Homophobie : mourir d’amour en Tunisie

Une loi homophobe est en train de tuer Ahmed Ben Amor aujourd’hui en Tunisie.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Homophobie : mourir d’amour en Tunisie

Publié le 23 juillet 2016
- A +

Par Farhat Othman.

Homophobie : mourir d'amour en Tunisie
By: Tony WebsterCC BY 2.0

En Tunisie, un jeune homme meurt pour n’avoir pu aimer librement son semblable du fait de la législation scélérate du pays dont une loi coloniale que la France a abandonnée, instituant l’homophobie en Tunisie. Ce qui rappelle le terrible drame relaté magistralement par le film d’André Cayatte racontant le suicide dans la France de mai 68, à la fois par acte d’amour et de désespoir, d’une femme qui a aimé son élève, violant les lois de la société.

Les drames de Gabrielle Russier et d’Ahmed Ben Amor

Il s’agissait du drame véridique de la professeure Gabrielle Russier qui a aimé, d’une folle passion parfaitement partagée, l’un de ses élèves mineurs, mais précocement mûr.

Cet amour étant interdit par la loi de l’époque malgré l’ambiance surchauffée de mai 68, la professeure a été emprisonnée sur plainte des parents du jeune mineur. Elle finit par se suicider avant le jugement devant la condamner pour sa liaison amoureuse, pourtant innocente.

On était dans le climat effervescent de l’année de tous les bouleversements en France où les libertés étaient encore foulées au pied. C’est un tel climat qui prévaut encore chez nous aujourd’hui, la Tunisie ayant gardé nombre de lois liberticides que la France a fini par répudier.

C’est d’ailleurs la loi homophobe, survivance de la colonisation, qui est responsable du drame actuel, le fameux article 230 du Code pénal, code colonial qui est venu défigurer la société  tunisienne qui n’était nullement homophobe et qui ne l’est toujours pas en son tréfonds, sauf en apparence du fait de cette loi justement et des violences des minorités homophobes.

Car le sexe arabe et tunisien en particulier est total. Populairement, et c’est un héritage soufi, les rapports sexuels sont libres entre gens consentants sans catégorisation ni stigmatisation. Il n’y a jamais eu avant la loi homophobe d’homosexualité, il y a avait tout juste de la sensualité dans le cadre d’un sexe total. Et c’est le sexe tel qu’il est dans la nature.

Cette loi qui se prétend respectueuse de la religion est ainsi anti-islamique, car l’islam n’a jamais été homophobe ; ce sont les jurisconsultes qui ont fabriqué de toutes pièces l’homophobie à partir de la tradition judéo-chrétienne en se basant sur l’interdit religieux ne portant que sur l’adultère.

Or, au moment où l’on appelle à libérer le sexe entre adultes consentants au nom même de l’islam qui est respectueux de la vie privée des gens, on ne peut qu’exiger l’abolition de cette loi anti-islamique que représente l’article 230 du Code pénal. C’est d’ailleurs une obligation constitutionnelle. Et c’est ce que commande le drame du jeune Ahmed Ben Amor, tout juste 20 ans aujourd’hui entre la vie et la mort, susceptible à chaque instant de mourir d’aimer.

Faute d’amour, la jeunesse tunisienne meurt ou tue 

Ahmed Ben Amor est vice-président de l’association Shams qui milite contre l’homophobie, mais mal, très mal, hélas ! En cela, elle ne diffère pas de toutes les associations humanistes qui sont par trop laïcistes, usant d’un discours occidentalocentriste qui ne peut passer en Tunisie, terre d’islam, bien que soufi.

Le jeune homme a tenté une première fois de se suicider et a réitéré son geste de désespoir. Or, Ahmed n’est pas le seul dans  cette situation de désespérance. Toute la jeunesse tunisienne l’est selon des motivations diverses, mais tenant toutes aux libertés individuelles et au droit à une libre vie privée.

Pour Ahmed, c’est la liberté inaliénable d’avoir des rapports sexuels avec qui il veut du moment qu’ils sont voulus par des adultes. Et c’est un droit garanti aussi bien par la Constitution que la religion.

Il est aussi des jeunes comme lui qui souffrent et se suicideront assurément, tels ceux qui ont vu leur avenir compromis et leur vie détruite pour un malheureux joint, alors qu’il est prouvé que le cannabis est moins nocif que la cigarette.

D’autres déjà ont cédé à la tentation de mourir d’aimer la vie, comme celui qui a été à l’origine de la révolution dans le pays. Eux, ils se sont immolés pour absence justement de droits et de libertés. Et c’est le même acte de désespoir chez ceux qui tentent l’aventure de l’immigration clandestine, risquant la mort en Méditerranée faute de pouvoir vivre librement en Tunisie.

Même nos jeunes qui se laissent tenter par le terrorisme ne sont, au fond que des désespérés empêchés d’aimer librement et qui préfèrent donner un sens à leur vie par la haine puisqu’ils leur a été interdit de retrouver ce sens dans et par l’amour. Quand on ne sait plus aimer, on se met à haïr et à tuer, par manque d’amour justement.

Un projet de loi Ahmed Ben Amor pour aimer à vivre

Il nous faut reconnaître ses droits à notre jeunesse en lui redonnant l’envie de vivre par la culture des sentiments, celui de l’amour en premier. Qu’elle fasse donc le sexe, qui est la manifestation la plus noble de l’amour, pour se détourner de ce qui concrétise son absence, le terrorisme !

On n’a plus le choix : on doit abolir nos lois scélérates, surtout celles qui amènent à mourir d’aimer, pour faire renaître l’espoir dans les cœurs et finir par aimer à vivre.

Comme le chante Charles Aznavour, Ahmed Ben Amor et toute notre jeunesse brimée nous disent que les parois de leur vie sont lisses, qu’ils s’y accrochent, mais glissent lentement vers leur destinée : mourir d’aimer.

Or, ce ne sont que les meilleurs moralement qui préfèrent mourir ainsi, sans faire du tort à autrui. D’autres développent le complexe du héros biblique Samson en choisissant de tuer avant de mourir ; car ils n’ont jamais su ou pu aimer.

Les êtres nobles comme Ahmed Ben Amor, et la plupart de notre jeunesse tunisienne, préfèrent de plein gré s’enfoncer dans la nuit, payer l’amour au prix de leur vie, pécher contre le corps, mais non contre l’esprit, et mourir d’aimer comme le dit encore le grand Aznavour.

Notre jeunesse mérite bien mieux, pourtant ; surtout une autre élite qui soit capable d’écouter son malheur et de se porter à son secours afin de mettre fin à son drame qui lui fait dire, comme ce fut le cas pour Ahmed Ben Amor :

Puisque notre amour ne peut vivre

Mieux vaut en refermer le livre

Et plutôt que de le brûler

Mourir d’aimer

 

Partir en redressant la tête

Sortir vainqueur d’une défaite

Renverser toutes les données

Mourir d’aimer

 

Où sont les justes ? Où sont les honnêtes parmi nos politiciens, dont ceux qui parlent du respect de la Constitution et de l’éthique ? Où sont les vrais musulmans, les nôtres étant en passe de devenir des daéchiens bafouant l’islam, cultivant un terrorisme mental ? Trêve d’hypocrisie !

S’il est au moins un juste dans ce pays, de voix sinon de voie, qu’il ose aujourd’hui donner le nom d’Ahmed Ben Amor au projet de loi rappelé ci-après ! Qu’il le fasse introduire incontinent au parlement pour l’y faire voter au plus vite, avant l’occurrence d’autres drames ; car la mort rôde.

Ainsi et ainsi seulement sèmera-t-on la graine de l’espoir en  Tunisie ; et cet espoir s’appelle amour !

 

PROJET DE LOI

Ahmed Ben Amor

d’abolition de l’homophobie en Tunisie

 

 

Attendu que l’homophobie est contraire aux droits de l’Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

 

Attendu que l’orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l’État de droit tunisien et l’islam,

 

Attendu que l’article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n’est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu’elle protège ;

 

L’ARP décide :

 

Article unique 

 

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l’article 230 est aboli.

 

Voir les commentaires (15)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (15)
  • Je suis grandement perplexe face à la vision de l’auteur, qui voudrait que l’homosexualité ne pose aucun problème en islam. Et depuis quand le soufisme dominerait en Tunisie ?
    Voici une vue un peu plus factuelle de la question de l’islam et de l’homosexualité : http://wikiislam.net/wiki/Islam_and_Homosexuality

    • Cher Bruni, lisez donc l’auteur dans ses essais exhaustifs sur l’homosensualité (mon terme pour homosexualité, création de l’Occident); vous y trouverez la juste réponse et délaissez les faussetés, je vous prie !
      S’agissant du soufisme, c’est l’islam populaire non seulement en Tunisie, mais au Maghreb. C’est ainsi la fibre de l’amazighité, par exemple.
      Il nous faut une parole de justesse en ce temps de fake à tout va. Et surtout un minimum d’éthique.
      Donnons l’exemple !

  • Gros gloubiboulga qui a pour but comme bien souvent avec cet auteur de mettre les plaies sur le dos de la france et du méchant colonialisme.

    En france le détournement de mineur est une soustraction à l’autorité parentale avant la majorité qui était de 21 ans jusqu’en 1974 et 18 ans depuis. Le détournement de mineur n’a rien à voir avec des relations sexuelles. C’est pour détournement de mineur (enlèvement) qu’avait été condamnée Gabrielle Russier et non pour avoir eu des relations sexuelles avec un mineur puisque l’âge de la majorité sexuelle est de 15 ans et que son élève en avait 16. L’autorité possible du professeur sur son élève n’avait même pas été retenue. C’est parce que l’élève n’était pas retourné vivre chez ses parents (qui en ont la responsabilité) par 2 fois qu’elle a été accusée de DETOURNEMENT DE MINEUR.
    __________

    D’autre part en france l’homosexualité entre personnes majeures et consentantes n’est plus un délit depuis la révolution (1791) il y a plus de 200 ans.
    Pétain avait instauré en 1942 une différence de majorité sexuelle entre les relations hétéro (13 ans) et homo (à la majorité civile : 21 ans), cette dernière ayant suivi l’abaissement de la majorité civile à 18 ans en 1974. Depuis 1974 il n’y a plus de différence et la majorité sexuelle est à 15 ans quelque soit l’orientation sexuelle.
    __________

    <i"Cet amour étant interdit par la loi de l’époque…" est donc une contre-vérité comme dirait Hollande et Cazevide.

    • oops…. Depuis 1974 1982 il n’y a plus de différence et la majorité sexuelle est à 15 ans quelque soit l’orientation sexuelle.

    •  » Gros gloubiboulga qui a pour but comme bien souvent avec cet auteur de mettre les plaies sur le dos de la france et du méchant colonialisme.  »

      Ce sera bientôt comme de mettre sur le dos de Napoléon Bonaparte la loi de la semaine des 35 heures puisque dans deux siècles on accusera toujours le colonialisme d’être responsable de toute les mauvaises lois qui seront votées en 2216 dans les ex colonies du 20ème siècle.

      D.J

      • D.J, vous oubliez qu’on est passé d’un colonialisme physique à un néocolonialisme mental.
        Alors, un peu moins de dogmatisme et un peu plus de réalisme, je vous prie!
        Regardez donc le monde tel qu’il est !

        •  » D.J, vous oubliez qu’on est passé d’un colonialisme physique à un néocolonialisme mental.  »

          Vous allez aussi nous faire le coup de dépressifs qui dirigent la Tunisie et qui seraient encore traumatisés pas le colonialisme au point d’en être influencé?

           » Sam Player, revoyez vos informations, je vous prie !
          L’homosensualité (homosexualité), par exemple, a été dépénalisée en France par le gouvernement socialiste en 1982.
          Trêves de mensonges, je vous prie.
          Soyez donc juste de voix faute de l’être de voie !  »

          Sam Player a raison. en 1984 ce n’est pas une dépénalisation de l’homosexualité qui a été votée mais la fin d’une discrimination sur l’âge de la majorité sexuelle pour homo par rapport aux hétéros.

          D.J

          • Cher D. J.

            Le 27 juillet 1982, la gauche a mis fin à la loi discriminatoire héritée de Vichy : l’article 331, alinéa 2, du Code pénal définitivement abrogé.
            Il est vrai, ce texte permettait de punir « d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d ‘une amende de 60 francs à 20 000 francs toute personne qui aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu mineur du même sexe. »
            Il n’empêche que c’est une disposition qui n’existait pas pour les actes hétérosexuels et cela était perçu à bon droit comme une discrimination légale contre les homos.
            Pour plus de détails, consultez le JO du 21 décembre 1981 où on peut lire Robert Badinter s’écrier :

            « L’Assemblée sait quel type de société, toujours marquée par l’arbitraire, l’intolérance, le fanatisme ou le racisme a constamment pratiqué la chasse à l’homosexualité. Cette discrimination et cette répression sont incompatibles avec les principes d’un grand pays de liberté comme le nôtre… La discrimination, la flétrissure qu’implique à leur égard l’existence d’une infraction particulière d’homosexualité les atteint – nous atteint tous – à travers une loi qui exprime l’idéologie, la pesanteur d’une époque odieuse de notre histoire. Le moment est venu, pour l’Assemblée, d’en finir avec ces discriminations comme avec toutes les autres qui subsistent encore dans notre société, car elles sont indignes de la France. »

            Je vous passe les arguments de l’opposition prétendant qu’on nie la nature « en niant l’existence des actes contre-nature ».

            S’agissant du néocolonialisme mental, regardez le monde tel qu’il est, je vous prie, en n’oubliant pas l’importance de l’imaginaire et de l’inconscient dans l’outil de domination et les instruments de dépendance.
            Il est venu le temps de la poléthique, vous savez !

    • Sam Player, revoyez vos informations, je vous prie !
      L’homosensualité (homosexualité), par exemple, a été dépénalisée en France par le gouvernement socialiste en 1982.
      Trêves de mensonges, je vous prie.
      Soyez donc juste de voix faute de l’être de voie !

      • J’aurai pourtant tendance à dire que sam player a raison.

        http://assoquazar.free.fr/textes/2010/01/article07.html

        Il semblerait que l’homosexualité ait cessé d’être un crime en France en 1791 et que ce soit les lois relative à la majorité sexuelle pour les homosexuels qui aient changé en 1982.

      • Au départ on pouvait penser à une erreur mais insister ça devient de la malhonnêteté.
        De plus ce que j’ai lu plus haut au niveau du « néocolonialisme mental » me fait penser que le but de vos écrits est de propager la haine anti-française dans votre communauté.

        En final il n’y a pas un truc de vrai même sur votre gros bobard avec Gabrielle Russier, c’était un enlèvement.

        • @ sam player :
          Lisez donc ceci et arrêtez de désinformer je vous prie :
          « La dépénalisation de l’homosexualité consiste déjà en la suppression de deux alinéas du code pénal, l’article 331 alinéa 3 (adopté par Vichy en 1942 et conservé à la Libération), qui sanctionnait tout «acte impudique ou contre-nature avec un mineur du même sexe» et qui est souvent désigné comme «délit d’homosexualité» (qui fixe, donc, la «majorité sexuelle» homosexuelle à 21 puis 18 ans), et l’article 330 alinéa 2 (adopté en 1960 suite à l’amendement sur les «fléaux sociaux») qui aggravait l’outrage public à la pudeur si celui-ci consistait en un acte homosexuel. Si l’homosexualité n’est pas illégale en France, elle est bien réprimée par le code pénal dans certains cas (et chaque article entraîne plusieurs centaines de condamnations par an).
          Par ailleurs, en 1981-1982, à la suite de l’élection de François Mitterrand à la Présidence de la République, ordre est donné aux services de police de ne plus contrôler spécifiquement les établissements gays et de cesser le fichage, et la brigade spéciale de la Préfecture de la police de Paris est supprimée, tandis que la France annonce ne plus reconnaître la classification de l’OMS de l’homosexualité comme maladie mentale.
          Interview d’Antoie Idier, auteur de « Les alinéas au placard »
          C’est sur Yagg en date du 7 mars 2013 sous le titre :
          La «dépénalisation», l’autre bataille pour l’égalité des droits, racontée par Antoine Idier

  • Témoignage émouvant.

    Où sont les vrais musulmans, les nôtres étant en passe de devenir des daéchiens bafouant l’islam, cultivant un terrorisme mental ?

    Pas que mental : ils balancent ceux soupçonnés homosexualité dans le vide… Les daéchiens et autres fondamentalismes sont de véritables dépravés n’hésitant pas à faire ce qu’ils interdisent aux autres ❗

  • Complètement idiot d’accuser les judéos chrétiens, idiot et contre productif..

    Le Coran [26:165-166]
    Accomplissez-vous l’acte charnel avec les mâles de ce monde ? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous n’êtes que des gens transgresseurs». Ils dirent : «Si tu ne cesses pas, Lot, tu seras certainement du nombre des expulsés». Il dit : «Je déteste vraiment ce que vous faites.

    Le Coran [27:54-55]
    [Et rappelle-leur] Lot, quand il dit à son peuple : «Vous livrez-vous à la turpitude [I’homosexualité] alors que vous voyez clair». Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs ? Vous êtes plutôt un peuple ignorant.

    • Il ne s’agit pas d’accuser, chère Jacqueline morillon; c’est tout juste la vérité historique.
      Ce qui est idiot est de continuer de l’occulter.
      Il n’est dans le Coran aucune prescription en la matière, mais du récit rappelant ce qui a fait l’objet d’interdit dans la Bible.
      J’ai consacré trois essais et nombre d’articles à la question, preuves à l’appui. Je vous y réfère.
      Et sachez, enfin, que je milite pour un humanisme intégral.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le partenariat dit stratégique et global offert à la Tunisie par l'Europe n'est qu'en apparence un outil de saine gestion politico-économique. Déjà, il est nettement en recul par rapport à ce que proposait l'UE à la Tunisie avant 2011 : un statut d'associé ouvert à tous les avantages possibles, hors ceux dérivant de la qualité de membre de l'Union.

De plus, et surtout, il continue à bafouer l'un des principes cardinaux du libéralisme qui est la libre circulation sans entraves, tant des idées, des services et des marchandises que de leu... Poursuivre la lecture

En mai 2022, le footballeur Idrissa Gueye, alors milieu de terrain du Paris Saint-Germain, avait provoqué une polémique en refusant de porter un maillot aux couleurs de la cause LGBT. Le Conseil national de l’éthique de la FFF (CNE) avait alors condamné son attitude, affirmant qu’en « refusant de participer à cette opération collective », le joueur validait « les comportements discriminatoires ». Un an plus tard, la Ligue de football professionnel (LFP) est à nouveau confrontée à des joueurs qui refusent de s’associer à la campagne de lutte c... Poursuivre la lecture

drapeau tunisien
1
Sauvegarder cet article

Une question légitime au vu de la situation de ce pays qui a pu paraître, pour nombre d'observateurs, comme une exception dans le paysage arabe musulman, réussissant ce qu'on a appelé à tort révolution du prétendu Printemps arabe. Car la situation est bien plus complexe qu'on n'ose l'évoquer et les choses n'y sont pas aussi simples qu'on le dit.

Que se passe-t-il donc en cette Tunisie supposée, depuis peu, acquise à la démocratie ? Y a-t-il eu coup ou coups d'État ? Y assiste-t-on réellement à la mise à mort d'une démocratie naissante ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles