Impôt sur le revenu 2012 : hausse mécanique pour les ménages !

En application du plan de rigueur voté en novembre dernier, les impôts augmenteront pour toutes les personnes dont les augmentations de salaires auront suivi l’inflation.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Impôt sur le revenu 2012 : hausse mécanique pour les ménages !

Publié le 25 août 2012
- A +

En application du plan de rigueur voté en novembre dernier, que le collectif budgétaire s’est bien gardé de « détricoter », les impôts augmenteront pour toutes les personnes dont les augmentations de salaires auront suivi l’inflation.

Un article du Cri du Contribuable.

Réforme oubliée et votée sous Fillon, que le collectif budgétaire s’est bien gardé de « détricoter » : la non indexation sur l’inflation des seuils de l’impôt sur le revenu. Ou comment faire payer un peu plus à tout le monde, et trouver jusqu’à 200.000 nouveaux assujettis à l’impôt sur le revenu.

L’addition : 3,5 % de hausse moyenne de l’IR pour 2012

Traditionnellement, les barèmes fixant les seuils d’imposition des revenus sont indexés sur l’inflation. Le plan dit « de rigueur » voté en novembre dernier comportait une mesure de gel de ses barèmes au niveau 2011 pour 2012 et 2013. Mécaniquement, les impôts augmentent donc pour toutes les personnes dont les augmentations de salaires auront suivi l’inflation (2,5 %).

Une partie des ménages exonérés (rappelons qu’un peu plus de 50 % des ménages le sont) l’année dernière risque même de devoir payer l’impôt sur le revenu cette année si leur salaire a légèrement progressé. Plus de 100.000 personnes auront la surprise de verser un chèque au Trésor Public, jusqu’à 200.000 selon les estimations du principal syndicat de Bercy (Solidaires Finances Publiques).

Tout le monde sera perdant

Salariés : au moment de négocier vos primes ou augmentations de salaires, réfléchissez bien : vous risquez d’en voir une grosse partie absorbée par l’impôt sur le revenu l’année prochaine. Et pour ceux dont le salaire n’augmente pas, et bien l’inflation se tâchera de diminuer votre pouvoir d’achat. L’impôt sur le revenu, c’est comme le casino, on est certain de perdre. Bercy rafle donc  la mise et recevra 1,7 milliards d’euros de plus cette année.

—-
Sur le web.

Voir les commentaires (7)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (7)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
3
Sauvegarder cet article
A l’image de l’impôt sur les portes et fenêtres sous la Révolution, une nouvelle piste inédite pour le gouvernement actuel ?

On sait que le fisc n’est jamais à court de bonnes idées lorsqu’il s’agit de trouver de nouvelles sources de financement pour tenter de combler tant bien que mal une partie des déficits.

Dans le contexte actuel de déficits et d’endettement vertigineux, le gouvernement nouvellement aux affaires n’a donc d’autre préoccupation que de chercher activement des moyens de dégager de nouvelles recettes, sans toutefois don... Poursuivre la lecture

Un changement significatif s'est opéré en France il y a 50 ans  dans le domaine de la gestion publique. Nos hommes politiques ont abandonné  les idées de Jacques Rueff recommandant que les dépenses publiques et sociales ne dépassent pas 30% du PIB, pour adopter celles de Keynes qui donnaient une justification théorique aux déficits publics. Depuis, la prospérité relative de notre pays n'a cessé de décroître.

Regardons les chiffres du PIB par tête de la Suisse et de la France : ils  étaient à peu près les mêmes à la mort du président Po... Poursuivre la lecture

fiscalité
2
Sauvegarder cet article

Parmi les nombreuses cartes géo-économiques aux mains des États, il y a l’impôt, dont l’utilisation révèle le rôle que l’on assigne à la puissance publique dans la compétition économique mondiale. Deux conceptions de la politique fiscale internationale s’affrontent : aux politiques d’inspiration keynésienne, fondées sur le recours à la dépense fiscale, on peut opposer les politiques d’inspiration libérale, fondées sur un système fiscal qui se veut attractif dans sa définition même, sans qu’il soit besoin de multiplier les taux réduits ou les ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles