La dette de la Chine dépasse celle des États-Unis

Le poids de la dette de la Chine ne cesse d’augmenter et est désormais comparable aux niveaux de la zone euro et des États-Unis.

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American and Chinese flags By: futureatlas.com - CC BY 2.0

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La dette de la Chine dépasse celle des États-Unis

Publié le 30 avril 2016
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Par Charles Sannat.

La dette de la Chine dépasse celle des États-Unis
American and Chinese flags By: futureatlas.comCC BY 2.0

 

L’explosion de la dette, publique ou privée, concerne toutes les dettes publiques… Enfin, il y en a bien encore quelques-unes qui échappent à la règle mais l’essentiel y est, et vous voyez bien que parler de croissance lorsque la croissance du PIB est 10 fois inférieure à la croissance des dettes n’a absolument aucun sens économique.

Tout cela finira par prendre fin et lorsque ce sera le cas, il y a aura la grande masse toute nue qui n’aura rien vu venir et les autres.

Le poids de la dette de la Chine ne cesse d’augmenter et est désormais comparable aux indices de la zone euro et des États-Unis.

Le poids de la dette du pays a atteint 237 % de son PIB. Cependant, selon la Banque des règlements internationaux, la dette cumulative de la Chine au troisième trimestre de l’année 2015 était de 259 % de son PIB contre 248 % du PIB pour les États-Unis et 270 % du PIB pour la zone euro, rapporte le journal Financial Times.

« N’importe quel pays serait en crise ou en récession suite à une telle augmentation de la dette publique », estime Ha Jiming, stratège d’investissements de la banque Goldman Sachs.

Japon et Grèce en tête du palmarès de la dette

Le Japon, qui est pour le moment en stagnation, est en tête de ce classement, avec une dette s’élevant à 379 % du PIB. La Grèce occupe la deuxième place avec une dette atteignant 300 % du PIB.

Selon le journal, la Chine ne doit pas redouter la croissance de sa dette, mais il faut tout de même prendre en considération la vitesse de cette croissance. En effet, en 2007, le poids de la dette du pays était inférieur à 148 % du PIB.

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  • on ne va pas en faire tout un fromage , sans endettement pas d’investissement, pas d’investissement pas de monnaie , pas de monnaie pas d’économie et on l’a vu récemment quand plus personne ne fait crédit l’économie s’effondre…mais nos 3 larrons s’entendent très bien entre eux et le seuil déclenchant une faillite du système n’existe pas car personne ne veut l’atteindre.

    • Sauf que l’État n’a pas à investir massivement dans tout et n’importe quoi. L’effondrement de l’économie est surtout dû à un réveil douloureux: à un moment donné, faut rembourser ses dettes (c’est con hein?). Du coup la croissance créé à partir de dette illimitée, c’est comme le socialisme, sur papier c’est cool, mais dans la réalité, ça ne marche pas.

      • l’état est un investisseur comme les autres ,il s’endette pour prélever moins d’impôts et favoriser l’investissement privé et compte en recevoir les fruits en taxes diverses pour nourrir..son expansion …bon , la France n’est pas le meilleur exemple 🙂

        • Mais justement la meilleure façon de favoriser l’investissement privé est d’empêcher que l’État intervienne dans les affaires économiques. Du coup il n’a pas besoin de s’endetter et donc de lever les impôts qui en découlent.
          Je ne vois pas pourquoi il ne peut pas gérer « en bon père de famille », réduire son intervention au max et une fois le budget fixé, lever l’impôt.
          Bon en pratique, on sait tous que l’État est naturellement enclin à grossir indéfiniment sans contre-pouvoir efficace. C’est à ce titre que la technologie blockchain peut s’avérer utile.

        •  » l’état est un investisseur comme les autres ,il s’endette pour prélever moins d’impôts et favoriser l’investissement privé et compte en recevoir les fruits en taxes diverses pour nourrir..son expansion  »

          Non l’état n’est pas un investisseur comme un autre puisque c’est avec l’argent des autres qu’il investit. votre exemple de taxes est l’exemple type. Il faut bien un jour trouver de l’argent en faisant les poches des autres. Ou soit l’état fait marcher la planche à billet pour rembourser ses dettes. Ce qui fait que les prix à la consommation augmentent de façon général sur le dos des consommateurs. L’inflation est ainsi un impôt déguisé.

          D.J

    • « sans endettement pas d’investissement »

      Bah non. Il suffit d’épargner pour ne pas devenir l’obligé de créanciers.

  • Et si on comparait la dette par rapport aux recettes fiscales du pays?
    Parce que le comparer au PIB, c’est comme si je comparais ma dette à la richesse de toute ma commune…

    • …et si on comparait..rien du tout , la charge de la dette…c’est cacahouète , la preuve , ils peuvent faire une croix sur des milliards rien que pour dire  » je suis écolo  » ou  » usa , je vous aime « 

      • « la charge de la dette…c’est cacahouète »
        Ben oui c’est pas comme si c’était le 1er poste de dépense en France 😉

        La seule raison pour laquelle la fête continue, c’est la planche à billet. Mais au bout d’un moment le clash est inévitable (République de Weimar, Zimbabwe…).

  • Qui parle de rembourser ses dettes? Les Usa, la Chine, l’Europe, le Japon ? Il faut être un doctrinaire rigide en économie pour le croire. Ce monde vit et ne peut vivre et croître(ou faire du sur place) qu’avec de la dette. Mario, notre grand faussaire (fabricant de billets dans sa cave toutes les nuits) vous le dira, lui le spécialiste de rachat de dette pour que les états puissent continuer à en faire.

  • Et qui la possède, cette dette chinoise ? Et qu’à -t- elle permise ?

  • Moody’s l’évalue à 40% et S&P l’évaluait à 160% déjà en 2014. Donc en gros on n’en sait rien.

    • Michel ,

      Parle t’on , ici , pour la Chine et les autres , de dette implicite ou explicite ? Parceque si l’on va sur l’implicite , celle de la France est de 250 % et son implicite est à 100 % …

      • La distinction doit être bien plus difficile à faire pour un pays moyennement transparent et très étatisé comme la Chine. Les 40% et 160% viennent d’un article de la Tribune qui relevait la contradiction entre les deux agences pourtant implicitement supposées évaluer la même dette. Je ne pense pas que l’explication soit dans le hors-bilan, mais dans des mélanges entre garantie explicite et implicite de l’Etat.

  • Glosons sur le poids de la Chine, la fête est dans la tente!

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