Une France sous trop haute-tension

Le traitement de récents faits divers par la presse en France laisse plus que dubitatif.

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Une France sous trop haute-tension

Publié le 25 juillet 2013
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Le traitement de récents faits divers par la presse en France laisse plus que dubitatif.

Par h16.

Le ventripotent Président la voulait apaisée mais la France aura montré, pendant ce mois de juillet, qu’elle n’a rien voulu savoir et les médias auront travaillé dur pour atténuer les petits soucis qu’une population décidément peu câline aura fait pleuvoir alors que la température montait.

François Hollande a bien du chagrin : il voulait tout faire (ou faire semblant de tout faire) pour que tout aille bien et que les Français se rabibochent après la terrible abomination que furent les cinq années de sarkozisme débridé. Force est de constater qu’à mesure que la crise continue de prendre de l’ampleur et que l’été s’installe dans la chaleur, l’ambiance vire plus aux règlements de comptes qu’à la proverbiale fraternité. Et je ne parle même pas au sein du parti socialiste lui-même où la lutte rixe finale semble s’approcher un peu trop vite.

En quelques semaines, on aura assisté à une succession de problèmes graves dont le traitement par la presse laisse pour le moins dubitatif.

Il y eut, bien sûr, le déraillement de train de Brétigny.

Rien que pour pouvoir coller le petit sticker « Pignouferie de Presse », on pourrait disséquer la façon dont les articles des médias habituels ont traité ce qui est arrivé en périphérie directe de l’accident, choisissant avec un art consommé de la modération les termes permettant d’envelopper la réalité, ignoble, et la rendre vivrensemble-compatible.

Dans un ballet aussi macabre que débile, les articles des rédactions se seront suivis pour tenter d’expliquer l’accident tout en conservant à l’esprit que Valls avait déclaré ne pas croire à la thèse du sabotage, et d’expliquer pourquoi des CRS furent appelés sur les lieux, très vite, alors qu’il n’y avait, toujours officiellement, aucun problème avec certains « individus, venus des quartiers voisins ».

Pignouferies de presse

Il faut le reconnaître : journaliste officiel, en Socialie Française, ce n’est pas simple. Il faut avoir un dictionnaire des synonymes à portée de main, une capacité innée pour l’euphémisme, et une inventivité de folie pour tordre la réalité et les faits dans le sens demandé par la hiérarchie, le groupe social ou, simplement, les bonnes habitudes de pensées.

Pas simple, en effet, de camoufler les caillassages, jets de pierre et autres projectiles dont furent l’objet les secouristes arrivés sur les lieux de la catastrophe. « Padamalgam ! », crieront les politiciens et les journalistes pendant tout le début de l’enquête afin d’éviter que ne soit dit ce que, pourtant, des témoins secouristes, pompiers, forces de l’ordre et civils disaient partout où on les écoutait. Difficile de ne pas comprendre que derrière les termes millimétrés de « troubles » et « de façon un peu rude » employés par nos folliculaires et ces élus que vous payez de vos impôts se cachent en réalité des vols en bande organisée, des agressions caractérisées et de bien vilains comportements que la morale réprouve en faisant des petits « oh ! » choqués (mais pas plus, pour le moment, l’enquête se poursuit).

On pourrait aussi s’étonner du peu de cas que firent ces mêmes journalistes lorsqu’on apprit qu’un sabotage avait eu lieu, sur la même ligne, le même jour, de la même façon. Sabotage revendiqué par des antinucléaires, et donc au-delà de tous soupçons, puisque c’est pour la bonne cause. Accident mortel dans un cas, simple sabotage dans un autre, tout le reste n’étant que fortuites coïncidences, aucun rapprochement possible, circulez, rien à voir.

Puis il y eut, aussi, les petits dérapages de Trappes.

Le Président Des BisousIl semble entendu qu’on ne saura jamais qui, des musulmans pratiquants ou des policiers en opération, a commencé l’altercation. On ne saura pas si ce sont les policiers qui ont commis la bavure, ou si c’est le couple qui aura refusé d’obtempérer. Et d’ailleurs, c’est sans grande importance au-delà des personnes directement concernées : finalement, ce genre de contrôles, avec ou sans dérapage d’un côté comme de l’autre, est maintenant monnaie courante en France et bien malheureusement, la tendance ne semble pas vouloir s’inverser malgré les désirs fervents de toute la Hollandie.

On a cependant bien du mal à voir le rapport de ce contrôle avec les petits troubles, les gentils dérapages, les échauffourées délicates et les tensions palpables qui se sont ensuite accumulées à Trappes suite à cette altercation. On comprend mal comment un fait divers, aussi pitoyable soit-il, peut devenir le prétexte d’une bataille rangée impliquant des centaines de personnes. Heureusement, l’absence totale d’analyse de la presse à ce sujet indique que c’est donc un non sujet. Et puis, dans les mois d’été, presse n’est qu’à une lettre de paresse, après tout.

Il y eut, enfin, les soucis de Brives.

À peine relatés par la presse, les petits tracas survenus dans la sous-préfecture de la Corrèze, fief du président des bisous, sont l’occasion d’évoquer un fait divers à mi-chemin entre les paroles un peu rudes échangées entre un Pépone et un Don Camillo local et l’habituelle bagarre générale en fin de bal du 14 juillet un peu trop arrosé. Cette fois-ci, à Brive, nous avons eu d’un côté de joyeux militaires un peu âpres à la bonne rigolade, et de l’autre, quelques sympathiques habitants de quartiers défavorisés tentant de se rapprocher de la garnison avec cet humour si spécifique que le monde nous envie.

Après analyse et quelques témoignages, il semblerait que les petites tensions ne soient pas nouvelles, que les fauteurs de troubles sont un peu toujours les mêmes, que les militaires, qui reviennent du Mali et sont un peu formés au combat urbain, ne se sont – bizarrement – pas laissés faire, et qu’une épouse de l’un d’eux, enceinte de 7 mois, aurait été tabassée au point d’en perdre son enfant, ce qui aurait d’ailleurs incité quelques soldats du 126ème régiment à aller demander des comptes (les naïfs) aux auteurs, habitants du quartier populaire des Chapélies.

Rien que ces éléments devraient, en eux-mêmes, déclencher des myriades d’articles enfiévrés de la part de la presse : un tel scénario, avec des larmes de femme enceinte, de la castagne, du militaire qui sent encore le sable chaud du Mali, cela fait vendre, non ? Eh bien non.

Dans tous ces cas, on retrouve de façon aussi surprenante que lassante cette volonté étrange de la presse française traditionnelle de raconter une version édulcorée des faits ; bien sûr, l’information sera dite. Bien sûr, elle finira par filtrer, par différents canaux et de différentes sources, dont l’absence de cachet « Média Connu » / « Vu à la télé » leur vaudra la méfiance ou l’oubli. Dans tous ces cas, on décèle sans mal cette volonté de ne pas dépeindre la France telle qu’elle est, à savoir une nation divisée, prête dans certains endroits à en découdre et ni fraternelle, ni solidaire, ni apaisée. On comprend, sans que cela ne soit dit explicitement nulle part, que le but des journalistes et des politiciens est de jouer sur du velours, de ne surtout pas donner prise à des événements incontrôlés par eux et surtout, qui « favoriseraient la montée du FN », voyons, m’ame Michu.

Il n’est qu’à voir, a contrario, le déferlement d’articles outrés suite aux propos idiots (et hors contexte) d’un député pour bien voir qu’il importe avant tout, pour cette intelligentsia bien formée, de distiller les bonnes informations, celles qui servent la cause (ou, en tout cas, ne la desservent pas). On comprend que leurs intentions, moralinées et pleines de bien-pensance, huilent les engrenages de la pensée officielle, où tout le monde vit en harmonie avec tout le monde, et où les Fêtes des Voisins, du Quartier et du Village se terminent en chanson sur la place de la mairie avec des flonflons populaires et joyeux.

Malheureusement, à mesure que les pouvoirs d’achats se rapetissent, que les écarts de traitements des uns et des autres se font de plus en plus évidents, les tensions se font inévitablement plus fortes et les efforts désespérés (et pour tout dire, ridicules) des pisse-copies officiels pour les minimiser ne suffisent plus.

Ce pays est foutu. Mais maintenant, quasiment tout le monde commence à s’en rendre compte.

—-
Sur le web

Alerte : journalistes en danger de mort cérébrale

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  • Le terme « média » n’est plus approprié. Désormais, en France tout du moins, il faut le remplacer par « Pravda ».

    La semaine dernière, l’entourage de notre bon mètre a convié une centaine de journalistes — bien habillés, s’il vous plaît, et à huis-clos — afin que celui-ci puisse leur fixer les nouvelles règles de l’information gouvernementale obligatoire et laïque.

    Le deal a dû être très serré car, dès le lendemain, le ton a changé et, comme vous le faisiez remarquer, une étrange forme de pudeur est soudain apparue dans des rédactions jusqu’ici assez « libres », si le terme peut encore avoir un sens.

  • En effet, ce qui est frappant et inquiétant, ce n’est pas l’habituelle volonté du gouvernement d’édulcorer et de minimiser des comportements de voyous au nom du « vivre ensemble », c’est la veulerie complice des médias particulièrement ceux de l’audiovisuel, dans cette entreprise d’enfumage.
    En langage socialiste, accueillir les pompiers par des jets de pierre sur les lieux d’un accident ferroviaire, c’est avoir un comportement un peu rude et il a fallu attendre deux semaines pour que des vols aient été reconnus par les autorités.
    En revanche, deux obscurs groupuscules de droite ont été dissous par SuperManuel et les veilleurs ou autres manifestants hostiles à la loi Taubira savent qu’ils peuvent se retrouver incarcérés sans raison valable.
    Bienvenue dans la France ( enfin ) apaisée de François Hollande.

  • je craint que vous ayez raison …triste réalité de fait trop peu relaté, la chape de plomb commence a fondre par la chaleur du grognement…

    Ça sent pas bon tous ça ….

  • Félicitations et remerciements.

    Les enquêtes commencent à démonter l’éclisse et « on » parle enfin de basculement ce qui pose la question de son déboulonnage, partiel.

    4 tirants sur 4 ont perdus leurs écrous, ce qui est un miracle.
    3 tirants sur 4 sont sortis de leur logements, ce qui est un miracle.
    1 tirant est resté en place, le seul qui puisse générer le basculement de l’éclisse vers la pointe d’aiguillage, ce qui est un miracle.

    Aucun journaliste n’a mené une enquête, monté une maquette, essayé une reconstitution.

    Seul l’inusable CHEVALET n’est pas tombé dans l’ornière, ce qui est un signe des temps, il a 74 ans et de formation scientifique.

    C’est un miracle, il faut donc regarder du côté de la conjoncture astrale, et pourquoi Mercure entrait dans le Verseau avec une maison Jupiter au moment où le Paris-Limoges en provenance de la gare d’Austerlitz entrait dans la gare de Brétigny-sur-Orge.

    • Si la thèse du sabotage se confirme, ça va valser.

      En tout cas, ce sont des étranges coïncidences, voire des coïncidences étranges.

      • Sabotage ? J’ai déjà laissé un commentaire sur Contrepoints à ce sujet. Il se trouve que la pression monte sérieusement au sein des syndicats de la SNCF car Deutsch Bahn va très prochainement faire circuler ses trains dont les TGV made in Germany (et exportés dans le monde) sur le réseau ferré français, Europe oblige … Ce n’est pas du tout du goût de Sud-Rail … Suivez mon regard

    • “4 tirants sur 4 ont perdus leurs écrous […]
      3 tirants sur 4 sont sortis de leur logements […]
      1 tirant est resté en place […]”

      Sources SVP ?

      (Si ces informations sont effectivement pertinentes, il doit y en avoir d’autres tout aussi intéressantes pour essayer de comprendre ce qu’on ne nous dira jamais…)

  • Le ton de cet article tranche, je trouve, avec tous les précédents.
    Je perçois plus d’inquiétude et d’incompréhension au travers de ces lignes.

    Ce Pays Est Foutu.

  • « le but des journalistes et des politiciens est de jouer sur du velours, de ne surtout pas donner prise à des événements incontrôlés par eux et surtout, qui « favoriseraient la montée du FN »
    Et alors, ça marche, si les médias donnaient les faits, les noms des déliinquants, la liste des 50 personnes les plus récherchés de France par la police, le pourcentage de musulmans en prison, et aussi le pourcentage d’étrangers, mais le FN serait à 50 % et non 25%!

    • « Montée du FN », c’est le politiquement correct pour « baisse du PS et de l’UMP ». Ca ferait une ouverture pour les libéraux aussi, s’ils avaient une stratégie crédible pour la transparence de l’information, au-delà de la nécessaire faillite des médias subventionnés actuels.

    • Mais justement, il me paraît évident que le but de notre « bon mètre » est de faire monter le FN mais pas trop et pas trop vite.
      Juste assez pour bien emmerder l’Ump.

      D’autant qu’on invente une chasse aux fascistes (dissolution d’Ordre Nouveau – je croyais qu’ils avaient disparu depuis longtemps, ce qui nous montre à quel point ils sont dangereux) totalement bidon pour bien montrer les conséquences de la « droitisation intolérable de l’Ump ». UMp où il y aura toujours des mous-du-genou pour se confondre en excuses pendant des heures.
      Et puis la gauche se fondant depuis les années 30 sur l’anti-fascisme, c’est facile de mobiliser sur ce thème. Il suffit de lire Libé ou le Nouvel Obs pour s’en rendre compte.

      La stratégie de Flamby est limpide : être face à Marine Le Pen au deuxième tour en 2017.
      Mais il court le risque de « faire une Jospin » et d’être le premier président éjecté au 1er tour.

      • Oui mais votre raisonnnement serait correct si cela avait commencé en mai 2012 mais le discours des médias est le meme depuis des décennies.
        Il n’y a pas de problemes avec l’immigration actuelle ni avec les enfants d’immigrés musulmans, et c’est illégal de penser le contraire.

  • De nouveaux médias montent, qui ont vocation à remplacer les anciens, si du moins ceux-ci ne se reprennent pas.

  • N’oublions pas non plus le Norvégien Varg Vikernes, un soit-disant disciple de Anders Breivik qui aurait préparé un attentat depuis sa cabane avec sa femme, ses enfants et leur grand-mère en Corrèze (ils avaient, horreur, acheté des fusils légalement). Finalement, après une porte cassée, une femme enceinte frappée et des enfants traumatisés, aucune preuve d’intention violente n’a été trouvée mais les médias et le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls ne sont pas revenus sur les accusations calomnieuses dont a été victime cet homme ni sur le procès d’intention dont il a été l’objet (il a été relaxé, mais la violence est là).

    • Il n’a pas été relaxé, puisqu’il n’a ni été mis en examen ni encore moins été jugé par un tribunal correctionnel.

      Il a simplement été relâché, faute de preuve.

  • Tout mis bout à bout, la France commence à être un pays intéressant
    – on peut être arrêté si on porte le mauvais T-shirt
    – la presse est censurée, ou pratique l’auto censure comme à Bretigny.
    – il est possible d’être arrêté préventivement, comme des Norvégiens barbus et de droite.

    Ça ne part pas vraiment dans la bonne direction.

    • @Guasilas

      La France c’est quand même un pays qui dépense plus d’argent pour l’alimentation de ses animaux de compagnie, chats, chiens que pour les clochards.

      Et si c’était pas son papy le plus culcul alors c’est qui ?
      Le plus neuneu avec Kiki c’est son papy ou sa mamie ?
      C’est qui aah c’est qui ? De toutes façons c’était pas le Youki
      De toutes façons c’est pas le Youki De toutes façons c’est pas le Youki

      • « La France c’est quand même un pays qui dépense plus d’argent pour l’alimentation de ses animaux de compagnie, chats, chiens que pour les clochards. »
        Les clochards touchent le RSA, environ 500 euros

        • Théoriquement oui, en pratique non.

          Je vais vous expliquer pourquoi : en général, quand on est à la cloche, on retire son RSA d’un seul coup. Cela attire toute une faune de prédateurs (chancres, roms, autres clochards, véreux de tout poils, etc…). Sans compter les problèmes administratifs (adresses, etc…).
          Ainsi, il n’est pas rare que des clodos français possèdent un compte en banque avec 10000 euros et plus dessus…

  • Cet article démontre l’utilité de ce site Contrepoint, où se trouve des thèmes de réflexion introuvables dans les médias plus connus. Continuons de nous exprimer.

  • Welcome back. Les jounalistes sont en vacances, c’est tout. Mais ça m’a l’air bien ce programme: la justice va faire sa place et des têtes vont tomber (pour de vrai).

  • tout ca n’existe pas.C’est juste le quotidien normal d’un pays normal.

  • « Pas simple, en effet, de camoufler les caillassages, jets de pierre et autres projectiles dont furent l’objet les secouristes arrivés sur les lieux de la catastrophe. « Padamalgam ! », crieront les politiciens et les journalistes pendant tout le début de l’enquête afin d’éviter que ne soit dit ce que, pourtant, des témoins secouristes, pompiers, forces de l’ordre et civils disaient partout où on les écoutait. Difficile de ne pas comprendre que derrière les termes millimétrés de « troubles » et « de façon un peu rude » employés par nos folliculaires et ces élus que vous payez de vos impôts se cachent en réalité des vols en bande organisée »

    Ce qui est « camouflé » par les médias, les jets de pierre, etc. Comment h16 en a-t-il entendu parlé? Réponse: par ces mêmes médias. D’où sort-on que tous les secouristes disent ce que h16 veut les entendre dire? D’où sort on qu’il y a eu vol en bande organisée? Réponse: de nulle part. H16 veut que ça ait été le cas. De la même manière que certains veulent qu’il n’y ait rien eu de déplorable, certains veulent voir le pire. Deux faces de la même pièce, du même problème, de la même mauvaise foi consistant à se moquer de la vérité.

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