François Hollande : “le Président du blabla”

C’est en ces termes que les patrons ont qualifié “en off” le nouveau Président de la République lors de l’université d’été du Medef.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

François Hollande : “le Président du blabla”

Publié le 1 septembre 2012
- A +

« Nous avons eu le Président du Bling Bling, nous avons maintenant le Président du Blabla. » C’est en ces termes que les patrons ont qualifié “en off” le nouveau Président de la République lors de l’université d’été du Medef.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Le Président de la République s’est exprimé hier à Chalons en Champagne. C’était son discours de rentrée. L’économie française va mal, les licenciements s’accélèrent dans tous les secteurs de l’économie alors que nous avons dépassé les cinq millions de chômeurs, le déficit commercial se creuse, le déficit budgétaire ne tient que par des artifices comptables et au prix d’une forte augmentation de la fiscalité, les marges des entreprises françaises sont à leur plus bas historique, l’investissement est en panne, les perspectives de croissance sont négatives ou plates.

Nous étions tous à l’écoute de ce discours qui, nous pensions, allait donner l’impulsion et l’axe de travail de ce gouvernement pour les mois et l’année à venir. Après les errements démagogiques des premiers jours, dont le patronat s’est amusé en qualifiant François Hollande de “Président du blabla” au cours de l’université d’été du Medef, le gouvernement allait-il prendre les problèmes à bras le corps ? Et comment ?

… Rien.

—-
Sur le web.

Voir les commentaires (2)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (2)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
3
Sauvegarder cet article

Si l'on devait désigner une capitale européenne de l'innovation, Dublin figurerait sans aucun doute parmi les prétendantes les plus sérieuses. La capitale irlandaise a su transformer son attractivité économique en un véritable aimant à start-ups, attirant entrepreneurs, investisseurs et talents du monde entier.

Mais comment expliquer ce succès ? La réponse tient en grande partie à l’approche libérale de l’Irlande, qui combine fiscalité avantageuse, flexibilité du marché du travail et un environnement propice à l’entrepreneuriat.

Un... Poursuivre la lecture

L’économisme de gauche le plus archaïque est bien parti pour revenir peu ou prou aux affaires et, avec lui, le magistère d’économistes théoriciens non-pratiquants, comme Élie Cohen, réputé faire consensus. L’objectivité et l’omniscience prêtées à ceux-ci par ce dernier reposent depuis longtemps sur un dosage subtil et pourtant largement déséquilibré entre libéralisme et interventionnisme d’État agrémenté d’antinucléarisme « raisonnable ». 

 

Dans cette caste séculairement omniprésente sur les plateaux télé, on trouve le dis... Poursuivre la lecture

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles