Éducation : la nouvelle religion de la laïcité

Le refondation de l’Éducation nationale proposée par Najat Vallaud-Belkacem répond à un agenda idéologique bien précis.

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Najat Vallaud-Belkacem (Crédits Ségolène Royal, licence Creative Commons)

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Éducation : la nouvelle religion de la laïcité

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 29 avril 2015
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Par Jacques Garello.

Najat Vallaud-Belkacem (Crédits Ségolène Royal, licence Creative Commons)
Najat Vallaud-Belkacem (Crédits Ségolène Royal, licence Creative Commons)

 

« Refondation de l’École de la République » : c’était le chantier prioritaire du gouvernement, confié à madame Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale.

Toutes les compétences et l’engagement de ce ministère sont mobilisés pour que vive, à l’École, l’esprit du 11 janvier, cet attachement profond aux valeurs républicaines et cette exigence de citoyenneté qui sont le cœur même de l’École de la République.

La référence à l’esprit du 11 janvier signifie que la refondation a pour objectif de lutter contre le terrorisme et la barbarie en reconstruisant une union nationale autour des valeurs républicaines. Cette initiative devrait s’articuler avec la loi liberticide sur le renseignement et le renforcement des forces de sécurité.

Nul ne contesterait l’objectif, mais les moyens sont-ils les bons ? Associer l’éducation des enfants à l’harmonie au sein de la nation française est certainement une bonne chose : l’échec de l’école est pour beaucoup dans le climat de violence, de haine et de fanatisme qui s’installe dans plusieurs villes et plusieurs communautés. Si l’école fabrique quelques milliers d’ignorants, de fainéants et de voyous, on ne peut s’étonner de la délinquance, des déviances et des inconsciences. Cela dit, quel est le projet de nos gouvernants ?

Les grandes lignes en sont dessinées dans les « onze mesures pour une grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », qui s’inscrivent dans quatre chapitres :

  1. Mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l’École
  2. Développer la citoyenneté et la culture de l’engagement avec tous les partenaires de l’École
  3. Combattre les inégalités et favoriser la mixité sociale pour renforcer le sentiment d’appartenance dans la République
  4. Mobiliser l’Enseignement supérieur et la Recherche

 

J’ai tenu à retranscrire fidèlement les titres de ces chapitres parce qu’ils traduisent parfaitement l’idéologie qui inspire la refondation en marche.

C’est une idéologie de la laïcité, religion d’État. Manuel Valls l’a proclamé : « La laïcité c’est le ciment même de ce qui fait la France  ». C’est une idéologie du citoyen, d’un être humain conçu pour la vie politique. C’est une idéologie égalitariste et collectiviste : « le peuple entier » disaient les Soviétiques. C’est une idéologie élitiste, les savants éclairent le peuple.

Nous en sommes là maintenant : l’enfant n’a d’autre vocation que de s’intégrer dans une République dont l’État fixe les valeurs.

Najat Vallaud belkacem (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

L’éducation de l’enfant consiste donc à en faire un citoyen. Pour nos gouvernants actuels, l’enfant n’est pas destiné à épanouir sa personnalité, dans le cadre de sa famille, puis plus tard de son métier, de sa profession.

La logique du socialisme est respectée : l’homme fait pour la société, plutôt que la société faite pour l’homme. À quoi serviraient des valeurs « individuelles », comme le mérite, le travail, la politesse, le dévouement, le respect de soi et des autres, l’esprit d’équipe, de service ? Ces mots ne font pas partie du vocabulaire des « onze mesures ». L’idée que l’éducation d’un enfant consiste essentiellement à permettre son épanouissement personnel, à forger son caractère, à accepter sa responsabilité n’effleure pas les artisans de la « refondation ». L’idée que l’éducation est la mission des parents, libres de choisir l’école de leurs enfants, a été éliminée depuis longtemps au ministère de l’Éducation nationale. Comme a été éliminée l’idée que l’école est faite pour instruire et permettre à l’enfant d’élargir ses choix de vie familiale et professionnelle.

Il appartient aux défenseurs d’une liberté gravement menacée de travailler à une salutaire résurrection de l’école, en charge d’apprendre non pas les valeurs républicaines, mais la lecture, l’écriture, le calcul, puis plus tard les sciences et les humanités. Il faut que l’enfant soit « prêt pour la vie » : voilà l’objectif de l’école.

Cet objectif est réalisé dans de nombreux établissements privés, qui échappent aux diktats idéologiques de la rue de Grenelle. Des programmes fondés sur la « compréhension bienveillante » permettent aux enfants de prendre conscience de leur individualité, de leur indépendance, d’éviter les comportements mimétiques (on suit l’exemple du chef de bande) pour acquérir l’esprit d’équipe, l’esprit de service et le respect de soi et des autres. Les résultats sont toujours spectaculaires : disparition de la violence, des harcèlements, des addictions, amélioration du climat des classes et des résultats scolaires, communication entre maîtres et parents. Dans les établissements publics, quantité de chefs d’établissement et d’enseignants supportent de moins en moins la bureaucratie, le centralisme, le syndicalisme qu’ils subissent actuellement. Ils aspirent à retrouver le bonheur et l’honneur d’aider les enfants à progresser, au lieu d’être soumis à des décrets et des réformes aussi stupides que variables. Plus que la laïcité, la liberté doit régner dans le système scolaire. Et la liberté exige la vraie concurrence, avec libre choix des parents pour l’école de leurs enfants, mais aussi avec possibilité de créer des établissements, de choisir les maîtres, les programmes et la pédagogie.

Les communistes chinois ont introduit une économie libre dans une société collectivisée. Les socialistes français semblent se résigner à l’économie libre, mais construisent en fait une société communiste. Il faut protéger les enfants contre cette idéologie.


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  • vous avez oublié un 5ieme chapitre:

    5-formater les esprits pour des votes socialistes

  • Quelqu’un a un inventaire des valeurs républicaines? Parce que pour en parler, ça en parle, mais alors pour définir ce que c’est vraiment, là il y a moins de monde…

    • petit poney , nos zélus en parlent , certes , mais eux même ne savent même plus ce sont ces valeurs vu qu’ils les foulent du pied sans vergogne ; mais comme à leurs yeux les sans dents sont des ignorants en puissance , ils estiment ne pas avoir besoin de définir ce que sont ces fameuses valeurs républicaines ;

      • Et pourtant, la référence aux valeurs républicaines est un des premiers paragraphes du code de l’éducation. Pas la constitution ou la DDH, non, les valeurs républicaines.

  • On lit dans la presse : « Censé entrer en vigueur à la rentrée 2016, ce dernier programme d’histoire rendra obligatoire, en 5e, l’apprentissage de l’histoire de l’Islam au détriment de l’histoire de la Chrétienté au Moyen-Âge, qui deviendra facultatif. La mise en place de telles mesures est très contestée par le groupement des professeurs d’Histoire-Géographie.»
    Je me demande bien qu’est-ce qui pourrait nous empêcher d’enseigner aussi les bienfaits du djihad, sachant que notre Assemblée vote tout ce qu’on lui présente, même avec pas plus de 30 députés présents dans l’hémicycle sur 565 payés pour ? En effet je respecte avant tout le souci gouvernemental de ne pas être sectaire ou raciste, comme le sont habituellement les opposants

    • Si au moins on disait la vérité sur l’islam cela ferait peut être avancer les choses, y compris chez les musulmans. Mais je crains que la volonté ne soit pas de dire la vérité mais d’enjoliver l’islam ( de le  » vendre  » en quelque sorte). J’ai vu sur un cahier de CM1 la focus sur l’islam des lumières! ( alors qu’il n’y a eu que quelques scientifiques de renom sur 1500 ans et que ceux ci étaient surtout des Perses). Les écoles continuent de dire que ce sont les arabes qui ont inventé les chiffres ( alors que c’est faux).En fait, l’Education Nationale est surtout anti catholique mais elle a une certaine sympathie pour le judaisme ( (le min istre Peillon avait mis ses enfants dans des écoles confessionnelles juives) et maintenant pour l’islam.

  • …….tout ceci n’est qu’une transposition de niaiseries éducatives US ( j’ai un fils prof d’université aux USA), canadiennes et nordiques…
    Conclusion: tout ces pays sont , en fait, crypto collectivistes

    • D’abord il ne faut pas confondre l’université et le secondaire. Ensuite, vous (et votre fils) retardez d’une dizaine d’année puisque la Progressive Education (version US de notre pédagauchisme) recule lentement mais sûrement au bénéfice du mouvement du Free Choice (vouchers, charter schools) qui mine sérieusement le monopole idéologique des syndicats de profs. Cela n’a pu se faire, cela dit, qu’en rassemblant toutes les bonnes volontés dans un effort BIPARTISAN, puisque les bonnes idées sur l’éducation viennent nécessairement de la droite (lire Arendt sur le conservatisme, essence même de l’éducation) et que les éducateurs sont majoritairement de gauche. Pour ce qui est du Canada, il faut distinguer entre le Québec, toujours aussi inféodé au pédagauchisme que leurs cousins français, malgré les efforts louables des partisans de la liberté), et les provinces anglophones qui virent plus activement leur cuti, à l’exemple des Américains. Il y’a aussi une différence notable entre les écoles anglophones et francophones au Québec.

      La France dépense toujours plus pour l’éducation mais continue à dégringoler dans les tests PISA quand tous les autres pays occidentaux remontent tranquillement la pente malgré les coupes budgétaires. La gifle PISA n’a eu aucun effet bénéfique rue de Grenelle car elle est aux mains d’idéologues militants qui poussent l’agenda socialiste (égalitariste et laïciste) et les ministres de droite n’ont absolument aucun pouvoir pour les déloger. L’école publique et privée sous contrat endoctrine, elle n’instruit plus. Elle exacerbe les émotions et ne transmet plus de savoirs qu’elle confond avec des informations…Elle n’enseigne plus les humanités mais fait de l’humanitaire.
      Allègre voulait « dégraisser le mammouth » il y a près de 20 ans…et Darcos fut le moins mauvais mais il a vite jeté l’éponge, Chatel a été ectoplasmique et le duo infernal Peillon-Belkacem est entièrement sous la coupe des ayatollahs pédagauchistes.
      Mais les bobos de gauche comme Bruno-Roger Petit hier sur Radio-Classique clament que c’est la faute à Sarko, alors que la débâcle a commencé il y plus de trente ans . En 83, Jean-Clude Milner fustigeait « la Corporation » dans « De l’Ecole » et Jacqueline de Romilly sonnait l’alarme sur « L’Enseignement en détresse ». « Voulez-vous des enfants idiots? », demandait un prof et deux instits écrivaient « Le Poisson rouge dans le Perrier’ pour dénoncer les méthodes absurdes d’une école primaire qui se transformait déjà en garderie.

      Il est impossible de réformer ‘institution car c’est toute la Nomenklatura grenellienne qu’il faudrait expédier à l’Ile du Diable casser du caillou pour expier ce génocide culturel.

  • Ils n’ont pas de solution au problème posé par des millions de personnes étrangères ou d’origine étrangère qui refusent tout simplement l’assimilation. Alors ils courent comme des poulets sans tête en invoquant la laïcité. Comme si elle pouvait nous sauver de la guerre civile…

    • elle peut. Si elle est correctement interprété, c’est à dire ni comme une religion ni comme une interdiction des religions, mais comme la possibilité de toute religion.

      • Ce n’est pas tant un problème de religion que de valeurs et de modes de vie qui sont incompatibles.

        • Les valeurs fondamentales sont celle du décalogue et elles sont valables partout sur la Terre…. sauf en Socialie, évidemment, car on y érige l’interdit qui résume tous les autres « tu ne convoitera pas … » en nouveau commandement.
          Les modes de vie incompatibles on les trouve au cœur de la société « française », entre les bâtisseurs de la Socialie et les français. Les étrangers n’ont rien à voir là-dedans.

          • Et l’armée est déployée dans nos rues pour éviter un conflit entre socialistes et non socialistes…
            Et les attentats terroristes sont le fait de socialistes ou de non socialistes…
            Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

            • Parce que l’armée algérienne déployée il y a 20 ans dans leur rues avait un problème de religion ou de mode de vie incompatible, peut-être ? Non, elle avait un problème de socialistes : lutter contre les autres socialistes qui veulent la bonne place. Comme nous. Tous les terroristes qui vous obsèdent sont de pur produit du socialisme français et des bouffeurs de curés : c’est très joli d’extirper l’obscurantisme catho, mais vous avez du bol si les esprits faibles se contentent d’adhérer à la scientologie ou à l’ordre solaire, parce que sur le marché des idées pour taré on trouve des trucs plus dangereux : communisme, djihadisme, etc. et … bingo !

              • Bien sûr, c’est le même conflit entre la modernité et l’obscurantisme. Ce conflit a été réglé il y a longtemps en Europe, mais grâce à l’immigration massive on doit se taper la m… des autres.

    • @ HervéM et il faut assumer maintenant l’education nationale a toujours ete un probleme Cet article me parait faux Lorsque j’etais gamin au lycee en dehors de la laicite point de salut Les profs nous inculquaient les valeurs republicaines et les hussards de la republique veillaient De l’islam nous apprenions que les grandes periodes depuis l’origine de l’hegire Quant a la solidarite les valeurs communes etc avancees par l auteur c’est un peu facile La realite etait autre Je fus interne et c’etait plutot la loi du plus gros con qui l’emportait dont les profs les surveillants observaient un plus grand mutisme Il est toujours grossier de vouloir embellir les choses et de nous faire accroire que le temps passe etait meilleur L’ecole depuis toujours en france a promu l’ elitisme La droite a toujours feint de s’occuper du peuple mais je ne fus pas une chance pour la France Maintenant ces cris d’orfraie de ces Brighelli dans le Point des mises en garde de Debray alors que c ‘est cette generation a foutu le bouzin me faire sourire d’un air narquois Demerdez vous avec ce nouveau public il faut assumer L’elite francaise a toujours ete a l’abri de ces turpitudes, cette hypocresie est lassante .

  • Courage ! Plus que deux ans à tenir !

  • De Gaulle avait lassé l’Éducation aux communistes, depuis on n’en est jamais sorti!

    • C’est effectivement dans cette bourde magistrale, que réside la source intellectuelle de la débâcle scolaire. Le ver est entré dans le fruit à la Libération, et même un peu avant, à Alger, avec la commission Dury dont le rapport fut rédigé sous la présidence de Jean Foyer, et qui contenait en germe les folies égalitaristes du pédagauchisme, du collège unique à la méthode globale
      L’éducation ne peut se penser valablement à gauche, du moins aujourd’hui: rigueur, autorité, travail, sélection, élitisme, sont des valeurs défendues à droite désormais.
      Ce n’est pas la gauche qui a inventé l’école publique, c’est Guizot, qui posa les bases de l’instruction publique avec les écoles primaires de garçons en 1833, et Jules Ferry qui y inclut les filles, et fustigeait
       » l’Internationale rouge » avec autant de fougue que la « Noire », l’Eglise.

      • @ Graf von Ortho Le probleme est biaise en France J’habite pres de Lyon Cette ville au couleur rose abrite une kyrielle d’ecoles privees les lycees publcs renommes pratiquent une selection rigoureuse J’ai une amie de travail qui a mis ces enfants dans des etablissements prives J’avais une copine issue de la petite bourgeoisie qui a fait son cursus a l’ecole de la trinite ou le suivi scolaire est rigoureux Si elle avait ete dans le public elle aurait ete noyée Anecdote personnelle je dû changer de le lycee en premier cycle en 4 eme rentree scolaire pro de francais et de math absent le prof de math un miteux incapble d’expliquer des equations parametriques incapable d’exposer clairement une demonstration un cours hache chaotique Je ne fus pas fils de notaire ou de medecin j’ai perdu une partie de ma scolarite Ou est l’egalite des chances ? La france est pays de merde

  • Liberté aliénée au pouvoir d’achat, égalité comme déni des réalités, fraternité maçonnique et divisions pour les électeurs qui se prennent pour des citoyens. Nous ne sommes pas en démocratie mais en ploutocratie grâce à l’obscurantisme qui règne sur la création monétaire, souveraineté concédée aux usuriers depuis le début des années 70.

  • « Les résultats sont toujours spectaculaires : disparition de la violence, des harcèlements, des addictions, amélioration du climat des classes et des résultats scolaires, communication entre maîtres et parents. »

    Vous avez des sources? Parce qu’on dirait un film Disney là.

    • Ce qui est décrit ici est de toute évidence le quotidien du privé HORS CONTRAT et des établissements publics d’élite où l’autorité du maître est une évidence biblique, et l’échec scolaire évacué en amont par une sélection impitoyable.

  • Laïcité = communisme ? vous allez vraiment pas bien.
    Athéisme je veux bien… mais là il s’agit de tolérance… et d’ouverture à tous, y compris les non croyants. Personnellement je suis croyante. Mais votre haine vous égare.

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