La France, championne du monde des dépenses sociales

Les dépenses sociales ont atteint près de 50% de toutes les dépenses publiques françaises. Toute réforme sérieuse de l’Etat passe par leur réduction.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La France, championne du monde des dépenses sociales

Publié le 30 septembre 2013
- A +

Les dépenses sociales ont atteint près de 50% de toutes les dépenses publiques françaises. Toute réforme sérieuse de l’État passe par leur réduction franche.

Par Valérie, d’Emploi 2017.

Les dépenses sociales représentent le poste le plus important des dépenses publiques en France. Sur les cinquante dernières années, la part des dépenses sociales dans les dépenses publiques a considérablement augmenté. Elles représentaient un tiers des dépenses publiques au début des années soixante. À l’heure actuelle, les dépenses sociales ont atteint près de 50% de toutes les dépenses publiques de la France.

Si nous parlons chiffres, les dépenses sociales ont atteint plus de 600 milliards en 2013 contre 400 milliards pour le budget de l’État dans le PLF.

Comme chaque automne, les députés vont bientôt passer quelques centaines d’heures à discuter ce nouveau projet de loi de finances (PLF) pour 2014. En fin de compte, cela ne changera rien, puisque comme toutes les années précédentes, ils ne vont pas bouger plus d’un pour mille dans la proposition de budget récemment envoyée par Bercy.

Les choses les plus intéressantes seront laissées de côté. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui couvre des domaines aussi importants que la santé, les retraites et la famille, sera voté en autorisant encore une fois de nombreuses hausses de taxes et des augmentations d’impôts. Tout cela en espérant réduire le déficit de la Sécurité sociale, qui est toujours très loin de l’équilibre.

En effet, le PLFSS vise à maîtriser les dépenses sociales. Il propose des objectifs de dépenses en fonction des prévisions de recettes. Mais le problème avec le PLFSS, c’est que le Parlement n’a pas le droit de limiter les dépenses sociales, il ne peut que les évaluer et fixer les objectifs. La direction du Budget ne peut les contrôler comme elle le fait pour le PLF.

À ce propos, l’OCDE publie des comparaisons internationales très intéressantes. Il se trouve que depuis 2000, la France est le premier pays en termes de dépenses sociales, en laissant derrière elle même les pays scandinaves, historiquement très redistributifs.

En 2013, les dépenses sociales en France ont atteint 33% du PIB [1]. Ce chiffre dépasse ceux du Danemark et de la Belgique (31%), de la Finlande (29%) et de la Suède (28%), ainsi que ceux de nos autres voisins qui ont un niveau de développement similaire au nôtre (Allemagne 26%, Royaume-Uni 24%) [2].

Mais qu’avons-nous pour cette somme modique de plusieurs centaines de milliards d’euros ?

Selon les données officielles, plus d’un tiers de ces dépenses sociales sont consacrées à la vieillesse (38%), un autre tiers à la santé (28%), le reste étant partagé entre la famille (10%), l’incapacité et la survie (6% pour chaque poste), le chômage (5%), le logement et les autres postes de la politique sociale.

La proposition du ministre de la Santé, Marisol Touraine, de vendre les médicaments à l’unité, est-elle vraiment à la mesure du problème ?


Sur le web.

Notes :

  1. OCDE, Bases de données des Statistiques des dépenses sociales, et Social spending during the crisis, 2012.
  2. Même en tenant compte de la part importante du secteur privé dans le financement des dépenses sociales dans des pays tels que les Pays-Bas (24% public, 6% privé), les États-Unis (20% public, 10% privé) et le Canada (18% public, 5% privé), cela ne change rien.
Voir les commentaires (76)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (76)
  • Dans toutes ces histoires de dépenses sociales, le médicament est le bouc émissaire idéal et en plus, cela permet de s’attaquer à l’industrie pharmaceutique responsable de tous les maux, pourquoi s’en passer ?

  • Bravo pour votre chute ! En effet, la vente des médicaments présentée par la ministre comme une solution de choix… c’est Benny Hill accouplé à Kafka.

    Un grand éclat de rire.

    On aurait pu ajouter : lorsque l’Espagne était encore un pays pauvre (fin années 70)… je me souviens : on vendait les cigarettes à l’unité (dans les kiosques à journaux).

    En Thaïlande, pays encore pauvre… là aussi ils vendent les médicaments à l’unité (même parfois 1 cachet d’antibiotique… histoire vécue).

    Alors finalement la vente à l’unité en France, serait simplement l’officialisation de notre nouveau statut : « pays du tiers monde ».
    Cohérent donc.

    Mais elle était tellement fière de son idée… Forcément, depuis sa nomination, son seul job est de ne rien faire. Donc la 286383ème « réforme » de la Sécu est une nouvelle fois absolument à la hauteur des enjeux.
    😉

    Pour le reste, les chiffres sont connus. ils dépassent l’entendement.Le système est sur le point d’atteindre son « escape velocity ».

    Impossible de le contrôler, impossible à « réformer » (le mot valise utilisé depuis 30 ans).

    La seule solution est de le détruire.

    Mettons-les en faillite !

    • @christophe : Quelle bonne idée !
      Et puisqu’on parle de chiffres qui dépassent l’entendement, regardons aussi du côté de la dette publique (1900 milliards, 93% du PIB). Alors détruisons aussi l’État, mettons-le en faillite ! Jetons tout ce système par terre ! Et dans la foulée, pendons haut et court tous ces profiteurs, politiciens, banquiers, spéculateurs, rentiers, patrons, syndicats, magistrats, policiers, cheminots, enseignants, chômeurs, commerçants, retraités, voisins (et j’en oublie)… !
      Il est tellement plus facile et excitant de régler les problèmes par le vide ! Sauf qu’on ne s’aperçoit pas qu’on jette le bébé avec l’eau du bain, et qu’on risque de partir avec.

      En fait non, le système social est encore bien loin d’atteindre son « escape velocity ». Comme cet article oublie de le rappeler, ces dépenses sont réalisées par le plus grand nombre, se comptent parmi les plus utiles, et sont payées directement ou indirectement par ceux qui en bénéficient principalement. On ne peut pas en dire autant de tous les postes de dépenses auxquels les citoyens sont soumis, et dont certains auraient beaucoup plus de raisons de « quitter leur orbite ».

      Concernant le déficit, s’il suscite des regrets, il ne faut pas oublier qu’il résulte de budgets volontairement déséquilibrés. Pour les raisons, il faudra chercher du côté d’une frilosité politique, d’intérêts économiques, de luttes de pouvoir, mais aussi d’une volonté de la part de certains de saboter le système afin de le remplacer par un autre, encore plus coûteux et moins efficace pour la population, mais beaucoup plus rentable pour quelques profiteurs aisés.

      Quant au montant des dépenses, c’est nous qui en sommes responsables, mais c’est aussi nous qui en profitons avant tout, pour améliorer notre vie.
      Par ailleurs il correspond à des demandes, des offres, des marchés, des activités économiques. Et en réduisant ces dépenses qui représentent 33% du PIB, au final c’est aussi le PIB qu’on réduirait.
      Qu’on cherche à les diminuer, modifier leur répartition, réduire les mécanismes de solidarité ou quoi d’autre, il est important d’indiquer préalablement quels intérêts on souhaite privilégier en agissant.

      Si l’on souhaite s’attaquer spécifiquement au gaspillage des médicaments, alors la vente à l’unité ne serait pas une mauvaise idée (bien qu’elle le soit d’un autre point de vue).
      Cette disposition ne résoudra assurément pas TOUS les problèmes possibles et imaginables, mais il faudrait être idiot pour penser qu’il puisse s’en trouver une qui le fasse. Il ne faut pas non plus tout mélanger.

    • Ce genre d’annonce est symptomatique de l’époque : il faut que chaque ministre ait sa merdouille de plan com’ hebdomadaire a jeter aux médias.
      Bref on nous balance chaque semaine de nouvelles poignées de bonbons, au gout qu’on est sensé aimer…

  • Vous rendez-vous compte, ma bonne dame, cet article occupe 45% de cette page ! Si nous parlons chiffres, c’est 3500 caractères ! Il va falloir prendre des mesures pour remédier à cette gabegie…

    Sérieusement, au lieu de faire parler les chiffres comme des marionnettes et agiter sous notre nez des comparaisons sans grande pertinence, il aurait mieux valu parler de ce qu’ils représentent sur le fond, de leur utilité, de qui les paye, de qui en profite, de qui en a besoin… en commençant par indiquer en quoi le problème consiste au juste. Car hurler avec les loups ne présente pas d’intérêt.

    Plutôt que la gesticulation numérique et numéraire servie par cet article, une réelle mise en perspective de la question des dépenses sociales, même succincte, aurait été bien plus utile pour mener une véritable réflexion sur la situation et sur la politique menée, et pour répondre à la question posée en conclusion.

    • @ pépé

      Vous faites, sans doute, partie des ces gens qui pensent comme certains syndicalistes qu’on ne doit pas « gérer de manière comptable »…
      Votre « raisonnement » est particulièrement inquiétant…
      Vous êtes dans l’angélisme primaire !
      Comment pouvez-vous ne pas donner priorité aux chiffres, donc à la gestion ?
      Pouvez-vous admettre qu’un système qui court à sa faillite ne doive pas être réformé ?
      Arrivez-vous à comprendre que lorsque les dépenses sont supérieures aux recettes…c’est qu’il y a un problème ?
      Et vous voudriez qu’on se contente d’une réflexion « d’intellectuel… » du type : qui en profite, qui en a besoin ?
      Croyez-vous qu’il faille absolument que notre beau pays finance la misère du monde ?
      Trouvez-vous normal qu’un individu arrivant de nul part bénéficie immédiatement de couvertures sociales (AME, CMU…) ?

      Quand vous vous interrogez « en quoi le problème consiste au juste », vous voyez bien qu’il s’agit d’un problème comptable…du à l’absence de volonté politique depuis des dizaines d’années qui a empêché nos politiques d’avoir cette vision comptable absolument nécessaire !!!

      Mais Christophe a peut-être raison, la faillite obligera à reconsidérer le système…quel malheur !

      • @Gyl : vous faites assurément partie de ceux qui pensent que le monde tourne autour des comptables. Alors, tenez-le vous pour dit, la vie ne se passe pas dans les livres de compte, mais dans le monde réel.

        Les budgets déséquilibrés, on vit très bien avec, et ce n’est un problème que pour ceux qui ont intérêt à en trouver un. La France est lourdement endettée depuis plus de deux siècles (et aujourd’hui même relativement moins qu’à certaines périodes de son histoire), pourtant elle est toujours là.
        Quand le budget est déséquilibré, c’est parfois parce qu’on en a décidé ainsi. Si un ménage rate le sien, on le lui fait payer (agios, huissiers). Mais si c’est un État ou une puissante institution, alors ce sont les créanciers qui ont un problème.
        La vision comptable, c’est du pipeau, juste une invention pour s’assurer que les petites gens crachent au bassinet.
        Plus généralement, l’argent n’est qu’un moyen d’échange, une promesse, parfois un prétexte. D’un certain point de vue, nos devises actuelles n’on guère plus de valeur que de la monnaie de singe (considérez ce que vaut réellement le dollar !). La véritable clé, c’est la confiance et le pouvoir sous-jacents.

        Alors, les comptes de la Sécu ne sont (toujours) pas à l’équilibre ? Le budget de l’État est (encore) sous-évalué ? La belle affaire ! C’est ainsi que va le monde. Et si vous pensez le contraire, alors c’est vous qui vivez en dehors de la réalité.

        Cela dit, vous pouvez mettre en faillite et supprimer un système qui fonctionne malgré des comptes ahurissants, et laisser prendre place un système « comptablement » vertueux, juteux pour certains, mais qui ne sert plus à grand monde (… un système privé, payé par les Français et profitant encore plus aux étrangers, par exemple ?). Mais après, il ne faudra pas venir pleurer.

        Par ailleurs, vous parlez de « financer la misère du monde ». Je suggérais justement de rappeler à qui le système profitait et qui le payait avant d’entamer une véritable réflexion. Contrairement à ce que vous objectez, il faut bien discuter des questions de fond avant de commencer à balancer des chiffres.

        Notez que si l’on trouve anormal de payer pour des individus venus de l’étranger, on devrait également avoir des raisons de se demander pourquoi on paye pour aider une puissance étrangère à étendre son hégémonie sur le monde, contre nos propres intérêts, notamment en lui subordonnant notre économie et en faisant la guerre pour elle… autre question portant sur le budget et sa finalité.

        • Pépé à raison, il ne faut pas tout réduire à la comptabilité, il y a tant de choses tellement plus belles et importantes, ce sont des soucis bas et de peu de conséquence. Et il a raison, jusqu’ici, ça marche très bien.

          Un jour, peut être, plus personne ne prêtera de l’argent pour ces choses si belles et tellement importantes, mais il espère, comme tous les politiciens depuis quarante ans que ce sera le problème de leur successeur.

        • « La vision comptable, c’est du pipeau »

          Vous devriez aller dire cela à votre banquier qu’on rigole un peu. Comme le disait Tony Blair devant les parlementaires français il y a quelques années : « il n’y a pas une gestion de droite ou de gauche, il y en a une bonne et une mauvaise ». La mauvaise, c’est justement celle l’Etat français : 40 ans consécutifs en déficit.

          En 1972, Allende avait cru pouvoir faire un gros doigt d’honneur à ses créanciers à propos des dettes de l’Etat chilien. Bien mal lui en a pris : les banquiers ont arrêté de prêter de l’argent et l’Etat a vite fait faillite et ça s’est très mal terminé pour lui.

          Les lois de l’économie sont les mêmes que celles de la physique : un système bancal finit toujours par se casser la gueule. La réalité, c’est plus fort que la magie et le socialisme.

  • les schémas manquent cruellement d’explications … Par exemple, le premier est en % de quoi ? Ce manque de riguer nuit beaucoup à la démonstration …

  • Serait il possible de comparer la dépense collective + le restant à charge des citoyens, pour avoir une vision plus réaliste du cout global ?

    Je pense que le système est hors controle, devenu trop gros pour le détruire… trop d’emplois en dépendent, dont le rapport avec l’état de santé des concitoyens est tenu…

    Mais, il me semble que le transfert de la dépense publique vers la dépense individuelle ne présente pas que des avantages…
    par exemple, la politique sociale en faveur de la famille, pose aujourd’hui des soucis à nos voisins allemands… qui viennent chercher la jeunesse européenne sans en avoir payé la formation… ( cf le principe d’indemnités pour des clubs formateurs dans le foot !!!)

    • Assez étrangement, la jeunesse productive de la France fuit la merveilleuse politique familiale dont vous regrettez l’absence en l’Allemagne. Encore plus étrange : personne en Allemagne n’en veut non plus. Etonnant, non ?

  • le grand souci est que l’agitation des politiques mène à demander toujours plus de dépense sociales sans se demander qu’elle est le niveau de solidarité et de dépense sociale dans ce pays. Par exemple, chaque année, on dépense plus pour la santé sans jamais se demander pourquoi et si la santé s’est amélioré dans ce pays … Tout cela est donc un puit sans fond à la, merci des nouvelles lubies permanentes des politiques démagogiques en mal de gesticulations publiques.

    • @Deres, Je partage avec vous le questionnement sur l’efficience des politiques publiques.

      Nous sommes assurément très fiers collectivement de la capacité à soigner des maladies extraordinairement grave…
      Mais combien d’argent investit dans la qualité de la nourriture, dans la diminution de l’exposition aux polluants chimique, sonore, radiation,etc… présent dans l’air ou dans l’eau, dans la qualité du sommeil etc…
      Bref, on soigne très bien les vieux… et on prolonge leur espérance de vie…
      Mais on ne parvient pas faire évoluer l’age de bonne santé.

      • « Nous sommes assurément très fiers collectivement de la capacité à soigner des maladies extraordinairement grave… »

        Tant mieux si la médecine fait des progrès mais, en dehors de la propagande socialiste, ceci n’a rien à voir avec la SS. C’est même l’exact contraire alors que ce mauvais système contraint de plus en plus de patients à se faire soigner à l’étranger pour obtenir des soins de qualité à bon prix.

        Clairement, la SS est un danger sanitaire, une perte de chance inacceptable pour les malades.

  • pour @pépé.
    Les Grecs Chypriotes, Espagnoles, et autre Portugais ont déjà constaté ou mène votre raisonnement !!
    S’il y avait un système qui rase gratis, tout le monde le saurait, tout le monde l’appliquerait , etc.
    Malheureusement …….

    • @bobomede : Les Grecs Chypriotes, Espagnoles, et autre Portugais sont simplement les victimes de ceux qui leur imposent de croire en votre raisonnement. Ce qu’ils payent, c’est l’abandon de leur pouvoir et de leur souveraineté.

      Les Américains, dont les dettes de l’État, des entreprises et des ménages dépassent très largement les nôtres, se posent beaucoup moins de problèmes. Chez eux, on rase gratis en quelque sorte, et depuis longtemps. Et on aurait tort de ne pas en faire autant, tant qu’on peut encore le faire.

      Et imaginez-vous que nous rembourserons un jour notre dette publique ? Non, elle passera bien évidemment par pertes et profits, un jour, comme cela se fait souvent… à moins qu’entre-temps un filou vous persuade qu’il faut la payer entièrement «parce qu’on ne peut pas faire autrement».

      • La dette va être payée d’une manière ou d’une autre.
        Soit par défaut (faillite) et les taux d’intérêt qui vont monter comme pour les Grecs), soit par l’inflation où tous ceux qui ne peuvent pas indexer leurs revenus sur l’inflation vont payer chèrement , contrairement à ce que vous dites.

        • Si vous appelez ça « payer ses dettes », alors c’est que vous n’avez franchement rien compris à la combine. Pour un pays puissant, l’intérêt de faire des dettes sur de longues durées, c’est justement de ne pas avoir à les payer dans leur globalité en retour. Au final, les créanciers ne seront JAMAIS intégralement remboursés, et beaucoup disparaîtront avant que cela n’arrive. Moi-même, je mourrai très certainement avant d’avoir eu à rembourser une fraction conséquente de l’argent dont j’ai pu bénéficier durant ma vie par ce moyen, et qui m’a de plus permis de créer des richesses dont j’ai aussi profité. Même si vous en doutez, le bilan d’un siècle de dettes suivi d’une banqueroute est bien meilleur que celui d’un siècle de misère.

          • pépé : « Même si vous en doutez, le bilan d’un siècle de dettes suivi d’une banqueroute est bien meilleur que celui d’un siècle de misère. »
            ————————————
            Je n’ai pas le souvenir que la prospérité de la Suisse, du Luxembourg, de Hong Kong, Singapour, Taïwan, Dubaï et maintenant de la Chine, de l’Australie… viennent de leur dette. Et je n’ai pas le souvenir de l’éclatante santé économique des pays surendetté et parfois en banqueroute comme l’Argentine, la Grèce, quasiment tous les pays d’Amérique latine des années 80, la France de ces dernières décennies…

            Vous devez vivre sur une autre planète, ou en plein déni, ou les deux.

      • Vous écrivez particulièremet bien, et vos propos sont sensés . Néanmoins je ne suis pas du tout convaincu par vos raisonements . je suis exploitant agricole employeur de main d’oeuvre . et vous quelle est votre activité professionelle ? Peut être que de là vient notre différence de point de vue .

      • @pépé
        et vous, vous imaginez qu’on peut faire passer la dette publique par pertes et profits comme ça, hop, sans conséquences ?
        Faites vous partie de ces crétins qui croient que le jour où tout saute, c’est le grand et méchant capital qui paye, et basta ? Pourtant, est-ce qu’une seule fois dans l’histoire, c’est pas le peuple, à commencer par les soutiers, qui a souffert le plus d’un défaut de l’Etat ? la Terreur, l’hyperinflation de Weimar, 1929, la crise argentine, la Grèce, etc., ça vous suffit pas, non ? Croyez vous que tout ça c’était des complots (judéo-maçonnique, disait l’autre …), et que donc il suffit que « le peuple » se fasse pas bourrer le mou par « ceux qui leur imposent de croire en votre raisonnement » , et hop, roule ma poule, on peut faire défaut, no soucis…

        La vérité est plus rude : la comptabilité est la simple retranscription mathématique que 2+2 ça fait 4, et pas 5, et qu’on ne rase pas gratis. Tout votre mépris pour la comptabilité ne fera pas disparaitre la réalité qu’elle décrit, et c’est cette réalité, pas la comptabilité, qui fait mal.
        La dette publique, c’est les pensions de retraite et l’épargne (assurance-vie, livret A) de tout le monde, c’est à dire de la classe moyenne, celle qui détient la masse de l’épargne (Liliane, elle, s’en fout : son patrimoine est d’une autre nature, et international). Le jour où ça saute, c’est la classe moyenne qui s’effondre. Magnifique programme, qui a donné tellement de bon résultat sociaux et politique, n’est-ce pas…

        • Oui mais pepe est un cynique
          Il est vieux, il se dit « pourvu que ça doure », la faillite des générations suivantes il en a rien à battre.
          C’est un pur socialiste.

          • pépé, c’est plutôt un socialiste à la ramasse parce que même les socialistes, après avoir nous joué pendant des années le violon de « la dette, c’est pas grave », finissent maintenant par reconnaître le problème.

          • salut minitax
            Il avoue l’impudent, l’argent gratuit des autres et il en est fière.
            « Moi-même, je mourrai très certainement avant d’avoir eu à rembourser une fraction conséquente de l’argent dont j’ai pu bénéficier durant ma vie par ce moyen »

        • La comptabilité, ça dit aussi que 2+2 un jour, ça peut ne plus faire que 3 quelques années plus tard. Je n’ai pas de mépris, juste de l’expérience. Si vous aviez comme moi approché la comptabilité de nombreuses entreprises, vous n’auriez pas autant d’assurance à revendiquer leur rigueur mathématique.

          Quoi qu’il en soit, on parle bien des comptes d’un pays sur le long terme, et pas du bilan annuel d’un ménage ou d’une entreprise (… quoique j’ai aussi vu de grosses entreprises se faire offrir leurs dettes). Là, ce n’est pas tant au peuple qu’il s’agit de «bourrer le mou», mais aux créanciers.

          La réalité fait mal, avec ou sans comptabilité. Ne pas se faire payer, ou payer sans rien avoir en retour, ça arrive tous les jours. Il est dans la nature des bilans comptables d’être faux, parce que le temps joue, l’argent se perd, les règles changent, des intervenants font défaut, escroquent, mutent ou disparaissent.

          Des conséquences graves pour défaut de paiement, il en a moins que des événements graves sans cette cause. Et puisque vous parlez des guerres, non seulement elles sont loin de toutes avoir des raisons comptables, mais elles permettent aussi de remettre les pendules à l’heure… et à l’heure du vainqueur, ce ne sont pas forcément ceux qui ont bien payé leurs dettes qui gagnent. Croyez-vous que les grandes puissances se sont bâties sur l’honnêteté et les bons sentiments ?

          • Votre vie doit être triste, vous en êtes à espérer une guerre.
            Vous savez les relations entre personnes peuvent être des relations chaleureuses et de confiances mutuelles. Dommage..

          • pépé : « La réalité fait mal, avec ou sans comptabilité. Ne pas se faire payer, ou payer sans rien avoir en retour, ça arrive tous les jours. Il est dans la nature des bilans comptables d’être faux, parce que le temps joue, l’argent se perd, les règles changent, des intervenants font défaut, escroquent, mutent ou disparaissent. »
            ————————
            Ca c’est vraiment le comble du sophisme. Il y a des gens qui ne se font pas payer donc la majorité ne se font pas payer, il y a des escrocs donc la majorité sont des escrocs, il y a des moutons noirs donc la majorité des moutons sont noirs… Et donc conclusion suprême : il y a des gens qui ne paient pas leur dette donc ne pas payer sa dette n’est pas anormal.
            Outre que votre niveau de raisonnement logique ne dépasse même pas celui d’un lycéen sous-doué, ça trahit une mentalité d’irresponsable et un manque total de morale et d’éthique.

          • « Là, ce n’est pas tant au peuple qu’il s’agit de «bourrer le mou», mais aux créanciers. »

            J’ai un scoop pour vous : le peuple, c’est lui le créancier. Le banquier, lui, ne fait que collecter son épargne.

          • l’allemagne a attaqué tous ces voisins en 1939, surement plus pour payer ses dettes, ou plutot pour prendre l’argent de ses voisins, que par racisme ou idéologie. votre idéologie, c’est celle de gengis khan: je vole, et pour voler , je tue.
            vous avez peut-etre vu des entourloupe dans votre vie de comptable, mais cela ne vous donne pas le droit d’ériger cela comme norme.
            une société basé sur l’entourloupe et le  » aprés moi le déluge  » ne sera jamais aussi équilibré qu’une société basé sur la confiance et la rsponsabilité.

  • @ pépé
    Je le cite : « Quant au montant des dépenses, c’est nous qui en sommes responsables, mais c’est aussi nous qui en profitons avant tout, pour améliorer notre vie. »
    Tout est là: il croit que l’argent dont il bénéficie tombe du ciel et ne réalise pas que chaque euros dont il bénéficie est un euro qui a été prélevé avant, enfin en réalité 1 euro plus les frais de prélèvement (fonctionnement des parasites qui prélèvent), ou majoré des intérêts si il est emprunté.
    Ce simple bon sens, absent chez une personne qui est capable d’écrire en bon français, me désespère.
    Quant au discours qui consiste à dire que l’on ne peut pas tout jeter, eh bien si, il faut tout jeter. Le même discours stupide diffusait chez ce genre de persones à la chute du mur, et l’expérience à montré que ce sont les pays qui ont jeté radicalement l’ancien système ordurier communiste qui s’en sont sorti bien et rapidement, et non ceux qui ont tenté de le réformer prudemment.

    • @ wakrap : vous savez écrire aussi. Mais le problème, c’est que vous restez coincé dans votre système de pensée, et que vous ne savez pas voir plus loin que son horizon. Vous ne comprenez pas qu’il est possible de transgresser les règles qui vous dictent ce qu’on doit faire ou pas, ni que certains se le permettent déjà depuis longtemps, à votre nez et à votre barbe.

      Et bien sûr qu’on peut tout jeter. Pas seulement la petite partie qu’on vous a susurrée à l’oreille et que VOUS vous autorisez donc à jeter. Mais TOUT, tout le reste aussi. Parce qu’en cherchant bien, il n’y a pas que l’ancien système communiste qu’on peut qualifier d’ordurier et dont on pourrait se débarrasser en bloc, au lieu de faire semblant de le réformer par retouches prudentes… Mais comme je l’indiquais, gare aux conséquences.

  • Honnêtement pour avoir une information bien plus objective sur la dépense publique, la façon dont elle est répartie, l’efficacité ou non de la France par rapport aux autres pays, il faut savoir distinguer la dépense stricte des dépenses sociales (cf. http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=1542).

    Pour la dépense sociale, je vais faire hurler les libéraux ici-présent, mais c’est juste un contrat entre les citoyens d’un pays : quelle part choisit-on d’assigner à un système public, ou à un système privé. Bien sûr, ici vous direz que l’un est forcément inefficace, gangrené par les syndicats, etc. Ailleurs, on objecterait qu’il est au contraire moins dispendieux puisque sans objectifs de profit, plus égalitaire car accessible à tous, etc.

    En tout état de cause, pour la dépense stricte, la France est un élève moyen de l’OCDE avec plutôt une tendance à la baisse. Pour ce qui concerne la part des dépenses sociales, il me semble plutôt rassurant, que la France, qui possède un taux d’endettement en proportion du PIB proche d’autre pays, assure beaucoup plus de services (santé, éducation, retraite, assurance chômage).

    Vouloir diminuer la part de dépense publique en tant que telle n’a pas grand sens : il faut comparer l’économie éventuelle que cela produirait pour l’ensemble du pays, de transférer ces dépenses publiques en dépenses privées. Et, cela n’a rien d’évident que ce soit avantageux : rien que pour la santé, par exemple, les américains dépensent au final, plus de 30% de plus que les français, avec un système majoritairement privé…

    Finalement, je tirerai plutôt des conclusions inverses à celles-exposées ici : oui l’état s’endette (avec des niveaux comparables aux USA et à l’Allemagne, par exemple), mais avec une part de prélèvement du PIB plus importante et en financement massivement des dépenses sociales : bref, l’état français serait plutôt le bon élève des trois… et il faudrait peut-être lui laisser la gestion des dépenses de santé et de retraite !

    • Scoop !

      « Les 169 000 Français résidant en France et travaillant en Suisse vont devoir cotiser à l’assurance-maladie et abandonner leur assurance privée, ce qui devrait rapporter à terme quelque 150 millions d’euros à la Sécurité sociale, a annoncé lundi 30 septembre le ministère de l’économie et des finances. »

      http://tinyurl.com/pqee2kj

      Je me marre…

      Spéciale dédicace à nos amis qui pensent que l’état mafieux français les laissera… quitter la Sécu.

      • Le rapport avec la choucroute ? D’un autre côté, s’il se soignent en France cela ne me choque pas, rien ne leur interdit d’habiter en Suisse. Sauf peut-être le prix des loyers et le système de propriété immobilière hallucinant entretenu par le « corporatisme bancaire » de ce pays…

    • Bonjour Vinsk
      Vous dites: « Pour la dépense sociale, je vais faire hurler les libéraux ici-présent, mais c’est juste un contrat entre les citoyens d’un pays »

      Ben justement non, ce n’est pas un contrat. Un contrat il faut deux parties qui sont libres de signer… ou non.
      On est en plein novlangue, ce n’est pas un contrat librement consenti mais un « une offre qu’il ne pouvait pas refuser »

      • Euh la démocratie ça vous dit quelque chose ?

      • Et puis dans un contrat, il faut montrer toutes les clauses pour qu’on puisse motiver une rupture éventuelle de contrat pour défaut de service. Or la Sécu, personne ne sait comment elle fonctionne, comment elle ventile ses dépenses : on n’a aucune idée de la part des frais de fonctionnement par rapport à la part redistributive !!!
        Tu parles d’un « contrat », c’est effectivement de la novlange pour dire racket.

        • Blablabla… Et sinon une vraie comparaison entre notre pauv’ sécu déficitaire, si nulle et le système de santé d’un autre pays ?

          Et pour info, « google » vous savez comment ça fonctionne ? Non. Et pourtant vous vous en servez tous les jours.

          La sécu, c’est pareil : quand on en a vraiment besoin (maladie grave, handicap, accident, etc.) on peut toujours compter dessus, et on ne vous résiliera pas votre contrat à la prochaine date anniversaire. Évidement, quand on est en bonne santé et que tout va bien, on se dit que c’est bien trop cher (c’est d’ailleurs parce qu’on ne la paye toujours pas à son juste coût que c’est en déficit)… surtout que par contre, « google », c’est soit-disant gratuit.

          Mais de toute façon, pour vous si des gens s’unissent, mettent leur force, leur temps, leur capital en commun pour faire une entreprise c’est forcément formidable. Par contre, si au sein d’un groupe la majorité des gens s’entendent pour mettre en commun des fonds pour s’assurer (sur la santé, le chômage, la vieillesse, etc.), se défendre, éduquer leurs enfants, se déplacer, etc. c’est forcément la dictature communiste, et c’est méprisable.

          • « quand on en a vraiment besoin (maladie grave, handicap, accident, etc.) on peut toujours compter dessus » : voilà, c’est exactement le contraire. La SS, elle finit toujours par vous dire « désolé, on ne vous prend pas en charge », « ce n’est pas prévu », « vous n’avez pas le bon formulaire », « le médecin n’a pas fait la bonne prescription », « votre dossier est perdu », « vous comprenez, il faut faire des économies », « il y a six mois d’attente », pile le jour où on en a vraiment besoin.

            Le premier frein à l’accès aux soins en France, c’est la SS. Mais ce n’est pas le pire.

            Le pire, c’est que la SS, en monopolisant les soins et les ressources de santé, interdit leur accès, même quand on pourrait les payer volontairement. Le monopole de la SS, c’est deux fois scandaleux.

          • « la majorité des gens s’entendent pour mettre en commun les fonds »… des autres !

            S’ils mettaient en commun leurs fonds personnels, bien à eux, gagnés à la sueur de leur front, il n’y aurait rien à redire. Mais voilà ! Cette prétendue majorité (qui n’en est pas une en réalité) met en commun l’argent des autres, l’argent volé à ses victimes.

            Quand bien même la majorité prendrait cette décision, cela ne lui donne aucune légitimité pour prendre de force l’argent de la minorité qui n’est pas d’accord pour payer. Jamais la démocratie n’a légitimé le vol, contrairement à ce que la dictature social-démocrate criminelle tente de faire croire.

          • 1) Vous ne vivez pas dans le même pays que moi : l’immense majorité des cancéreux, des accidentés en états critiques, des malades dont le pronostic vital est engagé seront bien soignés en France. Vos histoires de formulaires c’est du foutage de gueule, par rapport à devoir rembourser plus de 100 000 $ pour une veuve aux US, pour le traitement de son mari mal assuré, traité mais finalement mort d’un cancer.

            2) J’en reviens à une chose : pour l’instant on a pas trouvé mieux que la démocratie pour ériger des lois et mettre en place le gouvernement d’une nation… Et dans ce cas, il est légitime pour prélever des impôts, légiférer sur un système de santé, de retraite, l’éducation, etc. Qu’auriez-vous dit alors quand il aurait fallut donner, non pas une part significative de votre revenu, mais votre vie pour votre pays, en cas de conscription ? Il faut savoir mettre les choses à leur place.

          • quand on en a vraiment besoin (maladie grave, handicap, accident, etc.) on peut toujours compter dessus

            En 2008, accident du travail. Aux urgences d’une clinique, on m’a demandé de payer l’intégralité des radios de ma fracture au motif que je n’avais pas de médecin référent. Alors que je file plus de 10 000 euros/an à la SS.

    • La dépense sociale « est juste un contrat entre les citoyens d’un pays : quelle part choisit-on d’assigner à un système public, ou à un système privé ? »

      Il serait intéressant de savoir quand on nous a demandé individuellement notre accord pour financer les dépenses sociales. C’est pourtant extrêmement simple de savoir précisément qui adhère au fameux « contrat » : rendre volontaire le paiement des impôts et cotisations. On verra alors qui paye, qui adhère effectivement au « contrat » social.

      « les américains dépensent au final, plus de 30% de plus que les français, avec un système majoritairement privé » : dans ce domaine, ils font un choix volontaire et c’est précisément pour cela que leur système est efficient, créateur de richesses, contrairement au système collectiviste, du moins tant qu’ils empêcheront Obama de leur imposer son projet nuisible.

      • Sérieusement : « dans ce domaine, ils font un choix volontaire et c’est précisément pour cela que leur système est efficient, créateur de richesses,  »

        ^ Vous parlez du système de santé US ? Vous trouvez plus efficace un système qui coûte plus cher et qui soigne trop une partie bien assurée de la population, tandis qu’il soigne mal la majorité ? Je n’appelle pas de la « création de richesse » le fait de s’accaparer une part croissante du PIB d’un pays. A ce compte la, augmentons les impôts pour créer de la richesse, tant que vous y êtes !

        • « augmentons les impôts pour créer de la richesse » : les impôts ne créent aucune richesse, ils déplacent une richesse préalablement créée.

          « un système (…) qui soigne trop une partie bien assurée de la population, tandis qu’il soigne mal la majorité » : oh, le vilain facho de la santé, qui désigne qui est trop bien soigné !

          • 1) Je suis bien d’accord, mais la création de richesse dans la santé aux US reste à expliquer, surtout à l’ensemble des patients qui la finance…

            2) Non, c’est juste une réalité : il y a un problème de sur-traitement et de sur-médication aux US, qui a principalement deux origines : la peur des procès et l’augmentation des examens coûteux pour gonfler la note des patients bien assurés dans les structures à but lucratif (cf. « Mad in USA » de M. Desmurget p. 248).

        • VinsK : « Vous trouvez plus efficace un système qui coûte plus cher et qui soigne trop une partie bien assurée de la population, tandis qu’il soigne mal la majorité ? »
          ——————————-
          « soigner mal la majorité », vous n’en savez rien, vous vous contentez d’affirmer gratuitement.
          Avec Medicaid, n’importe quel Américain est bien mieux soigné qu’un Français. Et quel intérêt de comparer au système américain qui est fortement et de plus en plus étatisé (il suffit de voir le nombre de food stamps distribués et les montants versés par Medicaid et Medicare), qui contribue à l’explosion de la dette américaine et qui de l’avis des libéraux (cf par ex .Ron Paul) n’est absolument tenable ?
          Votre raisonnement consiste à dire notre système est moins pire qu’un tel autre, donc c’est bien, ça ne tient pas debout.

        • Les scandales sanitaires comme des milliers vieillards qu’on a laissé crever pendant la canicule ou le sang contaminé, c’est en France ou aux USA ? Quel est ce pays ou des médecins décident qui mérite une greffe du foie : les USA ou l’Angleterre où la médecine est entièrement étatisée ?

          http://www.20minutes.fr/monde/1095815-immense-scandale-sanitaire-eclabousse-nhs

      •  » Alors que je file plus de 10 000 euros/an à la SS. »

        Arrête un peu de dire n’importe quoi.

  • Les dépenses sociales sont des dépenses ELECTORALES.
    Elles achètent les voix des plus démunis´
    Elles achètent les consciences des plus nantis.

    La politique intéressée se substitue à la générosité individuelle à priori désintéressée.

  • VinsK : « Blablabla… Et sinon une vraie comparaison entre notre pauv’ sécu déficitaire, si nulle et le système de santé d’un autre pays ? »
    ——————————–
    La comparaison a été faite maintes fois ici, par exemple entre la France et la Suisse. Ce n’est pas parce que vous sortez de l’oeuf qu’on se doit de tout vous réexpliquer, faites un minimum syndical d’effort pour s’informer au lieu de pérorer. Vous croyez quoi, qu’à Hong Kong, Taiwan, au Japon… qui n’ont pas de sécu, ils laissent les gens crever la gueule ouverte ? Bah non, les gens y vivent plus longtemps en France, la réalité est méchante avec vos croyances n’est ce pas ?

    VinsK « Et pour info, « google » vous savez comment ça fonctionne ? Non. Et pourtant vous vous en servez tous les jours. »
    ——————————-
    Contrairement à la Sécu, Google, on peut savoir comment ça fonctionne, c’est publié dans des papiers scientifiques. Donc ceux qui veulent savoir le peuvent.
    Et puis je ne paie rien à Google et je peux aller voir ailleurs si Google ne me plaît pas alors que la Sécu me ponctionne un max et peut me mettre en tôle si je ne paie pas.
    Donc la moindre des choses, a fortiori pour un service pour lequel j’aurais soit-disant voté (copyright sortie de chapeau de Vinsk au milieu de ses volutes de fumée de moquette), c’est de savoir comment mon argent a été dépensé, ce que la Sécu refuse de communiquer.

    Votre ridicule défense de l’opacité délibérée de la Sécu frise l’absurde. C’est d’une telle bêtise qu’on en arrive à soupçonner une malfaisance voire une tromperie délibérée.

    • Pour info, d’après Bloomberg, voici un classement des systèmes de santé (bien que sans douté biaisé puisqu’essentiellement basé sur l’espérance de vie et les coûts) :

      http://www.huffingtonpost.com/2013/08/29/most-efficient-healthcare_n_3825477.html

      Dans tous les cas, les systèmes bien placés font appelle à un très large financement public…

      Pour le système US et les absurdités que vous écrivez, je n’y peux rien renseignez-vous et taisez-vous plutôt que dire n’importe quoi.

      Depuis les chaines de Markov, google a pas mal évolué, et son véritable fonctionnement est au contraire un secret jalousement gardé (malheureusement pour tous les « référenceurs » qui souhaiteraient savoir comment berner la bête).

      Pour la soit-disant opacité de la sécu, vous avez les rapports de la cours de compte, qui ne sont pas exempts de critiques, même si pour ma part, j’ai du mal à comprendre qu’on puisse penser contenir nos dépenses de santé avec une population de plus en plus vieille et soignée de mieux en mieux…

      • Vinks : argument spécieux (votre dernier paragraphe).

        Et qui embobine les gens sous la forme d’un syllogisme
        -les gens vieillissent
        -la médecine fait des progrès
        -donc les dépenses ne peuvent qu’augmenter

        Car… vous oubliez de parler de l’effet de base.

        Oui avec une population vieillissante, il est « logique » de penser que les dépenses vont augmenter.

        Mais ça dépend de quel niveau vous…. partez !

        Et dans le cas de la France, ce niveau est tout simplement odieux (oui je sais il y a pire les USA…).

        Donc la « logique » va se heurter à une autre « logique », imparrable celle là : l’arithmétique.

        On ne pourra pas ponctionner 100 % des revenus des actifs pour soigner et payer la retraite (seconde problématique de l’âge, mais liée) des vieux.

        • Je suis d’accord avec vous évidemment. Mais pour moi, c’est un niveau à fixer, comme on choisit une formule d’assurance. Que ce soit collectif (via une dépense sociale) ou à titre individuel ne change pas grand chose à cette problématique de toute façon.

          • Salut Vinsk
            « Que ce soit collectif (via une dépense sociale) ou à titre individuel ne change pas grand chose »
            Et si ça change tout, à titre individuel j’ai le choix, à titre collectif non.
            C’est marrant comme les collectivistes-contructivistes-socialistes on une propension à ne rien vouloir comprendre.

            Ah le paradis du socialisme réel, les queues devant les magasins pour acheter ce que l’état veut bien vous concéder.

            Quelle horreur, c’est une économie de la pénurie, une économie de guerre, vous me faites vomir.

          • Bonsoir gilib,

            Concernant le niveau de couverture ça ne change pas grand chose à prestation égale : si vous voulez être de mieux en mieux soigné, alors que vous vieillissez, vous couvrir individuellement ou collectivement aura le même effet -> ce sera de plus en plus cher. C’est tout.

            Pour le reste et le choix du collectivisme par rapport au privé, ce sont deux conceptions bien différentes :

            Soit vous pensez que la notion de service public a un sens : faire un travail utile est une fin en soi pour de nombreuses personnes (médecins, infirmiers, pompiers, militaires, enseignants) et une motivation suffisante pour qu’elles fassent bien leur travail. Au quel cas, vous pensez qu’il y a intérêt pour tous à être soigné, secouru, protégé, instruit, de la même façon en fonction de ses besoins, et à assumer collectivement ce coût en fonction de ses moyens.

            Soit vous pensez que la motivation financière, la concurrence, la propriété privé de mise à disposition d’un service sont indispensables à une bonne efficacité, au quel cas vous trouvez logique de vouloir marchander et dégager des bénéfices sur la santé, l’éducation, la protection, etc. Et ces services seront disponibles à ceux qui peuvent les payer, en fonction de leur ressources.

            Ce sont deux conceptions différentes, pour ma part, je ne vois pas de supériorité intrinsèque, absolue, fondamentale, de l’une par rapport à l’autre, c’est une question morale. Et la morale évolue sans cesse dans nos sociétés (l’esclavagisme a été accepté pendant des siècles, les privilèges de naissance aussi, comme le racisme, etc.).

          • « dégager des bénéfices sur la santé, l’éducation, la protection » : même en cas de collectivisation, des « bénéfices » sont dégagés, bien qu’ils n’apparaissent pas en comptabilité.

            Le problème de la collectivisation, c’est que les bénéfices ne sont pas contrôlés par ceux qui les payent, contrairement à un système concurrentiel où le client dispose du pouvoir de sanction. Non contrôlés, les bénéfices de la collectivisation sont distribués à ceux qui ne le méritent pas, aux destructeurs de richesses (syndicalistes, planqués, fainéants, parasites, corrompus, politiciens, copains, réseaux, clientèle électorale…) plutôt qu’aux créateurs de richesses.

            Autre problème : les bénéfices de la collectivisation ne sont pas le fruit d’une création de richesse (l’Etat et ses excroissances sont par nature incapables d’en créer). Ils amplifient seulement la spoliation des richesses créées par ailleurs.

            C’est pourquoi un système concurrentiel sera toujours moins coûteux qu’un système collectiviste, à prestations et qualité égales.

          • @Vinsk
            Non non non cela n’a rien a voir.
            Dans un système collectiviste, il faut payer d’abord, et puis après les infirmières les pompiers les enseignants daignent envisager de vous servir.
            Imaginez que le commerce d’alimentation soit un service publique, pourquoi pas, (comme les pays de l’est) c’est le meilleur moyen pour organiser la pénurie.
            Regardez l’état déplorable de la prise en charge de fin de vie en france, l’état déplorable de la prise en charge de la garde des enfants en france.
            Il existe de la part des fonctionnaire une volonté délibérée de ne pas travailler avec tous les pretexes possibles.
            Le service public à la française, c’est la médiocrité pour tous sauf pour la nomenclatura.

            « Et la morale évolue sans cesse dans nos sociétés (l’esclavagisme a été accepté pendant des siècles, les privilèges de naissance aussi, comme le racisme, etc.). »
            Les libéraux n’ont pas de leçon à recevoir des socialistes qui ne connaissent que la contrainte.
            Si votre système est si merveilleux, just faite le, créez une coopérative, une association, que sais-je, mais où tous les contractants sont volontaires de rentrer et de sortir.

            Vous, vous voulez m’imposez un systeme que je ne veux pas, c’est si difficile que cela à comprendre.
            .

      • Vinsk : vous me copierez 1000 fois : « La Sécu n’a jamais soigné personne ».

        Gallien qui a été la base de la médecine occidentale pendant des siècles n’a jamais eu besoin de la sécu pour exercer son métier.

        • Beau sophisme !

          Dans le même genre, ce n’est pas parce qu’on ne mourrait pas systématiquement d’une affection bactérienne il y a un siècle, qu’il n’est pas heureux de disposer d’antibiotiques pour se soigner aujourd’hui…

          • L’esclavagisme sévit toujours. Les spécialistes qui assurent la permanence des soins en France n’ont aucun dédommagement.

          • Je pige pas VinsK.
            Voilà un « assureur » qui tiens le discours suivant « j’ai la meilleure assurance du monde, mais elle ne marche que si vous adhérer que ça vous plaise ou pas. Donc j’ai décider que vous adhérez. voici le contrat ; inutile de signer, je l’ai fait pour vous, en votre nom. Pour la cotisation, ne vous inquiétez pas, j’ai convaincu votre patron, il se charge de tout, et me verse les fonds ; je vous cache pas, c’est cher, mais vous allez voir le service ! Oh, et n’hésitez pas à faire appel à la police, hein, c’est moi qui assurent ses note de frais ; et le juge, spécialement désigné pour traiter les litiges qui me concerne, est mon beau-frère. Comme vous voyez, votre protection est parfaitement assurée »
            Et toi, tout réjouit, tu dis « chic » ; et ton voisin qui hurle au mafieux (alors que c’est même pas vrai, il est même pas corse l’assureur ; et tout le monde sait que les bandits sont tous corses) et qui se laisserait bien tenter par un autre système si il pouvait, tu lui pourrit la face parce que, quoi, c’est bien vrai que l’assurance est la meilleur du monde, c’est l’assureur qui le dit (vu à la télé), et pis de toute façon les concurrent c’est rien que des pourri (vu à la télé), eux, alors que le parrain, tu le connait, tu votes même pour lui des fois.

            Bon ; mais tu peux pas juste lui lâcher la grappe, à ton voisin, et le soutenir s’il veut essayer un autre système ? Un peu de diversité, ça te dérange ? tu regrettes le bon vieux temps de l’armée qui faisait marcher tout le monde au pas, avec une seul tête ? le corporatisme vichyssois c’est top cool, on a même mis une estampille CNR dessus, alors, hein, camembert les ultra-libéraux ?

            C’est quoi ton problème ?

          • Ce n’est pas un sophisme, mais un fait : la sécu n’a jamais soigné personne et n’a jamais fabriqué le moindre médicament. Le système de santé n’a jamais eu besoin de la sécu pour exister et se perfectionner

  • il faut revoir a qui on donne
    on donne aux francais de france
    le retraites de la fonction publique, qui en 68 manifestaient avec le poingt leve, sont maintenant de exclavagistes au maroc(la bonne a 300 eur pour 10hpar jour) s ils veulent aller au maroc avec une pension de la fonction publique(votee dans le bugjet de l etat toute les annees((ils auraont toujours une pension payee ce qui n est pas le cas des autres retraites qui ont des caisses de retraite qui peuvent faire failllite)il faut leur donner 500 eyro de retraite et non le 1500 qu’ils ont
    ils ne depensent rien en france
    ne jouent pas la solidarite francaise

  • j’ai lu quelquepart que l’immigration dévorait 80% des budgets sociaux !

    et si enfin on se posait la question ?

    • Arte diffuse à partir de ce mardi soir un magazine économique « Déchiffrage » co-produit par le magazine « Alternatives Economiques ».
      Est- ce une nouvelle preuve, quand on connait les idées des auteurs, que les medias audiovisuels cherchent à nous désinformer et à formater les cerveaux ?
      Quand en plus on lit dans « Télérama » des critiques très favorables comme
       » voilà de la télévision qui aide à se forger une opinion éclairée… » ou
       » …Destinée aux professeurs qui voudraient s’en servir d’outil pédagogique.. »
      On ne peut que s’insurger.
      Non ?

    • Les immigrés dévorent 80% de budgets sociaux… on s’en fout les libéraux dévorent les p’tit n’enfants lol

  • Les solutions existent, les cliniques sont moins chères que les hôpitaux mais les socialistes reviennent sur l’harmonisation des prix, à
    L’hôpital il faut se bagarrer pour sortir, en clinique, non. Les coûts de gestion de la SS informatisée sont prohibitifs, etc,aucun politique n’a le courage de faire ce qui se fait dans une société privée .CPEF.

  • France: 1% de la population mondiale, 4% du PIB mondial et tenez-vous bien ! 15% des dépenses sociales mondiales

  • c’est scandaleux de mettre les retraites dans le système social les retraites ne sont que des revenus justifiés et devrait être ôtées de ces dépenses. On fait passer les retraites comme une charge alors il fallait changer de système dès le départ en 47 et faire financer individuellement sa propre retraite, c’était simple l’Etat devait dès le départ financer les retraites des gens de l’époque et provisionner pour les autres, ce qui aurait coûté bien moins cher; Ensuite pour équilibrer les choses établir une retraite plafond comme une retraite de base.
    Avant de s’attaquer au retraite de ceux qui l’on plus que gagnée il devrait se pencher sur les abus des retraites des politiques et de leurs amis (préfets, hauts fonctionnaires, députés, maires, sénateurs, ministres, présidents)

  • avez vous fait le calcul si sur votre fiche de paye pendant 40 ans les sommes retirées comme cotisations patronales et salariales avaient été versées comme revenu en vous laissant maitre d’oeuvre pour trouver vos propres couvertures maladies et retraites??
    Et même en permettant de baisser de 10 à 15% les charges pour permettre la compétitivité et l’aide aux personnes gravement malades ou socialement faibles..
    Faites ce calcul et vous pourrez voir ce que vous toucheriez et votre niveau de vie et votre retraite future

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Nommé ministre du logement jeudi 8 février, Guillaume Kasbarian avait accordé un entretien à Contrepoints en novembre dernier en tant que député Renaissance de la première circonscription d'Eure-et-Loir et président de la Commission des affaires économiques.

 

Contrepoints : Bonjour Monsieur le Député, merci d’avoir accepté de nous accorder cet entretien. Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent peut-être pas, pourriez-vous nous parler de votre parcours et nous raconter ce qui vous a amené à vous engager en politique et à ... Poursuivre la lecture

La DREES a publié le 14 décembre dernier une étude qui révèle, que pour la septième année consécutive, la France est championne européenne des dépenses sociales. Celles-ci représentent 32,2 % du PIB, alors que la moyenne des pays de l’OCDE se situe à 21 %.

Mais, dans le même temps, le taux de pauvreté augmente dans notre pays : entre 2004 et 2021 le nombre de pauvres (seuil à 50 % du niveau médian) est passé de 4,2 à 5,2 millions de personnes. Pourquoi nos dépenses sociales sont-elles aussi élevées ? Comment continuer à les financer ?<... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles