Les immigrés ne sont pas des faiseurs de miracles qui peuvent ressusciter n’importe quelle économie.
Par Shikha Dalmia, depuis les États-Unis.
Publié sur Reason Magazine.
De nombreuses villes des États-Unis piégées dans le cercle vicieux du déclin économique pensent avoir trouvé un plan de secours : une vague d’immigration. Les autorités mènent des politiques visant à attirer les étrangers, dans l’espoir de voir leur énergie et leurs projets renverser la tendance après des décennies de perte de population et poser les bases d’une renaissance.
Un tel raisonnement est une bouffée d’air frais et l’exact opposé de la folie restrictive qui a conduit l’Arizona et d’autres États à adopter des tactiques draconiennes pour repousser ces gens. Mais les immigrés ne sont pas des faiseurs de miracles qui peuvent ressusciter n’importe quelle économie. Leur absence est souvent un symptôme de mauvaise tournure pour une ville. Mais cela ne veut pas dire que dérouler le tapis rouge va remettre une localité dans la bonne voie sans faire de réforme en profondeur.
L’idée que les immigrés peuvent donner un nouveau souffler à des villes mourantes n’est pas nouvelle. Il y a une dizaine d’années, Cleveland a commencé à rechercher sa part d’étrangers à partir des aimants à immigrés traditionnels comme Los Angeles, New York, San Francisco et Houston. Ces efforts se sont essoufflés, mais d’autres villes en difficulté ont récemment pris le train de l’immigration en marche.
À Baltimore, la maire Stephanie Rawlings-Blake souhaite attirer 10.000 nouvelles familles, y compris des étrangers, dans les dix prochaines années. Pour cela, elle a interdit aux autorités locales de demander aux résidents de la ville leur statut immigration. La maire démocrate a également offert des programmes sportifs et des programmes de nutrition en espagnol, une volonté d’ouverture inenvisageable pour son prédécesseur.
Dayton, dans l’Ohio, fait aussi la cour aux immigrés en offrant un conseil juridique aux personnes se posant des questions sur les visas et en les mettant en relation avec les commerces locaux et les organismes communautaires qui souhaitent les embaucher ou les aider.
Dans le Michigan, Steve Tobocman, un ancien élu démocrate, préside un groupe sans but lucratif, Global Detroit, qui a recueilli 4 millions pour bâtir des moyens d’attirer des immigrés de façon durable. Le groupe expérimente avec des programmes reliant des immigrés à bas revenus et des entrepreneurs issus des minorités avec des organismes de prêts proposant de prêter sans garantie. Tobocman recherche aussi des façons de convaincre les étudiants étrangers dans les universités locales de ne pas partir. « Aucune stratégie ne pourra, à elle seule, raviver l’économie de la région de Detroit, dit-il. Cependant, rien n’est plus puissant pour refaire de Détroit un pôle d’innovation qu’accueillir et augmenter le nombre d’immigrés. »
Le problème de cette idée porte sur l’incompréhension du rôle joué par les immigrés dans ce renouveau économique. Ils ne sont pas moteur de croissance, ils n’en sont que l’essence, même si leur indice d’octane est élevé. La différence est essentielle. Ce qui est vrai, c’est que contrairement aux rouspétances des anti-immigrationistes, ils constituent un bénéfice net plus qu’un fardeau pour les économies locales. Une étude récente de Standard & Poor’s a montré que les villes américaines ayant une population immigrée significative augmentaient leur réputation de solvabilité car même les étrangers aux bas salaires payaient des impôts qui aidaient à baisser le coût des services.
Il y a aussi des preuves montrant le lien étroit entre immigration et croissance. Une étude due à David Dyssegaard Kallick du Fiscal Policy Institute de New York a enquêté sur l’expérience de 25 des plus grandes métropoles depuis 1990. Partout où il y avait de la croissance économique, il y avait de l’immigration, et partout où il y avait de l’immigration, il y avait de la croissance économique.
Des années 90 aux années 2000, Kallick a découvert que le taux de croissance de New York était directement lié à une augmentation de la part d’immigrés dans la main d’œuvre locale. Ils furent essentiels au redressement de la ville pendant les années 70, à un moment où le déclin de la population causait une érosion de sa base fiscale et une augmentation en flèche de la criminalité semblable à celles de villes industrielles déclinantes comme Detroit ou Cleveland.
Mais les histoires de cette renaissance impulsée par l’immigration, que ce soient les propriétaires coréens des magasins des bas quartiers de New York, ou les fabricants de perruques qui créèrent Koreatown dans le bouillant Los Angeles des années 70, surestiment l’effondrement économique des villes qui semblent avoir été restaurées par les nouveaux venus, selon le professeur Sandra Kaufman de l’université de Cleveland.
Elle a conduit une étude en 2003 à la demande du maire de Cleveland afin d’examiner le rôle de l’immigration dans le renouveau urbain. Kaufman a découvert que la plupart des recherches sur le lien entre l’immigration et la croissance aux États-Unis venait soit de grandes villes aux économies florissantes, soit de villes qui n’ont jamais été vraiment complètement en récession.
Même la New York des années 70 n’était pas aussi sinistrée que Détroit aujourd’hui. Son déclin en termes de population n’était pas excessif, son industrie financière n’avait pas décru aussi drastiquement que l’industrie automobile de Detroit, et son administration n’était pas aussi défaillante. New York avait contracté un emprunt fédéral pour éviter la banqueroute, mais pas avant que le président Ford ne soit convaincu du sérieux de s’occuper de ses déséquilibres fiscaux structurels, sans parler de sa criminalité et ses écoles en ruines. C’est à ce moment-là que la ville devint un pôle d’attraction pour les immigrés qui boostèrent sa restructuration.
Les nouveaux venus sont bons quand il s’agit de trouver et de saisir les opportunités économiques que les résidents locaux ne voient pas ou ne veulent pas. C’est l’une des raisons qui devraient motiver les villes à retirer les barrières qui font obstacle aux immigrés. Seulement, en premier lieu, ces opportunités doivent exister.
Quand elles existent, le déclin de population d’une ville s’inverse assez rapidement au fur et à mesure que les immigrés viennent s’emparer des opportunités délaissées par les habitants. Une étude de l’institution Brookings a conclu en 2003 que cinq des six métropoles, dont New York, qui avaient le plus grand nombre de départs dans les années 90 avaient également le flux entrant d’étrangers le plus important. Au contraire, les villes désindustrialisées de la Rust Belt comme Detroit n’ont connu que des départs depuis les années soixante.
Pourquoi cela ? Les New New-yorkais pour la plupart partaient vers de plus verts pâturages tandis que les habitants de Detroit fuyaient une ville sans opportunités.
Kaufman juge que la comparaison pertinente pour Detroit et Baltimore n’est pas New York, mais la tentative d’implantation de colons en Israël dans les années cinquante et soixante. Le gouvernement israélien a tenté d’installer de nouveaux arrivants venant de l’Afrique du Nord, du Yémen et de la Roumanie en Galilée et dans la partie Sud du pays afin d’éviter le surpeuplement des villes et des régions côtières. Il a offert d’importantes incitations financières aux nouveaux habitants dans l’espoir de les voir s’y établir et prospérer. Mais ces efforts ont dans l’ensemble été sans succès, et les immigrés ont rejoint leurs communautés ailleurs.
En effet, les immigrés ne sont pas des pionniers dont la survie dépendrait de la conquête d’un territoire hostile. Ils peuvent certes supporter des conditions de vie plus difficiles que les autochtones, mais ils ne sont pas naïfs et facilement influençables. Ils ont un réseau de bouche-à-oreille qui leur signale les endroits offrant les meilleures opportunités sur le plan économique et social, ce qui rend difficile de les parachuter au hasard et de s’attendre à quelque résultat.
Mais alors, que doivent faire Detroit, Baltimore et les autres villes en difficulté pour se rendre attirantes aux immigrés ? Leur offrir une qualité de vie correcte pour un prix raisonnable. Ce qui nécessite l’amélioration des écoles, la baisse de la criminalité, le création d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat et des taux d’imposition bas.
En bref : relancer d’abord la machine économique.
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Sur le web.
Traduction : Frédéric et Constance Mas pour Contrepoints.
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Les études prétendant démontrer les gains ou les pertes dues à l’immigration, sont de la foutaise sans marché de l’immigration.
Les problèmes liés à l’immigrations sont du comme ailleurs dus au fait qu’elle soit planifiée (soit subventionnée, soit prohibée, soit les deux à la foi…comme en France).
La seule proposition viable en la matière est celle de Gary becker, créer un marché du droit de résidence, à différencier de la libre circulation et de la nationalité.
Chaque personne souhaitant obtenir le droit de résidence, doit alors acquitter d’une facture (ou son employeur, une association, etc..), librement fixée par chaque commune qu’il choisi. Titre qui pourra être revendu d’occasion par celui qui souhaite déménager.
Alors seulement on connaîtra les coûts et bénéfices de l’immigration, le reste c’est du blabla idéologique.
Prof Gary Becker – « The Challenge of Immigration: A Radical Solution »
Il existe déjà « un marché du droit de résidence », ça s’appelle le marché de l’immobilier…
Faux, le logement n’est qu’une partie des infrastructure, et son prix est le même, que vous ayez vécu et payé des impots pendant 20 ans pour les routes ou que vous veniez juste.
Ce n’est pas parce que des zones ont été collectivisées que chacun peut en disposer « gratuitement ».
Nombre d’association font une première cotisation plus lourde, cela correspond à la facturation du capital déjà accumulé dont les nouveaux membres bénéficient d’office.
C’est exactement le même principe et aucune commune n’est obligé de mettre des prix supérieurs à ZÉRO. En particulier si elles veulent attirer de la mains d’oeuvre étrangère.
C’est franchement amusant de voir le même genre de personne qui dénonce les licences de taxis défendre ce genre de licence échangeable de résidence. Et cela au nom du « marché » qui plus est (le caractère purement artificiel de ce « marché » semble leur échapper) : si ce n’est pas du blabla idéologique que de repeindre une réglementation publique au couleur du marché je me demande ce que c’est.
Quant à l’idée de déléguer aux aux communes la politique d’immigration faut-il en conclure qu’il serait nécessaire d’avoir l’autorisation de chaque commune vers laquelle on voudrait déménager ? Cela vaut aussi pour les nationaux ? Le « marché » qui aboutit aux passeports intérieurs à la soviétique c’est quand même un comble !
« Nombre d’association font une première cotisation plus lourde, cela correspond à la facturation du capital déjà accumulé dont les nouveaux membres bénéficient d’office. » Une commune n’est pas une association et les impôts ne sont pas une cotisation. La liberté de circulation et d’installation, au même titre que la liberté d’expression ou de religion, est un droit fondamental de chacun et non un objet de commerce pour l’Etat ou les collectivités locales.
N’en déplaise à ceux qui ont l’habitude de voir de l’oppression étatique partout. La commune est bien évidement une ASSOCIATION, destinée à gérer un territoire commun, au même titre que la copro, et ce indépendamment de la législation spécifique à tel ou tel pays.
Et pour être plus précis, c’est historiquement une association de marchants sédentaires, par contraste avec la guilde qui est une association de marchants itinérants.
Tocqueville (DémAm) et Hayek (DLL vol 1) au moins en ont fait l’éloge: http://nexus.project.free.fr/tocquevilledemo.html
Au moins votre second paragraphe montre que vous n’avez pas réfléchi à la question ce qui explique votre jugement à l’emporte pièce.
Et le terme impôt consacré est largement abusif pour des communes en concurrence avec 36000 autres, le terme charges (de copro) est largement plus approprié.
La concurrence y est même tellement efficace que les politiciens ont mis en place une quantité considérable de règles pour y faire barrage, ainsi que de la redistribution intercommunales, des possibilité de cartels subventionnés, etc.
Si tout était privé, TOUS les motifs serait justifiables pour en exclure qui que ce soit. Gary Becker ne propose rien de tel (et moi non plus).
« il serait nécessaire d’avoir l’autorisation de chaque commune vers laquelle on voudrait déménager ? »
Non, vous revendez le droit de résidence au prix de marché sur la première commune et vous l’achetez pour la seconde si le déménagement se fait en France.
« Cela vaut aussi pour les nationaux ? »
Non, mais je n’y vois pas d’inconvénient. L’Etranger qui obtient la nationalité voit son droit de résidence s’étendre à tous le territoire, par contre il ne peu plus le revendre.
« Le « marché » qui aboutit aux passeports intérieurs à la soviétique c’est quand même un comble ! »
Totalement ridicule, mérite à peine une réponse.
Le droit de résidence n’est PAS le droit d’aller et venir dont tout le monde dispose et n’est pas la nationalité. Ce n’est rien d’autre que le payement des infrastructures PASSEES dont vous allez jouir alors que d’autres les ont payé.
« voir le même genre de personne qui dénonce les licences de taxis défendre » Comparaison sans AUCUN rapport.
Quand un Nobel, à ce type de proposition, quand Rothbard et Hans Herman Hoppe ont des analyses voisine (ie « intégration forcée »), Quand Hayek et Tocqueville louent l’association communale, ça mérite un peu plus qu’un panneau « union soviétique » comme argument.
Ridicule. Moi aussi j’en fait l’éloge de la commune. Mais croire que Tocqueville serait favorable à une politique d’immigration municipale c’est se moquer du monde (relisez La démocratie en Amérique et vous verrez qu’il pensait que la constitution fédérale américaine instaurait un pouvoir central… trop faible).
Sinon non la commune n’est pas une association. C’est un personne morale de droit public dont le découpage, l’organisation et les compétences sont fixés par l’Etat.
Sur Tocqueville, vous faites un homme de paille, ça n’est évidement pas ce que j’ai dit. il suffit de me relire.
Le droit Français d’aujourd’hui est anecdotique, je sais bien que la commune n’est pas une association loi 1901. Une association est tout autant une personne morale (mais de droit privé), comme le syndic de copro est une loi 1884 de fait.
D’ailleurs en suisse, le maire s’appel syndic, étymologiquement, celui qui représente une communauté et défend ses intérêts en justice.
Mais ça n’est PAS le propos, si ça n’était pas encadré par la loi, ce serait une association de fait et c’est pour cela avec bon sens qu’il la désigne comme tel.
En gros vous citez des gens dont vous savez qu’ils ne sont pas d’accord avec vous et vous utilisez un sens différent du mot association selon que ça vous arrange (effectivement dans le sens de « personne morale » la commune est une association… au même titre que la République Française ou l’ONU).
Les communes ne sont pas encadré par la loi : elle sont crées par la loi. Encore une fois leurs découpages, leurs prérogatives, leurs compétences et leurs organisations sont d’origine 100% étatique.
Evidemment la loi ne vient pas de nulle part mais même historiquement les communes n’ont jamais été des associations de volontaires : le découpage des communes françaises est issue des paroisses (une unité administrative de l’Eglise, à l’époque ou elle était un peu plus qu’une simple association) elle même issu du découpage administratif romain. A aucun moment de l’histoire l’ensemble des habitants (ou des propriétaires) des communes françaises ne se sont réunis en commun pour former une « association » consensuel. Il n’y a pas plus de contrat communal que de contrat social.
Et quand bien même ce serait le cas d’ailleurs je vois pas en quoi cela les rendrait compétentes pour choisir ceux qui peuvent s’y installer (compétence que les communes actuelles n’ont jamais exercées, et que leurs « membres » ne leur ont jamais unanimement délégué).
Au passage dans une copropriété ce n’est ni le syndic ni l’assemblée des copropriétaires qui choisit les résidents : chaque propriétaire est libre de vendre ou de louer à qui il le souhaite.
Si la mairie est compétente pour me dire à qui je dois louer mon appartement pourquoi ne serait-elle pas compétente pour me dire le genre de commerce que je peux ouvrir sur « son » territoire ? Après tout à vous croire c’est une association dont j’ai accepté les règles…
« Si tout était privé, TOUS les motifs serait justifiables pour en exclure qui que ce soit. Gary Becker ne propose rien de tel (et moi non plus). »
Et comme une commune n’est pas du tout privé alors rien n’est justifie pour exclure qui que ce soit pour quelques motifs que ce soit ?
« Non, vous revendez le droit de résidence au prix de marché sur la première commune et vous l’achetez pour la seconde si le déménagement se fait en France. »
Donc en gros la solution « libérale » c’est bien de mettre en place des licences d’installations même pour les nationaux ! Quelle abomination !
Bientôt des licences échangeables pour faire avoir le droit de faire des enfants : c’est vrai quoi il nous faut absolument une « solution de marché » pour gérer le problème de ceux qui font des enfants qui profiteront de l’Etat providence.
« Et comme une commune n’est pas du tout privé alors rien n’est justifie pour exclure qui que ce soit pour quelques motifs que ce soit ? »
Une commune est une association, quoi qu’en dise la loi française dont je me fous éperdument. et par conséquent il est parfaitement légitime pour cette association d’appliquer une une règle type « Gary Becker », et économiquement fondé de surcrois a fin que ses membres ne soient pas spoliés de l’usage des biens qu’ils ont payé en commun. Libre à eux de facturer à 0 et libre à vous d’allez vivre dans la commune de votre choix. FIN DE L’HISTOIRE.
« Donc en gros la solution « libérale » c’est bien de mettre en place des licences d’installations même pour les nationaux ! Quelle abomination ! »
J’ai bien compris que vous préfériez l’approche « Besancenot » de l’immigration à l’approche « Gary Becker ».
Inutile de faire des effets de manche avec toute sortes de superlatifs.
« Ce qui est vrai, c’est que contrairement aux rouspétances des anti-immigrationistes, ils constituent un bénéfice net plus qu’un fardeau pour les économies locales. »
Pas si l’Etat est socialiste. Pour moi il ne faut absolument aucun doute que l’immigration en France a + coûté que rapporté depuis 40 ans. On a beau me sortir les rapports qui disent +11 milliards par an, il y en a d’autres plus complets dans les critères de calculs qui disent -40 milliards voir -70 milliards. J’ai dû mal a croire que ça nous a rapporté + étant donné que la majorité de cette population est dans la classe la moins aisée, que les banlieues ont des taux de chômage énormes et d’allocations d’Etat, sans parler du coup sécuritaire.
Et il y a un élément autre qu’économique que les libéraux souvent oublient volontairement ou involontairement : la culture, le mode de vie, la religion, la sécurité etc.
On voit qu’aux USA ils sont prêt a faire des pubs en espagnol etc, je n’imagine pas ça en France avec la langue arabe. Avec des communautés etc. A moins que certains veulent vraiment une guerre civile a bout, je crois qu’il faut éviter ce mode de fonctionnement à tout prix en France.
Avant de s’ouvrir à l’immigration : abattons le socialisme et l’idéologie du multiculturalisme-communautariste qui n’est pas la notre (quand bien même elle serait plus libérale en apparence), sinon nous allons vivre des troubles très importants. Après ces changements, je dirai Bienvenue…
Cette article est en totale contradiction avec ce que dit notre ministre Mme filli_pettit ici* : (Donc la ligne de ce gouvernement ?)
http://www.youtube.com/watch?v=x30gLV5up0k
(L’aurtograf et les minuscules sont -pour cette fois- volontaires)