Le Guatemala abandonne la guerre contre la drogue

Le nouveau président du Guatemala déclare que la guerre contre la drogue ne peut être gagnée seulement avec les armes.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le Guatemala abandonne la guerre contre la drogue

Publié le 19 février 2012
- A +

« Mano dura » : durant la campagne électorale qui l’a conduit récemment à la tête du Guatemala, le président Otto Pérez Molina avait promis de mener une politique de la « main dure » contre les cartels de la drogue. Arrivé aux affaires, il semble faire volte-face.

Par Pierre-Yves Saint-Onge

Le Guatemala abandonne la guerre contre la drogue, malgré la pression des États-Unis… Le nouveau président de ce pays, qui est un militaire avec 25 ans de service, déclare que la guerre contre la drogue ne peut être gagnée seulement avec les armes, et qu’il se concentrera sur le combat contre la famine.

Otto Pérez Molina croit que la famine est une menace à la sécurité. Il a été élu avec une promesse de s’attaquer au crime avec une main de fer, mais il pense que légaliser la drogue est le meilleur moyen. Aujourd’hui les cartels au Guatemala ne dérivent plus que 50% de leur revenus de cette source, et se sont diversifiés vers les kidnappings et l’extorsion. En laissant tomber le combat contre le trafic de drogue, le pays pourra mobiliser ses énergies sur ce qu’il considère comme de véritables crimes – les kidnappings et l’extorsion, plutôt que le trafic et la consommation de drogue, qui sont un problème pour les États-Unis et non pour son peuple.

—-
Sources : Business Week et Reason Magazine
Sur Contrepoints : Guatemala : que penser de la « main dure » d’Otto Pérez Molina ?

Voir les commentaires (3)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (3)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Gloria Alvarez, la passionaria libérale, dit tout et c’est dans Contrepoints ! Elle s’exprime pour la première fois en France, et c’est dans Contrepoints.

Gloria Alvarez est une jeune femme influente. Auteur de trois livres, conférencière très sollicitée, en Amérique Latine en Espagne ou aux USA, hyper active sur les médias sociaux avec 377 000 followers sur Twitter et 242 000 sur Instagram, elle est sans doute l'influenceuse libérale féminine numéro un dans le monde ! Elle prône le libéralisme dans tous les domaines. Liberté, frontièr... Poursuivre la lecture

Gloria Alvarez, la passionaria libérale, dit tout et c’est dans Contrepoints !

Elle s’exprime pour la première fois en France.

Gloria Alvarez est une jeune femme influente. Auteur de trois livres, conférencière très sollicitée en Amérique latine, en Espagne ou aux USA, hyper active sur les médias sociaux avec 377 000 followers sur Twitter et 242 000 sur Instagram, elle est sans doute l'influenceuse libérale féminine numéro un dans le monde ! Elle prône le libéralisme dans tous les domaines. Liberté, frontières, aide internationa... Poursuivre la lecture

cannabis
1
Sauvegarder cet article

Par Elie Blanc.

En avril dernier,  Macron annonçait qu’aurait lieu un « grand débat sur la consommation de drogues ». Il en a profité pour réaffirmer sa volonté de lutter contre la consommation de cannabis et de ne « laisser aucun répit aux trafiquants » pour faire « reculer la délinquance ».

Depuis lors, un arrêté daté du 31 décembre interdit la vente et la consommation les fleurs de chanvre CBD.

Emmanuel Macron contre le cannabis

Notre cher Prés... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles