Énergies renouvelables : la grande arnaque !

La taxe payée pour financer les énergies renouvelables est en constante augmentation : elle représente 12% de la facture d’électricité des ménages.

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Énergies renouvelables : la grande arnaque !

Publié le 4 mars 2014
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Par Geneviève Frixon, de l’Association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne.

img contrepoints117 éolienneFévrier, c’est le mois du bleu, celui de votre facture EDF. Vous avez le blues en constatant son augmentation malgré le planning que vous avez mis en place pour faire des économies d’énergie. Vous avez joué à l’igloo, le soir devant la télé en distribuant des couvertures polaires et quelques moufles pour les plus petits. Vous avez joué à « dès que je sors d’une pièce, j’éteins » et là vous avez râlé parce que votre ado a bien passé un contrat avec EDF ! Vous avez fait tourner votre machine à laver « aux heures creuses » quitte à vous fâcher avec votre voisin, mais vous avez réussi à rallier tout votre petit monde à votre vision d’un monde plus juste, plus écolo, plus vert… Plus taxe, oui !

Votre petit moment de grande solitude passé, vous voulez comprendre et pour une fois, vous osez regarder au verso de votre facture à la rubrique taxes et contributions. La somme de 21,35 € TTC (TVA à 20%) attire votre attention, mais qu’est- ce que la Contribution au Service Public d’Électricité (CSPE) ?

C’est une taxe payée par le consommateur pour financer les énergies renouvelables qui aura coûté 5,1 milliards d’euros aux Français en 2013 soit 19% de plus qu’en 2012 et qui, selon la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) grimpera cette année à 7,2 milliards d’euros ! En constante augmentation, elle constitue hors abonnement, 12% de la facture d’électricité des ménages.

Vous suffoquez d’indignation et vous vous permettez illico d’aller rendre une petite visite à votre voisin qui, plus vert que vert, a installé une très jolie éolienne dans son jardin. D’habitude si fier de son acquisition, il vous accueille froidement. serait-ce l’air ambiant brassé par les pales ? Non ! Il vient de terminer la lecture d’un document émanant de la Cour de Justice Européenne, qu’il vous tend prestement.

Le Conseil d’État, saisi d’une plainte de l’association Vent de Colère et par 11 autres requérants, avait consulté la Cour de Justice Européenne sur la nature de la majoration du tarif de rachat. Le couperet est tombé : pour la Cour de justice le tarif de rachat de l’électricité éolienne est contraire aux règles communautaires.

La réponse est venue par arrêt du 19 décembre 2013 : « la majoration du tarif de l’électricité dont le financement est compensé par les consommateurs, constitue une intervention au moyen de ressources de l’État » Cette aide est donc contraire au traité de l’union et devrait être déclarée illégale par le Conseil d’État.

Une petite explication s’impose : le financement nécessaire pour garantir la majoration du tarif d’achat de l’électricité est, en effet, compensé par la fameuse CSPE, elle-même soumise à la TVA.

Mais alors ! Les consommateurs seraient-ils victimes de l’éolien ? Selon la Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe 906 associations, « il est plus que temps d’arrêter le développement d’une source d’énergie intermittente et inefficace sur le plan économique, génératrice de pratiques financières souvent douteuses ».

Et de conclure : « Le Conseil d’État se considérera-t-il lié par la décision de la Cour Européenne ? Dans ce cas, la CSPE pourrait-être considérée comme une surfacturation illégale ».

Écœuré vous rentrez vos polaires et autres doudounes, furieux d’être encore une fois le dindon d’une farce que l’État risque de rembourser à coup de plusieurs milliards d’euros d’argent public. Vous avez dit « transition énergétique » on ne vous y reprendra plus !


Sources : fédération environnement durable.
Sur le web.

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  • Contribution truffée d’erreurs.

    L’éolien est la part de la CSPE la plus faible des ENR car c’est la plus efficace !

    • La plus efficace ? En quoi ? Moi elle m’assure 0% de l’énergie que je consomme, expliquez moi.

      • C’est le photovoltaïque qui coute le plus cher, qui est le plus subventionné. L’élolien est relativement moins subventionné, ce que notre lobbyiste de l’éolien traduit à sa façon par « la plus efficace »

  • J’ai laissé ce billet sur mon blog hier, coïncidence :
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/03/03/apres-le-vermont-le-cas-du-maine-usa/
    Tant qu’il n’y aura pas une grande manifestation populaire pour protester contre les abus des écologistes qui ont envahi le pouvoir décisionnel français depuis le Grenelle de l’Environnement les Français continueront à se faire arnaquer par ces idéologues, dont en premier lieu l’ancien faucheur d’OGM (amnistié) promu ministre de l’environnement et de l’énergie. Triste France, foutue comme dit si justement H16

  • Eh oui il est grand temps de regarder ses factures et la ligne CSPE avant qu’elle ne s’envole plus…

    Presque 400 % en 4 ans et encore elle n’est pas du montant qu’elle devrait être puisque « bloquée » à 1,65 cts d’euros le kWh là où la CRE ( Commission de Régulation de l’Energie ) l’estime à juste titre à 2,25 cts d’euros, il nous faut déjà provisionner la différence pour la verser à EDF en vue de rembourser cette dernière des achats « obligés » que nous imposent ces énergies renouvelables.
    Des énergies renouvelables qui sont en plus improductives, en effet sur 8760 heures que compte l’année, les éoliennes ne produisent que l’équivalent pleine puissance de seulement 2130 heures et le photovoltaïque que seulement 1300 heures, ces deux productions étant payées 2 fois plus ( éolien ) et 10 fois plus ( photovoltaïque ) que la valeur marchande de l’électricité sur le marché de gros…

  • @Pro éole
    Part la plus faible? Non, Pourquoi?
    Avec 13.8% des prévisions 2014 elle est en 3° position après le photovoltaïque (et la péréquation tarifaire) ayant allègrement dépassé les 5.7% des dispositions sociales et tous les autres concurrents.
    Avec la coquette somme de 860 millions d’euros pour 2014 (http://www.cre.fr/documents/deliberations/proposition/cspe-2014).
    Pour à peine plus de 8000MW installés, ça représente quand même bien 100 000€ par MW sur nos factures.
    Pour les sévices qu’elles rendent au système électrique (et sévices est un mot bien faible pour leur rôle dans le champs de ruine actuel de notre approvisionnement électrique) je trouve que c’est cher payé.
    Je n’ai pas compté les charges dues aux frais de gestion de ces contrats ni les primes aux opérateurs d’effacement que vous trouverez dans ce document, ni les coûts de restructuration du réseau qu’il faut aller chercher chez RTE, ni les subventions aux centrales de back up, dont je n’ai pas encore les chiffres.
    Il ne restera plus alors qu’à mesurer l’impact sur la compétitivité nationale que viennent de dénoncer la Cour des Comptes et le Commissariat général à la stratégie et à la prospective en leur refusant le moindre impact sur les émissions de CO2.
    Plutôt que de dire que ce n’est pas cher, pourriez vous rappeler à quoi elles servent. (avec un petit bilan chiffré qui intéresserait probablement la Cour des Comptes)J.P.R.

  • n’importe quoi ! comme si c’était les énergie renouvelable qui coûtait chère. Lorsque l’on sait ce qui se passe et qu’en réalité EDF s’est complètement tromper dans ses calcule, il est normal que les factures augmentes, seulement utiliser les énergies renouvelable comme prétexte pour cette augmentation… c’est juste grossier, ils si facil pour EDF d’inventer des taxes pour justifier le prolongement des centrale nucléaire et pour dissuader l’opignon publique dans le sens qu’ils veulent.

    http://journalnucleaire.jimdo.com/2014/02/25/l-erreur-d-edf-220-milliards-au-lieu-de-55-milliard/

    • pour ce qui est de l’efficacité des éoliennes il faut voir du du côté de l’Allemagne… ou ils vont de reccord en reccord l’année dernière il ont un jour où la production des ENR furent égalé à 26 centrale nucléaire… donc si la France suivait l’exemple de l’Allemagne au lieu de ruiner sont économie dans le prolongement des centrales nucléaires, elle n’en serait pas là !

      • LA PRODUCTION, SOLAIRE ET ÉOLIENNE, EN ALLEMAGNE DE JEUDI CORRESPOND À CELLE DE 26 CENTRALES NUCLÉAIRES

        http://journalnucleaire.jimdo.com/2014/02/19/point-de-production-en-%C3%A9nergie-renouvelable-26-centrale-nucl%C3%A9aire/

        • C’est très bien qu’EDF investit dans ces énergie propre

          • Dommage que les semaines ne soient pas de quatre jeudis car ça rentabiliserait un peu le système allemand, au fait de quel jeudi s’agit-il , jeudi dernier ou bien un jeudi avec enfin du vent !!!
            Pour infos, la CSPE n’est pas le résultat de calculs d’EDF, la CSPE c’est un bilan très clair de ce que nous coûtent les énergies renouvelables et dont le prévisionnel est établi par la Commission de Régulation de l’Energie.
            Nous clients réalisons que nous allons payer de plus en plus pour de moins en moins de sécurité sur le réseau, à cause de l’éolien et du photovoltaïque et tout ça sans profit pour la planète…

        • La notion d’intermittence vous dépasse, de plus ce n’est pas EDF qui investi mais les imbéciles qui payent la CSPE.

        • L’EDF appartient à l’état et est dirigée par Proglio. Si vous pensez être plus malin que lui proposez votre candidature pour le remplacer.
          Proglio a bien expliqué qu’il n’était pas vraiment d’accord avec les choix qu’on lui impose mais qu’il obéissait à la tutelle (l’état). C’est donc l’état qui prend la responsabilité de tout ce qui se fait et pourrait arriver suite à des décisions qui ne sont pas basées sur des considérations techniques et économiques.

          Mais tant qu’à faire et étant donné que les décisions se prennent en haut lieu, il y a aussi un poste à pourvoir à Matignon plus en adéquation avec vos hautes compétences.

        • Il ne suffit pas de balancer un lien. Argumentez. La brève est truffée d’erreurs : Rien que la confusion des puissances (MW) et des unités d’énergie (MWh) décrédibilise l’information. Merci de donner un lien crédible (éventuellement l’article original qui est peut-être moins primaire).

          • Pour la clarté des arguments de chacun, mais aussi par acquit de conscience, pourriez vous préciser à quelle brève vous faites allusion, à quelle confusion entre puissance et unités d’énergie ainsi que les erreurs dont elle serait truffée.
            Je me suis en effet permis de citer un article que j’avais écrit sur la comparaison des parcs de production électrique français et allemand, puisque c’est bien de ce qu’il s’agit et que je m’étais donné la peine d’y indiquer lessources de mes chiffres, ainsi quede mentionner le terme » puissance » avant chaque indication de TW et » production » avant chacune de TWh. Les 3000MW cités en fin d’article, sans cette mention, correspondant bien, comme on peut le deviner à la puissance nécessaire à Georges Besse 1 et non à une quelconque quantité consommée.

          • mais vous comprenez rien … il faut uitiliser les ressources … on vit sur terre enfin, pas sur la lune .. vos éoliennes sont juste un truc de communiste pour bloquer les gens …laissez la liberté aux gens de faire ce qu’il veulent …

        • VOUS DÉLIREZ. REVENEZ SUR TERRE, VITE, VIIIIIIIIIIIIITE!
          Le facteur de charge de 16%, pas de 100%!
          Et très souvent, il faut jeter de l’énergie à la poubelle !
          C’est vachement rationnel comme système.

      • L’efficacité se mesure par le rendement. Pas par le total produit. Ce qui fait que finalement oui, on peut mesurer le rendement de l’éolien en Allemagne : il risque mettre à plat toute leur économie en la ruinant. Bien joué.

    • est-ce votre « énervement » qui vous fait malmener de la sorte l’orthographe ? Une douzaine pour 6 lignes Pas Mal !

    • C’est du lourd ton site. Un bon concentré de débilités.

  • Cela ne rapporte sûa certain est de ma poudre aux yeux

    • Non, l’intermittence des énergies renouvelables n’est pas une menace pour la sécurité d’approvisionnement ! j’en veux pour preuve que
      Contrairement aux craintes souvent exprimées, l’Allemagne n’a pas connu de black-out depuis l’arrêt de 8 réacteurs.
      La fermeture progressive des réacteurs allemands et l’arrivée massive d’électricité d’origine renouvelable sur le réseau électrique nécessite de passer à un autre modèle de production d’électricité, reposant sur un plus grand nombre de petites installations de production, variables mais prévisibles. Cette transition nécessite des ajustements mais elle n’est pas insurmontable. Le projet « Kombikraftwerk » (centrale combinée) a montré qu’on pouvait garantir un approvisionnement électrique sûr et 100% renouvelables 24h/24, tout au long de l’année uniquement grâce à une multiplicité d’installations situées dans tout le pays.
      Le principal enjeu n’est pas technique, mais économique : mettre fin au monopole des gros fournisseurs capitalistiques pour passer à un système reposant sur une diversité de petits producteur. »

      • « l’arrivée massive d’électricité d’origine renouvelable  » NON. l’arrivée massive d’électricité d’origine charbonnière et gazière …

      • Le principal enjeu n’est pas technique, mais économique : mettre fin au monopole des gros fournisseurs capitalistiques pour passer à un système reposant sur une diversité de petits producteur. »
        S’il était réellement économique, alors il n’aurait aucun besoin de subvention. Le principal enjeu est idéologique et il coûte des milliards à des gens qui ne sont absolument pas d’accord avec cette idéologie, voire à qui personne n’a rien demandé (la dette engrangée pour cette solution courant sur les générations à venir).

      • L’enjeu est effectivement économique : passer d’une économie de marché à une économie plannifiée par des idéologues qui s’auto-proclament ingénieurs électriciens, climatologues et économistes à la fois comme vous-même.

        On sait où se la mêne depuis l’avênement et la chutte de l’URSS. C’est un discours d’écologiste (très) moyen : YAKA. A part ça, l’économie, les chomeurs (+100000 cette année), les pays pauvres on s’en fiche. Bobos, fonctionnaires ou privilégiés qui se considèrent comme le centre du monde.

      • vous avez fait d’énormes progrès en français et en orthographe bravo.

        SI j’étais vous je me contenterais de ricaner.. Vous avez de l’énergie, pas chère, non polluante, méprisez donc les critiques et tiens, tant que vous y êtes méprisez les subventions publiques.

        Ce que vous ne voulez pas voir ce sont les conséquences façon domino de la montée en puissance (?) des énergies renouvelables.

        Vous ne voulez pas voir que de l’électricité il ne faut en produire trop et pas en produire trop peu…sinon c’est le bordel.

        C’est bien simple sans changer de mode de vie, essayez de produire votre propre électricité, vous verrez ,vous risquez d’avoir un groupe électrogène à la cave…

        Personne ne remplacerait un syteme de production electrique par des renouvelables hors hydraulique au mieux on imagine qu’il peut être opportun d’en mettre un peu. ET encore il faut savoir dans quel but et à quel cout.$ et on peu discuter alors de savoir combien.

  • L’ennui avec internet, c’est que c’est difficile de rester crédible longtemps auprès de ceux qui veulent savoir…
    Ce n’était donc pas jeudi dernier que le vent a soufflé puisque les 32.5 GW installés n’ont donné que le 1/8° de leur puissance avec à peine 4000MW de moyenne. Ni aujourd’hui, en tout cas, où elles sont toutes à l’arrêt, ainsi que c’est vérifiable sur le site de leur production, avec….moins de 400MW. Fâcheuse coïncidence de l’actualité. http://www.transparency.eex.comenStatutory%20Publication%20Requirements%20of%20the%20Transmission%20System%20Operators/Power%20generation/Actual%20wind%20power%20generation

    Mais elles sont effectivement capables des prouesses que vous décrivez, comme le 25 mars 2013, si ma mémoire est bonne, pour lequel le rapport annuel de l’Entsoe a signalé plusieurs heures de norme de sécurité (n-1) impossible à respecter en raison de cet afflux de courant éolien allemand qui a bien failli vous laisser, comme toute l’Europe, privé totalement d’alimentation.
    C’est même la raison du projet de transformateur déphaseur projeté par la Tchéquie et la Pologne, destiné à empêcher ce courant inopportun de traverser la frontière, même au prix négatif de moins 500€/MWh qu’il a déjà atteint pour l’Allemagne. ( et moins 200€/MWh en France le 16/06/2013.)
    Je vous assure que cette énergie « propre et gratuite » n’est belle que sur ses prospectus, intégralement repris par le discours officiel.
    Ce n’est pas son prix exorbitant le principal grief, c’est bien les dégâts liés à son intermittence.J.P.R.

    • depuis des années, les gens du terrain, mettent en garde contre l’instabilité grandissante des réseaux du fait de la part de plus en plus importante des « renouvelables » complètement aléatoire.
      Nous assistons en vraie grandeur à l’incroyable gabegie du modèle allemand,dont d’ailleurs nous ne voyons que la face émergée,et tout le secteur est en faillite virtuelle et bientôt, si le gouvernement ne met pas la main à votre portefeuille, en faillite réelle.
      Le commentaire de l’enclume de service est éclairant, le renouvelable est un outil de lutte contre le capitalisme.
      ce qui est d’ailleurs plutôt drôle quand on voit le modèle économique des acteurs du secteur, qui n’a rien à envier à bigoil.
      Dans cette optique, je ne puis qu’être d’accord, c’est un outil très performant.
      L’attitude de cette clique est purement idéologique.
      Peu importent vos chiffres, vos bilans, ils s’en tapent, ils ne rêvent que d’une chose:imposer leur société « durable »
      ces dangereux crétins sont redoutables et pire dans leur prosélytisme que les sectes les plus rétrogrades.

      Je crains cependant qu’il faudra un blackout en vraie grandeur, pour que Mme Michu se rende compte qu’elle a été ba….

    • Le lien ne fonctionne pas!
      Quel est le bon? Merci!

  • Vous plaisantez, je suppose…et moi je marche.
    L’Allemagne, en surcapacité de production de base, comme toute l’Europe, n’a aucun problème pour s’alimenter avec ses 45GW charbon et lignite, entre autre, ni à émettre, grâce à eux plus de 300millions de tonnes de CO2 pour son électricité (29.1millions en France)s sans parler des 15000décès prématurés liés à ce charbon.
    Le problème, pour le moment est la surproduction inopinée de son parc intermittent supérieur au parc nucléaire français.
    Je lis dans la publicité de votre « solution »:
    « Le principe est le suivant, et c’est ce que la kombikraftwerk exploite de façon systématique : imaginons un système qui connecte des fermes photovoltaïques avec des parcs d’éoliennes, lorsque les ressources sont abondantes et permettent de produire plus d’énergie que celle demandée par le système, les unités de stockage sont mises en route pour accumuler tout surplus de production. »
    CQFD!
    Avez vous une idée de ce que le 1/80° de taux de charge éolien d’aujourd’hui va donner, combiné avec le 0% photovoltaïque de ce soir?
    Aucune technologie ne permet actuellement le stockage que vous évoquez à un prix acceptable.
    La Cour des Comptes affirme qu’aucune technologie de stockage n’a l’assurance d’être opérationnelle d’ici 2020.
    Les effets de manche de la filière qui n’ignore pas qu’elle ne saurait être viable sans cette possibilité de stockage, ne m’émeuvent pas.

    • Si le turbinage-pompage : mais il faut sacrifier des vallées, et cela nos ayatollahs ne le veulent point.
      Les Suisses le font, ce turbinage-pompage, en vidant le Léman (un peu.!).

      • Cet récurant chez les pro-nucl avec les quel je discute et c’est toujours pareil. Si il y avais eu des pannes de courant en Allemagne cela serait un problème ce qui jusqu’ici n’a jamais été le cas… Ce problème est donc hypothétique et c’est un bien petit problème puisque cela n’est jamais arriver, et même si cela arrivais, il vaudrait mieux, avoirs une panne de courant comme cela arrive de temps en temps même avec le nucléaire qu’est ce qu’une panne de courant à côté d’un accident nucléaire ? Dites le moi ? Évidement il n’y a aucune comparaisons, vous parlez d’une hypothétique panne de courant comme quelque choses d’ultra grave à l’heure même où jamais cela n’est arrivé et mon Dieu, je vous assur qu’on ne va pas en mourir si cela arrivait.. Par contre ça ne semble pas vous déranger qu’EDF va augmenter vos facture pour les 200 milliards qu’il va falloir pour prolonger un parc nucléaire branlant de juste 10 ans, ça ne vous dérange pas du tout à ce que je vois ?

        • la garderie va fermer starc, tes parents vont arriver, bonne nuit mon petit

        • D’abord, je suis pas pro-nuke ! Simplement réaliste et pas un doux rêveur dans votre style.
          Le problème est qu’en mettant la charrue avant les bœufs, vous allez nous foutre dans le décors.
          Je paye personnellement une taxe sur le KWh, pour avoir uniquement des énergies renouvelables, et ceci simplement parce que je n’y pas obligé. C’est mon choix, pas le votre.
          Pour un pro-nuke, c’est con, hein? Même, très très con, non?
          Quand aux pannes de courants, vous voulez tester et vérifier :
          – que l’arrêt d’urgence de toutes les centrales fonctionnent correctement?
          – que tous les générateurs de secours des hôpitaux fonctionnent à merveille?
          – que les pompiers seront efficaces pour sortir les gens des ascenseurs en moins de 12h?
          – que les trains sont bien isolés par grand-froid, cas le plus probable de panne.

          Etc, etc, etc…………………………………..

          Pour votre gouverne, il existe du nucléaire peu polluant, peu dangereux, pourquoi s’en priver?
          Mettez vos idées en conformité avec ce que vous prétendez.
          Un mini-écran pour votre PC …
          Une mini TV, pas plus de 30 cm en diagonale.
          Douche utilisant 0.3 Kwh d’énergie.
          Faire toutes vos courses à pieds et pas en bus polluant ce qu’on reproche aux bagnoles…
          Dans des magasins approvisionnés à dos de chameau (RICANEMENTS)
          ne pas utiliser d’électroménager lors des pointes de consommation …
          Etc, etc, etc…………………………………..
          Vous êtes bien sur à la campagne, donc vous avez du bois gratos ….
          Ce bois qui émet des particules polluantes, celles qu’on reproche au bagnoles (RICANEMENTS)

          Quand à vos 200 milliards, il en faudra 10x plus pour réaliser votre idéal irréalisable (RICANEMENTS)…
          Mieux vaudrait couper progressivement la moitié des réacteurs et les remplacer par des EPR (1 EPR pour 2 à 3 réacteurs de précédente génération).
          Et au lieu de massacrer le bon peuple avec vos taxes à la con, promouvoir, pousser la réalisation de logements neufs classe A, détaxer les isolants, voire les travaux d’isolation.

          Cessez donc de rêvasser, revenez sur terre, et agissez correctement.

        • Nous nous rejoignons sur l’argumentation. Par ex. le tsunami au Japon, 15.000-20.000 morts. L’accident nucléaire 0 morts ?? Donc jusqu’à présent pas de mort pour le nucléaire. Donc problème hypothétique …
          Quand on pense que la catastrophe au Japon se résume à Fukushima pour le reste du monde, c’est un manque de respect pour les 15-20K morts … Sacrés écolos ….

        • Les « catastrophes » nucléaires en « Occident » (*) ont tendance à faire zéro mort et zéro animal blessé.

          (*) techno occidentale (origine US)

  • Désolé pour mon précédent lien sur les performances éoliennes allemandes d’aujourd’hui que j’ai dû déformer en le recopiant, que la plupart connaissent déjà, mais qui confirme le problème de l’intermittence aujourdhui. J.P.R.
    http://www.transparency.eex.com/en/Statutory%20Publication%20Requirements%20of%20the%20Transmission%20System%20Operators/Power%20generation/Actual%20wind%20power%20generation

  • Curieusement, on n’entend jamais la CGT dénoncer la flambée des factures des pauvres. Oh wait, 1% de la CSPE, ça fait 50 millions de plus dans la poche du syndicat.

    • Aujourd’hui la France compte treize millions de précaires…

      Des précaires qui cotisent malgré eux à la CSPE et qui doivent faire le choix entre se chauffer et manger, entre payer ou voir son compteur arrêter !

  • bien vu les zozos verts,

    http://fr.news.yahoo.com/nombre-record-constructions-centrales-nucl%C3%A9aires-164027700.html

    même le japon va y revenir

    http://www.jaif.or.jp/english/

    pendant combien de temps pourra-t-on encore se permettre d’entretenir cette clique verte de nuisibles

    • Jusqu’à ce qu’on arrive à la faille Ite?

    • « – que l’arrêt d’urgence de toutes les centrales fonctionnent correctement?
      – que tous les générateurs de secours des hôpitaux fonctionnent à merveille?
      – que les pompiers seront efficaces pour sortir les gens des ascenseurs en moins de 12h?
      – que les trains sont bien isolés par grand-froid, cas le plus probable de panne. »

      – bien je propose ce qui existe déjà cher monsieur, c’est à dire des générateur… mai encore une fois au risque de paraître rêveur je vous répète, jusqu’ici l’Allemagne n’a jamais eu de coupure de courant… et pourtant à ce que je sache les allemand ne s’éclaire pas à la bougie… vous parlez donc d’un problème qui n’existe simplement pas…

      • pas encore au lit
        profitez en pour réviser un peu l’orthographe,cela finit par faire mal aux yeux

        les pannes générales arrivent partout, même en Allemagne

        http://www.rte-france.com/fr/actualites-dossiers/a-la-une/la-panne-electrique-du-4-novembre-2006-questions-reponses

        je note au passage

        Le déclenchement massif de la production « décentralisée », raccordée sur les réseaux publics de distribution (cogénérations, éolien) est un important sujet de préoccupation. 75 % de cette production « décentralisée » en France a déclenché (soit 2000 MW). La non-visibilité par RTE des puissances injectées sur les réseaux publics de distribution a été une gêne pour apprécier l’état de l’équilibre production – consommation. Dans la perspective de développement rapide de ces moyens de production, des travaux ont été engagés avec l’Administration pour que les textes réglementaires prescrivent pour la production décentralisée, et en particulier celle d’origine éolienne, un comportement plus robuste et plus homogène avec celui des autres types de production lors de perturbation sur le réseau.

        et encore
        Le comportement satisfaisant de la production de grande puissance raccordée sur le Réseau Public de Transport. Aucun déclenchement de groupes de production nucléaire, thermique à flamme ou hydraulique n’a été relevé. Le démarrage rapide sur ordre de RTE de 4000 MW de production hydraulique en une dizaine de minutes a permis d’engager rapidement les relestages de consommation.

        toutes choses que les « sachant » savent depuis le début de la fête au slip, mais ils ne font que le chuchoter, la ligne à suivre étant avant tout politique

        • Vous me dite « les pannes générales arrivent partout, même en Allemagne » c’est tout à fait vrais, mais les éolienne n’ont rien à voir avec ça puisque votre lien nous apprend que la pire panne mondial a justement eu lieux non en Allemagne mais au USA pays le plus nucléariser au monde avec ses 104 réacteurs. Décidément c’est bien paradoxal n’est ce pas ? Preuve concrète, que les éoliennes n’y sont pour rien.

          Reprenons mot pour mots, ce qu’on trouve sur votre lien:

          « Un black-out « , c’est à dire un effondrement total du réseau. Cette situation peut parfois nécessiter de nombreuses heures pour ré-alimenter les consommateurs d’électricité, voire plusieurs jours comme cela a été le cas aux Etats-Unis en 2003. »

          Voyez donc ce que vous voulez faire porter au éoliennes ? Les éolienne on donc bon dos…

          • Pour les coûts qu’elles génèrent, elles ont bon dos aussi?
            Parce qu’il faut refaire les lignes THT, ajouter des centrales à charbon (RICANEMENTS!) etc, etc, etc…

          • L’éolien nécessite de refaire le réseau électrique, de même que le PV.
            On n’injecte pas sans précaution du courant dans le réseau.
            Les stations ne laissant passer le courant dans un sens, il faut tout remplacer.
            Imaginez le coût si tout le monde veut son panneau PV et son moulin à vent dans son jardin.
            Qui paye ? Bien sûr, pas de problème : toujours l’autre !

            On a jamais dit que cela ne marchait pas, mais que cela posait des problèmes, augmentait les risques. Qui sait si aujourd’hui, les allemands maîtrise réellement leur réseau ! On croit toujours, jusqu’à l’imprévu.
            Et encore une fois, l’énergie grise des moulins à vent est plus importante que l’on imagine. A près de 150g de CO2/KWh, aujourd’hui, demain encore plus de 100g.

            • qtarc
              vous êtes décidément ce que j’appelle une enclume.
              et il serait tout à fait idiot de discuter avec une enclume.

            • « Les stations ne laissant passer le courant dans un sens »

              En clair?

            • « Les stations ne laissant passer le courant dans un sens »

              Les transformateurs standard utilisés ne sont pas « bi-directionnels » : ils abaissent la tension, vers le consommateur, mais ne l’élève pas dans le sens inverse.

          • Tout le monde sait que la France est le pays le plus nucléarisé au monde.

            Panne aux USA, ça ne veut rien dire, il y a PLUSIEURS grilles électriques. Enfin la part du nucléaire n’a aucun rapport avec le risque de panne. Personne ne prétend que le nucléaire est plus robuste que les autres centrales thermiques.

            Plus écolo, oui. Plus robuste que le charbon, non.

            Vous auriez besoin d’une greffe de cerveau.

      • Maman t’a pas couché?
        C’est bien tard comme heure pour un petit bébé à la peau tendre … Rires…

      • Un gros générateur en sortie de centrale ne règle pas comme cela en 0.02 secondes, vu que cela pèse un paquet de tonnes. Comme quoi, il est plus facile de mettre la pagaille que de l’ordre.
        Les écolos diront que l’ordre ce n’est pas leur affaire. Rires.
        A faire n’importe quoi à la vitesse V, je vais finir par acheter des batteries au plomb pour ne pas avoir de problèmes… RICANEMENTS…

        • D’après MiniTAX (aucun commentaire sur ce sujet, étonnant, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé), un alternateur d’un peu plus de 500 tonnes c’est destiné à une centrale de 30 MW. Vous qui avez l’air de vous y connaitre, qu’en pensez vous ?

        • La masse importante est un atout.

          On VEUT avoir de grosse masses en mouvement, c’est de l’énergie cinétique en réserve, c’est un stockage disponible instantanément.

          Le réseau électrique est un ensemble de grosses masses en mouvement synchrones. Tout allumage d’une machine conduit au ralentissement simultané de toutes ces masses. Tout arrêt d’un appareil conduit à leur accélération.

      • Il n’y a pas si longtemps : gros black-out sur l’Italie.
        La surcharge d’une ligne THT avait fait dilater les câbles qui avaient fini par toucher le sol ou un arbre en montagne.
        Gros court-circuit et grosses colères.
        Plus c’est compliqué, plus le risque que l’on ne maitrise pas le système augmente.

        • Suite à l’arrêt du nucléaire, l’Italie surutilise les interconnexions pour s’approvisionner.

          C’est l’exemple typique d’une sortie du nucléaire calamiteuse.

      • La panne de 2006, récupérée grâce aux barrages électriques de montagne !!!
        Ces barrages que les écolos n’aiment pas!

  • souriez, vous êtes filmés

    http://notrickszone.com/2014/03/04/denmark-monitoring-and-analyzing-windpark-critical-citizens-opposition-to-windparks-growing-to-formidable-dimensions/

    en plus ,c’est avec de l’argent public, normal,les zozos verts sont des spécialistes pour flamber du pognon « gratuit »

  • Il semblerait qu’en Espagne, les « renouvelables », ça fonctionne.

    http://www.ree.es/sites/default/files/downloadable/preliminary_report_2013b.pdf

  • Tout ce qui reste aux défenseurs des renouvelables, c’est une personne qui ne maitrise pas suffisamment la langue pour maintenir une pensée cohérente ?

    • Article de la « Tribune »

      « Contrairement aux prévisions, et même à des affirmations, de beaucoup de spécialistes de l’énergie, l’Allemagne n’a pas eu recours au charbon pour compenser l’arrêt de 8 de ses 17 réacteurs en 2011. Et n’envisage pas de le faire, selon une étude de l’Iddri, à paraître la semaine prochaine.
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      « La fin du nucléaire en Allemagne passe par le charbon », titrait en octobre dernier Le Monde, relayant une idée très généralement répandue. Faux ! affirme Andreas Rudinger, chercheur à l’Iddri, Institut du développement durable et des relations internationales, qui vient de plancher sur le sujet. « En volume, la production d’électricité à partir de houille et de lignite est restée quasiment stable en Allemagne l’an dernier, avec une hausse de 1,7%, selon les chiffres que vient de publier l’industrie énergétique allemande (AG-Energiebilanzen 2011) », souligne-t-il. Même si le charbon continue à se tailler la part du lion dans le mix électrique allemand en représentant 44% de l’électricité produite (50% en 2001). Quant aux autres sources d’énergies fossiles (gaz et pétrole), émettrices également de gaz à effet de serre, leur volume a même légèrement baissé en 2011, les centrales gaz produisant environ 14% du courant outre-Rhin.

      60% du nucléaire arrêté a été compensé par les renouvelables

      Au total, la part d’électricité d’origine fossile est passée de 57 à 58% malgré le recul du nucléaire de 22,3 à 17,6% de la production électrique. L’Allemagne n’a pas augmenté son recours au charbon, ni au gaz, pour compenser l’arrêt de 8 de ses 17 réacteurs, décidé brutalement au printemps dernier après Fukushima. Le pays a pourtant ainsi renoncé à 23% de son électricité nucléaire, qui représente elle-même 23% de l’électricité produite outre-Rhin. Soit, en 2011, 32 térawattheures (TWh) à remplacer.
      60% de cette électricité a été fournie par des énergies renouvelables (éolien et solaire), dont la production a bondi de près de 20% en 2011, Un tiers de cette électricité nucléaire non produite a été « fournie » par une détérioration des échanges d’électricité avec ses voisins. Ses importations ont augmenté de 18,5% tandis que ses exportations ont reculé de 6,5%, mais au total l’Allemagne est restée exportatrice nette d’électricité. Enfin 1,9 TWh (6% de la production à compenser) n’a pas été consommé. La demande allemande d’électricité a baissé de 0,3% en 2011.

      Pas d’augmentation inévitable des centrales thermiques

      Et l’Allemagne ne compte pas sur de nouvelles centrales à charbon pour pallier l’arrêt progressif de ses réacteurs d’ici 2022, ajoute Andreas Rudinger. « En regardant de plus près les scénarios énergétiques sur lesquels est fondé l’Energiekonzept [politique énergétique adoptée par le gouvernement allemand en septembre 2010], on s’aperçoit ainsi que les centrales fossiles actuellement en construction (pour une puissance cumulée de 10 GW) visent en premier lieu à remplacer des centrales vétustes et polluantes par des centrales plus efficaces pour se conformer à la directive européenne sur les émissions de polluants atmosphériques et à réduire la part des centrales thermiques à charbon au profit de centrales à gaz et à cogénération », écrit le chercheur dans une étude qui sera publiée par l’Iddri la semaine prochaine.
      Et il table sur la persistance de cette situation. « Sous l’hypothèse d’une poursuite des mesures de maîtrise de la demande d’électricité et d’un rythme de développement des énergies renouvelables similaire aux années précédentes, il semble par conséquent envisageable que l’Allemagne compense la sortie du nucléaire sans recourir davantage aux centrales à charbon et à gaz et sans remettre en cause la réalisation des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre », conclut-il. »

      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120320trib000689374/l-allemagne-sort-du-nucleaire-sans-polluer-davantage.html

      • Des turbines à gaz? Donc pas de CO2? ???
        Des importations de nucléaire cachées?
        Des économies?

        Avouez qu’au lieu de dépenser des milliards pour des moulins à vent, ils auraient pu remplacer tout le parc gazole et charbon par du matériel moderne, puis cela étant fait monter en puissance avec l’éolien.
        Reste la question du stockage.

      • mais oui, mais oui, le renouvelable en allemagne c’est la voie royale

        dans la même publication

        http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140303trib000818133/la-politique-energetique-allemande-cree-surtout-de-la-pauvrete.html

        sauf que là, c’est pas des une belle théorie mais la réalité,

        avant de donner un avis sur l’intégration d’énergie dite fatale sur un réseau, renseignez-vous auprès de gens qui ont eu en charge cette gestion.

        ravox.fr/energies/Eolien-fausse-substition-energetique

        de plus, les chiffres de pénétration des ENR dans le bilan final sont faussés par la priorité sur le réseau.
        A votre avis, quelle serait la part du renouvelable si les ENR devaient se plier aux contraintes faites aux autres sources?

        cette escroquerie doit finir, on va droit à la faillite, comme d’ailleurs tout le secteur.
        On se demande comment l’Espagne va s’en sortir , qui dénonce le pont d’or concédé par contrats, et qui va devoir faire face à une avalanche de contestations en justice?

        Les bilans sont là, incontestables, on discute de quoi? du sexe des anges?

        • « Selon les recherches effectuées par quelques-uns des plus éminents économistes de la planète, incluant trois Prix Nobel, pour le Copenhagen Consensus Center, les subventionnements actuelles des EnR sont si peu bénéfiques que sur chaque euro dépensé en subvention, 97% est gaspillé. Par contre, investir un euro dans les innovations écologiques pourrait permettre d’éviter 11 euros de dégâts à long-terme dus au changement climatique, ce qui serait 500 fois plus efficace. »

          Voilà ce que dit l’article de la tribune !!!
          Actuellement, on est dans le n’importe quoi à la soviétique : cela ne peut fonctionner.
          Je ne suis pas contre les ENR, mais contre le n’importe quoi!

        • Le second article de « La tribune » mis en lien n’est pas un article stricto sensu mais une opinion du bien connu Bjorn Lomborg. Qui est, comme d’hab, incohérent.
          Citation :
          « Elle [l’Allemagne] devrait plutôt investir plus dans la R&D verte dans le but de développer des générations plus efficaces d’EnR, de technologies de stockages et de smart grids ».
          Mais c’est exactement ce qu’est en train de faire l’Allemagne !!

      • 2011 n’est pas 2014 , et les résultats sont là, l’Allemagne a des problèmes d’équilibre réseau …

  • A propos du blackout (mais pas seulement).

    Considération toute à fait générale : la façon la plus simple de faire baisser les coûts (coût de fonctionnements, évaluations dans un projet, etc …) est de rogner sur la sécurité. On fonctionne alors en général sur le fil du rasoir, et on évite d’ébruiter le fait qu’on joue avec le feu. Quand l’ordre de faire baisser le coût vient d’en haut, on n’a pas le choix. Les problêmes de sécurité sont en général nombreux et difficiles à quantifier. On peut facilement affirmer que l’on prend toute les précautions nécessaires.

    On cherche souvent la « petite bête » en matière de risques, en se voilant la face sur d’autres risques connus, bien plus grands et aux conséquences catastrophiques. On ne prend pas assez en compte la loi de Murphy et surtout l’aspect humain : en situation de stress, les intervenants ont tendance à appliquer les mauvaises décisions. Avoir un système de sécurité qui repose sur un système complexe ou des interventions manuelles d’un nombre limité d’individus est à mon avis un leurre.

    Il faut choisir les solutions techniques dont le système de sécurité est le plus simple et le moins dépendant du fonctionnement d’un système annexe de secours ou d’un controleur humain. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut se prémunir des risques d’incident nucléaire, de blackout, ou autres accidents industriels majeurs (dont on a peu conscience mais qu’on a tort de négliger). Et surtout se méfier de ceux qui concluent un peu vite à l’absence de risque par ce qu’on leur impose des contraintes financières intenables.

  • http://www.fne.asso.fr/fr/nos-dossiers/transports–mobilite-durable/eco-redevance/ecotaxe-poids-lourds.html

    l’absence d’ecotaxe poids lourds coûte aux… contribuables, j’adore, on dirait du Hamon

    • Oui et ce sont les mêmes qui encouragent le développement des EnR en ignorant qu’il faut développer en parallèle les centrales thermiques, des centrales qui ont du mal à survivre sans aides !

      « Il faut tendre vers une plus grande autonomie énergétique « , soit , mais qui va payer, qui va payer l’écotaxe, qui paye déjà les taxes sur les carburants pour aller travailler et payer l’impôt sur le revenu, qui paye déjà la CSPE ( contribution au service public de l’électricité) et enfin qui va aller rejoindre les 13 millions de précaires français !
      Effectivement les français de plus en plus nombreux, faute de moyens ne pourront plus règler la facture, et là qu’adviendra-t’il, ?

      http://www.fne.asso.fr/fr/nos-dossiers/energie/

       » Encourager le développement des énergies renouvelables
      Les énergies renouvelables sont incontournables pour tout développement soutenable de nos sociétés. Ces énergies peu émettrices de CO2, décentralisées présentent moins de risques technologiques et d’impacts que tout autre mode de production. Les territoires, pour assurer leur robustesse et tendre vers une plus grande autonomie énergétique, doivent imaginer en fonction du potentiel en énergies renouvelables dont ils disposent, un bouquet énergétique adapté à leur consommation, limitant le recours aux énergies fossiles et au nucléaire.  »

      Oui, des territoires assurant leur robustesse mais à quel prix et subventions, comme cet exemple en Allemagne:

      http://www.presseurop.eu/fr/content/article/4402161-feldheim-village-modele

      « Un an plus tard, les éoliennes étaient opérationnelles. Alors que le prix moyen du kilowatt/heure s’élève à 28 centimes en Allemagne, les habitants de Feldheim, qui se servent directement chez le producteur, ne le paient que 16,6 centimes.

      Ce tarif exceptionnellement contenu n’est cependant possible que grâce à une clause spéciale du règlement sur la redevance d’accès. Seule une fraction du courant produit alimente Feldheim, soit 0,5% environ, explique le porte-parole du fournisseur, Werner Frohwitter. Le reste part sur le réseau public. »

      Une robustesse adossée sur la misère des autres territoires:

      http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203351156806-l-allemand-rwe-essuie-sa-premiere-perte-en-soixante-ans-654565.php

      « Les énergéticiens historiques européens sont confrontés à un cocktail explosif : baisse de la demande sur fond de crise économique, concurrence massive des énergies renouvelables, prix de vente en gros en chute sur fond de surcapacités et endettement record après une série d’acquisitions. RWE, qui a acquis le néerlandais Essent en 2009 pour 9,3 milliards d’euros, ploie sous une dette nette de 30,7 milliards d’euros…/…Prudente, la direction prépare le terrain pour une possible injection de capitaux. Elle s’apprête en avril à demander aux actionnaires une autorisation pour cinq ans. « Nous n’avons absolument aucun projet de mener une augmentation de capital », a néanmoins affirmé hier le directeur financier, Bernhard Günther. Il doit composer avec des actionnaires municipaux qui représentent de 23 à 25 % du capital et rechignent autant à injecter des fonds (du fait de leurs propres finances exsangues) qu’à voir leur part diluée. Face à la crise, ceux-ci ont toutefois assoupli leur position. « Le directoire ne pourra faire usage de l’autorisation d’augmenter le capital que dans certaines conditions », indique aux « Echos » Ernst Gerlach, directeur général d’un groupement de communes contrôlant 15 % du capital (VKA). Les conditions ? Une menace existentielle sur l’entreprise ou une OPA hostile. Ces prochains mois, les communes veulent mener des discussions avec des partenaires financiers susceptibles de les épauler. Ils pourraient inclure la banque publique régionale NRW Bank, le bras armé de l’Etat fédéral KfW ou la Fondation du groupe charbonnier RAG. »

      Mais comment a-t’on pu en arriver là ?

      • Le bénéfice par action n’aurait encore reculé que de 4,5%. Les analystes prévoient une baisse de 16% du cours de l’action pour l’année. Je serais à la place des investisseurs …

        A terme, je ne vois pas comment l’état allemand pourra faire autrement que subventionner ou nationnaliser l’ensemble du secteur. Il ne peut pas torpiller un secteur stratégique comme la fourniture de courrant et espérer que les investisseurs privés vont payer les pots cassés.

  • Toutes subventions est un artifice pour soutenir un système inapte et non rentable.
    Les subventions sont contraire au principe d’égalité des droits puisqu’elles ne touchent que certaines catégories de citoyens et tombent dans la poche d’autres catégories.
    Si les subventions existent c’est parce que l’état veut simplement enrichir ses amis et affidés !!!

  • A la personne qui a écrit cet article
    Quelle ignorance…. Renseignez-vous un peu avant de confirmer de telles choses. Car les citoyens ont pour la plupart peu de connaissance de tout cela, l’énergie étant un domaine compliqué. Dire des choses aussi peu fondées et « orientées » que celles que vous avancez devrait être interdit.

    1) La CSPE couvre le financement des ENR, mais aussi des tarifs sociaux et la péréquation tarifaire. La part de l’éolien en 2013 est de 10% environ de la CSPE, soit en moyenne 3€ par an par ménage. Vous appelez cela une supercherie ? 3€ en moyenne pour développer une énergie propre, non délocalisable, qui concoure à notre autonomie énergétique et qui devrait créer 60000 emplois si les objectifs gouvernementaux sont atteints (source ADEME) ? Par simple soucis de comparaison, le kwh nucléaire est 2 fois moins « intensif en emploi » que le kwh éolien

    En plus des retombées directes sous forme de fiscalité, mesures d’accompagnement des projets, Il est estimé que 20 à 25% du chiffre d’affaire des parcs éoliens revient aux entreprises régionales qui participent au projet.

    2) La plupart des énergies ont été subventionnées, et le sont encore, par d’autres moyens que la CSPE. A l’échelle européenne l’éolien serait autant subventionné que le charbon (cf étude récente de Ecofys pour la CE « Subsidies and costs of EU energy »).
    La R&D et construction du parc électro-nucléaire français ont été subventionnées par les impôts de nos parents, sans le savoir. Et pour des montants probablement bien supérieurs, il suffit de comparer avec le coût de l’EPR. Au moins avec la CSPE c’est transparent. Peut-on en dire autant du mode de financement de certaines grandes associations anti-éolien ?

    Quelle est la fonction de la subvention dans le cas des ENR en France ? Soutenir une filière naissante, le temps que la technologie soit lature, et qui ne peut être concurrente face à un prix de vente de l’électricité qui est fortement en deça du cout reel de production du KWh (nous ne payons qu’une partie du coût de production du kWh nucléaire, cf. ci-dessus).

    3) En parlant de cela, vous connaissez le coût de production du KWh de l’EPR ? Evalué à 107 €/MWh (1000 kWh) pour l’EPR de Flamanville, fin 2016 / début 2017. Ce serait 81 €/MWh pour un hypothétique EPR de série, pas avant 2020 (montant à actualiser). Outre-Manche, ce serait 114 €/MWh (rajouter l’inflation d’ici 2023).
    En France, le coût de l’éolien varie de 67 à 85 €/MWh calculé sur 15 ans et de 63 à 77 €/MWh calculé sur 20 ans, en fonction du lieu plus ou moins productif.

    4) Eolien pas efficient ? Renseignez-vous à moins que vous préfériez rester dans l’ignorance car cela vous arrange. Si nous pouvions intégrer l’ensemble des externalités négatives (coût social qui n’est pas intégré dans le prix, comme les préjudices environnementaux, santé, etc.) des énergies fossiles, le prix de revient de ces formes d’énergie serait bien supérieur au photovoltaïque, la plus onéreuses des ENR.

    5) le tarif d’achat a été remis en cause car il n’y avait pas eu de notification à la commission. Pas que le système soit critiqué, puisqu’il existe dans d’autres pays européens. DE plus, cette forme de soutien à la production a été construite pour être transitoire, le temps que la filière se construise. Ce système a sa pertinence et logique, puisque toutes les énergies ont été subventionnées également le temps d’être matures (la petite hydro l’est toujours).
    Il y a des discussions sur le passage à un autre système. Mais pourquoi selon vous ? Car l’éolien se rapproche justement de la parité réseau sur certains sites ventés, autrement dit le coût moyen de production se rapproche du prix marché (sur les sites favorables notamment, ailleurs il y a encore besoin de soutien). Il n’est pas efficient ?

    6) Les sociétés qui développent des projets sont pour la plupart des PME, qui emploient localement. LE capital d’une partie d’entre-elles est détenu par des PME ou groupes plus solides. Pourquoi ? car le développement d’un projet éolien génère des frais conséquents sans qu’on sache si le projet aboutira. Ce sont des frais à perte. Et pourquoi ? car en France on a une réglementation très stricte, avec des services de l’Etat très regardant sur la qualité des projets. CE qui est une bonne chose. Car il y a beaucoup de bons projets éoliens. La position de principe consiste à refuser tout projet, en ayant recours à des arguments partiels, voire fallacieux.

    Renseignez vous avant de dire des inepties ! Ou bien soyez honnête avec votre position de principe.

    Pour information j’ai donné des exemples liés au nucléaire car c’est la comparaison la plus simpe et parlante. Chaque énergie a sa fonction, mais le mix énergétique doit évoluer.

    • trololol

      Les énergies renouvelables intermittentes imprévisibles et hors de prix ne contribuent en rien à l’emploi ni à l’autonomies.

      Comment croyez-vous qu’on compense ces variations brutales?

      Il faut des centrales à flamme peu efficaces. Que croyez-vous qu’on y brûle?

      Le nucléaire fiable et peu cher, lui, contribue à notre sécurité énergétique.

      Un gosse comprendrait que la valeur d’une source d’énergie dépend du fait qu’elle est prévisible et fiable et que donc l’éolien c’est du vent.

      Vous devriez faire l’effort de réflexion qu’un gosse peut faire.

      Si vous voulez créer de l’emploi, payer quelqu’un pour creuser un trou et quelqu’un d’autre pour le boucher, lol.

      Comment calculez-vous les « externalités »? Pour vous l’émission de CO2 est une « externalité »?

      Quelles sont les subventions au nucléaire? Vous parlez de subvention à la recherche via le CEA?

      • Bonjour,
        Le vent et la production électrique éolienne ne sont pas « intermittents » et « aléatoires », mais variables
        et prévisibles.
        Avec les progrès de la prévision météorologique et les retours d’expériences, on sait prévoir à moins de 5% près 24 heures à l’avance la production éolienne. Renseignez -vous directement auprès de RTE (Réseau Transport Electricité).
        De plus en France, nous avons trois grands régimes de vent qui sont décorrélés. Il n’y a pas de « panne de vent ».
        Chaque énergie a sa place et sa fonction sur le réseau. LE nucléaire, ainsi que l’éolien ou d’autres.

        Une externalité négative ? Le risque nucléaire est-il comparable au risque éolien ? Combien coute une vie ? Quel dégâts avec Tchernobyl ou Fukushima ? Quelle transparence sur les impacts de Tchernobyl ? Si on intégrait ce serait-ce que ces coûts, ainsi que les risques et impacts environnementaux des fossiles, le coût comparé du KWh ENR/fossiles n’aurait rien à voir.

        Le nucléaire peu cher ? vous avez lu le rapport de la cour de comptes à ce sujet ?

        Le mythe des « centrales à charbon » qu’on a soit disant dû construire ou faire tourner pour pallier au soit disant manque éolien. Renseignez-vous sur l’histoire énergétique de l’Allemagne : pour leur sortie du nucléaire ils ont dû faire appel à certaines énergies connues, ce n’est pas l’éolien qui est en cause ici (lisez à minima http://www.iddri.org/Publications/Collections/Idees-pour-le-debat/WP0512_AR_post-fukushima%20energie%20All.pdf)

        Lisez aussi les analyse de cycle de vie total qui comparent les énergies entre elles. Vous verrez que lorsqu’on considère toute la chaine, le nucléaire n’est pas ce « 0 émissions ».

        JE parle de subventions R&D, construction de parc, etc.

        • « Le vent et la production électrique éolienne ne sont pas « intermittents » et « aléatoires », mais variables
          et prévisibles. »

          Pourquoi vous mentez?

          « De plus en France, nous avons trois grands régimes de vent qui sont décorrélés. Il n’y a pas de « panne de vent ». »

          Pourquoi vous mentez?

          « Quel dégâts avec Tchernobyl ou Fukushima ? »

          Vous savez quelle était la principale fonction de la centrale Lénine?

          Combien de victimes irradiées à Fukushima?

          « Le nucléaire peu cher ? vous avez lu le rapport de la cour de comptes à ce sujet ? »

          Et vous?

        • « Lisez aussi les analyse de cycle de vie total qui comparent les énergies entre elles. Vous verrez que lorsqu’on considère toute la chaine, le nucléaire n’est pas ce « 0 émissions ». »

          Mais quelle filière est zéro émission?

          Le nucléaire avec 6 g de CO2 par kWh reste meilleur que presque tout le reste.

          Et bien sûr dans vos renouvelables intermittents vous n’incluez jamais le gaz consommé quand il n’y a pas de vent, etc.

    • Vous parlez d’un torche-cul!!!

      La valeur monétaire de « Depletion of energy resources », qu’est-ce que ça peut vouloir dire? Est-ce que toute modification de la planète est une externalité négative qu’on peut sérieusement évaluer?

      « imperfect information » : cela s’applique aussi aux scribouillards qui ont pondu ce torchon

      « Nuclear accidents » : aucun accident plausible ne causerait de dommages sérieux au delà d’un minuscule périmètre.

      « Ionising radiation » : quel impact dans le monde réel?

      Vous devriez vous informer sur la réalité du nucléaire. Et pas dans un rapport dont une des sources est Greenpisse.

      Et aussi sur le « changement climatique » : la climato a échoué. C’est une science moribonde. Tout ce qui prétend mesurer le CO2 comme externalité négative est du pipo absolu.

      Comment peut-on manquer à ce point de culture scientifique pour prendre cette chose infâme au sérieux?

    • « Par simple soucis de comparaison, le kwh nucléaire est 2 fois moins « intensif en emploi » que le kwh éolien »

      Je vais traduire le langage de l’élite de la haine anti-humanité de l’ADEME (toute similitude avec le nazisme n’est pas fortuite) en langage normal de la France d’en bas :

      Par simple soucis de comparaison, le kWh nucléaire est 2 fois moins coûteux que le kWh éolien.

      Par simple soucis de comparaison, le kWh nucléaire est 2 fois plus écolo que le kWh éolien. (sauf si pour vous l’écologie consiste à massacrer les oiseaux migrateurs et les rapaces)

      Par simple soucis de comparaison, le kWh nucléaire est 2 fois plus favorable à la croissance que le kWh éolien. (sauf la croissance de la mafia de l’éolien)

      Par simple soucis de comparaison, le kWh nucléaire est 2 fois meilleur pour prospérité que le kWh éolien. (prospérité des consommateurs, pas des fabricants de turbines)

      Par simple soucis de comparaison, le kWh nucléaire est 2 fois plus souhaitable pour le confort que le kWh éolien. (sauf si vous détestez le genre humain)

    • Désolé de vous contredire au sujet de la CSPE, mais comme l’indique JP RIOU ci-dessus ce sont 860 millions d’euros que l’éolien coûte aux français en 2014…
      « Avec la coquette somme de 860 millions d’euros pour 2014 « (http://www.cre.fr/documents/deliberations/proposition/cspe-2014).
      Sauf à considérer que nous serions 280 millions de français, cela représenterait 3 euros par tête or ne sommes nous pas moins de 70 millions et donc la CSPE ne représente-t’elle pas 13 euros par tête.
      Bien sûr dans vos calculs vous ne considérez pas la CSPE qu’acquitte les collectivités pour l’éclairage public, le fonctionnement des bâtiments publics… dont les charges sont réparties sur les contribuables via les taxes locales, mais les contribuables ne sont-ils pas aussi les clients d’EDF et autres entreprises locales de distribution !?
      Quant aux emplois, il n’est qu’à comparer les chiffres avec ce qu’en dit EDF EN pour le parc catalan et l’on comprendra qu’ils sont, comme le vent, intermittents !
      http://www.midilibre.fr/2012/10/12/pres-de-perpignan-un-gigantesque-parc-eolien,576983.php
      « Une fois mis en service, ce parc emploiera près d’une dizaine de personnes, pas plus. »
      35 éoliennes= 10 emplois donc 35000 éoliennes = 10 000 emplois.
      Et des emplois qui plus est financés par les subsides de la CSPE, donc par des impôts…

      Alors je vous retourne votre recommandation:
      « Renseignez vous avant de dire des inepties ! « 

  • 1) L’article précédent évoque les faibles erreurs de prévision pour l’éolien, information soutenue par le gestionnaire de réseau RTE ()une énergie intermittente prévisible, qui bénéficie d’un foisonnement.

    2) L’électricité d’origine nucléaire 2 fois moins couteuse ? De laquelle parlez-vous ? l’EPR dont le tarif d’achat est de plus de 100€ le MWh ? De plus, renseignez-vous un peu auprès de rapports sérieux. Prenons-en un « UK Electricity Generation Costs updates » (MacDonald M., 2010). Vous verez p.88 que, selon cette étude, l’éolien est à peine 26% plus couteux que le nucléaire. Même en critiquant la méthode de calcul, il y a une marge entre 26% et 200% non ? Vous ne vous basez que sur

    Je me répète, le tarif du kWh nucléaire français ne reflête pas le cout réel de production. L’épisode de la loi NOME est venu le prouver : EDF a subitement augmenté son prix de vente des tranches qu’elle a été tenue de céder aux concurrents. Le prix ne reflète pas car il y a eu subvention de la R&D et construction du parc, bien plus capitalistique que les ENR. Et car on ne prend en compte le cout du retraitement des déchets longue durée, ni le risque environnemental et humain.
    Dans le rapport de la Cour des Comptes (« Le coût de production de l’électricité nucléaire actualisation » 2014), p.162 « L’utilisation de la méthode calcul du CCE (méthode Cour des comptes) pour l’exercice 2013 conduit à un coût de production de 59,8 €/MWh, soit une augmentation de 20,6 % en 3 ans en euros courants » Donc le coût de production du nucléaire est plus élevé que communément avancé, et il augmente. ET celui des ENR fait quoi ? Il diminue, pour être dans certains cas égal au coût moyen sur le réseau. Et ca va continuer.

    3) @AP : erreur de base de confondre subvention à la production et impôt. Dans le cas de la CSPE, il dépend de la consommation du ménage, ce n’est pas un impôt lissé par tranches. De plus, l’éolien représente environ 10% de la CSPE, donc si on considère que la CSPE coute en moyenne 30€ par ménage, cela fait bien EN MOYENNE 3€ par an par ménage pour soutenir le surcout momentané de l’éolien. Autre information à me fournir pour contre-dire cela ?

    Vous critiquez les subventions sectorielles ? Très bien, alors :

    a) remettons les comptes à jour et comparons la totalité des subventions qui ont été affectées aux différentes sources. Charbon et nucléaire ? depuis des décennies. Pétrole ? Depuis les 30. Les ENR ? depuis le milieu des années 2000. Et je ne parle pas des montants, car le parc électro nucléaire français, a couté bien plus que les subventions à la production des ENR.
    Du coup si nous remboursions tout ce qui a été prélevé via les impôts depuis les années 50 pour le charbon, nucléaire, fuel, etc. (et cela sans que les citoyens le sachent, contrairement à la CSPE, qui est transparente). ET si nous faisions de même avec laCSPE attribuée aux ENR, on verrait les citoyens probablement être mécontent de la faible subvention historique attribuée comparativement aux ENR…

    b) n’attribuons plus aucune subvention, ni au charbon qui est aujourd’hui encore autant subventionnée que l’éolien en Europe, à savoir 10 milliards par an (voir étude ECOFYS 2012 ), ni le nucléaire, qui est subventionné en Europe à hauteur de 7 milliards par an . Tiens !! il n’y a pas que l’éolien qui est subventionné.. zut !!
    Pour info, dans le rapport de la Cour des Comptes (« Le coût de production de l’électricité nucléaire actualisation » 2014), p. 145 « les dépenses de recherche et de sécurité financées sur crédits publics ont donc augmenté de 14 % , passant de 644 M€ en 2010 à 732 M€ en 2013. » => le nucléaire continue d’être financé par l’argent du contribuable, alors que c’est un opérateur de droit privé qui l’exploite, et sans qu’on le sache (car au moins avec la cSPE on le sait). Pour info, Les ENR ont pesé 528M€ sur la CSPE en 2010 (CRE). Elles pèsent plus depuis 2012.

    c) Ok, stoppons les subventions sectorielles, et laissons les choix énergétiques au fonctionnement pur du marché. Par soucis de logique et d’honnêteté, nous devons ALORS intégrer les externalités négatives des sources et technologies dans leur prix de vente : l’impact des fluctuations d’importation sur l’économie et le cout de la pollution pour l’humanité pour les énergies fossiles / le non-traitement des déchets radioactifs longs et risque environnemental/humain du nucléaire (Tchernobyl et Fukushima), etc.
    Car ces externalités sont incomparablement inférieures dans le cas des ENR.

    Là nous verrions quelles énergies sont les moins couteuses. Et donc oui les consommateurs pourraient alors choisir ce qu’ils souhaitent, sans subvention, mais sans subir de désinformation.

    Mais vu que tous ces points ne sont pas intégrés, que les externalités négatives ne sont pas réellement « quantifiables », et qu’on ne regarde pas les subventions aux sources d’énergie ACTUELLES et PASSEES, alors les ENR passent pour des énergies couteuses et non efficaces.

    Dernière chose : Dans le rapport de la Cour des Comptes (« Le coût de production de l’électricité nucléaire actualisation » 2014), « Les caractéristiques du risque nucléaire ont conduit les États concernés par cette activité à organiser un régime de responsabilité civile135 particulier dans un cadre supranational » (p.147) et « Les règles relatives à la responsabilité civile nucléaire laissent à la charge de l’État une part importante des conséquences d’un éventuel accident nucléaire ». Enfin, « le coût médian d’un accident nucléaire grave en France, calculé par l’IRSN, serait actuellement151 de 120 Md€ tandis que le coût d’un accident majeur s’élèverait à 450 Md€ ».
    Alors qui paye le risque nucléaire ? Il sera supporté par qui ? Dans le cas des ENR, c’est l’exploitant qui a la responsabilité totale des accidents. Même traitement ? même coût pour la société ? ET il y a combien de réacteurs en France ?

    4) @ anticrétin : l’éolien qui active les centrales fossiles ? La note de RTE sur le site du Débat Public du parc éolien des Deux Côtes (http://www.debatpublic-eolien-en-mer.org/docs/docs/contribution-rte.pdf)
    – « l’installation de 20 GW d’éoliennes ou de 4 GW d’équipements thermiques apparaissent équivalents, s’agissant d’apprécier l’ajustement du parc de production ». Autrement formulé : l’implantation géographiquement équilibrée de 20 000 MW éoliens ne demande pas l’installation de centrales thermiques pour compenser la variation de la production éolienne
    – « pour un niveau de consommation donné, chaque kWh produit par une éolienne correspond à autant de production thermique évitée ». ; Donc ces 20 000 MW éoliens se substituent à 4 000 MW thermiques qu’il n’est plus besoin d’installer
    – « il est possible de prévoir vent et production éolienne à l’échelle de régions et du pays entier avec une précision suffisante plusieurs heures voire plusieurs jours à l’avance ».

    ET renseignez-vous sur l’histoire énergétique de l’Allemagne : pour leur sortie du nucléaire ils ont dû faire appel à certaines énergies connues, ce n’est pas l’éolien qui est en cause ici (lisez à minima http://www.iddri.org/Publications/Collections/Idees-pour-le-debat/WP0512_AR_post-fukushima%20energie%20All.pdf)

    Vous ne faites que relayer de l’information fausse ou partielle produite par des associations anti-éoliennes qui n’ont pour but que d’éviter tout projet éolien. Mais par qui sont-elles financées ces grandes asso ??!!

    Mal honnêteté et méconnaissance économique.

    • 3) @AP : erreur de base de confondre subvention à la production et impôt. Dans le cas de la CSPE, il dépend de la consommation du ménage, ce n’est pas un impôt lissé par tranches. De plus, l’éolien représente environ 10% de la CSPE, donc si on considère que la CSPE coute en moyenne 30€ par ménage, cela fait bien EN MOYENNE 3€ par an par ménage pour soutenir le surcout momentané de l’éolien. Autre information à me fournir pour contre-dire cela ?

      Avant d’aller plus loin dans les réponses, comme je l’ai déjà indiqué plus haut:

      Désolé de vous contredire au sujet de la CSPE, mais comme l’indique JP RIOU ci-dessus ce sont 860 millions d’euros que l’éolien coûte aux français en 2014…
      « Avec la coquette somme de 860 millions d’euros pour 2014 « (http://www.cre.fr/documents/deliberations/proposition/cspe-2014).
      Sauf à considérer que nous serions 280 millions de français, cela représenterait 3 euros par tête or ne sommes nous pas moins de 70 millions et donc la CSPE ne représente-t’elle pas 13 euros par tête.

      Nous n’avons sûrement pas la même approche des mathématiques ou bien alors vous considérez que nos impôts locaux et autres charges sur nos consommations ne servent pas à couvrir les dépenses d’électricité des collectivités et autres artisans et commerçants, unaexemple, lorsque vous prenez le TGV considérez-vous que vous acquittez le prix de l’énergie dans votre billet ?
      Si oui, lorsque vous faîtes appel à un glacier pour déguster un cornet vanille l’été considérez vous qu’il vous demande de participer à ses frais de fonctionnement de sa vitrine réfrigérée ?

      Si vous pensez que non, vous vous mettez le cornet dans l’oeil…

      Bref 860 millions sont répartis sur les consommateurs français directement ou indirectement et ça c’est indiscutable !

    • « Le prix ne reflète pas car il y a eu subvention de la R&D et construction du parc »

      Source?

    • Allez, bien joué le coup des tonnes de fumier devant la porte des débats. Bravo à ceux qui ont sorti la fourche, parce que parfois il peut paraître fastidieux de reprendre les clichés un par un.
      Puisque d’autres ont commencé, j’en prends un au hasard….
      On ne sait que choisir….
      Disons, « pour un niveau de consommation donné, chaque kWh produit par une éolienne correspond à autant de production thermique évitée » à mettre en relation avec l’avis défavorable de la CRE sur le tarif d’achat
      http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019918450
      Qui considère que les chiffres du CO2 évités sont faux, un tiers de la production éoliennes partant grossir les exportations, un tiers remplace une électricité non carbonée. J’ajoute que pour le tiers qui reste, les centrales continuent à polluer en régime partiel ou redémarrages intempestifs.

      Sérieusement, soulevez un point, ou deux, quelqu’un d’autre essayera peut être de répondre.
      Pas un tombereau. Sauf pour avoir le dernier mot, la plupart ont sûrement d’autres choses à faire.
      Par exemple développez l’envolée du prix nucléaire de la loi Nome à 42€/MWh, je n’ai pas bien compris.
      Mais en gros, si vous estimez qu’un MWh qui vient quand il a envie, quel qu’en soit notre besoin, a la même valeur qu’un MWh qu’on produit sur commande et mérite la même rémunération, c’est sûr qu’il va être difficile de se comprendre….

    • Les mouvements erratiques de l’électricité éolienne, aussi erratiques que la production !

      Records d’exportation avec un record d’importation, bon chacun est bien content de s’en débarrasser coûte que coûte puisque ce sont les consommateurs européens qui payent !!!

      https://www.lenergieenquestions.fr/une-production-eolienne-record-en-octobre/

      « Consommation modérée et exportations en hausse

      Cette basse consommation a augmenté les capacités exportatrices de la France. RTE affirme que « le solde de la France est largement exportateur sur le mois, ainsi que sur chaque journée d’octobre ». Ces exportations sont allées alimenter nos voisins qui en avaient bien besoin.
      Près de la moitié du parc nucléaire belge est en effet à l’arrêt, dans l’attente de réparation de trois réacteurs, et la Belgique compte sur la France pour passer l’hiver. Le solde exportateur vers la Belgique a presque doublé en octobre 2014 par rapport à octobre 2013. Une partie du parc nucléaire britannique est également indisponible temporairement, ce qui a entraîné une augmentation des exportations vers la Grande-Bretagne.
      Les exportations vers l’Italie ont également atteint un niveau historique, avec plus de 3.000 MW de puissance transmise. A l’inverse, le solde des échanges avec l’Allemagne s’est détérioré. Les conditions de vent en Allemagne ont été encore meilleures qu’en France, entraînant des exportations d’électricité allemande sur le réseau français particulièrement élevées. »

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