La gauche à la rigueur

Avant même d'être annoncée ou entamée par le gouvernement, la rigueur est prévisible.
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La gauche à la rigueur

Publié le 22 février 2013
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L’inévitable rigueur n’a pas besoin d’être annoncée ou entamée par le gouvernement pour être prévisible.

Par le Parisien libéral.

La gauche à la rigueur, titre Libération, après que Françoise Fressoz, du Monde, ait rédigé « la rigueur sans le dire« .

Pauvres électeurs de François Hollande : ils étaient prévenus !

Prenons ces personnes plus intelligentes que la moyenne que sont censées être les profs (au minimum, ils sont dotés des capacités de lecture). Comment ont-ils pu ignorer le fait que quand l’État dépense 1 euro, il emprunte 30 centimes ? Qui peut croire que cela puisse durer longtemps ?

Le pire est que la gabegie de dépense publique (56% du PIB) qui caractérise notre pays, notamment en raison de son excès de fonctionnaires (5 millions pour les 3 fonctions publiques) pèse sur les fonctionnaires eux-mêmes : sur leurs conditions de travail, sur leur carrière, sur leur rémunération. Comment des magistrats peuvent-ils en être réduits à ne pas pouvoir faire de photocopies ? Comment des policiers réservistes peuvent-ils accepter d’être payés en retard ? Et quid de ces militaires en Opex qui ne touchent pas leur solde ?

La rigueur est une triple exigence :

  • Les fonctionnaires (des services publics régaliens, c’est-à-dire la police, la justice, l’armée et la diplomatie) méritent d’avoir des conditions de travail décentes et mêmes attractives.
  • La France a signé des traités, comme Maastricht par exemple.

Le retour sur terre de la gauche Hollandiste a quand même un coté plutôt triste : la droite, bien qu’elle ait elle aussi fait une campagne socialiste, avait néanmoins prévenue du fait que nous risquions de devenir la Grèce. Hollande a passé un an de campagne à nier la réalité.

Bienvenue dans le réel.

Quant à la rigueur, nous en sommes loin, à moins que le gouvernement nous annonce demain une baisse de la dépense publique de 120 milliards d’euros, afin de revenir à l’équilibre budgétaire.


Sur le web.

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  • On va nous expliquer que l’Etat n’est pas une entreprise et que ses comptes n’ont pas à être équilibrés. Une famille n’est pas non plus une entreprise et pourtant ses comptes se doivent d’être d’équerre au risque de s’attirer les foudres du banquier.

    En fait, qu’e l’on soit un Etat, une entreprise, une association ou un ménage, il n’y a qu’une seule gestion possible : celle qui consiste à avoir des comptes équilibrés ou bénéficiaires.

  • Les commentaires sont fermés.

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