Financement des syndicats : un système généralisé de corruption et de détournements

Comme le rappelle le livre  »Syndicats : corruption, dérives, trahisons », peu de choses ont changé dans le financement des syndicats.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Financement des syndicats : un système généralisé de corruption et de détournements

Publié le 30 septembre 2013
- A +

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Le financement des syndicats en France, voici un authentique serpent de mer français ! Qui ignore que les syndicats français ne représentent plus que leurs propres permanents ? Qui ignore qu’ils ne se financent que de détournements de fonds et de subventions ? Qui ignore qu’ils sont protégés par une loi archaïque imposée par le PCF au moment de l’après guerre ?

Pourtant personne, absolument personne ne donne un coup de pied dans la fourmilière et ne libère la parole syndicale en modifiant les règles de représentativité, les basant sur le nombre d’adhérents et rien d’autre…

Le 16 février 2012 sortait le rapport Perruchot. Tous les parlementaires s’accordèrent pour l’enterrer, imposant un délai de 30 ans avant de pouvoir le consulter.

Si la justice a récemment rendu une décision économiquement stupide, c’est parce qu’elle a été saisie, en droit, par des syndicats qui, bien que n’ayant pas un seul adhérent au sein de l’entreprise, sont réputés « représentatifs ». Un tel archaïsme va-t-il durer encore longtemps ? Hélas…

Dans Syndicats : corruption, dérives, trahisons, Roger Lenglet et Jean-Luc Touly montrent que pour l’instant peu de choses ont changé.

 

Lire aussi :


Sur le web

Voir les commentaires (7)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (7)
  • Ce secret de Polichinelle semble un grand tabou !!!

  • les syndicats ont été nécessaires au XIXème siècle, utiles puis abusifs et finalement nuisibles au XXIème.

  • Les syndicats ont mis le revolver dans la tempe des politciens et journalistes…..

  • Peu de chances malheureusement que ça aille bien loin,voir rapport Péruchot

  • Le rapport Perruchot enterré montre bien que la droite est une fois de plus favorable au communisme version franchouille, probablement pour ne pas vexer ses nouveaux amis communistes chinois.

  • Hallucinant de méconnaissance du système, on dirait, ce bouquin.

    Le financement public des syndicats est la monnaie d’échange du medef façon UIMM pour éviter qu’on regarde dans le marigot qu’est son financement…

    • Superpathetik « est la monnaie d’échange du medef façon UIMM »

      Oh, un binaire qui croit encore a la dualité bien/mal & ps/ump.
      Bonjour 🙂

      Vous savez ici on conchie aussi bien les magouilles des syndicats que le capitalisme de copinage du medef.

      Mais vous vous trompez, les syndicats n’ont aucun besoin de l’aval du medef pour exercer leurs magouilles et inversement. C’est invariablement ce qui se passe quand des flots d’argent gratuit et de pouvoir se déversent sans qu’aucune responsabilité, ni résultats ne sont exigés en retour.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Patrick Aulnas.

Les cagnottes destinées à aider les grévistes font toujours la Une de l’actualité en cas de conflit de longue durée. Les interminables grèves de la SNCF et de la RATP de décembre 2019 n’échappent pas à la règle.

Ainsi, la CGT aurait recueilli plus d’un million d’euros de dons réalisés par presque 20 000 personnes. Ces chiffres apparaissant dans la presse sont à prendre avec d’infinies précautions. Personne ne connaît le mode de calcul ni la méthodologie de recueil de ces informations.

Ces cagnottes ne ... Poursuivre la lecture

Par Nicolas Lecaussin. Un article de l'Iref-Europe

Depuis le 1er janvier 2015, une contribution patronale aux organisations syndicales a été mise en place au taux de 0,016 %. Elle apparaît sur la fiche de paye et s'ajoute à la vingtaine d’autres charges patronales. Le gouvernement oblige donc les salariés du privé à financer des organisations syndicales qui non seulement ne les représentent pas mais, en plus, défendent les privilèges du secteur public et s’opposent systématiquement à la moindre tentative de ... Poursuivre la lecture

Par Eric Verhaeghe.

Les ordonnances sur le Code du travail ont un mérite : elles abordent des sujets maintenus tabous jusqu’ici, comme le chèque syndical. Cette invention de Claude Bébéar, alors président d’Axa, visait à structurer le dialogue social en abondant le salaire par un montant équivalent à une cotisation syndicale. Libre au salarié de choisir le syndicat qu’il souhaite ainsi soutenir.

Dans l’esprit d’un Bébéar, il s’agissait d’encourager l’engagement syndical et de favoriser l’adhésion aux organisations. Les enjeux ét... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles