Homophobie dans le football : l’épineuse question de la liberté de conscience

Des joueurs professionnels ont refusé, ce week-end, de participer à la campagne anti-homophobie de la LFP. Si ce choix est regrettable, la liberté de conscience doit être totale.

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Homophobie dans le football : l’épineuse question de la liberté de conscience

Publié le 16 mai 2023
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En mai 2022, le footballeur Idrissa Gueye, alors milieu de terrain du Paris Saint-Germain, avait provoqué une polémique en refusant de porter un maillot aux couleurs de la cause LGBT. Le Conseil national de l’éthique de la FFF (CNE) avait alors condamné son attitude, affirmant qu’en « refusant de participer à cette opération collective », le joueur validait « les comportements discriminatoires ». Un an plus tard, la Ligue de football professionnel (LFP) est à nouveau confrontée à des joueurs qui refusent de s’associer à la campagne de lutte contre l’homophobie. Et la polémique peut reprendre de plus belle.

De nombreuses voix se sont élevées pour critiquer le comportement des récalcitrants. D’autres, comme les coachs de Rennes et de Brest, Bruno Genesio et Eric Roy, ont brillé par la maladresse de leurs déclarations. Le premier en jugeant qu’une journée contre l’homophobie n’était « pas nécessaire », le second en critiquant le calendrier choisi pour cette campagne, s’agaçant de l’absence de joueurs dans un moment important du championnat.

Bref, le sujet est complexe et hautement inflammable, et entre les condamnations morales aussi pures qu’inefficaces des uns, et la légèreté, voire le déni des autres face au vrai problème de l’homophobie dans le monde du football, il est difficile de défendre une position nuancée.

Or, cette nouvelle polémique mérite qu’on s’y attarde puisqu’elle soulève un certain nombre de questions tout à fait fondamentales.

 

Le foot et l’homophobie, une histoire qui dure et n’en finit pas…

Tout d’abord, elle met en évidence l’éléphant dans la pièce : le monde du foot est encore imprégné d’une culture homophobe non négligeable. Certes, la très grande majorité des joueurs ont accepté de porter ce maillot. Mais on ne peut décemment pas fermer les yeux sur la réalité : que ce soit dans les vestiaires des clubs amateurs où il est toujours difficile pour un joueur d’assumer son homosexualité, ou dans les tribunes des Kops des plus grands clubs européens ou fusent des phrases et des chants à forte connotation homophobe (et parfois racistes), ce phénomène traverse l’entièreté de la galaxie du ballon rond.

Malgré la lente prise de conscience, on pense par exemple au livre de Ouissem Belgacem, aux déclarations d’Antoine Griezmann ou de Patrice Evra, le chemin semble encore long avant d’assister à l’évolution tant espérée des mentalités. Ainsi, ce week-end, certains joueurs ont refusé d’arborer le maillot floqué aux couleurs arc-en-ciel, comme le Nantais Mostafa Mohamed, ou le Guingampais Donatien Gomis. Ces refus sont le plus souvent liés à des convictions religieuses mêlées à un conservatisme culturel.

En 2023, ces valeurs d’un autre temps ont de quoi choquer. Certains commentateurs, estimant à raison que l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit, ont regretté qu’aucune sanction ne soit prise à l’encontre des joueurs incriminés. Mais intervient ici une subtilité qui a son importance. Peut-on légitimement, dans une société libre, exiger d’un individu souverain et responsable qu’il s’engage pour une cause quelconque, aussi juste et vertueuse soit-elle ?

 

De l’importance de la liberté de conscience

Si le refus de ces joueurs est tout à fait critiquable, les propos du conseil national de l’éthique de la FFF, les accusant de se rendre « complices des comportements homophobes », semblent excessifs. On les rejoint davantage lorsqu’ils affirment que ce choix contribue à laisser « penser que certaines orientations sexuelles sont moins acceptables que d’autres ».

Toutefois, on peut se réjouir de la décision du CNE de ne pas demander de sanctions contre les joueurs qui ont refusé de jouer.

En effet, il y a une différence de taille entre exiger d’un individu qu’il respecte la loi, et le contraindre à se battre pour une cause qu’en son âme et conscience il ne soutient pas. Il en va ici du respect de la liberté de conscience. Du reste, un message politique est d’autant plus percutant lorsqu’il est défendu par des militants sincères et convaincus. À l’inverse, il perd tout son intérêt si l’on sait que les manifestations de soutien sont obtenues par la contrainte légale ou le conformisme social.

On peut également interroger ce besoin sans cesse répété, dans les sociétés occidentales, de demander aux personnalités publiques de s’engager politiquement et de « montrer l’exemple ». La liberté, c’est aussi celle de ne pas faire de politique. Ce choix peut être critiqué, mais il n’est pas négociable : le droit à l’indifférence n’est pas réservé aux citoyens sans notoriété.

 

Une campagne inefficace ?

Pour Julien Pontes, porte-parole du collectif « Rouge Direct », de plus en plus de joueurs refusent de participer à la campagne contre l’homophobie, et les manifestations d’homophobie pendant les matchs ont augmenté. Dans son entretien au journal sportif L’Équipe, il pointe l’inefficacité de cette campagne, qu’il qualifie de « fumisterie » pour cacher l’absence de réaction réelle de la LFP et des clubs.

Comment ne pas lui donner raison, quand on sait qu’en février dernier, les supporters marseillais scandaient « il faut tuer ces pédés de Parisiens » au Vélodrome ? Quelles ont été les réactions du club phocéen ? Ces supporters ont-ils été interdits de stade ? On se doute de la réponse.

Pour enlever l’épine de l’homophobie du pied du football, plutôt qu’une campagne pleine de bons sentiments, dont l’intérêt principal est de se racheter une conscience à peu de frais, les différentes instances (clubs professionnels, clubs amateurs, instances nationales etc.) devraient avoir le courage de prendre des décisions difficiles mais efficaces. Lorsqu’un supporter achète un billet pour entrer dans un stade, ou lorsqu’un individu intègre un club amateur, un contrat est signé entre les deux parties. La rupture de ce contrat (car on imagine que les comportements homophobes n’entrent pas dans les clauses…) devrait se solder par une véritable sanction. Il n’y a pas de fatalité à ce que le football soit un « sport de gentlemen pratiqué par des voyous » !

Si l’on peut donc se désoler de l’absence de soutiens d’un certain nombre de joueurs, il semble en revanche totalement contre-productif de leur imposer un acte militant. Plutôt que d’essayer de modeler l’inconscient des individus, tâchons d’abord de faire respecter la loi. Remémorons-nous ces mots de la romancière britannique Virginia Woolf : « Cadenassez vos bibliothèques si vous le souhaitez, mais vous ne pourrez apposer sur la liberté de conscience ni porte, ni cadenas, ni verrou ».

 

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  • Avatar
    jacques lemiere
    16 mai 2023 at 7 h 19 min

    « Si ce choix est regrettable, » diable pourquoi????
    sans connaitre chacune des raisons données par le joueurs pour avoir refusé..curieuse affirmation…

    et svp une definition de l’homophobie précise.. voire éviter le terme qui recouvre tout et n’importe quoi serait souhaitable… voire une définition de l’homosexualité!!!
    est ce l’intention ,le penchant ou l’acte???

    ça me fait penser aux droits des trans ou des homos ??ben non…
    les droits des citoyens adultes responsables…

    donc quel militantisme????? si c’est celui qui souhaite une « reconnaissance ou acceptation » de l’homosexualité » pour moi c’est déjà aller trop loin..

    la limite est l’agression..

    il ya des choses qui se méritent..quand on les impose ..on obtient souvent une retour de balancier..

    Quand l’homsexualité était un crime le militantisme avait sa place…

    et une remarque les politiques racistes furent abolies par des racistes…

    et les lois condamnant l’homophobie furent abrogées par des « homophobes » au sens ou on l’entend souvent..

    enfin bref…

    • Avatar
      jacques lemiere
      16 mai 2023 at 7 h 43 min

      « Si ce choix est regrettable, » diable pourquoi????
      sans connaitre chacune des raisons données par le joueurs pour avoir refusé..curieuse affirmation…

      et svp une definition de l’homophobie précise.. voire éviter le terme qui recouvre tout et n’importe quoi serait souhaitable… voire une définition de l’homosexualité!!!
      est ce l’intention ,le penchant ou l’acte???

      ça me fait penser aux droits des trans ou des homos ??ben non…
      les droits des citoyens adultes responsables…

      donc quel militantisme????? si c’est celui qui souhaite une « reconnaissance ou acceptation » de l’homosexualité » pour moi c’est déjà aller trop loin..

      la limite est l’agression..

      il ya des choses qui se méritent..quand on les impose ..on obtient souvent une retour de balancier..

      Quand l’homsexualité était un crime le militantisme avait sa place…

      et les lois condamnant l’homophobie furent abrogées par des « homophobes » au sens ou on l’entend souvent..

      enfin bref…

      • Avatar
        jacques lemiere
        17 mai 2023 at 14 h 19 min

        les types qui accusent d’homophobie maintenant sont sand doute les mêmes qui vous « suspectaient  » d’homophobie quand vous disiez naguère que vous n’en aviez rein à cirer qu’un type soit gay…

        désormais faut trouver ça « cool »

        non des tas d’ homos..sont des « cons » … ceux qui défilent à la gay pride me posent clairement question…..
        quand il y avait des lois homophobes par contre…respect..légitime..

    • Je me suis arrêté de lire l’article à cette phrase en effet…
      On peut ne pas soutenir cette lutte sans être homophobe (terme qui ne veut rien dire, comme tout terme utilisé par les progressistes pour décrédibiliser leurs opposants).
      Perso, je ne soutiens absolument pas les LGBTQAZERTY+-@ car tout ce qu’ils veulent, c’est obtenir des privilèges, voir convertir tout le monde dans leur monde. Pour autant, je vais pas frapper deux personnes de même sexe qui s’embrasse, ni changer de trottoir « par peur » (phobe)…

    • Avatar
      jacques lemiere
      17 mai 2023 at 14 h 15 min

      je me souviens d’une époque où chaque « homophobe » se voyait accusé d’etre un « homosexuel refoulé »…

      et ce que le libéralisme n’est passer somme de refuser de DEVOIR parler de la sexualité d’autrui… le droit à l’indifférence toussa…
      soyons clair si un jour on aune hétéropride les homos tyranniques ceux qui organisent des gay pride vont interpréter ça comme un acte homophobe!!!
      la limite est ténue antre le casse couille et le type normal..
      un type que se présente à moi en me lançant qui sa religion sui sa race qui sa sexualité à la figure… je l’évite..

  • Les joueurs salariés acceptent sans broncher de porter le logo de marques publicitaires, ils sont payés outrageusement pour être des » hommes sandwiches » plus que pour leur coup de ballon.
    Lorsqu’ils refusent de porter une autre campagne sur leur dos, c’est donc bien un acte militant… à contrecourant, qui correspond autant à la mentalité viriliste des footeux qu’aux cultures étrangères dont l’équipe « de France » est maintenant constituée, tout comme son propriétaire.

    -6
    • La citation « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » résume bien le dictat mis en exergue ici.
      Lorsqu’on fait appel aux croyances, on doit laisser les gens s’exprimer.
      Les joueurs de football agiraient de même s’il s’agissait d’un maillot contre l’antisémitisme ou contre la retraite à 64 ans.

      10
  • On melange politique et sports ce qui ne devrait pas se faire.
    Je sais, tout est politique, on le voit bien avec le wokisme.

    14
    • A contrario de l’homophobie, y aura-t-il bientôt par compensation une condamnation de la phobie de la normalité ? Homophobie, j’ai horreur de ce mot mal construit puisqu’il peut signifier : appréhension de l’Homme tout simplement. Ce qui dit long sur ceux qui croient faire évoluer en bien un monde toujours pareil, régi par l’aversion de l’Autre (quel qu’il soit, bien entendu). Mais les régimes totalitaires le savent, une population, ça s’éduque.

  • Dès qu’on est musulman on a droit de refuser de se battre contre l’homophobie au nom de ses convictions. Par contre le citoyen non musulman n’a pas le droit à ce type de conviction : il serait immédiatement ostracisé. Sommes nous vraiment dans un pays laïc ?

    • C’est tout le problème de la terminologie de la liberté de conscience, c’est qu’elle n’est pas clairement définie ni en droit, ni en philosophie, ni dans langage courant. C’est normal puisqu’elle se heurte aux déterminismes qui font aussi un être humain.

      • C’est surtout le problème de la lâcheté de la justice et des élus : forts avec les faibles et faibles avec les forts. Si l’homophobie est interdite, elle l’est pour tous et la nation a décidé de la combattre. Si on autorise des minorités à refuser le combat, c’est comme si on autorisait des minorités à refuser le combat contre le racisme.

        -2
        • @JR parce que pour vous obliger des joueurs à porter un tricot arc en ciel , c est un combat ? On voit bien! que c est de ne pas en porter un qui en est un. …

        • On est plus du tout dans le même registre, porter un maillot arc en ciel c’est pour défendre une cause, ce n’est pas une loi. Or jusqu’à présent il n’est pas interdit de ne pas défendre une cause. Si en revanche l’un de ces joueurs avait porté un maillot homophobe alors dans ce cas la situation évolue vers la loi.
          Donc le sujet présent est la liberté de conscience ou pour contourner le problème de la clarté, il s’agit à toute les possibilités de s’exprimer de manière neutre ou indifférente.

  • Voici selon moi la phrase importante et qui résume quasi tout : « message politique … perd tout son intérêt si l’on sait que les manifestations de soutien sont obtenues par la contrainte légale ou le conformisme social. »
    Laissons chacun avec sa conscience ou même juste avec ses sentiments. On peut ne pas apprécier de côtoyer des homosexuels sans être homophobe pour autant. Et défendre quand même un homo dans les vestiaires. On peut être dérangé par les pub où 2 hommes s’embrassent sans être homophobe pour autant. Et défendre quand même un homo dans les vestiaires.
    Le drapeau arc-en-ciel est celui d’une association politisée et revendicatrice, qui promeut la venue de personnes trans dans les écoles, par exemple, et chacun a le droit de ne pas vouloir y être associé, sans être homophobe pour autant. On peut ne pas être d’accord avec ce combat sans pour autant être gêné par les homo.
    On peut aussi considérer que le vrai combat est de sanctionner les comportements homophobes sans pour autant vouloir participer à une campagne dont on sait qu’elle n’est que de la comm’.
    On peut aussi considérer qu’un autre combat est tout aussi important (au hasard, l’acceptation des handicapés ou des gros) et ne pas accepter que ce soit toujours uniquement le racisme et l’homophobie qui soient combattus partout tout le temps.
    Bref, un nombre incalculable de raisons de refuser de participer à cette « campagne visuelle » sans être homophobe pour autant. Et même si on est homophobe, dans le sens où on n’aime pas se trouver avec des homosexuels, ce n’est pas condamnable dès lors que cela reste intérieur, on n’est pas obligé d’aimer tout le monde.
    De toutes façons, je ne pense pas que sanctionner les joueurs qui refusent de participer à cette campagne va apporter quoi que ce soit à la cause, au contraire. Il vaut mieux éduquer les enfants à la différence, expliquer pourquoi ce n’est pas condamnable ni immoral, et laisser ces enfants grandir. Bon, en même temps, notre société n’évolue absolument pas vers plus de tolérance, bien au contraire, mais ça, c’est un autre débat.

  • La petite phrase des supporters marseillais envers les Parisiens ressemble plus à un appel au meurtre qu’à de l’homophobie (quelle qu’elle puisse être).

    « La liberté, c’est aussi celle de ne pas faire de politique. »
    La liberté, c’est aussi dire « Non. »

    « qu’en « refusant de participer à cette opération collective », le joueur validait « les comportements discriminatoires ».  »
    Évidemment, il ne partage pas la cause, il est donc pour les actes néfastes envers autrui.
    Il faudrait le sanctionner lui, alors que pour l’histoire de la vidéo de Valbuena, on mis ça sous le tapis et Valbunea au placard.

  • Trouvez vous normal qu’une personne qui ne veut pas soutenir un cause soit sanctionnée ?
    Ex: les joueurs concernés sont sanctionnés ( interdiction de participer à la rencontre,et même une retenue sur salaire).
    Alors que certains actes homophobes ne sont même pas sanctionnés.
    Incompréhensible.
    Nos choix ne doivent en aucun cas être dirigés ou imposés.

  • La vraie approche doit être contractuelle. Tout joueur a signé un contrat avec son club et celui-ci avec la Ligue Il n’y a qu’à suivre la chaîne des obligations. Les joueurs qui ne respectent pas leurs obligations doivent être sanctionnés.

    • « Il y a un flou dans les contrats des joueurs sur ces thèmes. »
      En gros, ça n’était pas prévu au contrat, mais il est impensable de refuser ce genre de modification unilatérale politiquement ultra-correcte.

    • Je doute qu’ils aient signé une clause de port de t-shirt politisé.

      • « Politisé » ? Le tee-shirt avec le n° du joueur dans le dos imprimé en arc en ciel ? C’est une blague ?
        Je suis quasi-certain que les contrats des joueurs pros comportent des clauses d’exemplarité relatives à leur comportement général. Et ils savent tous, car ce cas se reproduit tous les ans depuis que la FFF et la LFP ont décidé de faire la guerre à l’homophobie répugnante de bêtise qui gangrène le foot, que l’exemplarité qu’on exige d’eux comporte précisément ce genre d’action. Que doit risquer un salarié sous contrat, payé très cher qui plus est, quand il refuse d’honorer son contrat ?

        -4
        • Que devrait risquer un politique qui affirme qu’il y a dans le contrat quelque chose qui n’y est explicitement pas, comme le reconnaît Roxana Maracineanu ? Et le montant du contrat n’a rien à voir dans l’affaire, c’est un peu trop facile de dénoncer celui qui est dans son droit mais qui est politiquement mal vu parce qu’il est riche, même si c’est courant dans notre pays.

        • J’ai un commentaire un peu long en attente de modération qui apporte beaucoup d’éléments je trouve. Oui ce maillot arc-en-ciel est politisé, il porte des revendications que l’on retrouve désormais dans les écoles même maternelles et primaires et oui, on peut ne pas vouloir y être associé, sans être homiphibe pour autant. Quand à combattre avec une opération de comm’ obligatoire sous peine de sanctions, on voit bien que ça ne sert à rien puisque ça fait quelques années que ça dure et que le problème ne s’améliore pas, au contraire. Le problème est peut-être ailleurs, mais ça demande plus de courage que d’obliger à porter un maillot coloré…

        • @Synge
          Bonjour,
          « Politisé » ? Le tee-shirt avec le n° du joueur dans le dos imprimé en arc en ciel ? C’est une blague ? »
          Non, ce n’est pas une blague car c’est politisé et donc soumis à une sanction plus ou moins sévère : soit la perte d’une part de salaire via une amende, soit une condamnation civile et donc amende, soit une ostracisation dans le milieu (comme les homosexuels revendiqués semble-t-il) ou la perte de travail.

          C’est le même cirque que pour le posé de genou pour G. Floyd et Black Lives Matter. « Si tu poses pas le genou à terre, tu es pour que les flics blancs tuent des noirs. » (=> donc tu es un raciste supremaciste blanc ou pour ce dernier). En gros, c’était l’idée.
          Donc oui, c’est politisé.

  • Quel que soit le mérite d’une cause, comment peut-on imaginer qu’une manifestation de soutien effectuée par des gens qui y sont contractuellement obligés alors qu’ils ne la soutiennent pas aurait une quelconque valeur ? Ca ressemble finalement beaucoup à l’obligation d’agiter le petit livre rouge sous peine de perdre son emploi.

  • N’y a t-il pas deux cas de figure,
    1. Celui qui refuse car il combat l’homosexualité et est homophobe.
    2. Celui qui refuse car il refuse de mélanger son sport à toute cause non sportive.
    Quelle seraient nos réactions si dans le travail, il fallait porter un brassard arc-en-ciel ou aux couleurs de l’Ukraine?

  • Pourquoi faut-il instaurer une journée contre l’homophobie ? Bientôt une autre contre la lesbianophobie, puis encore une contre la transgenrephobie et encore une contre l’hétérophobie? Du train où vont les célébrations, un an sera trop court pour manifester contre toutes les phobies !

  • Une journée ceci, une journée cela et tout le monde en rangs serrés… la machine est en route. En quoi refuser de porter un maillot, brassard, pour des causes qui ne vous conviennent pas, serait il un problème ? Étonnant de constater comment cette société veut contrôler les individus !

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