Le regard de René Le Honzec.
Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République, a été mis en examen pour abus de faiblesse par le juge Jean-Michel Gentil dans le cadre de l’affaire Bettencourt.
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
Une mise en examen qui tombe à pic pour museler l’opposition en cachant une motion de censure de circonstance et pour faire oublier quelques situations d’ordre judiciaire et autres affaires gênantes pour le pouvoir en place.
La reprise de son lynchage médiatique ne suffira pourtant pas à faire oublier l’action d’un Président de la République, dans ce qu’elle a eue de si différent de celle de son successeur, pas plus que le manque de pugnacité, les compromissions, les reniements, les erreurs incessantes et les échecs à répétition, en un mot l’incapacité de ce dernier à remplir sa fonction.
Quant à l’indépendance des juges, garantie par la constitution, il suffit pour apprécier ce qu’il en est, de se souvenir des prises de position des syndicats de la magistrature lors de la présidentielle.
Pour ce qui est de l’intervention du premier secrétaire du PS, il a raison, le cas Sarkozy est grave, mais l’est-il davantage qu’une autre vieille affaire, qui mérite tout de même d’être rappelée puisqu’il fut lui-même condamné (et non pas seulement mis en examen), le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux ? La preuve, et il en est bien d’autres – d’actualité – qu’un repris de justice a encore de l’avenir en politique.
Aussi faut-il, dans le pire des cas et alors que joue la présomption d’innocence, se garder de vendre la peau de l’ours …
Je ne sais pas si la justice est rose mais ce dont je suis sûr c’est qu’elle pue.
rose non, caméleon oui, je rappelle que tous les magistrats sauf UN ont prêter serment à Vichy et je reste malheureusement persuadé que ce serait le cas encore aujourd’hui. il suffit de lire et voir les virements de jugement des magistrats qui ont dans un premier temps validé les recours des justiciables qui s’opposaient à l’adhésion soit disant obligatoire du RSI ou de la MSA… la justice ne revendique pas d’être un pouvoir égal à celui de l’exécutif, et reflète cependant la tendance à tout socialiser… exemple: les extensions jurisprudentielles en matière de licenciement économique. je suis persuadé que ce qui motive de telle jurisprudence reste l’idée que le risque social du licenciement doit être selon cette justice assuré de la même manière que l’absence de travail par des cotisations de l’employeur, mais privées cette fois; et de fait, certians s’assurent pour le règlement de leur éventuelles indemnités de licenciement économiques… mais je déborde là….
Les commentaires sont fermés.