Le crime politique de François Hollande

Il est proprement criminel de mettre en oeuvre une politique destinée, dans le droit fil des quarante dernières années, à mentir en permanence aux Français en leur faisant croire que la France, seule en Europe pour ne pas dire seule au monde, peut se dispenser de tout effort.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le crime politique de François Hollande

Publié le 26 août 2012
- A +

Il est proprement criminel pour François Hollande de mettre en oeuvre une politique destinée, dans le droit fil des quarante dernières années, à mentir en permanence aux Français en leur faisant croire que la France, seule en Europe pour ne pas dire seule au monde, peut se dispenser de tout effort.

Une telle posture relève clairement de la dernière lâcheté politique dont se rend coupable, dans notre malheureux pays, une oligarchie cooptée aux multiples visages refusant obstinément de lâcher la moindre parcelle de pouvoir fallacieusement ôté des mains du peuple souverain.

De même, la situation extrêmement sérieuse prévalant aujourd’hui dans la zone euro est-elle le fait, en ce qui concerne l’organisation d’une société européenne viable, de la scandaleuse ingérence d’une volonté politique plus soumise à l’imposture socialiste qu’à l’amour de la liberté.

Arrêtons donc de rêver, comme on ne cesse d’y encourager d’en haut les Français, que la pire adversité est systématiquement destinée aux autres et que nous serions, heureux comme Dieu en France, magiquement protégés par on ne sait quel miracle permanent d’origine républicaine !

Comme, déjà, du temps de la Rome impériale décadente, “panem et circences”, c’est à cette sorte d’expédient politicien que se livrent depuis trop longtemps nos princes corrompus ; ils n’ont d’ailleurs pas forcément tort puisque le peuple ignorant semble y trouver plus que son compte.

Aux pires moments de son histoire, la France a su trouver son salut grâce à un homme providentiel, comme ce fut dernièrement le cas en 1940… Aujourd’hui où notre pays doute plus que jamais de lui-même, cet homme providentiel existe bien qui, depuis 160 ans, attend son heure.

Frédéric Bastiat (1801-1850), oublié en France mais honoré partout ailleurs où les choses vont mille fois mieux que chez nous, est imbattable sur les moyens à employer pour stopper net la longue maladie qui consume la France. Frédéric Bastiat ? C’est la Liberté à la française !

Voir les commentaires (10)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (10)
  • C’est le crime politique de toute une caste, les cumulards politico – bureaucrates.
    Le pays ne veut pas l’entendre.

  • C’est à ce demander, à quand un libéral dans l’arène politique ?

    • La politique c’est la guerre (Clausewitz). Le libéralisme en est le pacifisme, et les pacifistes ne font pas long feu à la guerre.

      • @ P

        C’est malheureusement exactement çà! Le libéralisme semble être voué aux débats d’arrière-cour et les libéraux ressemblent plus à Don quichotte qu’à Mazarin.

  • Normal que notre France se soit dotée d’un profil on ne peut plus “Normal” !

    La France étouffe sous son manque de modestie.
    Hors ses frontières, l’Hexagonale fait la risée de beaucoup de gens.

    Plutôt que de voir ce qui se présente devant soi et ” à 360° “, un grand nombre de compatriotes se complaisent dans l’appui sur discours de beaux mots creux, à des invocations de nos gloires …d’un passé révolu.

    Les plus bornés parmi la population préfèrent s’appuyer sur des idéologies éculées (cfr. les tenants des Mélanchon – facteur Besancenot – Laguiller & Co, sans oublier ces Verts à la Efa Folly et la pipe enfumée du José Bové ?).
    Avec nos 8 à 10% de syndiqués forçant leur complément à 100 de se plier à leurs bêtisiers et leurs blocage mentaux, la Nation FR ne cesse de régresser sur la scène internationale, or qu’elle – Nation – est pleine de fortes potentialités étouffées dans l’oeuf …sous le poids de nos nombreux imbéciles télévisuels (gens “people”, fonctionnaires de l’ombre ET moult politiciens obtus).

    OUI il faudra rompre avec les ronrons et nos traditions de nostalgiques.
    Or, par la bêtise aggravée d’une moitié de sa population la France va encore s’enfoncer (effets d’inertie à l’oeuvre). Ceci tandis que les petits chinois et les islamisants arabisés gavés de pétrodollars nous rachètent toutes les niches qui peuvent valoir au futur, laissant à nos “pouvoirs publics socialisés” le soin de subsidier les gouffres à ressources taxatoires. Demain on parlera de nous comme ceux du Gouffre de Padirac (rougi par la honte d’une normalité régressive).

    Paradoxalement, faut aussi noter le rôle de plus en plus malfaisant d’organes prétendus “progressistes” végétant au sein du parlement européen. Là ils sévissent tels les Missi dominici de leurs partis respectifs (alambic des PSE , mais aussi les gauches du PPE !). Accouplant tous ceux-là aux actions soporifiques de l’économie par nos Verts européens, vous obtenez une grande soupe vert-tomates qui fera la mort de l’Europe des Pères fondateurs ! L’agonie en est bien là. Comme dit l’expression commune “Elle souffre d’une longue et pénible maladie”, or il n’existe pas de trithérapie pour ce genre de mal.
    Une forme d’alzheimer incrusté dans la moitié d’un peuple : quelles prescriptions de survie ? Pour les quelques lecteurs parfois ignares :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_d%27Alzheimer

  • il y a un libéral en france, il s’appelle morsay et dérange assez les politiques (jusqu’au point du boycott et de la censure dernièrement)

    tout n’est pas mort

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
3
Sauvegarder cet article
Après les Trente Glorieuses (Jean Fourastié) et les Trente Piteuses (Nicolas Baverez), voici venues, depuis 2005, ce que l’on pourrait appeler selon Olivier Babeau les Trente Paresseuses.

 Après l’euphorie qui a suivi les guerres mondiales, puis l’indifférence un peu blasée une fois les acquis de la modernité considérés comme allant de soi, voici maintenant l’ère de la déprime.

La lutte multimillénaire contre les efforts physiques et contre les contraintes du groupe a en effet abouti à un degré de confort jamais atteint durant les diff... Poursuivre la lecture

L’économisme de gauche le plus archaïque est bien parti pour revenir peu ou prou aux affaires et, avec lui, le magistère d’économistes théoriciens non-pratiquants, comme Élie Cohen, réputé faire consensus. L’objectivité et l’omniscience prêtées à ceux-ci par ce dernier reposent depuis longtemps sur un dosage subtil et pourtant largement déséquilibré entre libéralisme et interventionnisme d’État agrémenté d’antinucléarisme « raisonnable ». 

 

Dans cette caste séculairement omniprésente sur les plateaux télé, on trouve le dis... Poursuivre la lecture

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles