La névrose ethnique

Le New York Times annonçait l’autre jour qu’en 2011, un peu plus de la moitié des enfants nés aux États-Unis n’étaient pas blancs

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La névrose ethnique

Publié le 23 mai 2012
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Le New York Times annonçait l’autre jour en première page qu’en 2011, un peu plus de la moitié des enfants nés aux États-Unis, 50,4%, n’étaient pas blancs : principalement hispaniques (26%), noirs (15%) et asiatiques (4%)

Par Carlos Alberto Montaner

Pourquoi en première page ? Pure névrose ethnique. Peur de ce qui est différent. Pour la même raison qui fait qu’il y a quelques années Sam Huntington provoqua de grands remous avec la publication de « The Hispanic Challenge ». Ce type d’information cause une certaine anxiété parmi « les blancs ». Ils pensent qu’ils perdent le contrôle et la direction du pays. Ils ont peur de devenir une minorité.

La première bévue est la classification. Les hispaniques sont classés selon la langue qu’ils parlent, ou celle avec laquelle ils sont supposés parler, indépendamment de la couleur de leur peau. Le Chilien d’origine basque et le Guatémaltèque cachiquel sont hispaniques, bien que la langue du second ne soit pas l’espagnol. Les noirs, en revanche et de manière évidente, sont classés selon la race. Les Asiatiques, selon la géographie, d’après une étiquette qui assimile le Chinois à l’Indien.

J’ignore, par exemple, si un Israélo-américain séfarade est un asiatique, un blanc ou un hispanique. Je ne sais pas plus si ce brillant ingénieur vénézuélien appelé Rafael Reif, fils d’émigrants juifs d’Europe orientale et président flambant neuf du MIT, est hispanique, blanc ou si par hasard le recensement le reconnaît simplement comme un habitant de Maracaibo.

La seconde gaffe est d’origine morale et idéologique. Il n’y a rien de plus contraire à la nature de l’État nord-américain que de classer les personnes selon la race, la culture ou le genre. Il n’existe ni dans la constitution des États-Unis, ni dans les 85 essais du Fédéraliste (où Madison, Hamilton et Jay expliquèrent la portée et la signification du document) la moindre allusion à rien d’autre qui ne soient les règles et les institutions selon lesquelles la nouvelle république serait régie.

L’originalité et la grandeur des États-Unis résidaient, précisément, en cela : les Pères Fondateurs inventèrent le patriotisme constitutionnel. Un bon Américain était celui qui se plaçait sous l’autorité de la loi. Il n’était pas nécessaire d’avoir du sang britannique ou hollandais. Au début, bien qu’était proclamée l’égalité entre toutes les personnes, seuls étaient inclus les mâles blancs propriétaires, mais peu à peu les cercles de participation s’élargirent jusqu’à comprendre les femmes et les Afro-américains.

Cependant, il est légitime d’examiner, comme le fit Huntington, la relation qui pourrait exister entre ethnie et développement. Si les performances d’une société sont le produit du travail et de la cosmovision du courant central ou mainstream qui lui donne forme et sens, n’est-il pas correct de penser qu’une masse ethnique dans laquelle prédomine des valeurs culturelles différentes pourrait modifier substantiellement le résultat général de cette société ? En d’autres mots, si les États-Unis se remplissaient de Turcs ou de Chinois, finiraient-ils par se comporter comme la Turquie ou la Chine ?

Ça dépend. Plus important que la race ou la culture sont les règles qui règnent. Les Hindous, qui en Inde n’arrivaient pas à prospérer, représentent le groupe minoritaire qui réussit le mieux et le plus éduqué des États-Unis. Ils fonctionnent magnifiquement à l’intérieur des règles nord-américaines. On peut dire la même chose des juifs en provenance du monde slave : en Europe, ils étaient très pauvres et arriérés ; aux États-Unis, ils connurent un succès extraordinaire. Il y a beaucoup d’exemples : Grecs, Libanais, originaires de la Barbade, Iraniens… et toute une longue liste. Les hypothétiques Turcs et Chinois, éduqués aux États-Unis, finiraient par se comporter de manière différente qu’ils le faisaient dans leur pays d’origine.

Ce qui se passe aux États-Unis est un phénomène planétaire, bien qu’il soit beaucoup plus visible dans les démocraties ouvertes que dans les États totalitaires : nous nous dirigeons, lentement, vers un sain métissage. L’important n’est pas d’essayer de maintenir l’impossible pureté ethnique, mais de conserver les traits culturels qui permettent que les sociétés soient raisonnablement prospères et heureuses.

Les États-Unis sont devenus la première puissance de la planète grâce à leur système institutionnel, à leur structure de valeurs – qui inclut la méritocratie –, à leur capacité à innover et à leur système éducatif. Tous ces facteurs combinés ont généré un formidable appareil productif. Ce qu’il faut faire, c’est améliorer l’intégration des immigrants à la manière américaine de faire les choses. Un jour disparaîtra la névrose ethnique. Sera ainsi confirmé que, comme les supposaient les Pères Fondateurs, tous les hommes sont égaux. La clé est dans les règles.


Traduit de l’espagnol.

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  • Bouark, gardez votre philosophie americaine et vide de culture pour vous. Metissez vous si vous voulez mais ne venez pas faire de la propagande à ce sujet ici. Y en a suffisamment tous les jours à la TV et dans le métro

    • Le métissage tel qu’il est prôné en France n’est pas celui qui est décrit dans l’article.

    • Tu fais confiance à Tocqueville, l’islamophobe ? Fais attention aux auteurs dont tu te réclames. Tocqueville, c’est pas halal.

      • Je ne vois pas le rapport. Tocqueville était effectivement islamophobe (voir ses notes sur le Coran). Etait-il névrosé ?

  •  » Plus important que la race ou la culture sont les règles qui règnent. Les Hindous, qui en Inde n’arrivaient pas à prospérer, représentent le groupe minoritaire qui réussit le mieux et le plus éduqué des États-Unis. »

    À mon avis il y a un biais de sélection. Il faudrait analyser la manière dont s’est opérée l’immigration hindoue aux Etat-Unis, mais je pense que ce sont les plus débrouillards qui ont quitté l’Inde et sont arrivés aux USA, ce qui explique leur succès. Il y a donc sélection, ce qui plaide pour une immigration controlée et sélective.

  • ça veut dire quoi « critiquer une religion d’un point de vue sociologique » ? Tocqueville critique le texte du Coran et son effet sur la société :

    « De la lecture du Coran, il retire, comme on le voit dans ses notes, l’idée que la religion de Mahomet possède non seulement une fâcheuse propension à multiplier les appels à la guerre et au meurtre des infidèles, mais encore qu’elle laisse peu de place réelle à la liberté et aux libertés, notamment dans la mesure où elle nie l’existence d’« ordres » différents puisqu’elle régit simultanément les domaines de l’éthique, du politique, du juridique et du sociétal ! »

    Bref, c’est bien une critique de l’Islam. Et je ne vois pas en quoi cette critique serait fondamentalement différente de celle que les « identitaires écouillés » font aujourd’hui.

    • « Et surtout, on répète : la tradition libérale, c’est « Laissez faire. Laissez passer ». »

      Faut voir. Tocqueville mais aussi Hayek étaient très attentifs aux évolutions qui peuvent altérer l’ordre politico-juridique en le faisant régresser ou en divisant la société. Le fait ethno-culturel ne leur échappait pas.

      Tu répètes ton libéralisme comme des sourates, mais le fait est que les libéraux historiques qui ont fondé et propagé la philosophie libérale ne raisonnaient pas comme toi. Si tu avais raison, la seule branche valable du libéralisme serait l’anarcho-capitalisme et tous les Tocqueville, Hayek, Revel ou Nemo devraient subir ta fatwa.

      Le fait est que ce n’est pas le cas, ton point de vue est largement minoritaire parmi les libéraux d’hier et aujourd’hui.

    • Arthur, il vous faut lire « l’Islam et les fondements du pouvoir » d’Ali Abderaziq, vous verrez qu’il est possible d’être musulman, croyant tout en souhaitent dépolitiser l’Islam et l’écarter de considérations juridiques et politiques.

  • Tu fais de Tocqueville un partisan de la libre circulation des personnes, indépendamment de leur origine ethnique. C’est ça le point important.

    Le fait est que Tocqueville a soutenu ça :

    « Tocqueville ne compte pas uniquement sur la puissance du sabre, il entend couvrir ces usurpations et les étendre par le recours à la force du droit. Il prévoit la mise en place de tribunaux d’exception qui, au moyen d’une procédure qu’il qualifie lui-même de « sommaire », procéderont à des expropriations massives au profit des Français et des Européens. Ainsi pourront-ils acquérir des terres à bas prix et faire vivre des villages que l’administration coloniale aura pourvus de fortifications, d’une école, d’une église et même d’une fontaine, précise le député de Valognes, soucieux du bien-être matériel et moral des colons. Regroupés en milices armées dirigées par un officier, ils assureront la défense et la sécurité de leurs personnes et de leurs biens cependant que le réseau formé par ces villages permettra de tenir efficacement les régions conquises. Quant aux populations locales, repoussées par les armes puis dépouillées de leurs terres par les juges, elles décroîtront sans cesse, affirme Tocqueville. »

    http://www.monde-diplomatique.fr/2001/06/LE_COUR_GRANDMAISON/15321

    Donc, en te réclamant de Tocqueville, tu marches à 200 mètre à côté de tes pompes.

  • « Défendre, à tort, une politique coloniale spoliatrice, ne fait pas de Tocqueville un chantre de la limitation ou de l’interdiction de la liberté de circulation des personnes. »

    Bien sur que si. Exproprier des individus de leur propriété en fonction de leur origine ethnique, tenir les populations locales sous controle militaire strict, c’est quoi sinon se faire un chantre de la limitation ou de l’interdiction de la liberté de circulation des personnes selon des critères ethniques ?

    • Et je suis totalement dans le sujet de l’article : tu me traites de névrosé et le titre s’appelle « la névrose ethnique ». Je suis un bel exemple de patient à traiter, non ?

  • Toujours l’extrème naïveté des purs « libertariens », qui imaginent que l’on importe des personnes comme l’on importerait des machines.
    Importer des individus, c’est importer des histoires personnelles modulées collectivement.
    Les règles? Combien de temps faut t’il à une ethnie devenant majoritaire pour modifier les règles US actuelles des pères fondateurs, qui étaient des individualistes des lumières, à tendance ethique calviniste?

    Quoi de comùmun avec des hispaniques catholiques familio centrés et adorateurs de la « virgen de la guadalupe »?
    Vous en doutez?
    Regardez donc l’histoire: l’importation progressive d’une religion orientale ayant affecté les plus basses couches sociales, le christianisme, a finir par détruire la civilisation greco romaine, dont les règles intellectuelles et juridiques étaient pourtant solides ( plusieurs siècles de regression obscurantiste s’en sont suivis, bien entendu, les chrétiens étant alors l’équivalent des musulmans actuellement)

    La « névrose ethnique »? S’il s’agissait d’un certain réalisme, au contraire.

    • Etre pour la libre-immigration ça ne signifie pas qu’il n’y ait pas de règles.
      Comme le dit bien cet article, l’important c’est que les immigrés sachent ce qu’il en est de leurs droits et devoirs.
      Etre pour la libre-immigration c’est encourager l’immigration pour qu’elle vienne travailler tout en respectant les droits d’autrui et en tentant une saine intégration.
      Concrètement, ça veut dire de les faire venir sans conditions pour qu’ils trouvent un travail dans un temps déterminé sans avoir le droit à l’Etat-providence. Ca veut dire aussi qu’au moindre problème judiciaire dehors. Et ça veut dire aussi qu’il faut qu’ils apprennent un peu nos valeurs, nos institutions, notre histoire et notre langue pour devenir à terme français s’ils le souhaitent. Pour cela il faut du temps mais il n’y a pas besoin de coercition de l’Etat.

    • « Regardez donc l’histoire: l’importation progressive d’une religion orientale ayant affecté les plus basses couches sociales, le christianisme, a finir par détruire la civilisation greco romaine, dont les règles intellectuelles et juridiques étaient pourtant solides ( plusieurs siècles de regression obscurantiste s’en sont suivis, bien entendu, les chrétiens étant alors l’équivalent des musulmans actuellement) »

      Qu’est-ce qu’il faut pas lire!!
      – le premier christianisme a touché toutes les couches sociales, notamment les citadins et les lettrés (ce qui n’est guère étonnant pour une religion du livre), c’est à eux que s’adresse Paul de Tarse.
      – Elle n’a rien remis en cause de l’ordre juridique du monde romain (notamment les relations maître-esclave).
      – Cet ordre juridique a perduré non seulement en Orient de manière continue, mais aussi en Occident, où les autorités politiques et religieuses se sont toujours réclamées de Rome pour fonder leur légitimité.
      – La « régression obscurantiste » du début du moyen-âge est bien évidemment à relativiser. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller voir le patrimoine artistique laissé par l’Espagne wisigothique ou l’Irlande primo-chrétienne.
      – Le recul de la civilisation urbaine et de l’écrit sont dûs à la crise du modèle économique et social Romain et non la propagation du Christianisme, qui survient dans un contexte d’intense questionnement philosophique et moral touchant l’ensemble du monde méditerranéen.

  • On va poser la question autrement : pour toi, le principe du « laissez faire, laissez passer » est absolu et ne souffre pas d’exception ?

    Parce que si c’est le cas, alors tu défends le point d’une vue d’une minorité de libertariens, et en aucun cas celui des libéraux au sens large.

    Sur l’immigration américaine, si tu pense que celle-ci au 19eme siècle était une immigration libre sans régulation, tu te plante complètement. De très nombreuses mesures de restriction et de filtrage étaient appliquée à l’époque.

    L’immigration aux USA est un exemple d’immigration restrictive et controlée par les autorités désignées par une population de colonisateurs blancs chrétiens.

    • Ensuite l’expression « laissez passer » s’applique à l’économie pas au peuplement.

      Encore un hold-up sémantique pour faire dire aux libéraux ce qu’ils n’ont jamais dit.

    • Bon, ce serait bien de lire les arguments avant d’y répondre. Je rappelle que le principe « laissez faire, laissez passer » vient d’un débat sur la liberté du commerce et de l’économie au 18eme siècle.

      La question de l’immigration soulève d’autres problématiques, notamment celui de l’octroi de la citoyenneté et des droits politiques aux immigrés, ainsi que celui de la compatibilité ethno-culturelle des immigrés avec la population d’origine.

      Donc, se revendiquer de Turgot et des physiocrates pour promouvoir l’immigration libre est une imposture intellectuelle. Le libéralisme classique ne promeut nullemment une immigration libre et sans conditions.

  • Votre « sain métissage » me paraît contraire aux intérêts des libertés. La revendication au métissage est surtout présente parmi les mouvements alter (pour ne pas dire anti^^) mondialistes. En effet le métissage suppose la fin des différences entre les personnes, tous égaux car tous pareils, tous ressemblants. Pour moi la richesse et l’échange provient de la différenciation, un peu comme pour la division du travail. Mettre en avant les différences et les particularismes ne veut pas dire rejet de l’autre pour moi mais mise en avant des spécificités. Une fois l’altérité comprise et connu alors l’échange peut se produire pour le bénéfice mutuel de tous.

    La libre circulation des personnes n’est évidement pas une mauvaise chose en soi mais elle est aujourd’hui faussé par l’action de l’Etat providence en Europe, et particulièrement en France. J’ai beaucoup d’écho de connaissances voyant débarqués des immigrés ne sachant dire que ces deux mots en français: « assistante sociale »!!!!!!! Fermez les yeux sur les conséquences négatives de l’immigration sera défavorable aux idées de libertés à deux titres: elles paraîtront aveugles aux réalités du présent et elles faciliterons l’émergence de sociétés rejetant radicalement le libéralisme (encore plus qu’aujourd’hui).

    L’Europe est face à un phénomène inconnu: l’existence sur son sol de populations ne voulant pas s’intégrer à la civilisation européenne et désirant imposer sa culture sur les territoires qu’elles occupent, hors cette culture est radicalement opposé au libéralisme. Y réfléchir, prendre conscience du problème et s’interroger sur les solutions serait en soi une bonne chose pour que le libéralisme soit une alternative sérieuse aux problèmes rencontrés

  • Non, on peut être non anarcap, même pas minarchiste, être simplement libéral classique voire même « libéral-social », et être pro immigration libre dès lors que l’immigré n’a droit à aucune aide sociale et qu’il est renvoyé chez lui au moindre délit ou crime. Et le tout en étant opposé au droit du sol.

    • la position de principe « pro-immigration libre » est une position communistes, en effet même les « bien publics » on des propriétaires, donc cela on tout à fait le droit de discriminé comme n’importe qu’elle propriété privé. voir Guillaumat sur le sujet :
      http://www.scribd.com/doc/36175167/Francois-Guillaumat-Le-liberalisme-contre-l-immigrationnisme

      • De communiste, au moins. Et même de staliniens aussi, pendant qu’on y est.
        Déjà que je n’appréciais guerre Guillaumat à la base avec ces tendances néo-cons voire pire, là vous me donnez une bonne raison de le détester, parce-que je veux bien qu’on ne soit pas d’accord avec telle ou telle position, mais traiter de « communiste » les… anarcaps, libertariens et autres libéraux classiques est risible, et surtotu ça ne donne vraiment pas envie de lire son argumentation.
        Il me fait (tristement) penser à HHH… Avec des amis comme ça les libéraux n’ont pas besoin d’ennemis.

      • Un bien public est par définition « non rival ». Cela signifie que le bien ne peut pas appartenir à une personne en propre, encore moins à un groupe de personnes, sûrement pas à la population entière. La propriété privée ne s’applique pas à un bien public. Ceci dit, il est possible de discuter de la pertinence de ce critère, et par là même de l’existence des biens publics.

  • Bullshit. Les portes d’entrée de l’immigration légales et illégales (Los Angeles à l’ouest, New York à l’est, le Texas au sud) sont et restent les plus américaine des zones américaines.

    Il ne faut pas se leurrer, pas inverser les causalité : ce n’est pas l’Afrique ou l’Islam qui chasse le blanc chrétien du 93 ou de Detroit, c’est la disparition de la culture d’origine qui laisse la place à l’étranger moins regardant sur ses conditions de vie. Et cette disparition est un effet direct de la guerre déclaré par l’état à la société sous divers prétextes (lutte contre drogue, terrorisme, pauvreté, racisme, sexisme, malbouffe, …) au lieu de chercher à la conforter et servir.
    Compter sur l’état pour corriger le problème à coup de maitrise de l’immigration c’est faire appel au pyromane pour éteindre l’incendie à coup de bidon d’essence.

    • Donc la disparition des blancs dans le 93 est liée à la guerre de l’Etat contre la drogue et la malbouffe.

      J’avoue que le lien logique m’échappe.

      • La disparition des blancs du 93 ne s’est pas faite en un jour mais concrètement ça commence quand les patrons décident de profiter de la main d’oeuvre pas chère africaines et maghrébines au lieu d’investir dans des robots et en innovant dans les méthodes de travail. Ils insistent lourdement auprès de l’Etat pour faire venir tous ces immigrés au lieu de faire comme les allemands.

        Ca se poursuit quand l’Etat s’amuse à construire des barres immondes toutes aux mêmes endroits dans des villes auparavant dpeu habitées -favorisant ainsi leur regroupement en nombre tous au même endroit- à partir des années 60, tout ça parce que la France manquait de logements pour loger ces immigrés pour les raisons qu’on connait (législations, rationnement du sol etc…). Et là on peut pas reprocher à ces gens de s’être réunis au sein d’un même quartier, c’est un réflexe vérifiable partout dans le monde entier quand des immigrés arrivent à un endroit.

        Le phénomène de regroupement s’est amplifié avec le regroupement familial. Mais la situation a dégénéré quand l’Etat-providence et les réseaux clientélistes localement les ont amolli et les ont gardé dans la pauvreté tout en les excusant à chaque fait de délinquance. Alors forcément les gens se barrent, logique.

      • C’est pas le lien logique qui t’échappes, c’est manifestement toi qui tente d’échapper à la logique et la la réalité. Parce que c’est quand même pas très compliqué de faire le lien entre prohibition et intrusion de l’état dans le fonctionnement sociale (dont la « malbouffe » est une manifestation) d’une part, dégradation sociale dans des ghettos (conçus et organisé par l’état) d’autre part.
        Mais bon, si tu préfères fermer les yeux et te boucher les oreilles … est-il bien utile de développer ?

        • oui oui, la diabolisation systématique de l’Etat pour expliquer tous les problèmes, je connais cette théorie mais malheureusement elle est trop faible pour expliquer tous les phénomènes et les problèmes sociaux.

  • Pas convaincu qu’il faille décrire comme névrose un instinct humain. Un instinct qui mérite d’être inhibé dans certaines circonstances, si l’on veut, c’est une autre question.

    Ça fait psychanalyse bidon.

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