondamentalement, les mouvements de grogne ne convergent pas vers une aspiration à plus de liberté mais plutôt vers l’obtention d’avantages spécifiques pour ceux qui gueulent le plus fort.

          Enfin, il me semble… On verra, de toute façon ça va craquer.

          • C’est peut-être l’agorisme qui est dans le vrai. Si le système concurrent est déjà viable quand tombera l’état, il sera difficile pour le front de gauche, ou n’importe qui d’autre, de prendre le pouvoir. Et le travail au noir grimpe en flèche…

          •  » la présence de l’état dans la vie du citoyen est une certitude  »

            ça n’a pas toujours été comme cela. jusqu’au 19ième, la présence de l’etat ce limitait pour la plupart des gens à la collecte d’impots souvent injuste ( la gabelle ) et à la contrebande symétrique: les gens ne haissait pas l’etat, mais les fermiers généraux. quand Mandrin se lance dans la contrebande en grand en 1753, il mène une guerre personnelle contre  » la ferme  » et espère que le roi ( donc l’état ) remarquera ses talent militaire pour la campagne qui vient ( la guerre de 7 ans ) et l’emploiera. au début du 20ième siècle, l’etat est cette puissance encore lointaine, qui se borne à vous emprisonner et mème à vous fusillez si vous refusez de prendre part à ses guerres.
            c’est surtout depuis le developpement de l’état providence que les français ont acquis la certitude que l’état doit règler tous les aspects de leurs vie.

    • si vous attendez 2017 , .. hmm, pas beaucoup d’espoir.
      Il faut savoir vers qoui il faut aller.
      Puisque depuis 1974, a chaque fois, les électeurs ont été deçus. TRES decus.
      Mais que voulaient-ils EXACTEMENT ??
      C’est pas ça qu’il faut commencer et non pas .. attendre.

  • Si vous voulez un grand moment d’objectivite journalistique (ou si vous avez rate les tribunaux staliniens contre les ennemis du peuple dnas les annees 30), regardez la video sur le lien suivant :

    http://unionrepublicaine.fr/plus-a-gauche-que-canal-ya-juste-cuba/

    J’adore cette volonte de faire absolument coller un mouvement de mecontentement a l’extreme droite !!!!

    Je fascisme est a nos portes ????

    Exact, mais c’est un fascisme socialiste = j’arrete mon abonnement chez les collabos !

    • Vu la vidéo, pour ma part, alors même que je ne regarde jamais de JT, je suis devant le « Grand journal » tous les soirs depuis quelques jours, c’est un moment de grand guignol, la mauvaise foi de ces gens est sidérante, il a fallu, et à son corps défendant, qu’ils collent David à van Hemelryck l’étiquette frontiste, le type est polytechnicien et ça les paniques, ils auraient tellement aimer voir un crane rasé avec 45 de Qi et une batte de baseball à la main.

      J.M Aphatie a été mouché l’autre soir par Zemmour et Naulleau (pourtant à gauche, mais intègre, lui), ce pauvre Aphatie (JDD, Parisien, Libé, Le Monde… quand même) est consternant de médiocrité et de bassesse, il faut vraiment qu’il ait un très gros chèque en fin de mois pour se supporter le matin dans une glace.

      Ces types ne sont pas excusables car ils sont pleinement conscients de ce qu’ils font.

  • Tout à fait d’accord avec le contenu de l’article. Les français sont coincés. Majoritairement à droite, ils devraient se satisfaire d’un gouvernement de centre droit qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il a, et de la lutte anti corruption qui semble marquer quelques points mais ce n’est pas le cas. Pourquoi ? Parce que tout le monde leur dit, l’UMP en tête avec ses relais médiatiques, routiers et paysans, habituels qu’il y a trop d’impôts.

    Il y a aussi trop de camions sur nos routes, trop de poisons répandus sur nos champs, et trop d’emplois qui fuient là où les salariés sont 10 fois moins payés mais peu importe ces trucs puisque tout le monde le sait.

    Les mêmes oublient évidemment de préciser que la dette publique à doubler entre 2007 et 2012 avec le génial Sarkozy, que les intérêts à payer chaque année sont devenus le premier poste budgétaire et que c’est cela qui paralyse le gouvernement actuel. C’est comme si des enfants se plaignaient de ne pas partir en vacances alors que les parents se débattent dans le surendettement.

    Du coup, le Népote, roi du baratin, de la gabegie et de l’embrouille se verrait bien revenir sur le trône pour mettre fin à ses ennuis judiciaires avec l’appui de tous ceux qui ont des comptes à rendre. Dans ce cas, le pire est à venir.

    Les grenouilles méritent-elles une nouvelle invasion de cigognes ? Il me semble qu’elles feraient mieux de garder le morceau de bois qu’elles peuvent au moins piétiner.

    • @ Daniel ROUX

      La dette a effectivement doublé pendant le quinquennat de Sarkozy parce qu’il a créé tellement de niches fiscales et de boucliers fiscaux que les recettes fiscales se sont éffondrées.
      Donc il faut savoir ce qu’on veut.
      – soit on accepte le système Sarkozy de baisse drastique des recettes fiscales mais dans ce cas l’UMP aurait du baisser les dépenses ce qu’elle n’a pas fait.(gouvernement Fillon)
      – soit on réajuste le niveau des recettes fiscales pour continuer à faire tourner le moteur (méthode Ayrault/ Moscovici)
      – soit on baisse les recettes fiscales mais on accepte un grand coup de frein sur notre mode de vie et nos habitudes
      (méthode qui n’a jamais été tenté en France)

      •  » le système sarkosy  »

        ça n’existe pas, c’est une girouette !

      • harrisburg – « – soit on baisse les recettes fiscales mais on accepte un grand coup de frein sur notre mode de vie et nos habitudes »

        Des pays avec un très haut niveau de vie font aussi bien avec 30% de moins d’états et d’impôts. Aucun coup de frein.

        Évidemment, l’état à réussi à l’instar de la mafia à capturer le pays en otage, avec 30% des actifs directement salariés plus tous les autres qui sont clients il tiens le pays par les couilles.
        C’est comme un cancer qui va tuer le malade mais que tu ne peux pas retirer parce qu’il l’opération créerait aussi des problèmes de santé.

        On aurait pu faire des réformes douce sur 15 ans, maintenant il est diablement tard et sans volonté de réduire doucement la voilure ce sera donc à la Grec.

        • Un pansement, ça s’enlève d’un coup. Finalement ce serait peut-être pas mal de faire les réforme sur un temps très cours. En gouvernant par ordonnance par ex comme certains le proposent sur ce site. Tenir le pays tant bien que mal le temps que le niveau de vie explose, et ensuite se taper la plus haute popularité de l’histoire de france^^

      • « La dette a effectivement doublé pendant le quinquennat de Sarkozy »

        600 milliards en plus des 1200 existant, ça fait + 50 %.

        Bien sûr, si vous rajoutez toute la dette du temps où il était ministre de Ballamou, elle a bien doublé.

    • intérets 1er poste budgétaire , avant l Educ ?
      Ok prouvez le .

  • L’idée que les Français seraient prêt à des réformes à condition qu’elles touchent les autres me semble sous-estimer le problème. Si c’était le cas réformer serait en réalité assez simple : à chaque réforme on se mettrait à dos la minorité qui en subit les conséquences mais on obtiendrait en retour le soutien du reste de la population. Mais ce n’est pas comme cela que ça marche : le socialisme est largement soutenu par la population, et certainement pas uniquement pour des raisons d’intérêt personnels.

    Il y a un problème de valeur et aussi un vrai problème de compréhension de l’économie et de la politique, à tel point que les victimes de certaines mesures sont les premières à les défendre (comme les personnes peu qualifiées qui sont favorable à l’augmentation du salaire minimum, ou les jeunes qui sont favorable à la retraite par répartition).

  • Un peu d’humour que diable !!!!
    Comme disait Coluche (http://www.toupie.org/Citations/Coluche.htm):
    « La politique, c’est pas compliqué, il suffit d’avoir une bonne conscience, et pour cela il faut juste avoir une mauvaise mémoire ! »
    « Le gouvernement s’occupe de l’emploi. Le Premier ministre s’occupe personnellement de l’emploi. Surtout du sien. »
    « La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout. »
    « Le plus dur pour les hommes politiques, c’est d’avoir la mémoire qu’il faut pour se souvenir de ce qu’il ne faut pas dire. »
    « Ca fait beaucoup marrer les gens de voir qu’on peut se moquer de la politique, alors que, dans l’ensemble, c’est surtout la politique qui se moque de nous. »
    « La droite vend des promesses et ne les tient pas, la gauche vend de l’espoir et le brise. »

    Et celles que je préfère:
    « Les hommes politiques font du show-business, et donc n’importe qui sachant faire du show-business peut faire de la politique. »
    « Je ferai remarquer aux hommes politiques qui me prennent pour un rigolo que ce n’est pas moi qui ait commencé. »

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