Le biais de conformité

En l’absence d’opinion personnelle, de connaissance préalable ou d’un terrain favorable, nous aurons presque toujours tendance à accepter l’habitude en usage dans le secteur où l’on s’installe. Pourquoi ?

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Troupeau de moutons (de Panurge) (Crédits Alessandro Prada, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

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Le biais de conformité

Publié le 26 mai 2015
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Par Emmanuel Brunet Bommert.

Troupeau de moutons (de Panurge) (Crédits Alessandro Prada, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.
Troupeau de moutons (de Panurge) (Crédits Alessandro Prada, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

Pour qu’une association humaine se forme, la confiance est un préalable nécessaire. Il n’y toutefois pas beaucoup de distance à parcourir entre le fait de « donner confiance à » et celui de « se conformer à ». Le biais de conformité consiste à déterminer qu’une définition, une habitude ou une obligation de la société civile représente une vérité fondatrice et indépassable de la condition humaine elle-même. Ceci non pas parce que l’on se prendrait à croire que c’est effectivement le cas, mais parce qu’elle est communément acceptée comme telle par nos semblables.

L’être humain n’est pas un animal social. C’est une créature opportuniste qui s’associe non parce que sa survie en solitaire serait autrement impossible, mais parce que sa conscience a déterminé qu’il s’agissait d’une organisation beaucoup plus favorable à la prospérité que l’isolement.

Les nécessités sociales nous contraignent. Nous devons nous plier aux obligations qui permettent à la communauté de demeurer en confiance, y compris lorsque de telles prescriptions impliquent d’accepter les idées reçues et les vices d’autrui. Ainsi, nous admettons immédiatement que le système politique régissant la cité est légitime, tout du moins en public. La tendance ira souvent jusqu’à sa défense, y compris au mépris de l’opinion que l’on en a réellement.

Un tel artifice permet de nous faire accepter par les autres membres de la société, renvoyant l’idée que l’on respecte les convenances admises et, par voie de conséquence, l’ordre social. Il s’oppose aux autres biais, du fait que nous acceptons consciemment son usage dans notre vie courante : nous savons que nous nous conformons aux opinions généralement acquises1

La conformité s’établit par l’observation : en l’absence d’opinion personnelle, de connaissance préalable ou d’un terrain favorable, nous aurons presque toujours tendance à accepter l’habitude en usage dans le secteur où l’on s’installe. Si nous voyageons pour la première fois en terre étrangère, on assimilera immédiatement certains comportement comme étant des coutumes du lieu, pourvu que la plupart des personnes que l’on y rencontre s’y conforment.

Pour tous les domaines où nous n’avons pas d’expertise, l’on se rangera plus aisément à l’avis des plus nombreux, en abstraction du contenu des divers plaidoyers. Comme notre esprit n’est pas conçu pour la vie sociale, c’est la conscience qui détermine que le nombre fait la justesse d’une chose, puisque nous aspirons à une bonne entente avec la plus grande population possible de nos semblables. Ce biais agit comme un raccourci dans la gestion de la courtoisie.

Bien qu’omniprésent, il ne s’appliquera pas obligatoirement sur le même sujet pour chacun d’entre nous. Ainsi d’autant la société exige un certain comportement de sa population et d’autant un « conformisme » s’étendra en conséquence. S’il s’agit d’un biais utile, notamment parce qu’il permet de généraliser un comportement bénéfique chez ceux qui n’y sont pas prédisposés, il peut se changer en un mal bien plus terrible encore, accroissant par là le fanatisme.

Une société nationaliste, par exemple, tend à mettre en avant le biais de conformité par un usage du sentiment d’appartenance. La notion de patrie, assimilable à l’environnement familial, viendra se mêler à celle de nation, le territoire où le pouvoir gouvernemental exerce son autorité. La cité « nationale » n’attend plus seulement de son citoyen un respect quant à des normes, mais l’acceptation que la vie sociale est distincte de celle des autres sociétés du monde, du fait d’une divergence de gouvernement.

Par ce moyen, l’autorité en place peut se décréter comme étant une civilisation, alors que tout ce qui sort de son contrôle devient une terre barbare. La conséquence prochaine de « notre société est supérieure aux autres » s’avère souvent être « la civilisation est en péril » : la méfiance est commode lorsqu’il s’agit de généraliser.

Si la société change, la vie civile va s’adapter au nouvel état de fait. Les citoyens attendront les uns des autres un respect du schéma qu’on leur impose, sans quoi le soupçon s’installe : une loi, même si elle est vide de sens, demeure une règle de vie en société. Les populations ont une grande tendance à encourager l’application de la législation de leur propre cité, y compris quand elle est préjudiciable de leur bien-être. Tant que la communauté garantie un niveau de vie plus prospère que l’isolement d’une existence d’ermite, même la plus ignoble tyrannie restera préférable à la solitude, aux yeux des peuples.

Le dissident est assimilé à une force hostile de l’ordre social, puisqu’il met en avant l’instabilité de la société. Il réduit d’autant la confiance qu’ont les gens envers elle et, par voie de conséquence, les uns envers les autres. Une telle attitude jaillit de la peur : le groupe est décideur, désobéir implique que l’on se pose comme un objet de méfiance auprès de ceux qui choisissent d’obéir. Si l’on devient suspect, nous risquons notre place au sein de la cité : le danger qu’implique d’être exclu du groupe détermine, le plus souvent, la décision qu’ont la plupart des gens de demeurer dans la passivité.

Lorsque le communisme fut définitivement théorisé, après une longue et difficile gestation, ses promoteurs ne se sont certainement pas présentés comme les ennemis de l’ordre social, mais comme ses dépositaires. Dès qu’ils se firent assez nombreux pour représenter une autorité, le biais se forma d’autant plus facilement qu’il était difficile aux contradicteurs d’attaquer un concept romantique promouvant, avec beaucoup d’emphase, la confiance et l’équité.

Plus nombreux sont ceux qui acceptent ces propositions comme des vérités et d’autant plus la génération suivante aura tendance à évacuer les options concurrentes. La jeunesse, qui considère que l’ordre social vient de celui qui le promeut avec le plus de bruit, en abstraction de la méthode, en commande l’application immédiate : « il faut que soit établit le plan, sinon la société court à la catastrophe ! » Toutefois, vouloir très fortement une chose ne suffit pas à la faire réussir et dès l’euphorie de la victoire retombée, la réalité revient rapidement s’imposer : le futur glorieux que l’on s’imaginait à quelques années, n’en finit plus de reculer.

Les promoteurs des lendemains qui chantent, incapables de sortir de leur carcan moral ne peuvent accepter la remise en cause de l’idéal qu’on leur a promis : ils choisissent plutôt de réprimer l’ajustement naturel du monde, de le nier et de combattre ceux qui s’opposent au nouvel ordre social, afin de contraindre la cité à demeurer en conformité avec leur doctrine. Ceux qui refusent sont tenus responsables de l’échec2, du seul fait que la crainte suffit à l’accusation. Par nature, nous avons tendance à redouter autrui et si nous ne lui faisons pas confiance, il fait un excellent coupable.

Les populations se retrouvent vite empêtrées dans la superstition de leurs dirigeants, au point de finir par le devenir elles-mêmes. Toutes les méthodes pour maintenir la stabilité se valent à ses yeux : ce peut être au travers de la haine raciale ou même par le moyen d’une guerre d’expansion territoriale, ce qui importera au final c’est que l’ordre social soit maintenu.

  1.  Qui n’a jamais passé ses démonstrations sous silence, par peur de déplaire à l’opinion d’un parent ou d’un ami, même lorsqu’il se fourvoie ouvertement ? Par cela, nous nous conformons à l’image que nous estimons nécessaire à la bonne entente mutuelle.
  2.  Les groupes fanatiques ont une tendance à fonctionner sur le même modèle : ils accusent les quelques-uns qui ne se plient pas au « grand plan » d’avoir « provoqué la colère de Dieu », « saboté le grand idéal », « pactisé avec les forces ennemies ». Sans se rendre compte que cette accusation place la poignée de dissidents dans la situation paradoxale d’être reconnus comme ayant plus de puissance que l’ensemble des croyants : c’est le principe du « bouc émissaire ».
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  • Il suffit parfois de simplement faire croire que l’opinion véhiculée est majoritaire dans la société quand bien même ce ne serait pas le cas. Et dans ce cas, avoir à sa botte les medias ou courtiser de « grands intellectuels » est d’un grand secours pour relayer cette opinion au départ minoritaire : manipulation.

    Et quand ça ne suffit pas, on fait des lois pour dire ce qui est bien ou mal puisqu’à priori ça ne tombait pas sous le sens : lois mémorielles.

    Des sujets sont à ce point dogmatisés qu’on refuse toute critique, on tue le sens critique : c’est à prendre ou à prendre, juste discuter c’est perçu comme être contre et dans le camp du mal.

  • article et réflexions très intéressantes: vous nous faites penser, merci à vous.

    Je suis belge et sur base de la vision que vous esquissez j’en viens à me dire que les dirigeants de la France (dirigeants de tous poils, pas seulement politiques) ont fait en quelques années de ce pays une entité donneuse de leçon, certaine qu’elle a raison envers et contre tout, envers et contre tous.

    Une nouvelle preuve nous en a été donnée avec le concours Eurovision de la chanson. Je sais, c’est insignifiant mais assez symptomatique à mon avis: tous les pays présents se sont peu ou prou adaptés au style en vigueur dans l’Europe telle que définie par l’Eurovision, mais la France, non. Chanson pesante, à texte (en français, à destination de tous ces pays qui ne parle pas le français…), chanteuse évoquant plus Piaf et les 50s que les chanteuses actuelles. Et face au résultat qui n’a pas été à la hauteur des espérances des dirigeants qui ont choisi cette chanson, on se drape dans la certitude que la France avait raison et que ce sont les autres qui avaient tort. Bref, le monde devrait faire comme la France, devrait s’aligner sur la France.
    On peut adapter cette vision à beaucoup de domaines: le nucléaire, la centralisation jacobine, l’exception culturelle, la primauté absolue de la raison, la laïcité dite « à la française » etc.

    • Style en vigueur dans l’Europe ??? Ne seriez-vous pas un des moutons de la photo ?

      Mais en quoi proposer une expression différente impliquerait-t-il forcément a volonté de l’imposer aux autres ? Que le résultat ait été décevant, certes, mais c’est le risque de l’originalité (personnellement, je suis français et je n’ai pas aimé cette chanson)

      Quant au nucléaire, renseignez-vous : vous importez de France a peu près constamment l’électricité de 2 de nos réacteurs (cf http://clients.rte-france.com/lang/fr/visiteurs/vie/interconnexions/all/capa_bilan.jsp ).
      Désolé … mais heureusement qi’il y en a qui assurent …

  • « L’être humain n’est pas un animal social. C’est une créature opportuniste qui s’associe non parce que sa survie en solitaire serait autrement impossible, mais parce que sa conscience a déterminé qu’il s’agissait d’une organisation beaucoup plus favorable à la prospérité que l’isolement. »

    Ou comment à force de vouloir être rationnel, on finit par proférer des énormités.

    • J’ai aussi buté sur ce caillou… Je ne vois pas la contradiction entre ces deux phrases.
      Il me semble très difficile d’expliquer l’évolution du développement cognitif et culturel de l’homme (comme beaucoup d’espèces animales qui vivent en groupe) sans évoquer la socialité avec les conflits d’intérêt qui l’accompagnent. Mais je serais prudent sur la récupération politique que cela suggère. Est-ce que dire « L’homme est un animal social » dans un regard de biologiste est contradictoire avec une vision plus existentialiste et individualiste au niveau philosophique? Je pense que non mais ça reste une chouette question ouverte dont la réponse n’a à mon avis pas d’importance déterminante sur la pertinence du texte. Je pense que l’auteur fait la même erreur que les plus collectivistes en pensant que démontrer que l’homme est un animal social ou non justifie la soumission au groupe.

      • (Ce qu’il réfute très bien je trouve)

        • Il me semble que ça veut juste dire que l’on est social par calcul et non par nature et qu’on ne peut imposer un idéal social même rationnel même par la violence.

          • En quoi être social par nature ou par calcul sont-ils contradictoires?

            • @ BLx
              Se comporter en suivant A et non en suivant B, en quoi cela oppose-t-il A et B ?
              C’est quoi ce raisonnement binaire ? Bien / Mal, Vrai / Faux…

              • Je suis d’accord avec la remarque de BLx. Etre social par calcul ne signifie pas forcément qu’on ne peut alors pas être social par nature. Et à mon avis, ça ne fait que renforcer la probabilité que l’on soit effectivement social par nature, même si dans l’histoire humaine ce caractère social se serait construit pour mieux faire face aux nécessités et périls de la vie.

                « Comme notre esprit n’est pas conçu pour la vie sociale, c’est la conscience qui détermine que le nombre fait la justesse… » Il faudrait que l’auteur explique cela, qu’il l’argumente. Parce que esprit ou conscience, où est la différence, même si l’un est l’attribut de l’autre? Quand on est en osmose avec sa bande de copains, on a le cerveau qui libère des hormones qui procurent bien-être et sentiments positifs. Si on a ça génétiquement, faut bien que ce soit un peu dans notre nature non?

                Je crois comme lui que nous sommes social par calcul, sans aucun doute, mais pas seulement. On ne peut pas réduire les relations sociales à de seuls intérêts calculés. Ou alors je suis naïf?

                • Encore une fois faire un choix ce n’est pas considéré deux choses comme contradictoire.

                  Je ne peux m’empêcher de rappeler que le comportment dit grégaire des animaux qui s’agglutinent en troupeau pour faire face à un danger pourrait simplement venir d’un comportement individualiste les conduisant à se cacher derrière les autres et donc à se rapprocher du centre du troupeau. Ce n’est donc pas un comportement social mais un calcul. La théorie darwinienne opérant alors la sélection des individus suivant ce principe d’avantage au calcul et ce ne serait en aucun cas de la socialisation.

                  Sur l’osmose avec la bande copains : je peux avoir la même libération d’endorphine en voyant mon pot de Nutella. Est-ce que ce comportement est inscrit dans mes gênes ? Avec le Nutella, non. Avec le plaisir oui. Vous confondez la cause et la conséquence : les hormones viennent du plaisir, le plaisir vient du bien-être, le bien-être vient de l’ambiance avec les potes… mais rien de social là-dedans, juste du plaisir… celui de passer des bons moments et de s’en rappeler… si ça c’est pas du calcul !

                  Il est certain qu’à la prochaine opportunité de bringue je ne vais pas faire de calculs au sens strict mais juste faire un choix en fonction du plaisir que j’en aurai retiré précédemment… sauf si au même moment Alice passe à la maison… là, y a pas photo…

  • Un peu excessif, parce que le biais du conformisme est présenté comme exclusive explication de la soumission dans les régimes totalitaires. Or vous oubliez ce qui a été fort bien décrit par plein de sociologues, qui est ce qu’on appelle les « coûts de coalition » : dans tout régime autoritaire, le pouvoir étant un (il n’y a pas de séparation des pouvoirs), , il faut la coalition du grand nombre pour le faire tomber. Le grand nombre étant en revanche totalement éclaté et le régime veillant à ce qu’il reste éclaté en une myriade d’individus incapables de s’unir, les hommes au pouvoir sont assez certains de pouvoir y rester longtemps – jusqu’au moment où « la peur change de camp », comme ce fut le cas en 1989 en Europe, lorsqu’il est apparu à tous que l’Union soviétique ne bougerait pas pour défendre les régimes « frères ». Rien à voir, en l’occurrence, avec le conformisme qui supposerait l’adhésion au dogme : Furet a fort bien montré que cette adhésion était si faible qu’à la chute du communisme il n’en est rien resté.

    Pour le reste, en revanche, votre analyse me paraît très pertinente.

  • « L’être humain n’est pas un animal social. C’est une créature opportuniste qui s’associe non parce que sa survie en solitaire serait autrement impossible, mais parce que sa conscience a déterminé qu’il s’agissait d’une organisation beaucoup plus favorable à la prospérité que l’isolement »
    Avec cette vision purement matérialiste, vous n’irez pas très loin … L’homme n’est pas un tas de matière qui cherche à faire des progénitures de ses gênes …

    • « L’homme n’est pas un tas de matière qui cherche à faire des progénitures de ses gênes … »

      Il l’est. C’est bien pour cela que nos tripes nous parlent, que nous faisons les 3/4 de ce que nous faisons sans en avoir réellement conscience, et que nous sommes bien loin de la caricature d’esprit calculateur que M prétend que nous sommes. Nous sommes déterminés. Et la rationalité de l’homme s’exprime dans le fait qu’il connait ces(ses) déterminismes, ce qui ne rend pas moins difficile de les dépasser.

      • Donc la seule solution passée un certain âge (de procréation) c’est Soylent Green ?
        Fail.

        C’est en tant que personne libre que l’homme est social.

        • Les personnes âges restent une force de travail pouvant servir directement à la propagation des gènes, via les soins aux petits enfants, surtout dans les sociétés les moins avancées. D’autre part, ils sont un réservoir d’expérience et de connaissance qu’il est bon en soi de préserver à l’échelle d’une communauté. D’où l’importance des vieux dans toutes les sociétés humaines. Les gens ont souvent la fausse idée que les vieux n’existaient pas avant l’ère moderne, du fait de la moyenne d’âge faible, négligeant que l’essentiel de la mortalité avait lieu dans la petite enfance, lors de conflits violents, et lors de famines. Même au magdelénien, il était assez courant que des personnes atteignent les 70 ans.

          Et pour finir, passé 80 ans, d’elles même beaucoup de personnes âges désirent activement être emportées. Les torrents d’argent dépensés pour maintenir en vie des gens qui ne veulent plus vivre, oui, parfois, on peut douter que ça soit utile. Si plus de gens étaient laissés libre d’accumuler du capital pour leur vieux jours, nul doute que nombre d’entre eux préféraient léguer plus d’argent plutôt que de vivre plus longtemps grâce aux soins médicaux les plus lourds. (A côté, à moyen terme, plus de gens vivraient plus longtemps grâce à la baisse général du cout des soins médicaux, et plus de gens qui deviennent vieux en même temps ça signifie des gens à qui la vieilleisse pèse moins et qui désirent vivre plus longtemps.)

          L’homme est naturellement social, mais il désire tout aussi naturellement avoir le choix de ses relations, de ses échanges, dans leur quantité et leur qualité.Il faut arrêter de laisser le monopole de la réalité aux marxistes en niant l’évidence, à cause en fait de la peur de laisser ouverte la porte qui mène aux extrapolations délirantes.

  • Il se trouve toujours aussi des gens qui intimideront ceux qui sont dans le « mauvais camp ».
    Voir le rechauffisme…

  • c’est intéressant….mais c’est donner beaucoup d’importance a l’esprit humain ..finalement celui ci fonctionne comme un banc de sardines il va là ou tout le monde va car il ne peut pas faire autrement. observez une foule , du désordre nait l’ordre sans besoin de but commun au départ , chaque personne finit par adhérer au comportement d’un groupe et si on leur laisse le temps tout ces groupes n’en font plus qu’un

  • Cela s’applique aussi au domaine religieux me semble-t-il.

  • L’auteur de cet article dit que :

    « L’être humain n’est pas un animal social. C’est une créature opportuniste qui s’associe non parce que sa survie en solitaire serait autrement impossible, mais parce que sa conscience a déterminé qu’il s’agissait d’une organisation beaucoup plus favorable à la prospérité que l’isolement. »

    C’est honnête de livrer ses présupposés sur la race humaine dans son ensemble. Ca explique ses positions dans l’article.

    Mais ce serait plus honnête de les faire précéder de « Je considère que ».

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Olivier de Kersauson est connu pour son franc-parler et sa liberté de parole, et aussi son côté pince-sans-rire. Pour autant, si cette personnalité m’intéresse, j’ai très peu vu l’homme dans les médias, malgré les fréquentes apparitions qu’il a dû y faire, même si cela m’aurait intéressé.

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