Élections européennes : « Nous Citoyens », un vote libéral ?

Les propositions du parti de Denis Payre, « Nous Citoyens », sont peu réjouissantes d’un point de vue libéral.

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Nous citoyens

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Élections européennes : « Nous Citoyens », un vote libéral ?

Publié le 22 mai 2014
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Par Yann Henry.

Nous citoyensAlors que les élections européennes approchent, l’électeur libéral se retrouve confronté à son choix habituel : l’abstention ou le vote pour le moins anti-libéral des candidats. On conviendra aisément que cette perspective n’a rien de réjouissant, et pour ma part j’avoue que j’avais jusqu’à récemment la certitude d’opter (une nouvelle fois) pour l’abstention, et ce sans la moindre hésitation. Ce choix (car c’en est un) possède de nombreuses justifications valables que les lecteurs de Contrepoints ont pu partager (par exemple dans Abstention : la pédagogie fonctionne, Pourquoi voter ? Quand l’abstention se justifie… ou Abstentionnisme : ne pas voter est une marque de respect), mais là n’est pas l’objet de l’article.

Un nouveau parti a attiré mon attention, éveillé ma curiosité, et pour tout dire longtemps fait hésiter. Ce parti, Nous Citoyens, est dirigé par l’entrepreneur à succès Denis Payre, dont on peut lire l’interview réalisé pour Contrepoints. Le président du parti dont les têtes de liste seraient le plus souvent entrepreneurs y dénonce l’« avalanche réglementaire et […] la pression fiscale » ainsi que la hausse vertigineuse des dépenses et de la dette publiques. Si l’on rajoute un clip de campagne plutôt réussi, le bulletin Nous Citoyens semble a priori tout à fait acceptable, et même sans doute le seul vote raisonnable pour un libéral pour ces élections européennes.

J’ai donc décidé de fouiller un peu plus pour analyser les 50 propositions pour l’Europe de Nous Citoyens, résumées ci-dessous. Malheureusement, je n’ai pu que constater que celles-ci étaient beaucoup moins enthousiasmantes :

1/ POUR une EUROPE POPULAIRE, MOINS TECHNOCRATIQUE

a/ L’Europe manque de leadership et ne pèse pas assez face aux grandes puissances mondiale

Élire un président de l’Union, dont la voix porte en Europe et dans le monde

b/ Face à la tentation du repli sur soi, les rencontres et les projets communs sont indispensables

Démultiplier Erasmus et relancer les jumelages entre villes européennes

c/ L’Europe doit simplifier la vie des citoyens, pas la compliquer avec une multitude de normes

Elle ne doit pas légiférer sur ce qui peut être mieux traité au niveau local

 

Les points 1a et 1b me semblent assez anecdotiques. Le principe d’avoir un représentant plus charismatique qu’Herman Van Rompuy est acceptable. Pourquoi pas « moderniser les jumelages » (proposition 4) et booster Erasmus+ (proposition 3), même si passer de 120 000 à 700 000 mobilités annuelles est tout de même ambitieux (et non chiffré).

Le point 1c qui instaure le principe de subsidiarité cher aux libéraux, est lui beaucoup plus intéressant. Il n’est malheureusement pas développé dans les propositions détaillées. La proposition 6 demande justement à ce que « la Commission européenne justifie effectivement le caractère indispensable de toute nouvelle proposition de réglementation dans le domaine de ses compétences partagées avec les États membres : la réglementation européenne ne doit s’appliquer qu’aux enjeux de nature européenne. » Cela reste malgré tout assez vague, même si les absurdes exemples de réglementations sur la « taille des cages pour les poules » ou sur la « contenance des chasses d’eau » sont cités.

Nous Citoyens souhaite (proposition 9), à juste titre, « transférer le siège du Parlement européen de Strasbourg à Bruxelles » pour éviter d’inutiles surcoûts, mais avec pour contrepartie la création à Strasbourg d’une « université européenne en pointe sur les questions d’innovation ». Les économies générées précédemment amorceraient le projet pendant les dix premières années. Pas sûr que le contribuable européen soit gagnant au final…

2/ POUR une EUROPE PRAGMATIQUE, EFFICACE, qui INNOVE

a/ L’Euro est accusé de tous les maux mais c’est surtout un bouc émissaire

Une France réformée pourra retrouver de l’influence et faire évoluer la politique monétaire

b/ Nous ne profitons pas réellement du plus grand marché du monde faute d’harmonisation

Rapprocher la fiscalité des entreprises passera par une baisse des cotisations en France

c/ Nous ne sommes jamais aussi forts que quand nous sommes unis

Mutualiser nos moyens pour innover et pour mieux nous défendre

Nous pouvons nous accorder sur le point 2a : l’euro n’est pas la source de tous les maux. Quelles sont les évolutions proposées par Nous Citoyens ? La Commission européenne devrait être chargée de « coordonner les politiques de croissance : réformes structurelles et politique d’investissements dans des projets d’avenir » (proposition 12) et il faudrait « créer un budget spécifique à la zone euro » pour « aider sans délai un pays en difficulté » (proposition 13). Économie administrée plus déresponsabilisation : je suis bien évidemment en désaccord absolu sur ces points capitaux. Il est de manière surprenante ajouté que « l’Europe, et la zone euro en particulier, ne sont à ce jour absolument pas endettées, contrairement à la fédération américaine surendettée ! » Quid alors du Mécanisme Européen de Stabilité ?

S’ensuivent quelques considérations monétaires auxquelles je suis particulièrement sensible, et qui s’éloignent quelque peu (c’est le moins que l’on puisse écrire) de la ligne autrichienne qui est la mienne : « Depuis la nomination de Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), la politique monétaire européenne est devenue beaucoup plus accommodante, avec des taux d’intérêts bas permettant de faciliter l’accès au crédit pour les acteurs économiques. Pour autant, l’euro reste au-dessus de son niveau « naturel », ce qui pénalise les exportations en dehors de la zone euro : la mission officielle de la BCE reste de lutter contre l’inflation, pas de promouvoir une politique économique favorable à la croissance. Or c’est la déflation, mal bien plus grave que l’inflation, qui nous menace aujourd’hui. »

Des taux maintenus artificiellement bas, un taux de change surévalué (comment évoquer un taux naturel lorsque l’on considère qu’une monnaie ne doit pas suivre les mécanismes de marché ?) et le fameux danger de la déflation. Bref, encore un net désaccord.

Le point 2b aborde la nécessaire (?) harmonisation des systèmes fiscaux : « Nous proposons un plan de convergence fiscale sur 5 ans au sein de la zone euro, pour rapprocher en priorité les taux d’imposition des entreprises, puis des ménages. Chaque taux pourrait évoluer au sein d’une fourchette européenne, comme aujourd’hui pour la TVA. […] harmoniser les taux d’imposition ne suffit pas, il faut aussi harmoniser les bases de calcul ! Cette convergence est une bonne nouvelle pour les contribuables français, entreprises et particuliers, car nos partenaires européens n’accepteront jamais de converger vers les taux français qui sont beaucoup plus élevés pour des prestations comparables » (proposition 19).

« L’Union européenne n’est pas seulement commerciale, elle est également sociale. Or, la libre circulation sans harmonisation des règles, ça ne marche pas ! Pour assurer la viabilité de la belle idée de liberté de circulation, l’UE ne doit pas favoriser, sans l’assumer, le dumping social, mais assurer la pérennité de notre modèle économique et social et mettre en place les moyens nécessaires pour le soutenir et le défendre. »

Si convergence il doit y avoir, ce sera par l’augmentation des impôts. Seule la concurrence fiscale avec liberté de circulation des biens et des capitaux est à même d’obtenir une modération de la pression fiscale. Je suis donc loin d’être convaincu par l’efficacité de ces propositions.

Le point 2c est celui de mutualisation (qui s’oppose donc à la subsidiarité précédemment prônée, ou plutôt qui précise ce qui ne rentre pas dans son périmètre, c’est-à-dire beaucoup de choses). Nous Citoyens veut « une stratégie européenne d’innovation et d’investissements pour financer de grands projets de recherche et de développement, et d’infrastructures dans le numérique, les télécommunications, l’énergie, les transports (corridors de fret, etc.), la défense » (proposition 24).

La proposition de création d’un OTAN dans l’UE (proposition 50) semble assez utopique (en plus d’être très discutable), étant données les divergences de vues entre les différents dirigeants européens. Les Français seraient-ils ainsi prêts à envoyer des soldats intervenir dans un conflit lointain, et ce sur décision d’un Président anglais ? Rien n’est moins sûr…

Nous Citoyens soutient également la PAC : « nous proposons de réaffirmer les objectifs fondamentaux de la PAC tout en les adaptant à notre temps » (proposition 30). Le reste de la proposition semble sortie directement du tract d’un militant altermondialiste : « L’agriculture doit produire des aliments de qualité. Chaque agriculteur doit pouvoir vivre du fruit de son travail : les prix doivent permettre une rémunération juste. Les modes de production respectueux de l’environnement doivent être encouragés, dans une relation de confiance avec l’ensemble des agriculteurs. »

Les propositions 33, 35 et 36 sont à l’avenant : « Nous proposons de favoriser une consommation plus juste et équitable et de renforcer le lien consommateur – producteur. Nous proposons de soutenir le développement des « circuits courts » » « Nous proposons d’inclure des normes sociales et environnementales minimales dans l’organisation du commerce mondial […] » « Nous proposons que l’UE interdise effectivement l’importation de denrées, notamment alimentaires, vendues à perte ou au seul prix de revient, ce qui est source d’une concurrence déloyale. »

3/ POUR une EUROPE qui PROTÈGE LES CITOYENS

a/ Si l’immigration est une réalité, nous ne pouvons accueillir tous ceux qui rêvent de l’Europe

Lutter contre l’immigration illégale, améliorer les conditions d’accueil et instaurer une politique commune d’aide au développement

b/ Longtemps en pointe sur les enjeux d’énergie et de climat, l’Europe s’essouffle

Développer une politique européenne énergie-climat plus ambitieuse pour protéger l’air, l’eau et la biodiversité

c/ La financiarisation de l’économie n’est toujours pas suffisamment contrôlée et l’Europe reste un maillon faible

Reprendre la main sur la régulation financière et la lutte contre les paradis fiscaux !

Le point 3a relatif à l’immigration est assez peu engagé et se résume en trois points : renforcer la lutte contre l’immigration illégale (proposition 41), « renforcer en parallèle les programmes de développement à destination des pays d’origine » (proposition 42) et immigration choisie (proposition 43). Sans doute les pays en voie de développement auraient-ils préféré qu’on les laisse commercer avec nous, c’est-à-dire que nous n’établissions pas ces nouvelles barrières protectionnistes que sont les propositions 35 et 36.

Le point 3b ressemble à un sermon écologiste : « Devons-nous continuer à étouffer en raison de pollutions massives de l’air, telles que celle que nous venons de connaître ? Quelle sera la crédibilité de la France quand elle accueillera fin 2015 un nouveau sommet mondial sur l’environnement ? L’Europe a pris des engagements précis en faveur des énergies renouvelables et a été en pointe dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique. Mais elle est en train de faire machine arrière, sous l’influence des égoïsmes nationaux de court-terme, comme si la bataille du réchauffement climatique avait été gagnée. »

La solution pour remédier à tout cela ? « Doter l’Europe d’une politique de l’énergie » (proposition 38), « faire de l’efficacité énergétique une priorité » et « [fixer] des objectifs contraignants à chaque État membre pour améliorer la qualité de l’air et de l’eau et des sols, et réduire les pollutions. »

Le point 3c, relatif à la régulation financière, offre un diagnostic de la crise assez éloigné de ce que le lecteur régulier de Contrepoints à l’habitude de lire : « L’harmonisation européenne de la régulation des acteurs de la finance est loin d’être aboutie, et profite à la vision anglo-saxonne de la finance, qui est pourtant à l’origine de la crise de 2008. […] il est indispensable d’aller plus loin en matière de régulation financière pour instaurer un système de prévention systémique plus intelligent et plus réactif, sans pour autant faire peser de trop lourdes contraintes sur les banques – et par là-même, asphyxier les entreprises. »

Le parti de Denis Payre propose donc « d’harmoniser et de renforcer les normes comptables européennes et la régulation financière, pour permettre à l’Europe de faire valoir au niveau mondial sa vision de la supervision financière » (proposition 17) et d’« améliorer la coordination internationale, en particulier avec l’Amérique et l’Asie, afin d’éviter les effets pervers d’une concurrence financière et monétaire déloyale entre continents. » (proposition 18)

J’avoue être assez agacé quand j’entends parler d’harmonisation. Il ne s’agit pas là d’harmonie, mais d’uniformisation, ce qui n’a rien de libéral. Qui plus est, rien de mieux pour augmenter le risque systémique, comme avec les règles bâloises qui incitent les banques à acheter des dettes souveraines…Enfin, Denis Payre ayant dénoncé la pression fiscale française, il serait plus cohérent de promettre de lutter contre les enfers fiscaux et non contre les paradis fiscaux.

Au terme de mon analyse je dois donc m’avouer déçu par la teneur générale des solutions préconisées par Nous Citoyens. Dimanche, je ne me rendrai donc pas, une nouvelle fois, dans l’isoloir.

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  • Aucun des partis qui se présentent n’est libéral… le choix est vite fait : s’abstenir ou voter blanc (pour ma part).

    • S’abstenir ou voter blanc équivaut à voter au prorata des résultats. Plutôt que d’éparpiller votre vote sur des listes pour certaines contraires à vos convictions, il est préférable de faire un choix et de voter pour une liste ou une autre. Les grands partis, contrairement à ce qu’ils affirment publiquement, se satisfont d’un taux élevé d’abstention et de votes blancs, car cela renforce le poids relatif de leur électorat captif.

      • Oui mais entre la tendance UMP / Nous citoyens… & la tendance FN / DLR…, je ne parviens pas à choisir. La question de la sortie de l’euro est essentielle.

          • Dans ce débat, D. Payre cherche à convaincre M. Le Pen que la construction européenne vient préserver le modèle social auquel elle tient. Que vient-il alors faire dans cette élection?

        • @Olivier Oui, la question de l’euro est importante mais elle ne sera pas arbitrée avec le résultat de cette élection.

          • Ce n’est même pas un véritable parlement. L’euro est l’outil des politiques centralisatrices. Donner des sièges aux anti-euro peut permettre d’ouvrir d’autres perspectives. Mais les eurosceptiques français sont très socialistes & je les soupçonne de vouloir construire une autre Europe – cf. le rôle des gaullistes dans la mise en place de la PAC.

            • @Olivier Vous soulignez vous même le décalage entre l’étiquette europhile ou europhobe et les répercutions sur la construction européenne. Parmi les quatre options que vous avez cité, seul Nous Citoyens se démarque de la culture sociale étatiste. Sur le plan économique, les autres sont tous des socialistes, étiquetés de droite, souverainistes ou nationalistes, ils se différencient par les boucs-émissaires désignés et leurs clientèles.

            • @Owen,
              A quoi cela rimet-t-il de faire perdre des sièges à l’UMP au profit des partis officiellement socialistes & communistes, des Verts…?

            • @Olivier Effectivement, si votre objectif principal est d’affaiblir la représentation française des partis classés à gauche au sein du parlement européen, vous pourriez voter UMP par calcul. Néanmoins, le mode de scrutin des européennes limite son efficacité, contrairement aux élections françaises à deux tours.

            • @Owen,
              NC fera probablement moins de 5 % dans toutes les circonscriptions donc affaiblira les grands partis les + proches: UMP & UDI-MoDem.

            • @Olivier Vous reprenez l’argument des grands partis qui vise à empêcher l’émergence d’alternatives. Je comprends le calcul politique derrière cet argument. A court terme, les chiffres vous donneront probablement raison mais à plus long terme vous contribuez à maintenir un duopole politique en France. La discussion est partie du commentaire de Nadège qui déclare vouloir s’abstenir ou voter blanc. Dans son cas, je pense qu’un vote pour un « petit » parti est préférable pour les raisons que j’ai données. Dans votre cas, un vote UMP ou UDI peut s’expliquer.

        • Pardon, mais la principale différence entre NousCitoyens, un mouvement mignon mais qui n’a pas encore atteint sa forme adulte, et le FN ne réside pas dans le traitement de l’Euro. Le FN est un parti ouvertement socialiste, protectionniste, étatiste, centralisateur et dirigiste, qui ne diffère concrètement du FdG que par la préférence nationale et le traitement de l’immigration. Bref, NC n’a pas grand chose à voir avec ces caractères évidents…
          Gardons un peu les pieds sur terre, s’il vous plaît.

  • Premièrement, pourquoi ne pas voter blanc maintenant que c’est possible ? Vous préférez donc que votre vote soit accaparé par le FN ou Europe Écologie qui profitent de l’abstention generalisee ?

    Deuxièmement, je partage entièrement votre déception concernant le programme européen de Nous Citoyens. Néanmoins, son programme national étant attrayant, je vais voter pour lui dès les européennes afin de donner de l’importance à ce parti.
    J’apprécie beaucoup les débats opposants Denis Payre à tous les politicards, et je souhaite voir plus souvent les politicards face à leur tort grâce à Denis Payre (voir les débats face à Marine ou au PS ou à l’UMP, il tient un discours de vérité que n’ont jamais entendu ces carriéristes).
    Donc ma volonté de donner de l’importance à ce parti en vue des présidentielles l’emporte.

  • Personnellement, je préfère donner ma voix à Denis Payre, un entrepreneur à succès qui à tant créé de richesse et d’emplois (7000) pour la France que pour n’importe qu’elle autre politicien qui ne connait pas les problématiques de gestion d’entreprise. De plus, je trouve son programme de réforme du monde politique à travers la plus grande intégration du monde civil ne peut que être bénéfique à la France.

  • Un point est bien clair : Nous Citoyens ne remet pas en cause le modèle d’économie sociale de marché qui caractérise l’Europe, avec une dose de solidarité non négligeable. L’Europe est très homogène de ce point de vue. Les Etats-Unis et même des pays émergents convergent vers ce modèle. Bref, on est d’accord que Nous Citoyens n’a rien à voir avec le Tea party !

    Tout ceci n’est pas contradictoire avec plus de libéralisme économique.

    Denis Payre cite régulièrement la Suisse comme exemple. Celle-ci est 4ème dans le monde en matière de Liberté économique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique).

    La France est 70ème !

    Alors que dans les 20 premiers, on trouve les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Irlande, la Finlande, la Suède, le Luxembourg. Et les Etats-Unis sont 12ème.

    On voit bien que la marge de progression de la France est énorme, et que l’harmonisation européenne est à comprendre comme allant vers plus de libertés économiques.

    Par les temps qui courent, c’est difficile de se lancer en politique en France et si on veut avoir une chance de faire avancer les choses, il ne faut pas être trop gourmand !

    S’abstenir, c’est s’interdire de faire un premier pas.

    • « Les Etats-Unis et même des pays émergents convergent vers ce modèle », ce qui explique pourquoi leurs économies s’affaiblissent, que les reprises sont de plus en plus anémiques et que les retournements à la baisse sont de plus en plus violents et profonds.

      Vous n’avez pas manqué de noter que l’économie mondiale est en phase de retournement à la baisse (voir les derniers ICA de l’OCDE, ici : http://www.oecd.org/fr/std/indicateurs-avances/). Les pays hyperendettés pour financer le versant social improductif de l’économie sociale de marché, vont être saignés.

      Votre défense de l’économie sociale de marché est une impasse. Il n’y a pas de troisième voie possible, de moyen terme entre socialisme et capitalisme. Tout ce qui, de près ou de loin, est socialiste, est inéluctablement condamné à la ruine.

      • L’Europe est un modèle pour les pays émergents. Et même pour les démocrates aux Etats-Unis ! C’est un fait. Quand on demande à Denis Payre si Nous Citoyens est libéral. Il répond toujours qu’il faut avant tout être pragmatique, et ne pas s’enfermer dans une idéologie.

        Notre discussion illustre parfaitement la pertinence de ce choix du pragmatisme (celui de l’entrepreneur qui a réussi).

        Bien sûr que les économies des pays développés s’affaiblissent. Mais il faut l’attribuer à la concurrence croissante des pays émergents. Ils veulent leur part du gâteau et l’on ne peut pas s’y opposer. Nous sommes leur modèle et ils convergent. C’est une phase de transition. On sait que les salaires augmentent fortement en Chine. Plus ils augmentent, et plus les économies développées regagneront de la compétitivité. Choisir l’ultra-libéralisme, par pur idéologisme, serait complètement à contre-courant.

        Pour que la France reste compétitive, Nous Citoyens considère qu’il faut réduire les dépenses publiques de 200 Mds d’euros en France, tout en sauvegardant autant que possible le modèle social.

        Aucun autre parti n’avance un tel chiffre. S’abstenir, c’est s’interdire cette ambition !

        • « Bien sûr que les économies des pays développés s’affaiblissent. Mais il faut l’attribuer à la concurrence croissante des pays émergents. »

          Eternel recours démagogique et mensonger aux boucs émissaires ! Non, bien sûr ! L’augmentation des salaires en Chine ou ailleurs est parfaitement indifférente pour nos économies. Notre affaiblissement est directement et exclusivement la conséquence du socialisme, notamment la part de nos économies qui est collectivisée. Plus cette part collectivisée est importante, plus l’économie est faible. Réduire les dépenses publiques est certes indispensable mais parfaitement vain si on conserve le même modèle social intrinsèquement destructeur. Réduire les dépenses n’est possible qu’à condition d’y mettre un terme.

          Bref, si vous représentez réellement ce nouveau parti, vous démontrez qu’il est socialiste, un minable courant du PSU, ni plus ni moins que les autres. Banal et sans intérêt !

          • @ Cavaignac : « Tout ce qui, de près ou de loin, est socialiste, est inéluctablement condamné à la ruine. » Cette vision manichéenne me semble bien peu réaliste. Refuser tout consensus et s’arc-bouter sur une idéologie extrémiste ne fera pas avancer la cause libérale, bien au contraire.

            Le Programme de Nous Citoyens est très imparfait. Nous citoyens a cependant l’avantage d’avoir des idées progressistes au niveau nationale (notamment concernant les élus), et d’être mené par des personnes sucessfull et charismatiques (et pas que Denis Payre, loin de la). Comme aucun libéral n’a le courage, l’envie ou l’énergie de se présenter a ces élections, je suivrais ceux qui s’en rapprochent le plus (le chemin sera très loooong).

            • Le rejet de l’idéologie mortifère n’est pas une idéologie en soi. Laissons la parole à un expert incontesté du socialisme, REVEL :

              « Un malentendu fausse quasiment toutes les discussions sur les mérites respectifs du socialisme et du libéralisme : les socialistes se figurent que le libéralisme est une idéologie.
              (…)
              Les socialistes, élevés dans l’idéologie, ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle. Ils débusquent partout cette systématisation abstraite et moralisatrice qui les habite et les soutient. Ils croient que toutes les doctrines qui les critiquent copient la leur en se bornant à l’inverser et qu’elles promettent, comme la leur, la perfection absolue, mais simplement par des voies différentes.
              (…)
              Le socialisme a été conçu dans l’illusion de résoudre tous les problèmes, ses partisans prêtent à leurs contradicteurs la même prétention. Or tout le monde n’est pas mégalomane, heureusement. Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite.
              (…)
              Le libéralisme n’a jamais été une idéologie, j’entends n’est pas une théorie se fondant sur des concepts antérieurs à toute expérience, ni un dogme invariable et indépendant du cours des choses ou des résultats de l’action.
              (…)
              Il faut donc refuser l’affrontement entre socialisme et libéralisme comme étant l’affrontement de deux idéologies. Qu’est-ce qu’une idéologie ? C’est une construction a priori, élaborée en amont et au mépris des faits et des droits, c’est le contraire à la fois de la science et de la philosophie, de la religion et de la morale.
              (…)
              Or toute idéologie est un égarement. Il ne peut pas y avoir d’idéologie juste. Toute idéologie est intrinsèquement fausse, de par ses causes, ses motivations et ses fins, qui sont de réaliser une adaptation fictive du sujet humain à lui-même — à ce « lui-même », du moins, qui a décidé de ne plus accepter la réalité, ni comme source d’information ni comme juge du bien-fondé de l’action.

              C’est donc un non-sens, quand une idéologie est morte, de se dire qu’il faut de toute urgence la remplacer par une autre. Remplacer une aberration par une aberration, c’est de nouveau céder au mirage. Peu importe alors quel mirage se substitue au précédent, car ce n’est pas le contenu d’une illusion qui compte, c’est l’illusion même. »

              • @Cavaignac Comme vous j’aimerais pouvoir voter pour un parti qui prône le libéralisme chimiquement pur. Si le programme de NousCitoyens n’est pas parfait de ce point de vue il soulève un point très important : celui du renouvellement du personnel politique par des gens de la société civile, qui se sont engagés à ne pas cumuler.

                Quand on sait qu’en France une bonne partie des élus sont fonctionnaires, alors qu’au Royaume-Uni, par exemple, on vous demande de démissionner dès la candidature, cela laisse songeur ! Comme dirait Charles Gave : « Si vous aviez un gouvernement de garçon coiffeurs il ne faudrait pas s’étonner qu’ils votent des lois au profit des garçons coiffeurs »… Et je n’ai rien contre les garçons coiffeurs, juste qu’il n’en faut pas trop non plus 😉

                En conséquence j’irai voter pour NousCitoyens, le seul parti qui se rapproche le plus de mes idées.
                S’abstenir tant qu’un parti ne sera jamais assez libéral à vos yeux est à mon sens plus dangereux que de laisser les partis extrêmistes en profiter. C’est retarder la marche du libéralisme en France, ou tout du moins de ce qu’il s’en rapproche le plus dans l’offre politique actuelle, il faut bien commencer un jour.

              • Excellente réflexion. Je voterai aussi, cependant, pour le moins pire des maux.

        • Abstenir, interdire.

          C’est quoi l’Europe ? Cette grosse gamelle pleine de pognon, dans laquelle des technocrates pensent et agissent au nom des peuples.
          Cette perte de l’individu et de sa liberté dilué dans une grosse soupe collectiviste gluante.
          Un Euro ingérable qui ruine aussi bien les faibles que les forts.

          Bref un gros bordel sans nom qui coute un bras.

          Et puis finalement:
          Pourquoi ferait on mieux au niveau Européen, ce que l’on est pas capable de faire au niveau national ?
          Démagogie socialiste technocratique. Beurk, caca.

        • Ne dites pas de sottises. L’Europe n’est pas un modèle pour les mays émergents. Notre modèle social, dont nous visons les dernières années, est à bout de souffle, et est surtout une source de moquerie pour les pays émergents. Les plus cyniques nous savent gré de chercher à le faire perdurer, cela prolonge d’autant plus leurs avantages comparatifs.

        • « Quand on demande à Denis Payre si Nous Citoyens est libéral. Il répond toujours qu’il faut avant tout être pragmatique, et ne pas s’enfermer dans une idéologie. »

          Ca ne m’étonne pas. Puisque en interview, Denis Payre ne sait visiblement pas ce qu’est le libéralisme. Il est donc intellectuellement incapable de vérifier si les propositions de son parti correspondent au libéralisme.

          En réalité la traduction du propos de Denis Payre serait : « Bah, si je vous dis que je suis libéral je suis foutu dans les urnes, parce que Madame Michu n’aime pas les libéraux mais comme j’ai quand même l’espoir que les libertariens français n’aient pas été tous regarder le programme populo et bas de gamme que je propose, je ne ferme pas trop la porte non plus »

          Et puis, c’est vrai qu’être vecteur d’idées, c’est plus complexe que d’être force de pragmatisme.
          Le pragmatisme c’est le bon sens, mais le problème du bon sens, c’est qu’il empêche la Raison et la raisonnement.

          Mais en écrivant « Raison » j’ai peut être fait trop d’idéologie, les électeurs de Nous Citoyens n’ont surement pas du comprendre.

          • Votre condescendance pour les électeurs d’un parti me choque. Cette phrase vous discrédite gravement.

            • Pour discréditer il faut argumenter, démontrer. Ce que vous n’avez pas fait là en affirmant empiriquement que mon commentaire me discréditait.

              Merci d’écrire des commentaires plus intelligent à l’avenir ,ou de vous abstenir

    • S’abstenir, ça n’est rien s’interdire. C’est montrer qu’on n’est pas convaincu. Il y a trop de déclarations interventionnistes dans le discours de Denis Payre pour que je lui permette de se faire valoir de mon soutien. Il lui aurait été facile de passer sous silence certains aspects s’il pensait que la position libérale y était provocatrice, il ne l’a pas fait.

      Maintenant, il ne faut pas se faire d’illusions, même avec un « bon » score, il ne changera pas les décisions du PE. Par contre, ça ferait une tribune pour certaines idées plus libérales, et là je me demande bien comment, avec des slogans comme « Reprendre la main sur la régulation sur la régulation financière et la lutte contre les paradis fiscaux ! » ou « Développer une politique européenne énergie-climat plus ambitieuse pour protéger l’air, l’eau et la biodiversité », mes idées ne vont pas être aussi maltraitées que par les autres à cette tribune.

    • « Un point est bien clair : Nous Citoyens ne remet pas en cause le modèle d’économie sociale de marché qui caractérise l’Europe, avec une dose de solidarité non négligeable. »

      « Tout ceci n’est pas contradictoire avec plus de libéralisme économique. »

      Merci pour cette franche rigolade que j’ai pas réussi à réprimer au bureau 😀

      • C’est là qu’on voit la force de l’Endoctrinement National.

        Tous les concepts ont été vidés de leur sens, on nous sort des « dictatures libérales », de « l’économie sociale de marché » et autres concepts complètement absurdes, qui ne font que démontrer à quel point les cerveaux ont été reformatés.

      • Je reconnais que c’est une lapalissade de dire que l’on va vers plus de libéralisme économique si la France gagne 50 places dans la classement de la liberté économique , et si on réduit les dépenses publiques de 200 Mds.

        Tant d’évidence est certainement la cause de votre bonne humeur.

        Mais la notion de libéralisme économique étant souvent mal connue et mal perçue, il ne faut pas hésiter à rappeler des choses même si elle sont évidentes.

    • « Bref, on est d’accord que Nous Citoyens n’a rien à voir avec le Tea party ! »
      Oui en effet… Un Tea Party en France c’est justement tout ce que je demande!!
      On restera à la maison dimanche!

  • Il est exact que la profession de foi de Nous Citoyens à ces élections européennes ne donne pas à l’électorat libéral de quoi être transporté !

    La lecture du programme complet fait toutefois la différence d’avec les partis étatistes. Voyez vous même.
    http://www.nouscitoyens.fr/wp-content/uploads/2014/04/Programme-europ%C3%A9ennes-VF.pdf

    Point 5 Ouvrir les medias français aux débats européens
    (empêcher les politiciens nationaux de charger l’Europe de leur propre faillite, donc lutter contre la démagogie, ce qui est un objectif libéral)

    Point 6 La Commission Européenne devra justifier le caractère indispensable de toute nouvelle règlementation. (c’est limiter la production de normes superflues, et raviver le principe de subsidiarité)

    Point 8 Récentrer la Commission Européenne sur sa fonction exécutive. Les fonctions de contrôle et de régulation seraient confiées à des agences européennes autonomes (principe de séparation des pouvoirs)

    Point 9 Cesser la dispendieuse navette parlementaire Bruxelles-Strasbourg (et négocier une contrepartie pour Strasbourg)

    D’autres points du programme Nous Citoyens ne sont pas spécialement libéraux. Leur mérite est de défendre les intérêts français tels qu’ils se manifestent dans le cadre de la France d’aujourd’hui – et pas telle qu’ils se révèleraient APRES ou pendant une législature libérale.

    Concrètement défendre les termes de l’échange pour les producteurs français :
    PAC, normes sociales et environnementales, limiter la concurrence fiscalo-sociale. Ce n’est pas libéral du tout, mais est-il possible d’accélérer la compétition économique intra et extra-européenne si notre pays n’est pas prêt aux plans de sa fiscalité et de ses charges sociales ? Si nos producteurs sont pénalisés ?

    L’échéance politique pour un changement radical reste 2017. D’ici là Nous Citoyens n’est-il pas le vecteur le plus efficace des idées libérales dans le monde politique français ? Si vous êtes d’accord, votez dimanche 😉

  • Voter pour l’un ou l’autre des minables courants du Parti Socialiste Unique revient à le soutenir. Il détruit vos richesses, il endette vos enfants et les pousse à l’exil, ne lui donnez pas en plus la légitimité des urnes pour qu’il poursuive son oeuvre de destruction. Dès lors que l’abstention est majoritaire, les élus perdent toute légitimité à voter de nouvelles lois et même à appliquer les lois existantes. Grâce à l’abstention, l’Obèse est contraint de dévoiler sa nature aux yeux de tous, éminemment totalitaire et violente. L’honnête citoyen correctement éduqué n’a plus d’alternative aujourd’hui : il doit refuser de voter. Refuser de voter est le seul moyen permettant à terme le retour de la démocratie en France. S’abstenir de participer à la mascarade de démocratie que nous vivons actuellement, c’est voter pour la véritable démocratie, c’est voter pour la libération du pays du socialisme destructeur qui l’étreint depuis si longtemps.

    • « Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. » Edmund Burke

      De manière un peu moins manichéenne, s’abstenir, c’est accepter de ne pas être entendu. Vous avez peut-être le sentiment d’être un révolutionnaire engageant en refusant de voter (ou en votant blanc, ce qui, bien que complètement différent, revienne strictement au même), mais il n’en reste pas moins que ce faisant, vous laisser faire, en restant spectateur.

      J’ai toujours chercher le meilleurs représentant de mon mécontentement … le FN était le parti rêver pour pousser les gens à la révolte (avec l’espoir futile qu’une majorité accordée au FN pousserait enfin la population à se poser des questions).
      « Nous, Citoyens », bien qu’inadéquat sur bien des points, représente une alternative plus crédible et plus constructive au niveau Européen que le FN. Je choisirais donc entre ces deux partis, probablement pour le plus constructif, étant moi-même raisonnablement Européen (pas au sens technocratique actuel, mais plutôt au sens fédéral qu’il devrait être).

      Se taire est un moyen original de faire bouger les choses … Au moins aussi efficace que peut l’être la politique socialiste sur l’économie Française.
      Mais libre à vous de me faire changer d’avis : pour ce faire, il suffit de me citer ne serait-ce qu’un seul exemple ou un profond silence a réussi à changer quoi que ce soit. Non que l’abstention soit un silence : c’est plutôt un cri long et strident … poussé dans une pièce vide, et bien isolée sur le plan phonique.

      • Quand tous les partis en lice défendent indifféremment la même politique de fond socialiste, agir consiste à ne plus voter. Les socialistes prospèrent sur l’illusion d’un dialogue qu’ils prétendent « social » (encore et toujours la manipulation idéologique des mots avec le qualificatif « social »). Il convient de mettre un terme à ce dialogue stérile. On ne peut pas dialoguer avec un socialiste. Comme avec n’importe quel autre criminel, on l’empêche de nuire.

        Je conviens qu’il peut paraître compliqué d’admettre que désormais l’inaction politique volontaire est l’action libératrice de la vie. Mais la contradiction n’est qu’apparente. La passivité, le renoncement, c’est précisément de légitimer encore une fois l’uniformité socialiste en votant. Pour les derniers qui doutent encore, il n’est besoin que d’un petit effort pour déchirer le voile de l’illusion de la démagogie, pour s’extraire de la mascarade de démocratie qui les étreint.

        Révolutionnaire ? Là, vous nous faites bien rire ! C’est précisément le contraire : hors de question de faire une « révolution », c’est-à-dire un tour complet sur soi. Ne plus voter, c’est interrompre la collectivisation de l’économie et de nos vies qui marque le retour à quelque chose de similaire à l’ancien régime, conséquence logique et inéluctable du socialisme, avec sa noblesse (politiciens, apparatchiks culturels, capitalistes de connivence monopoleurs) et son clergé (les fonctionnaires) qui cherchent à posséder nos vie et notre liberté. Votre remarque est toutefois intéressante car elle permet de comprendre que les socialistes sont les véritables conservateurs de notre époque.

        Le temps est venu de libérer la France du socialisme périmé. Le temps est venu de la faire entrer, enfin libre, dans le XXIe siècle.

        • Je partage les propos de cavaignac : il n’y a point de compromission possible. Un vrai libéral ne peut voter en toute bonne foi. La droiture et le respect de soi-meme sont des valeurs nobles. Un parti comme Nous citoyens est une forme de compromission alternant discrétement interventionnisme et liberté, la meme perfidie qui nous ruine aujourd’hui.

          Il faut passer à la vitesse supérieur dans la lutte contre le collectivisime et le socialisme. Ce sont des criminels et on ne badine pas avec des CRIMINELS.

          • Putsch liberal avec envoi des elus « illegitimes » en camp de reeducation? . . . Prise de fonctionaires en otage? . . . Merci de proposer des methodes applicables EN PRATIQUE

          • Frd: « il n’y a point de compromission possible. »

            Les pays les plus libéraux et démocratique de la planète sont fondé sur des citoyens qui ont le sens du compromis et du consensus pragmatique.

            Les idéologies radicales ne mènent nul part ou en enfer la plupart du temps.

        • C’est exactement ça : l’inaction ou le renoncement.

          Calgon nous enjoint à renoncer, les libéraux préfèrent l’inaction (électorale).
          L’action sous une autre forme en sera d’autant plus lisible et cohérente

          • Houla, je n’ai jamais enjoint qui que ce soit à renoncer à ses idéaux.

            Simplement que le mutisme obstiné me parait être un « moyen d’action » totalement ridicule (a peu prêt aussi efficace que quand mes filles se mettent à bouder, quoi …)

            D’ailleurs, j’attends toujours mon exemple d’un violent silence qui a permis de changer les choses …

        • Il faut liberer la france? BIEN D,accord. . . COMMENT FAIT ON AU JUSTE? On prie, on fait un putsch? . . . Vous decidez de bouder dans votre coin, ca va marcher? . . . Meme avec 99% d abstention, quelqu un est elu quand meme

      • +1 exemple typique et exemplaire : le silence autour des trafics profite aux trafiquants.

        S’imaginer que l’on peut trouver un parti que reflète exactement ses idées personnelles sans rien concéder c’est nier le principe de vie en commun qui fonde une société. Je ne sache pas que l’on puisse vivre en famille sans faire des concessions aux membres de cette famille. Je pense qu’il en est de même à l’échelle d’une société ou d’un parti. La force des grands partis est de savoir rassembler derrière eux des gens qui veulent des choses assez différentes mais acceptent d’en débattre et de faire des concessions, d’entrer dans un jeu de pouvoir. Refuser de céder sur quoi que ce soit me semble excessif pour ne pas dire « jusqu’auboutiste » et par la destructeur, sauf à fonder son propre parti. Et là on se confronte à la nécessité de discuter avec ceux à qui on demande de voter pour soi, ce qui amène à écouter et faire des concessions 😉

        • Ce n’est pas parce que vous êtes prêt à négocier vos libertés fondamentales que vous devez postuler que c’est une bonne chose et les libertariens devraient en faire autant.

    • Dans un système électoral, la légitimité est liée à la majorité. C’est tout et rien de plus.
      L’abstention, c’est le silence. De fait vous approuvez implicitement le vainqueur que les autres auront choisi.
      Quant à l’article, il pose le problème de l’intransigeance.
      Une démocratie nécessite l’approbation de plusieurs personnes autour d’un projet. Exiger un programme strict revient à exiger une pensée unique, une chapelle unique, un dogme unique. Ce qui est possible, mais infiniment réducteur.
      L’auteur s’en tient à une ligne autrichienne de stricte obédience et rejette le reste. C’est très bien, moi, je suis la ligne viennoise, dissidence beurrée de la ligne autrichienne. Cela signifie donc qu’aucune entente n’est possible ? Désolé, mais on ne fait pas vivre un groupe quand chacun s’enferme dans ses idées en refusant les autres, même proches.
      Le libéralisme que vous prônez n’est qu’un dogme de plus démultiplié en autant de chapelles que de personnes et dont l’avenir est limité à une critique sans fin de ce qui existe et à un débat stérile qui ne donnera jamais de fruits.

      • Mais le débat stérile consiste justement à présenter des options qui ne sont que des faux-semblants, quand le fond politicien demeure uniformément et obstinément socialiste. L’uniformité politique est d’ailleurs l’exact reflet, le nécessaire complément, du collectivisme économique (cf l’URSS, la Chine, etc.)

        Où est l’opposition aujourd’hui ? Nulle part ! Sans opposition véritable, il n’y a plus de démocratie et le vote relève de la mascarade. On ne peut pas approuver implicitement le vainqueur quand le socialisme sort obligatoirement vainqueur quel que soit le vainqueur. Vous croyez l’approuver, mais en réalité vous n’avez pas le choix !

        Dans ces conditions, voter ne sert à rien. En revanche, ne pas voter permet de ne pas donner de légitimité au vainqueur, peu importe sa couleur politique au sein du PSU. Quel qu’il soit, le vainqueur ne peut plus prétendre que nous acceptons ses lois, que nous consentons à ses impôts, que nous acceptons son modèle social, que nous lui conférons la moindre légitimité pour altérer, pour handicaper notre avenir et celui de nos enfants.

        En ne votant pas majoritairement, vous privez le vainqueur de tout fondement moral. Vous annoncez donc son échec avant même qu’il ne soit en mesure d’agir. Et ça, n’en doutez pas, la caste des politiciens et de leurs séides le sait parfaitement.

        •  » ou est l’opposition aujourd’hui ?  »

          mais l’opposition , c’est vous !

          • L’opposition, c’est 60% d’abstention et demain peut-être 70 ou 80%. Quand plus de 60% des Français s’abstiennent, l’élection est illégitime. Les élus recueillant moins de 50% des votes du corps électoral sont illégitimes et doivent renoncer sans délai à leurs mandats.

            Petit rappel historique : la constitution de la IVe république a été votée par moins d’un tiers des Français. Observez comment cette pathétique pantalonnade s’est terminée !

            • la 4ième république est la matrice des trentes glorieuses.

              comme la convention montagnarde est la matrice des réformes du directoire, lui mème grand organisateur du redressement napoléonien …

              • Bof, sans la divine surprise du plan Marshall, la IVe illégitime aurait fait pschitt en moins de deux. A part le socialisme, poursuite du Pétainisme économique et social sous d’autres oripeaux, elle n’est la matrice de rien du tout. Et malgré le cadeau inespéré de Marshall, en 58, le pays était au bord de l’effondrement, une fois encore…

                • les problèmes de la 4ième république étaient largement accentués par la décolonisation : deux guerres , une perdue en indochine, l’autre gagné en algérie, pour rien . c’était autre chose que léonarda et le mariage pour faire avancer le vélo. je me demande vraiment ce que ça donnerai aujourd’hui si la france avait à gérer de telles convulsions ?

        • Ben créez votre parti alors. Faites les valoir vos idées au lieu de les taire. Venez enrichir le débat politique de vos proposition concrètes, on attend que ça !

  • Rien sur les taxes, rien sur la concurrence, que du mondialisme politique.

    Aussi naze que les autres partis

  • S’asbtenir à une élection aussi importante, c’est faire le jeu des anti-libéraux (c’est-à-dire l’ensemble de la classe politique). Nous Citoyens n’a pas un programme génial pour un libéral, mais c’est le moins pire. Par ailleurs le fait que les listes ne soient pas composées de politicards est un immense progrès.
    Bref, je préfère voter pour un programme qui fait un pas dans le bon sens que laisser le champ libre à ceux qui partent en courant dans la mauvaise direction.

    • Malheureusement, et le nom « Nous citoyens » l’indique bien, il ne s’agit pas de voter pour un programme mais pour des personnes. Des personnes qui n’ont pas l’air d’avoir des convictions aussi fortes que leur désir de se faire élire, et la symétrie « Nous citoyens » – « Moi président » ne joue pas vraiment en leur faveur.

      En ce qui me concerne, je trouve la liste du socialiste bonnet rouge Troadec, « Nous te ferons Europe ! », bien plus favorable pragmatiquement au libéralisme. Dans leur profession de foi, on trouve « relocaliser les décisions », « ouverte au monde », « Europe garante de nos libertés », « ras le bol des entraves et lourdeurs administratives », etc. Dans celle de « Nous citoyens », ça n’est pas une édulcoration de ce message pour le rendre plus acceptable, c’est un clin d’oeil pour récupérer les libéraux sans rien leur promettre.

      • Troadec ? Vous n’êtes pas sérieux… Je n’ai pas reçu les professions de foi, mais je suppute :
        – « relocaliser les décisions » comprendre : multiplier les échelons administratifs
        – « ouverte au monde » comprendre : accueillons à bras ouvert toute la misère incompétente qui cherche à profiter de notre système social imbécile
        – « Europe garante de nos libertés » comprendre : préserver notre-modèle-social-français-que-le-monde-nous-envie contre l’ultralibéralisme mondialiste
        – « ras le bol des entraves et lourdeurs administratives » comprendre : il y a certes un peu de paperasserie contre l’honnête citoyen encarté PS, mais continuer à se méfier des entrepreneurs, auto-entrepreneurs, etc.

        Bref, je ne crois pas un mot des bonnes intentions de ce gaucho rondouillard et aviné qui croit s’être découvert une vocation parce qu’il s’est déguisé en grand schtroumpf pendant quelques jours…

        • On peut toujours penser que lui non plus ne suivra pas l’esprit de sa profession de foi, http://nousteferonseurope.eu/profession-foi-te-ferons-europe/ , je vous l’accorde. Ceci dit, il me semble que d’une part, vous le caricaturez (il n’est pas encarté et même en grand froid avec le PS, il n’est pas aviné mais propriétaire de la brasserie bretonne de référence, il a fondé les Vieilles Charrues, il a fait investir 90 millions chez lui par les Chinois pour une usine de lait qui fera vivre 1000 agriculteurs et 250 employés, etc.). D’autre part, et c’est l’essentiel, si on s’attache plus aux idées qu’aux hommes qui prétendent qu’ils vont les défendre, il n’y a pas photo entre les professions de foi.

  • Je voulais dire que je voterai pour la liste Nous citoyens. Mais j’aurais très bien pu voter pour la liste de Troadec; une pierre dans le jardin du jacobinisme centralisateur ne peut être qu’une bonne chose pour la France.

  • De toute façon, un vrai programme libéral ( par exemple celui du collectif Antigone) ferait peur à beaucoup de gens. Il vaut pratiquer une politique des petits pas, comme celle du général de Gaulle pour l’indépendance de l’Algérie.

  • Ce n’est pas demain la veille qu’un parti libéral sortira des urnes. Le PLD ne se présente même pas.
    L’émergence de partis comme #nouscitoyens va dans le bon sens.
    Je ne comprends pas le besoin de massacrer l’effort que font Denis Payre et son équipe parce que tout ne colle pas parfaitement aux thèses libérales….et alors, un peu c’est dej pas si mal. C’est meme mieux que rien.
    On ne passera pas du socialo-communisme au libéralisme en une fois.
    Je crois qu’il faut savoir raison garder. Je voterai #nouscitoyens à cette élection et sans doute aux suivantes. On verra une nouvelle classe de politiques émerger.

    • Le fait que le PLD ne se présente même pas vient de quoi : peur de montrer sa place réelle dans la société (ça je reconnais que c’est provocateur), manque de moyens (ça c’est une vraie question) ?

  • L’abstention, c’est laisser le choix aux autres.

    • Hé oui. Mais hélas voter ne changera rien aux institutions européennes qui taillent une place secondaire au parlement. Seul truc intéressant en votant pour Denis Payre : Envoyer un message clair à la droite et au centre qu’ils sont à côté de la plaque et qu’on en a marre de ces politocards de carrière. Rien que ça mérite de réfléchir.

    • Et devoir choisir entre soit un parti socialiste, soit un parti socialiste, soit un parti socialiste, soit etc., c’est quoi?

      Allez, une petite exception pour ces élections européennes où NC semble un peu moins anti-libéral que les autres…

  • Comme à de précédente élection, le vote pour Frédéric Bastiat est la seule option raisonnable !

    • Ça expliquerais qu’en 70 ans le libéralisme n’a pas réussi à avoir un seul levier politique contrairement à ce qui existe dans d’autres pays ?

  • J’hésitais à voter pour ce parti. Globalement votre article m’en a encore plus donné envie. Petit bémol cependant pour ce qui concerne l’immigration, bien qu’on soit encore loin des propositions affreuses du FN et semblables. Du coup, à voir.

    PS: j’avoue que je ne suis vraiment pas fan de vos théorie sur la mise en concurrence des états. C’est un coup à transformer les personnes les plus connectés en une caste de privilégiés. Vous êtes sûr que c’est le genre de chose qui mène à un optimum social?

  • Merci pour cet article !

  • Votez jeanne d arc, votez de gaulle, rayez avec rage votre bulletin d un « bande de c***!! », mais S IL VOUS PLAIT VOTEZ QUAND MEME, on le doit aux chinois, nord-coreens et tous ceux qui ne disposent pas du droit d expression·

    • Margaret Thatcher, Frédéric Bastiat, Friedrich Von Hayek seraient plus appropriés que De Gaulle ou Jeanne d’Arc, je dirais.

    • Voter quand même, pour montrer son approbation au droit de vote ? Les dictatures organisent des cortèges pour aller voter, ça relève du même principe. Moins il y aura de votants, moins les élus seront légitimes, plus ils seront faciles à désavouer. Je n’irai pas voter, comme ça personne ne pourra prétendre que je le soutiens.

      • Donc democratie = dictature? france, Coree du nord, meme enfer? . . . desole, moi je trouve ca absurde, je dois etre un mauvais liberal, un qui ne merite pas, un qui n est pas de chez nous!

        • Ca n’est pas la même chose, il y a des différences et des similitudes. Les dictatures ont généralement « démocratique » dans la dénomination et on y vote avec des participations exemplaires. On n’a donc pas à aller voter ici à tout prix au prétexte que sinon on ouvre la porte à la dictature. Ca n’est pas ça qui fait la différence. Entre le Coréen qui va voter pour le candidat unique du parti, afin que ce dernier puisse se prévaloir d’un score fleuve, parce qu’on lui a expliqué ce qui lui arriverait sinon et le Français qui irait voter pour quelqu’un auquel il ne trouve pas de qualité particulière parce qu’on l’a convaincu qu’il ne sert à rien de s’abstenir, la différence est bien moins grande que vous ne le dites.

          Et je préfère un dictateur qui s’écrie « Il est glorieux de s’enrichir » à un président élu qui affirme « Moi, je n’aime pas les riches ».

        • jefjefjef: « Donc democratie = dictature? france, Coree du nord, meme enfer? »

          « démocratie » signifie littéralement « peuple/pouvoir » hors en France le peuple n’a absolument aucun pouvoir, choisir son chef ce n’est pas exercer le pouvoir.

          Indice de démocratie – Classement des pays

          Et les pays les plus démocratique sont aussi les plus libéraux, c’est bien parce que le France n’en est pas une qu’elle ne se libéralise pas.
          Indice liberté économique – Classement des pays

  • Pas d accord avec @cavaignac sur ce coup la: la seule facon de faire changer les choses, c est de voter. Sinon, qu est ce qu on fait au juste? On attend le deluge? . . . Meme avec 99% d abstention, quelqu un est quand meme elu, c est comme ca que ca marche.

    Dans Nous citoyens. au moins il y ale cote « pragmatique » qui manque bien souvent lorsqu on lit les commentaires « vrai liberal »

  • N’empêche que l’évènement de cette campagne electorale des Européennes, c’est bien la tribune de Sarkozy dans « Le Point », qui a laissé tout le monde sur le c…

    • Qu’est-ce qu’on en a à f*** de ce que peut déblatérer le nabot? Qu’est-ce qu’on en a à f*** de ce que peuvent dire les socialistes droiteux?

    • Pas moi .il ma eu une fois avec lesministres degauche plus guaino.je ne repars pas pour un second round surtout qu avec son epouse on devrait encore avoir une indigestion verte

  • Je me faisais la meme reflexion .il n y a pas de candidats liberaux

  • Merci pour cet article, car j’ai failli voter pour eux! Dimanche ce sera donc l’abstention pour moi.

    Cependant, j’admets que ce parti semble un peu moins anti-libéral que les autres, et je comprendrai tout-à-fait que des libéraux votent pour cette liste.

  • Franchement, quand je lis les commentaires des libéraux qui ne voteront pas pour nous citoyens parce qu’il y a 3 trucs de travers sur leur programme, et qui donc favoriseront les autres « grands » partis ou l’abstention, je me dis qu’il faut manquer d’un pragmatisme certain pour résonner de cette manière.
    Il faut donner une chance a ce mouvement. C’est le début, en votant pour #nouscitoyens aujourd’hui, on participe a ce mouvement.

    • C’est justement pour ça que je ne voterai pas. Que nouscitoyens n’ait pas de meilleur argument que de dire que l’abstention en favoriserait des pires. Un vote, c’est une adhésion au programme, pas un refus des autres.

      • MichelO: « Un vote, c’est une adhésion au programme, pas un refus des autres. »

        Ça, c’est de l’idéalisme. Préférer un simple lavement à une sodomie au gravier c’est du pragmatisme. 😉

        Les forces libérales qui existent et ont du succès politique dans les autres pays sont pragmatiques. Est-ce parce que les libéraux français en manquent qu’ils n’existent pas où alors ce sont les socialistes qui sont beaucoup plus doués qu’ailleurs ?

        • Sans hésitation, parce qu’ils manquent de pragmatisme, en effet, qu’ils défendent des idéaux plutôt que des compromis simples, et que ces idéaux parlent peu aux électeurs et ne flattent pas du tout leurs bas instincts.
          Et en l’occurrence, nouscitoyens ne nous propose pas un lavement, il nous dit que lui n’aime pas le gravier et qu’il choisira pour nous. Dans le respect de l’air, de l’eau et de la biodiversité.

          •  » aux électeurs et ne flattent pas du tout leurs bas instincts. » Ce mépris pour les électeurs me fait frémir ! Préconisez-vous un retour aux « grands électeurs » ?

  • Dommage… oser tenter de concilier prospérité et solidarité demande du bon sens et du courage, je crois que nous n’en manquons pas! A un prochain rendez-vous alors? Jacqueline Dubois – Nous Citoyens

    • Je voterai pour vous, je suis adhérent. Mais franchement quelle déception ce programme. J’enrage, pour une fois que la sauce prenait autour d’un mouvement d’inspiration libérale (sans le dire, mais ça peut se comprendre), voilà qu’on retombe dans la soupe UMPS. Et les incantations du genre « concilier prospérité et solidarité » qui sont envoyées comme des arguments, c’est un des piliers du néant intellectuel de l’UMPS.

      Par pitié ressaisissez-vous.

  • fit quelle horreur !! un réchauffiste

  • Voter c’est libéral. L’élection est un marché politique. Ne pas voter c’est ne pas favoriser le marché libre politique.

    Nous savons 2 règles essentielles du marché.
    1-Du marché nous savons que l’offre crée la demande.
    2-Que les politiciens agissent en fonction des groupes de pression.

    Les partis et politiciens proposent un produit-programme. C’est donc en favorisant les offres plus « libérales » que l’offre réellement libérale va s’étoffer.

    Plus les partis verront que l’offre libérale apporte le « gain des votes », plus les partis se transformeront et iront vers des programmes plus libéraux. Le mimétisme fera le reste.

    Il faut donc voter pour le parti qui fait l’offre la plus « libérale ». Nous Citoyens semble être l’offre la plus libérale du moment, même si elle n’est pas parfaite. Accordons à Payre, de dire de vérités, que nous partageons.

    • Je suis tout à fait d’accord avec ça.

      Le seul moyen pour que des partis vraiment libéraux se démarque à moyen terme est de montrer aux politiques que les idées libérales peuvent leur faire gagner des voix.

    • D’accord avec vous, sauf que pour moi nouscitoyens n’offre pas un produit, mais un directeur d’achat aussi difficile à cerner qu’une savonnette dans une baignoire.
      Libéral proposant plus de pouvoir au parlement européen, une baisse du niveau de l’euro, l’interdiction du dumping social, des objectifs contraignants de lutte contre les pollutions, la défense des normes sociales et environnementales européennes, etc. Excusez-moi, mais si c’est ça le produit, je le rejette avec la plus grande vigueur. Alors on me dit de faire confiance à Denis Payre pour défendre autre chose une fois que je l’aurai élu. Il ne me prendrait pas pour un imbécile, par hasard ?

  • Les socialistes espèrent une forte abstention. Ils savent très bien qu’après la raclé des municipales il vaut mieux faire profil bas. Pour eux, une forte abstention est un moindre mal. Ils pourront toujours faire parler les abstentionnistes : « ils nous ont envoyé un message » « ils ont sanctionné toutes les formations politiques de la même manière » etc. etc. Bref, s’abstenir c’est permettre au socialisme de perdurer et de pérorer encore. J’ajoute que j’éprouve un profond malaise quand je vois le peu de cas que font certains de ce droit précieux et rare pour lequel des gens sont morts et d’autres se battent aujourd’hui. Les enfants gâtés de la démocratie qui crachent dans la soupe me dégoutent. Allez au moins voter blanc si vous êtes un peu cohérents. Si les solutions immédiates ou futures ne passent pas par le vote, elles adviennent comment ? Par la révolution, le Saint Esprit, la dictature, l’anarchie ? Vous attendez quoi, que le messie libéral arrive dans une nuée d’anges. Bon sang de bois, il faut avoir un égo surdéveloppé pour considérer qu’aucun candidat n’est digne de vous. Si le candidat idéal n’existe pas présentez-vous ou taisez-vous. Le libéral viscéral que je suis, votera pour celui chez qui j’apercevrai la plus petite étincelle de libéralisme.

    • « ce droit précieux et rare pour lequel des gens sont morts » : ce droit, vous ne l’avez déjà plus. En transformant la démocratie en mascarade, le PSU vous l’a volé, exactement comme il vous spolie de vos richesses.

      • Mais bien sûr, le refus passif est une attitude très libérale. Promener un regard éternellement supérieur et méprisant sur tous ces petits pions d’humains qui pataugent dans l’ignorance conceptuelle contribue grandement à l’épanouissement de l’humanité. Peut-être qu’un jour, grâce à vous nous pourrons prétendre à cet état de conscience supérieure détaché de toute contingence matérielle et chimiquement pur. Alléluia !

  • Même conclusion, je n’irais pas voter dimanche.

    • Laisser la droite la plus bête du monde, la gauche la plus dogmatique du monde, ou le populisme, encore plus bête et dogmatique que les précédents, l’emporter sans que nul ne réagisse me révulse trop.
      Donc j’irai voter

  • Cavaignac m’a presque convaincu , mais l’abstention quand même ca me fait mal au coeur.

    En gros ça fait 40 ans qu’on nous rabache les meme discours et ça je n’en peut plus j’etouffe .

    Donc je crois que la coupe est pleine et je pense que je ne voterai plus pour ne plus apporter ma caution a ces opportunistes de tous bords.

    Fin ………

    • Soyez assuré que j’éprouve le même sentiment mais il n’y a plus d’autre solution pour espérer rétablir demain la démocratie, pour nos enfants.

      • Ah non pas ça ! Il y a des limites au relativisme le plus crétin. On l’a déjà entendu celle-là : « …C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat… »

        • Intéressant rappel ! Mais dans vos propos, vous omettez toutefois d’observer que les étatistes acharnés imposant la pensée inique, viscéralement illibéraux, sont les héritiers directs, les fils spirituels de Pétain. Ils obèrent la souveraineté populaire à leur profit exclusif et organisent la mascarade démocratique aux dépens de la population. S’abstenir (ou voter blanc ou nul), bien loin d’être un renoncement, c’est agir, c’est combattre, c’est refuser de se laisser faire. Refuser le combat politique truqué, c’est combattre cette politique uniforme dont les Français ne veulent plus.

          Encore un rappel : Pétain n’était pas un accident de l’histoire, une rupture ou une parenthèse dans le doux cheminement républicain. Ses idées, son régime, ses crimes étaient l’aboutissement logique, inéluctable, du socialisme triomphant de la IIIe République. Ce n’est pas un hasard si des éléments essentiels de sa politique ont été poursuivis, voire amplifiés, par les gouvernements de la IVe, avec simplement des boucs émissaires différents. Ce n’est pas non plus un hasard si les Français ont refusé de légitimer la constitution de la IVe, rendant ce régime illégal, à peine différent d’un coup d’Etat.

    •  » mais l’abstention quand mème ça fait mal au coeur … je n’en peut plus , j’étouffe ( shakspear )  »

      va en chine, la bas ils s’abstiennent depuis pas mal de temps … ou au vietnam, il vont avoir cruellement besoin de touristes cet été, aprés les pogroms anti-chinois qui viennent d’avoir lieu.

      • Tututut, il faut pas nous la jouer comme entre les deux guerres mondiales, où les peuples étaient sommés de choisir entre communisme et nazisme, deux socialismes jumeaux. Entre les divers abus de pouvoir, il n’y a pas à choisir. Tous doivent également être rejetées, avec la même vigueur.

  • Ce petit échange a au moins le mérite de prouver que libéralisme et fondamentalisme ne sont pas incompatibles chez certains… Curieux !
    Sur le strict plan technique, prétendre que l’on exprime ou que l’on délégitime quoi que ce soit par l’abstention est aberrant. Sauf à ce qu’il y ait 100% d’abstention. Or, n’en déplaise à certains « libéraux », il existe des gens qui ne pensent pas comme eux et votent pour la liste X ou Y en leur âme et conscience. Il n’y aura donc jamais 100% d’abstention. L’abstention restera la simple marque d’un désintérêt (ou d’une incapacité à choisir) dont se contrefoutent ceux que vous prétendez atteindre par ce moyen.

    • c’est exact mais je ne veux plus être caution et voté pour le le moins mauvais.

      fini terminé j’en peux plus

      • Et vous direz aux generations futures :
        « J’avais avec quelqu’uns la solution, mais personne ne la suivait. J’ai préféré les laisser faire. C’est pas ma faute ».

        Ou bien il y a 3 solutions.
        1) Esperer qu’avec une forte abstention « Les élus recueillant moins de 50% des votes du corps électoral sont illégitimes et doivent renoncer sans délai à leurs mandats. » – Cavaignac
        Idealiste mais naif, la demonstration etant dans la phrase suivante : « Petit rappel historique : la constitution de la IVe république a été votée par moins d’un tiers des Français.  » – Cavaignac
        Ne pas voter ne rend fait pas démissionner ni n’arrête une loi.

        2) Decider d’une strategie et creer son partie afin de convaincre, nous les internautes de Contrepoints qui pense comme nous, mais les francais !

        3) Soutenir une ideologie imparfaite mais avancant a petits pas. Ca peut etre aux travers de Nous Citoyens mais il en existe beaucoup d’autres.

        Soyez forts !

        • la convention nationale, première assemblée républicaine, une de celle qui a eu le plus d’influence sur l’histoire de france ( en bien : abrogation des droits seigneuriaux et de l’esclavage ; ou en mal : la terreur à l’ordre du jour ) à été élue au suffrage universel avec seulement 10% des electeurs .
          ce qui démontre bien l’inanité de la position de  » cavaignac  » le bouché  » du peuple , dont les indéniables connaissance en économie non d’égales que l’immensité de ses illusion en politique …

  • L’abstention est la plus mauvaise option. Elle conforte les votes exprimés et particulièrement la liste qui arrive en tête. A défaut de choix, le vote blanc est préférable. Même si au final il est ignoré, comme l’abstention, il témoigne d’une relative mobilisation. Les élus se gaussent des abstentions mais restent méfiants à l’égard des votes blancs.

    • C’est également mon opinion, déjà exprimée à plusieurs reprises. Le vote blanc indique une volonté de voter et le refus de tous ceux qui se présentent, alors que l’abstention peut être considérée comme de l’indifférence.

      Si ceux qui choisissent l’abstention pour montrer leur refus décidaient de voter blanc, le nombre en serait multiplié, deviendrait même peut-être relativement important.

      Comme vous dites : « Les élus se gaussent des abstentions mais restent méfiants à l’égard des votes blancs. »

  • Il faut voter avec ses pieds.

  • Moi Citoyen, je vous confirme que les idées libérales ne sont pas prêtes à rentrer dans le débat politique en France. Non pas parce qu’elles n’y auraient pas leurs places, mais tout simplement parce qu’elles sont sous la protection de gardiens de la vérité absolue qui sont prêt à tout pour la défendre contre toute altération.

    Sans parler du fait qu’il y a autant de vérité absolue que de libéraux… 🙁

    • Avec cette dernière phrase Citoyen vous avez prouvé à tous que décidemment vous ne comprenez toujours pas le libéralisme.

      • Qu’il y est autant de libéralismes que de libéraux vient de la revendication de la liberté individuelle et surtout de l’individualisme qui compliquent la création d’un mouvement collectif comme un parti politique.

        C’est juste un constat qui vous laisse peu d’espoir 🙁

        • Décidément Citoyen, même lorsque vous essayez d’expliquer ce que vous vouliez dire, vous nous montrez votre incompréhension de ce qu’est le libéralisme.
          Ne vous inquiétez pas : cela prend du temps à tout le monde. J’ai mis personnellement plus de 10 ans à le comprendre et je n’ai pas encore fini d’en appréhender toutes ses subtilités et ses conséquences.

          • Y-en-a-t-il une compréhension unique ? visiblement non, elle est multiple et la subtilité est surtout là. Vous êtes un représentant de ces

            « gardiens de la vérité absolue qui sont prêt à tout pour la défendre contre toute altération »

            Merci de si bien illustrer mon propos.

            • Encore une fois, vous montrez votre incompréhension du libéralisme. Les libéraux – en tout cas pour ma part – ne considèrent pas qu’il y ait une « vérité absolue ». Il n’y a donc pas « autant de vérité absolue que de libéraux », ni « autant de libéralismes que de libéraux » et encore moins de « gardiens de la vérité absolue ».
              Les libéraux sont d’accord sur un socle très limité de principes qui permet la vie en communauté. Le reste est de la responsabilité de chacun et ne doit pas être imposé à tous. D’où votre impression de la multitude du libéralisme qui vous semble être une faiblesse, là où en réalité c’est justement sa force.

  • Il faudrait revoir ce que vous pensez être le libéralisme. ..à la lecture des commentaires je dirais que VOTRE vision du libéralisme se limite à deux choses: les moyens d’améliorer votre propre capital et les moyens de préserver VOS avantages particuliers.
    A ce titre, vous n’êtes donc pas différents de fonctionnaires ou de militants du front de gauche, la plupart d’entre vous a transformé un concept (pour vous économique) en dogme politique. ..
    Vous cherchez la politique qui conforte vos ambitions ou vos héritages et prônez les paradis fiscaux pour vos petits intérêts personnels au final, comme un fonctionnaire milite pour le respect de ses 35 heures…êtes vous meilleurs qu’eux ou juste plus riches?

    Donc plutôt que de vous plaindre que personne n’écoute vos difficiles problèmes par clientèlisme électoral, dites vous juste que si vous possédez plus de 90% des richesses, vous ne représentez que 10% de la population et que vous n’avez qu’à faire ce que vous préconisez allègrement aux autres de faire: bougez vous et représentez vous vous-même, au lieu de vous plaindre comme des enfants.

    • C’est en continuant ces politiques socialistes qu’un jour on sera amené à foutre à la rue la moitié des fonctionnaires.

    • Benamin, « VOTRE vision du libéralisme se limite à deux choses: les moyens d’améliorer votre propre capital et les moyens de préserver VOS avantages particuliers. »

      La philosophie libérale mérite mieux que cela, il faut donc bien la dissocier des libéraux utilitaristes qui en représentent une bonne part.

  • Personnellement, je comprends Cavaignac. Ce vote, c’est un peu choisir entre bonnet blanc et blanc bonnet et Nous Citoyens n’apporte pas vraiment de nouvelle couleur.
    Dans ce cas, voter ne sert à rien. C’est un peu comme crier dans l’espace : personne ne vous entend. Bien entendu, l’argument «la politique est un marché comme les autres» est très pertinent. Mais, son inertie est bien supérieur à tout autre marché.
    Par contre, s’abstenir, c’est ne pas crier du tout. Cela n’arrivera donc pas à améliorer le système.
    Donc, en réalité, voter ou s’abstenir ne mène à rien. Il faut donc prendre une solution qui sort de ce cadre :
    – soit voter avec ses pieds,
    – soit considéré que la situation actuelle est une agression contre sa propre personne légitimant ainsi une réaction violente.

    • Ai-je bien compris ce que vous préconisez : Quitter le pays ou faire la révolution ?
      La première solution me semble tout à fait viable et le fondateur de Nous citoyens a commencé par celle la en allant en Belgique pendant 10 ans. Puis il est revenu dans son pays pour parler et essayer de faire bouger les choses, bref faire acte de violence dans le cadre acceptable et accepté de la démocratie. La seule chose que je ne parviens pas à savoir c’est qui est derrière ce parti. Qui le finance, quel groupe d’idéologue élabore son projet ? Avez vous des infos à ce sujet ?

      • Oui, vous avez bien compris. Lorsque l’on fait face à une situation inextricable, la solution se trouve généralement en-dehors du cadre.
        Par contre, je trouve étonnant que vous considériez que parler et convaincre autrui en entrant en politique sont des ‘actes de violence’. En tant que minarchiste, je ne considère pas que discuter, convaincre, parler soient des actes de violence, bien au contraire. Considérer que fonder un parti est un acte de violence me fait penser que vous supposez qu’un parti doit in fine imposer son point de vue à autrui. En cela, les libéraux pensent qu’ils ne faut pas confondre démocratie avec tyrannie de la majorité. Ce n’est pas parce que 51% d’une population se met d’accord pour – par exemple – tuer les 49% autres que cette décision est morale ou légitime.
        Sinon, non je ne sais pas qui se trouve derrière ce parti et – n’étant pas intéressé par les théories du complot – cela ne m’intéresse pas.

  • Je viens de lire le programme de Nous Citoyens, il me convient et je le trouve à priori bien représenté.

  • Le problème de Nous Citoyens est de vouloir se fondre dans le moule …
    Ça ne fait qu’un an que ce mouvement existe, et il a déjà perdu cette fraîcheur qu’il avait à sa création. Aujourd’hui, il se distingue difficilement des socialistes refoulés que sont l’UDI et consorts …

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