Après l’État-providence

Dans son dernier ouvrage After the Welfare State, Tom G. Palmer analyse la crise actuelle et présente les alternatives aux programmes gouvernementaux de protection sociale qui, selon lui, ont fait leur temps.

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Après l’État-providence

Publié le 7 août 2012
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Dans son dernier ouvrage After the Welfare State, Tom G. Palmer analyse la crise actuelle et présente les alternatives aux programmes gouvernementaux de protection sociale qui, selon lui, ont fait leur temps.

Par Damien Theillier.

Publié en collaboration avec l’Institut Coppet

Tom G. Palmer est le vice-président exécutif des programmes internationaux à la Fondation Atlas. Il est l’auteur de Realizing Freedom: The Theory, History, and Practice of Liberty dont l’Institut Coppet a traduit un extrait. Il parcourt le monde entier et œuvre depuis plusieurs décennies à la diffusion des idées de liberté et de prospérité.

Son dernier projet en date est d’éditer un livre qui s’intitulera After the Welfare State, en collaboration avec Atlas Foundation for Economic Research et Students for Liberty. Son but est de présenter les solutions concrètes pour une société qui voudrait se passer de l’État providence, ce dernier ayant fait la preuve de son incapacité à résoudre les problèmes sociaux.

Après le succès de The Economics of Freedom: What Your Professors Won’t Tell You (une anthologie de Bastiat en anglais) et de The Morality of Capitalism (qui est en cours de traduction en français), After the Welfare State explique l’histoire et les motivations de l’État-providence moderne. Il envisage la crise actuelle et les alternatives aux programmes gouvernementaux de protection sociale qui, selon lui, ont fait leur temps. L’idée centrale de ce livre est que nos politiciens et la génération de nos parents ont échoué. Ils ont utilisé les mécanismes de l’État-providence pour détenir le pouvoir et vivre sur le dos des générations futures. Maintenant, nous devons prendre notre avenir en mains.

Le livre proposera une collection d’essais écrits par une variété d’auteurs dans différentes disciplines. Il comprendra, entre autres, les essais suivants :

  • Castles in the Air par Johan Norberg (La politique du logement aux États-Unis et la crise financière).
  • Mutual Aid for Social Welfare: The Case of American Fraternal Societies par Dr. David Bieto (« Secours mutuel et solidarité privée : le cas des sociétés fraternelles américaines »).
  • Reinventing Civil Society: The Evolution of Mutual Aid par Dr. David Green (« Réinventer la société civile : les progrès du secours mutuel »).
  • The Greek Welfare State par Dr. Takis Michas (« L’État providence grec »).
  • Classical Liberalism, Poverty, and Morality par Dr. Tom G. Palmer (« Libéralisme classique, pauvreté et moralité »).

 

Cent-vingt cinq mille exemplaires de ce nouveau livre seront imprimés pour la distribution de masse sur les campus universitaires américains cet automne.

Tout groupe d’étudiants qui s’intéresse à l’étude et la diffusion de ces idées peut demander à recevoir jusqu’à 500 exemplaires gratuits de ce livre. Ces livres sont très utiles dans les événements étudiants, les groupes de lecture, les manifestations et même les programmes de classe (oui, les professeurs les utilisent aussi !).

Comme Tom Palmer l’explique, « nous pouvons éviter la catastrophe et nous pouvons substituer à l’État providence des institutions qui sont plus justes, plus équitables, plus efficaces et plus utiles à ceux qui en ont besoin ».

Mais les politiciens ne régleront pas eux-mêmes le problème. C’est pourquoi « nous devons éduquer et motiver nos compatriotes à prendre des mesures », ajoute-t-il.

Tom travaille en étroite collaboration avec l’organisation Students for Liberty (SFL) qui dispose de deux antennes en France, à Aix et à Paris. SFL est née en 2008 avec une centaine d’étudiants réunis pour une conférence à l’université Columbia à New York.

SFL cherche à sensibiliser les étudiants aux avantages de la liberté et de la société civile et fournit une abondance d’activités, de programmes et de matériels pour soutenir ceux qui s’intéressent à la liberté.

Les efforts de SFL peuvent être décomposés en deux grandes catégories :

Formation et outils intellectuels 

SFL est leader dans le domaine de la formation en offrant des conseils ciblés directement vers des groupes d’étudiants afin de les aider à se former et à fonctionner plus efficacement. SFL fournit des outils afin de promouvoir la liberté et de former les étudiants à devenir des leaders. Il s’agit notamment d’une revue universitaire, de séminaires, de webinars (séminaires en ligne sur un réseau internet privé) et de livres gratuits pour les étudiants qui se réunissent en groupes de lecture sur leurs campus.

Mise en réseau

SFL connecte les étudiants intéressés par la liberté pour renforcer leurs liens et leur montrer qu’ils ne sont pas seuls. SFL offre aussi aux étudiants la possibilité de découvrir les nombreuses organisations qui existent pour promouvoir la liberté.

 

L’organisation a connu une croissance rapide depuis sa création en 2008. Elle comprend aujourd’hui 699 organisations d’étudiants à travers le monde, dont un réseau en Europe, basé à Bruxelles. Un cercle a vu le jour à l’Université d’Aix-Marseille, la première association française à rejoindre le réseau International Students for Liberty et tout dernièrement un autre à Paris.

Le site de Tom Palmer : http://tomgpalmer.com

À lire : The morality of capitalism (en anglais mais bientôt traduit en français !)

À voir : Students For Liberty, avec John Stossel et David Boaz (vidéo sous-titrée en français par l’Institut Coppet)

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Sur le web.

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  • Ça me fait rire l’image de présentation de la vidéo où la première chose qu’on voit, c’est exxonmobil. Après, on va encore penser que le libéralisme, c’est le parti des riches et des multinationales.

    • En quoi être une multinationale est-il un mal en soi ?

      • Dans la tête des programmés de l’EdNat multinational = libertarien = nazi

      • Ce n’est pas qu’une multinationale soit bien ou mal.
        Ce que dénonce, à mon avis, ph11, c’est que cette image appelle une vision très réductrice du libéralisme (parti des riches et des multinationale) au lieu de la présenter sous une image plus globale (l’image de l’association « un monde libre » est bien plus cohérent).

  • Les commentaires sont fermés.

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