Detroit, Michigan, ou l’impotence de l’État exposée

La ville de Detroit, dans le Michigan, est peut-être l’exemple le plus visible, actuel et manifeste de l’incapacité de l’état à remplir ses missions.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Ce qu'il reste de l'usine Packard à Detroit

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Detroit, Michigan, ou l’impotence de l’État exposée

Publié le 2 juin 2013
- A +

La ville de Detroit, dans le Michigan aux USA, est peut-être l’exemple le plus visible, actuel et manifeste de l’incapacité de l’État à remplir les missions supposées justifier son existence.

Par J. Sedra.

La ville de Detroit, dans le Michigan aux USA, est peut-être l’exemple le plus visible, actuel et manifeste de l’incapacité de l’État à remplir les missions supposées justifier son existence. La municipalité est en faillite, incapable de financer ne serait-ce que la police ou les tribunaux locaux, sans même parler d’entretien de la voirie, de garnisons de pompiers ou de services sociaux. Mais ce n’est là qu’une façon encore trop complaisante de présenter la situation de la ville.

Face à des rentrées fiscales toujours moindres malgré (ou plutôt à cause de) l’augmentation des taxes, les fonctionnaires municipaux ont sciemment amputé en premier les budgets de services les plus essentiels ou les plus visibles, afin de rallier l’opinion publique à eux : on appelle cette stratégie douteuse le « syndrome du Monument de Washington« , un terme qui vient de la détestable habitude qu’a pris le National Park Service de menacer de fermer le Monument de Washington (très populaire et apprécié) au moindre signe d’une possible réduction de budget.

Par exemple, il n’y a plus de ramassage des ordures sinon très partiellement et irrégulièrement, et la police (gérée par la municipalité, comme dans tout le pays) a vu ses effectifs réduits mais surtout priés de se concentrer sur des missions « rentables » comme infliger le maximum de contraventions aux automobilistes, négligeant la protection des citoyens et le maintien de l’ordre. Ainsi, la ligne d’appel d’urgence du 911 n’est vraiment ouverte qu’aux heures de bureau, les victimes étant priées de « rappeler à 8 heures du matin« . Même déconvenue dans les écoles publiques, un autre service bien visible : à présent seul un élève sur quatre atteint le niveau équivalent au baccalauréat. De même avec les lignes de bus, où l’absentéisme des fonctionnaires et le niveau de délabrement des structures atteignent des sommets.

L’usine de Packard, du moins ce qu’il en reste, à l’image des services municipaux de la ville.

Pourquoi un tel laisser-aller ? Il s’agit en fait, pour le maire (démocrate) Dave Bing, de poursuivre son œuvre sans remise en cause aussi longtemps qu’il est techniquement possible. Il a ainsi persisté à augmenter les dépenses publiques envers et contre tout depuis des années, partant du principe que de toute façon il faudrait bien que les contribuables, locaux comme fédéraux, le renflouent une fois mis devant le fait accompli. Quand cette stratégie a échoué et que la municipalité s’est retrouvée de facto en situation de faillite, il a décidé de forcer la main de la population, encore une fois : par exemple, après avoir réduit les services municipaux les plus visibles (voir ci-dessus), il a proposé une vente d’obligations municipales pour un montant visé de 100 millions de dollars, présentée comme seul espoir de rétablir ces services – mais aussi utilisée pour justifier de mendier auprès du Michigan et du congrès fédéral un « bailout« … un de plus.

Au cœur de cette méthode perverse et coercitive, on trouve le concept-clé qui prétend justifier la légitimité de l’État : l’idée selon laquelle seul un monopole public financé de force (par impôts et taxes) peut fournir les services qui ont, à Detroit, été bel et bien pris en otage, et qu’il n’y a pas d’alternative.

Ironiquement et bien malgré lui, le maire Bing pourrait être le fossoyeur de cette croyance.

Comment le marché libre a repris le flambeau d’un État démissionnaire

Demandez à un fonctionnaire, et il vous assurera à peu près toujours que, sans État, la société tournerait inévitablement au chaos, à la lutte de clans et à la désorganisation, que les pauvres seraient laissés pour compte tandis que les rares riches se livreraient une guerre par milices privées interposées pour s’emparer du territoire, etc.

La réalité des faits, à Detroit, ville déjà bien abandonnée par son État, est totalement contraire à cette fiction délirante et complaisante.

Lassé de l’inefficience de la police, les habitants se sont armésrépliquent aux criminels et ont même d’ores et déjà organisé et financé leurs propres services de maintien de l’ordre. Par exemple Threat Management Center, qui s’avère dans la pratique bien moins violent et intrusif que la « vraie » police et beaucoup plus efficace (baisse de 90% de la criminalité et de la délinquance partout où ils exercent), pour moins cher, et surtout qui protège jusqu’aux plus démunis gratuitement, au contraire des services municipaux. Chaque fois que son fondateur, Dale Brown, a proposé une coopération à la police locale, celle-ci a décliné car peu intéressée par les objectifs de prévention pure poursuivis par TMC.

En matière de bus, il y a bien quelques étudiants qui ont tenté de pallier par eux-mêmes à la démission de la municipalité… mais celle-ci les en a fermement empêché. Ce sont donc les entrepreneurs locaux qui ont pris le relai, et fondé la Detroit Bus Company, au mépris du monopole municipal sur les transports publics. Une initiative qui marche : au lieu de suivre des lignes fixes à heures fixes, les bus circulent en continu, vous appelez, envoyez un SMS ou cliquez sur une application dédiée pour smartphone, et les véhicules, décorés au style « urbain » et équipés de bornes Wi-Fi gratuites, passent vous prendre peu après et vous déposent à la destination desservie. Le billet, valable toute la journée et pour tout Detroit et (pour l’instant) une partie de sa banlieue, est à 5 dollars seulement. Et contrairement aux bus municipaux, ils offrent un remboursement intégral en cas d’échec du service.

Crédit photo : Debbie Merlo.

Des initiatives privées similaires ont spontanément pris le relai de la municipalité démissionnaire dans bien d’autres domaines : des parkings privés low-cost, des parcs pour enfants, des bars, des places de marché clandestines, etc.

Même les bâtiments et terrains abandonnés, laissés en ruine ou en friche par la municipalité qui se contente généralement de les barricader de fil barbelé, ont commencé à être réappropriés, remis en état et réutilisés par les habitants, créant par exemple une offre agricole bio et locale pour approvisionner les commerces du centre-ville à moindre coût.

Le côté culturel n’est pas en reste : sans licence, autorisation ni permis municipal, les habitants ont lancé une série de fêtes de la bière à la sauce locale, des Biergartens sur le modèle de l’Oktoberfest allemande, ou encore des « pique-nique en blanc » populaires, participant à recréer une identité à la ville.

En quelques mots comme en mille : Detroit n’a pu commencer à véritablement revivre et progresser qu’une fois débarrassée de son gouvernement. La disparition définitive de l’État pourrait bien être la meilleure chose qui puisse y arriver, et peut-être – qui sait ? – transformer toute la zone en charter city, une ville libre et de droit privé. Vidée de la bureaucratie, de la coercition et de l’attitude condescendante des services municipaux qui tuaient l’esprit de communauté, la place a enfin été laissée libre pour l’expression de véritables solidarités, intégrité et pragmatisme des habitants, mus par les besoins, envies et passions d’agir librement, plutôt que par une volonté dominatrice de maintenir l’autorité de certains sur tous, coûte que coûte.

Plus d’informations, de photos et de témoignages sont disponibles sur le blog de Karen de Costner.


Sur le web.

Et si on reprenait nos vies ?

Voir les commentaires (64)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (64)
  • Il est fallacieux de prendre Detroit comme exemple de l’échec du welfare state, après tout le welfare state existe aussi en Scandinavie et on est très loin d’y atteindre le même niveau de chaos, de malgouvernance et de violence qu’à Detroit (qui était une ville florissante dans les années 50, symbole de l’industrie automobile américaine).

    Il y a un élément qui a fondamentalement changé la ville de Detroit depuis les années 50, je vous laisse chercher.

    • C’est marrant que vous évoquiez en ce moment la Scandinavie, alors que les rues de Stockholm sont en feu.

      Le « welfare state » américain a biberonné les syndicats de l’industrie automobiliste et les salariés qu’ils représentent, ça a tué cette industrie. Les Japonais, Coréens et Chinois leur disent merci.

      • le problème c’est que beaucoup des habitants qui vivent à Detroit dépendent du welfare state et sont pratiquement inemployables, même pour des jobs peu qualifiés. La suppression du welfare state les tuerait, ils devraient s’en aller chassés par le cout de la vie, faute de source de revenus. Il est donc parfaitement normal qu’ils continuent à voter pour des élus communautaristes qui leur donnent de quoi vivre.

        • «La suppression du welfare state les tuerait»

          Sur quoi vous vous basez ? Avec ce genre d’argumentation, on devrait organiser la demande, parce que la baisse de la demande tuerait des entreprises et leurs employés…

  • Article très intéressant; surtout si on le compare avec la façon dont le cas de Détroit est présenté dans la presse Francaise biberonnée par l’Etat français..

  • Très intéressant. Ils ne pourraient pas exporter le modèle en France? 😉

  • Votre article est totalement fallacieux. Detroit n’est pas en ruines parce que c’est une ville étatiste. Elle est en ruines parce que c’est une ville majoritairement habitée et dirigée par des Noirs.

    Lesquels exigent un régime étatiste avec toutes ses allocations, côté citoyens, et toutes ses possibilités de corruption, côté dirigeants. Mais c’est un facteur secondaire. Le facteur principal est bel et bien racial.

    La criminalité effrayante de Detroit est bien dûe au fait qu’elle est habitée par des Noirs, pas par des étatistes. Toutes les statistiques officielles américaines le confirment.

    • Tiens il y à un collectiviste perdu.

    • La proportion de caucasiens est en hausse à Detroit depuis des années. Vous avez factuellement tort.

      • C’est une blague ? La population de détroit a été divisée par deux en 50 ans, et est aujourd’hui composé à 80 % de noirs. Quasiment tous les blancs sont partis, un peu comme en seine saint Denis.
        Omettre le facteur ethnique serait une grossière erreur, n’en déplaise aux petits policiers de la pensée, et les no pasaran. Détroit s’est cassé la figure exactement pour les mêmes raisons que l’Afrique du sud.

        • Très bien, je précise donc mon propos: si on peut vaguement trouver une correlation entre proportion de noirs et niveau de criminalité en étudiant les USA, en revanche on ne trouve aucune correlation quand on étudie l’évolution de ce niveau de criminalité. Ce qui, pour dire peu, infirme l’hypothèse d’un lien de causalité entre les deux.

          La population de Detroit est de plus en plus blanche, ne vous en déplaise. Ce sont des faits, et ils sont d’ailleurs mentionnés par le blog de Karen de Coster dont je donne le lien en fin d’article ( http://detroitrusttoriches.blogspot.fr/2013/02/detroits-reverse-white-flight.html ). Si vous aviez pris la peine de vous renseigner au lieu d’en rester aux idées reçues, vous auriez pu vous en rendre compte par vous-même. La proportion de noirs à Detroit a baissé de 5% de la population totale entre 2000 et 2010. Dans le même temps la proportion de blancs a augmenté de 17% (relatif).

          Donc, vous avez tort.

          La criminalité à Detroit s’explique bien mieux par le fait que la police local est démissionnaire, en sous-effectif et sous-équipement, mal dirigée, et aussi par le fait que l’éclairage public est souvent coupé faute de budget municipal.

          • Désolé, je lis pas l’anglais, je suis un gros con de français.

            Votre pinaillage statistique me fait bien rigoler, mais j’avoue : vous avez raison.

            En fait, vous nous expliquez que c’est parce que c’est géré à la sauce socialiste que c’est la cata (et vous avez tout à fait raison), et pas du fait que ce soit géré par des noirs.

            Certes. Mais vous avez déjà vu un noir libéral, vous ? ça doit être aussi fréquent qu’un chinois nazi.

          • @Franciskus:

            Moi, j’en ai vu.

          • @ Franciskus

            Thomas Sowell, économiste et chroniqueur, « figure » lib-cons, par exemple…

          • Jesrad : « La population de Detroit est de plus en plus blanche, ne vous en déplaise. Ce sont des faits, et ils sont d’ailleurs mentionnés par le blog de Karen de Coster dont je donne le lien en fin d’article »
            ——————————-
            Selon votre propre lien, cette « hausse » de la proportion de la population blanche ne concerne que le centre ville de Detroit (downtown Detroit). En plus, si on prend la source de l’info ( http://www.freep.com/article/20130218/BUSINESS06/302180059/Greater-downtown-Detroit-has-more-wealth-racial-diversity-than-city-as-a-whole-report-finds ), cette « hausse » relative est due à une baisse de la population de 13% et non parce qu’il y a plus de blancs qui arrivent. Et encore, c’est des données basées sur un document promotionnel destiné aux investisseurs, pour l’indépendance et la neutralité de l’information, on repassera…
            En clair, même les noirs fuient Detroit ! en conclure que « la population de Detroit est de plus en plus blanche », c’est tout simplement un gros mensonge.
            Si vous étiez dans le vrai, vous n’auriez pas eu besoin d’exagérer et de balayer sous le tapis les faits qui dérangent, pas vrai ?

    • d’ailleurs, on peut faire un parallèle : la faillite de l’URSS provient essentiellement de ce qu’elle a subi des vagues massives d’immigration sub-saharienne.

    • L’autre ville de l’Illinois qui se « distingue » par sa très haute criminalité, c’est Springfield, la capitale de l’état. Or celle-ci compte 76% de blancs et 18% de noirs, soit l’inverse de Detroit à peu de chose près.

      Donc, vous vous trompez.

      • Jesrad :

        Concernant la criminalité à Springfield IL, je parie que comme à New York, la minorité noire est responsable de la majorité des actes délictueux. :

        « Though blacks, 24 percent of New York Citys population, committed 68.5 percent of all murders, rapes, robberies, and assaults in the city last year, according to victims and witnesses, they were only 55 percent of all stop-and-frisks. »

        Au niveau national :

        THE FACTS: Blacks, who represent just 12.5% of the U.S. population, account for a disproportionate share of violent crime. Still, the fact remains that whites commit more such crimes — 54% vs. 45% for blacks, (even though blacks are 12.5% of the population) according to FBI arrest statistics. The numbers also vary widely depending on the crime, with blacks responsible for more murders and robberies (55% and 61% of these crimes, respectively) and whites committing more rapes and aggravated assaults (56% and 60%).

        In 2005, Homicide offending rates for blacks were more than 7 times higher than the rates for whites

        blacks are 8 times more likely than whites to commit homicide

        Etc, etc…

        Bref, le problème est racial, n’en déplaise aux bobos-libéraux. https://en.wikipedia.org/wiki/Incarceration_in_the_United_States#Race

        le taux d’incarcération des noirs est 8 fois supérieur à celui des blancs, alors que le taux d’incarcération des asiatiques est inférieur à celui des blancs.

      • Non, le problème n’est pas racial, il est simplement plus compliqué qu’une simple « correlation = causation ».

    • Marchenoir est un raciste bien connu qui ecume les milieux liberaux en essayant de faire passer ses petits prouts.Il va aussi prouter chez h16…

  • Toute coïncidence avec l’état actuel de la France serait fortuite….

  • pour construire une autre façon de vivre , vu le monde de violence dans lequel on vit , il faut être armé , volontaires , libre materielement , libre dans sa tête , mais aussi humain , et juste et vivre en groupe ; alors oui , l’on peut se passer de l’état qui finalement ne sert pas à grand chose sauf à détruire l’ame humaine ;

  • Si quelqu’un connait un modérateur/administrateur du site, il ferait bien d’aller le sonner rapidement (à moins que l’hébergeur soit situé dans un pays qui tolère les propos racistes).

    • on n’aime pas les racistes, mais on aime encore moins les censeurs, qui sont bien plus dangereux encore que les racistes (et c’est pas peu dire)

      • Allons, allons, on peut être libéral et raciste, c’est pas incompatible.

        • Seulement si on peut être libéral et constructiviste…

          • miniTAX, Peut-être qu’il existe une différence de QI… Je n’en sais rien mais j’aimerai bien savoir quelles sont vos sources.

            Après, si c’est avéré, tout dépend de l’utilisation qui pourrait en être faite. Et hormis une utilisation malsaine et liberticide par l’Etat (faire des lois spécifiques pour certaines races qui auraient par exemple un taux de criminalité plus élevé), je ne vois pas quelle serait l’utilité de ce relevé dans un monde libéral ?

            P, un groupement fondé sur la race des individus pour une raison objective, je ne vois pas non plus en quoi un libéral s’y opposerait puisque ça n’est pas irrespectueux des individus. Je parlais d’une hiérarchisation des races : ce qui permet de limiter la liberté des individus (exemple, ficher des individus).

            Hiérarchiser, c’est vague, mais ça veut quand même dire que l’on constate qu’une race serait supérieure ou subordonnée à une autre (sur des critères plus ou moins discutables), donc on généralise. Généraliser c’est mépriser l’individu, i.e. le contraire du libéralisme. CQFD.

            Pour ma part, les individus ne m’intéressent que si je peux en tirer quelque chose, si j’ai besoin de cette chose, je serai prêt à échanger quel que soit son QI ou sa race. Qu’ils aient un QI supérieur ou inférieur à moi, aucun intérêt.

          • Stef75 : « Après, si c’est avéré, tout dépend de l’utilisation qui pourrait en être faite. Et hormis une utilisation malsaine et liberticide par l’Etat (faire des lois spécifiques pour certaines races qui auraient par exemple un taux de criminalité plus élevé), je ne vois pas quelle serait l’utilité de ce relevé dans un monde libéral ?  »
            ———————————
            Il y a deux choses différentes : ne pas voir l’utilité d’un fait (sur lequel je suis d’accord) et l’existence d’un fait. Un fait est un fait. Les noirs ont un QI moyen de 20 à 30 points de moins que les blancs, c’est un fait. Les blancs ont un QI de 10 à 20 points de moins que les asiatiques de l’Est, c’est un fait. Le QI est le premier déterminant dans la réussite scolaire, le niveau socio-économique, le taux de criminalité, c’est un fait.

            P.S. rassurez-vous, comme vous, je croyais aussi aux foutaises égalitaristes des gauchistes, que le QI n’existe pas, qu’on a le même potentiel au départ, etc…

          • miniTAX : « rassurez-vous, comme vous, je croyais aussi aux foutaises égalitaristes des gauchistes, que le QI n’existe pas, qu’on a le même potentiel au départ, etc… »

            J’avoue que ce petit PS me fait autant sourire qu’il me réchauffe le cœur. Me prendre une leçon de « dégauchisation » d’un ancien repenti est un plaisir d’une immense délectation. Merci ! 🙂 (Je n’insisterai pas à vous préciser que je n’y ai jamais cru…).

            Je note que nous sommes d’accord sur l’inutilité d’un fait en lui-même. Cela ne veut pas dire pour autant que je ne reconnais pas qu’un fait est un fait : je ne l’ai pas contesté, je vous ai simplement demandé vos sources (pour ma culture perso).

            Après, je dis simplement deux choses :

            1. Affirmer de manière péremptoire qu’un blanc a un QI inférieur à un asiatique est nier qu’un blanc peut aussi avoir un QI supérieur à un asiatique. D’ailleurs vous parlez vous-même de moyenne. Inutile que je vous rappelle ce qu’est la « généralité » pour un libéral. Ou alors expliquez moi que n’importe quel asiatique de l’Est (avec le QI le plus bas des asiatiques de l’Est) a au moins 10 points de plus que n’importe quel blanc (avec le QI le plus haut chez les blancs).

            2. Relever un fait qui n’a aucune utilité, est par définition inutile. Si je dis qu’un chat a traversé la route sans regarder, on va me répondre : et alors ? Si je relève ce fait dans un contexte expliquant que les humains sont supérieurs aux animaux, j’utilise ce fait pour étayer ma théorie (alors même que j’oublie – volontairement ou pas – que certains humains traversent la route sans regarder).

            Donc, que certains aient un QI supérieur ou inférieur à moi : aucun intérêt. J’ai lu beaucoup de vos écrits sur le site de contrepoints, que je partage assez, notamment en économie. Pour autant, ne vous sentez pas obligé de penser pour moi « …comme vous, je croyais… », et n’ayez pas peur de laisser tomber certains faits inutiles, car un individu est un individu. Ça aussi, c’est un fait.

          • Stef75 : « Affirmer de manière péremptoire qu’un blanc a un QI inférieur à un asiatique est nier qu’un blanc peut aussi avoir un QI supérieur à un asiatique. D’ailleurs vous parlez vous-même de moyenne. »
            ————————–
            C’est quoi ce délire ??? Je parle « DES blancs », « des noirs », etc… donc il s’agit bien de moyennes et non d’individus. Les moyennes sont des grandeurs statistiques, si vous vous mettez maintenant à nier leur utilité, ça devient de la non-pensée.

            Soit dit en passant, j’ai dit que je ne vois pas l’intérêt de la notion de QI, mais en tant qu’outil d’ingénierie sociale, parce que je ne crois pas à l’ingénierie sociale. Pour autant, c’est un indicateur utile pour interpréter la réalité comme le fait que les pays d’Afrique ont autant de mal à décoller, que l’Afrique du Sud est en train de partir en sucette, que les noirs américains soient dans une situation aussi désastreuse malgré des décennies de discrimination positive, etc. Ca évite aussi de faire des diagnostics erronés et permet de voir la nocivité des mesures d’ingénierie sociale stupides basés sur ces mauvais diagnostics.
            Je préfère une vérité qui dérange à une négation qui arrange.

            Et puis, il faut être un minimum cohérent, comment pouvez-vous décréter que le QI n’a « aucun intérêt » alors même que quelques lignes plus haut, vous déclariez que vous ne savez même pas s’il existe des différences de QI entre races. Ca revient à dire : « il est nul ce livre, d’ailleurs, je ne l’ai même pas lu ».

          • « Je parle « DES blancs », « des noirs », etc… donc il s’agit bien de moyennes et non d’individus. »

            Oui, c’est bien ce que je constate. Vous utilisez une méthode collectiviste pour justifier une pensée antilibérale. Je vous parle d’individus, vous parlez de catégorie et de moyenne, i.e. de collectivité.

            Admettons.

            Prenons quelque chose de moins sujet à caution, supposons que l’on fasse deux catégories d’individus : une valide, l’autre unijambiste. On part du principe que dans la catégorie valide tous les individus ont leurs deux jambes. Dans la catégorie unijambiste, tous les individus n’ont qu’une seule jambe.

            Vous comprendrez que je peux être d’accord avec ces catégories qui seraient utilisées pour affirmer des théories. Mais si un seul individu dans la catégorie des unijambistes a deux jambes dont l’une est amputée du pied. La catégorie ne tient plus, et en mettant tout le monde dans le même panier, nous commettrions une lourde erreur, car tout le monde ne serait pas unijambiste (même si la majorité l’est).

            Ceci ramené aux QI des races, vous admettrez que tous les noirs n’ont pas obligatoirement (puisque c’est une moyenne) un QI inférieur à tous les blancs : il y a forcément des noirs qui ont des QI supérieur à des blancs (ou quelques blancs si vous préférez). L’utilisation de moyenne est donc une fumisterie qui n’aura d’autre effet que de mettre tous les individus dans le même panier pour faire une qualification de hiérarchie de race, et donc raciste et donc antilibérale.

            Maintenant, je n’ai rien contre les racistes, à mon sens, ils ont le droit de l’être. En revanche, je refuse toute catégorisation qui implique trop souvent la négation de l’individu, et donc l’injustice.

            Comprenez qu’un individu qui n’entre pas dans une catégorie, ce n’est pas de sa faute, c’est de la faute de ceux qui auront défini la catégorie. Si cette catégorie est fausse, c’est la réalité qui est faussée, donc le diagnostic est obligatoirement erroné.

            Les statistiques donneront toujours des tendances, et j’accepte volontiers de les prendre en ce sens, comme outil de gestion de mes choix. Mais elles n’exposeront jamais la réalité, et je refuse qu’on me l’assène en tant que fait général avéré. Particulièrement lorsqu’il s’agit d’individus qui ont les mêmes droits que vous et moi, que je respecte et défendrai toujours.

            Résumer le marasme économique africain à une question de QI… Honnêtement, je ne prendrai pas la peine de vous dire ce que j’en pense.

            « il faut être un minimum cohérent, comment pouvez-vous décréter que le QI n’a « aucun intérêt » alors même que quelques lignes plus haut, vous déclariez que vous ne savez même pas s’il existe des différences de QI entre races. »

            J’essaye de vous l’expliquer simplement : le QI n’a aucun intérêt = je vois quand j’ai à faire à un con ou pas, et je m’adapte indépendamment de son QI. Ainsi, puisque je me fous du QI de celui avec je discute, j’ignorais, à juste titre, qu’il pouvait exister des différences de QI (pour lesquelles, malgré trois demandes, je ne connais pas vos sources). C’est très cohérent.

            « Je préfère une vérité qui dérange à une négation qui arrange. »

            Je ne nie pas ce que vous dites (même si j’attends vos sources) puisque je ne sais pas, je dis juste que ça n’a pas d’intérêt.

            Ne serait-ce pas plutôt une vérité vous confortant dans votre catégorisation (au mépris de l’individu) qui vous arrange au regard de vos idées ?

          • En ce qui concerne la source sur le Pr Rushton, une recherche rapide montre que le personnage est plutôt controversé : http://en.wikipedia.org/wiki/J._Philippe_Rushton. On comprend vite que le sujet est sensible. Je ne le nie pas, mais il est sujet à caution : j’espère que vous comprenez qu’il n’y a pas moyen pour moi de le prendre pour un fait avéré. La terre tourne autour du soleil, je ne le sais pas plus que l’histoire du QI, mais personne ne le conteste aujourd’hui, donc je le crois.

            Je ne dis pas qu’on ne doit pas catégoriser, bien sûr que ça peut aider pour affirmer des théories, pour faire un diagnostic. Et je suis d’accord avec vos exemples, cependant vous m’accorderez que la grande école est un indice, mais pas une garantie (la préférence se fera peut-être, à diplôme et expérience similaire, sur l’école, mais la confirmation sera fonction de l’individu) ; que fumer ou avoir des ascendants atteints du cancer, est un indice du diagnostic, mais qu’il doit être confirmé par des examens sur l’individu…

            Vos exemples sont clairs et incontestables : vous étiez dans telle grande école ou vous n’y étiez pas. La catégorie est claire et incontestable. C’est utile de retenir cette catégorie comme indice pour faire un choix qui sera ou non confirmé au niveau de l’individu. Vous fumez ou pas, la catégorie est claire et incontestable, l’indice est utile pour faire un choix à confirmer sur l’individu.

            Vous êtes noir, vous avez un petit QI : c’est contestable (autant l’école on y a été ou pas, on fume ou pas, mais le QI élevé, parce que vous êtes noir, vous ne l’avez pas ??!). C’est contestable parce que même si la moyenne dit qu’un noir à un QI plus faible qu’un blanc (en supposant qu’il n’y ait pas de contestation sur les statistiques), ça reste une moyenne, ce qui signifie que nous excluons de facto tous les noirs qui auraient un QI plus élevés que les blancs ou les asiatiques (même s’il n’y en aurait pas beaucoup). Ainsi, de facto le noir avec un QI élevé aura été écarté parce que mal catégorisé. Il n’aura donc pas la possibilité d’être confirmé individuellement. C’est injuste au niveau de l’individu, et puisque c’est injuste au niveau de l’individu, ça n’a pour moi pas d’intérêt, c’est antilibéral.

            Outre les discussions sur l’efficience de l’indicateur du QI en lui-même, dans son utilité, il faussé. Je ne peux pas voir d’intérêt en me fondant sur un QI basé sur la race. Ce n’est pas tant l’étude qui est à mes yeux sans intérêt, c’est ce que cette étude peut m’apporter qui la rend sans intérêt. Je le vois comme un travail qui a été mené, mais sans intérêt, au même titre qu’un guide de survie sur la planète Mars, ne m’intéresse pas (là encore, je ne dis pas que l’étude de survie ne serait pas intéressante en elle-même puisque je ne l’aurai pas lue, juste que c’est inutile, et donc sans intérêt).

            Il n’y a rien de mal à voir une étude sans intérêt. Par exemple, la théorie du genre, pourquoi perdrais-je mon temps à la lire, alors que je considère qu’un individu est un individu et que je me fous du genre. Je ne suis pas d’accord avec l’utilité, et je me battrai pour ne pas qu’on me l’assène comme vérité. C’est une catégorisation (non sujette à caution comme la race, enfin en principe, on peut déterminer le genre), mais inutile et sans intérêt.

            Vous êtes évidement libre de penser différemment, mais pour moi, l’individu primera toujours sur les généralités, statistiques et les théories.

        • Non justement, quand on est libéral on ne peut pas être raciste.

          Je ne vois pas comment on pourrait considérer qu’il puisse exister une hiérarchie entre les races, à partir du moment où l’on considère que tous les êtres humains ont les mêmes droits naturels.

          En revanche, on peut discuter avec un raciste, pas avec un censeur.

          • conceptuellement, l’égalité en droit n’a de sens que justement parce qu’il y a des inégalités ; de taille, de force, d’adresse, d’intelligence etc. Et même éventuellement par groupe.
            Le raciste et le socialiste partagent l’idée que les droits ne sont pas les même selon tel ou tel groupement arbitraire (par le contenu en mélanine de la peau ou le contenu en argent du portefeuille, par exemple).
            Mais rien ne s’oppose à ce qu’un libéral et un raciste partagent l’idée que les groupements raciaux sont pertinent pour, par exemple, des questions médicales. Ils s’opposeront sur l’idée des droits différents.

          • Stef75 : « Je ne vois pas comment on pourrait considérer qu’il puisse exister une hiérarchie entre les races »
            ——————————————
            « hiérarchie », c’est vague.
            Il y a bien une différence de QI entre races. Et le QI est déterminant dans le taux de réussite scolaire, le taux de criminalité, le niveau socio-culturel, le revenu…

      • La lune, le doigt, l’imbécile … une histoire indémodable.

        • Gosh! Il y à des gens qui croient à ce machin mystique qu’est le QI???

          • Meirieux n’y croit pas ; c’est d’ailleurs assez partagé par les socialisants : rien dans l’inné, tout dans l’acquis, et tous pareil question intelligence (amis créationnistes, bonjour : pas de sélection possible sur un stock de gens tous pareil )
            Ça me semble un des meilleur argument en faveur, du QI, non ? 🙂
            D’expérience — gros QI dans la famille — , quoi que le QI mesure, il mesure bien un truc. Qui est bien corrélé avec un trait familial héritable : comprendre bien trop vite (trop, par rapport aux autres et à la norme). Des fois ça aide, des fois c’est plutôt gênant.

          • Ne pas croire au QI ne signifie pas qu’on ne croit pas à une distribution inéquitable de l’intélligence.

            J’avoue être circonspect vis à vis du QI, mais il mesure bien quelque chose en effet. Reste à savoir s’il s’agit bien de l’intelligence.

    • Je n’ai pas vu souvent de cas de modération sur contrepoints. Sur un site libéral, c’est cohérent.

      D’autre part, le site appartient à une association française (il me semble). Je ne pense dons pas qu’être hébergé dans un pays qui tolère les propos racistes soit d’une grande aide dans ce cas-là.

      Je serais aussi étonné qu’on puisse voir dans les interentions plus haut des propos répréhensibles, mais on est en France, alors, sait-n jamais?

      • « Je n’ai pas vu souvent de cas de modération sur contrepoints. Sur un site libéral, c’est cohérent »

        L’inverse aurait été vrai également:. Nous sommes ici sur une propriété privée. Si le propriétaire a envie de virer tous les messages qui ne lui plaisent pas, c’est son droit le plus strict.
        Oh bien sûr s’il a la main lourde sa réputation en prendrait un coup, ainsi que la fréquentation de son site, mais c’est son droit.

        • Cela va de soit. Mais il me semble qu’un site qui défend la liberté d’expréssion et ne pratique pas la modération est cohérent.

        •  » Nous sommes ici sur une propriété privée. Si le propriétaire a envie de virer tous les messages qui ne lui plaisent pas, c’est son droit le plus strict. »

          Le problème ici, ce ne sont pas les ides politiques du proprio, ou les miennes (je ne suis pas un censeur), c’est le fait que si la cavalerie débarque, et que le site est hébergé en France, on peut rapidement se retrouver avec une page 404, et une belle tartine d’emmerdes.

          • J’avais saisi, je me demande simplement si le fait que le site soit hébergé à l’étranger est vraiment une protection éfficace dans la mesure ou le proprio est à la fois connu et une association Française.

    • « Si quelqu’un connait un modérateur/administrateur du site, il ferait bien d’aller le sonner rapidement (à moins que l’hébergeur soit situé dans un pays qui tolère les propos racistes). »

      Comme le dirait Fernand Reynaud: la carte du racisme ça eut payé… ça paye plus. Je vais vous réciter une petite fable trouvée il y a quelque temps chez fdesouche. La voici:

      L’autre jour je me promenais clopin-clopan le nez dans le vent quand, à quelques encâblures en avant j’avise un groupe de charmants bambins issus de l’enrichissante communauté des gens du voyage.

      Que faire? Changer de trottoir? Faire passer mon portefeuille de la poche-révolver de mon jeans à la poche intérieure de mon blouson, celle doublée de cuir et fermée par une fermeture-éclair comac? En ce cas je serais un vil stigmatiseur raciste, hou le vilain facho nauséabond!

      Ou bien continuer comme si de rien n’était, toujours le nez dans le vent, le portefeuille dépassant hardiment de la poche-révolver?

      C’est le choix que j’ai fait. Deux minutes plus tard et deux cents euros moins riche, tous mes papiers d’identité à faire refaire, mon beau larfeuille à remplacer, MAIS… je ne suis pas raciste! Gloire à mézigue au plus haut d’essieu!

  • Chicago : Blacks, Hispanics and Whites make up roughly 1/3 of the city

    Murder rate :

    Black: 75%
    Hispanic: 19%
    White: 6%

    Le même pattern se reproduit partout aux USA, conformément aux statistiques nationales citées plus haut.

    • Et oui, suite aux politiques d’assistanat socialistes, les blacks et les hispanos sont mal intégrés. Et la plupart des crimes sont commis par des représentants de populations mal intégrés. Ca vous étonne?

      Un peu comme chez nous, en somme…

      • La sur-criminalité noire aux Etats-Unis est bien antérieure aux « politiques d’assistanat socialistes ». Et la violence est omniprésente en Afrique, où l’Etat-providence à l’occidentale est inconnu.

        D’ailleurs, les « politiques d’assistanat socialistes », dans la mesure où l’on peut parler de socialisme aux Etats-Unis, s’appliquent aussi bien aux Blancs qu’aux Noirs.

        Or, la criminalité des Noirs (ainsi que d’autres comportements anti-sociaux, comme le mauvais remboursement des emprunts) est massivement supérieure à celle des Blancs proportionnellement à leur nombre.

        Et je précise, pour étouffer dans l’oeuf les traditionnelles explications marxistes, que cela reste vrai même quand on égalise le critère de revenu. A revenu égal, le Noir est plus criminel que le Blanc.

        • Tais-toi et dégage fiéffé collectiviste.

        • « D’ailleurs, les « politiques d’assistanat socialistes », dans la mesure où l’on peut parler de socialisme aux Etats-Unis, s’appliquent aussi bien aux Blancs qu’aux Noirs. »

          Les blancs étaient déjà bien mieux insérés dans la société bien avant la mise en place de ces lois.

          « Or, la criminalité des Noirs (ainsi que d’autres comportements anti-sociaux, comme le mauvais remboursement des emprunts) est massivement supérieure à celle des Blancs proportionnellement à leur nombre. »

          Oui, et?

          Je ne criique pas votre constat, se sont vos causes qui me posent problème.

          « Et la violence est omniprésente en Afrique, où l’Etat-providence à l’occidentale est inconnu. »

          Vous vous foutez de moi? D’abord, l’Afrique n’est pas un grand pays bien homogène. Ensuite, beaucoup de ces pays sont constitué de groupes éthniques en quasi guerre civile en permanance, maintenus dans la pauvreté par des systèmes politiques despotiques qui survivent sur l’aide humanitaire. Sans même parler de l’action des Islamistes. Je crois que la violence Africaine à des causes bien plus probables que la couleur de la peau de ceux qui sont dessus.

          • Moi: « Je ne critique pas votre constat, se sont vos causes qui me posent problème.

            « Et la violence est omniprésente en Afrique, où l’Etat-providence à l’occidentale est inconnu. »

            Vous vous foutez de moi? D’abord, l’Afrique n’est pas un grand pays bien homogène. Ensuite, beaucoup de ces pays sont constitué de groupes éthniques en quasi guerre civile en permanance. »

            D’abord, traduisons en français: « beaucoup de pays africains sont constitués de tribus en guerre quasi permanente. » Depuis quand? Depuis toujours. Etat-providence ou pas. L’état-providence n’a rien à voir à l’affaire. Ne reste plus que « la violence est omniprésente en Afrique »

            Moi: « Je crois que la violence Africaine à des causes bien plus probables que la couleur de la peau de ceux qui sont dessus. »

            Personne, hormis vous, n’a dit que la violence africaine est dûe à la couleur de peau. Ce que Marchenoir a dit, c’est qu’elle était liée à la race. Comme votre vocabulaire vous interdit l’emploi des mots « race » et « nègre » vous en être réduit à dire « noir » et à confondre les gens à peau noire avec les nègres. En un mot comme en cent, votre catéchisme politiquement correct constitue une camisole de force sémantique qui vous interdit de raisonner sainement.

            Transportons-nous en Sicile d’il y a 2000 et quelques années. Les politiquement corrects du temps ont décrété que « haut » et « bas » sont à proscrire car stigmatisants et discriminatoires (tiens, comme certains descendants de Gaulois aujourd’hui qui bannissent le mot « race » du vocabulaire). Archimède dans son bain réfléchit à un problème. Il remarque que ses jambes, dans l’eau, semblent moins lourdes qu’hors du bain. Il cogite… tout corps plongé dans un liquide… reçoit une poussée… qui s’exerce de bas en… ah ben non, y’a pas de bas, y’a pas de haut, ce serait discriminatoire et « directionniste ».

          • Le commentaire qui suit a disparu. J’ai essayé de le refaire, mais cela m’a répondu « détection d’un doublon ». Essayons encore une fois.

            Moi: « Je ne critique pas votre constat, se sont vos causes qui me posent problème.

            « Et la violence est omniprésente en Afrique, où l’Etat-providence à l’occidentale est inconnu. »

            Vous vous foutez de moi? D’abord, l’Afrique n’est pas un grand pays bien homogène. Ensuite, beaucoup de ces pays sont constitué de groupes éthniques en quasi guerre civile en permanance. »

            D’abord, traduisons en français: « beaucoup de pays africains sont constitués de tribus en guerre quasi permanente. » Depuis quand? Depuis toujours. Etat-providence ou pas. L’état-providence n’a rien à voir à l’affaire. Ne reste plus que « la violence est omniprésente en Afrique »

            Moi: « Je crois que la violence Africaine à des causes bien plus probables que la couleur de la peau de ceux qui sont dessus. »

            Personne, hormis vous, n’a dit que la violence africaine est dûe à la couleur de peau. Ce que Marchenoir a dit, c’est qu’elle était liée à la race. Comme votre vocabulaire vous interdit l’emploi des mots « race » et « nègre » vous en être réduit à dire « noir » et à confondre les gens à peau noire avec les nègres. En un mot comme en cent, votre catéchisme politiquement correct constitue une camisole de force sémantique qui vous interdit de raisonner sainement.

            Transportons-nous en Sicile d’il y a 2000 et quelques années. Les politiquement corrects du temps ont décrété que « haut » et « bas » sont à proscrire car stigmatisants et discriminatoires (tiens, comme certains descendants de Gaulois aujourd’hui qui bannissent le mot « race » du vocabulaire). Archimède dans son bain réfléchit à un problème. Il remarque que ses jambes, dans l’eau, semblent moins lourdes qu’hors du bain. Il cogite… tout corps plongé dans un liquide… reçoit une poussée… qui s’exerce de bas en… ah ben non, y’a pas de bas, y’a pas de haut, ce serait discriminatoire et « directionniste ».

          • Le mot race se trouve toujours dans mn vocabulaire, je l’utiliserais comme bon me semble, et pas sur votre coup de sifflet, sale con condescendant.

            «  »beaucoup de pays africains sont constitués de tribus en guerre quasi permanente. » Depuis quand? Depuis toujours. Etat-providence ou pas. L’état-providence n’a rien à voir à l’affaire. Ne reste plus que « la violence est omniprésente en Afrique » »

            La dernière guerre en Europe n’est pas assez vielle pour que cet argument soit valable. Cela ne change rien au fait que se soit à la société d’un pays de faire en sorte que les immigrants s’intègrent, en évitant de les couvrir d’argent gratuit pendant qu’ils sont inactifs par exemples.

            « Personne, hormis vous, n’a dit que la violence africaine est dûe à la couleur de peau. »

            Et

            « Ce que Marchenoir a dit, c’est qu’elle était liée à la race. »

            Délectable.

            L’individu réagit à des incitations. Visiblement ni le modèle Affricain, ni le modèle Américain, ni le notre ne donne les bonnes incitations.

            « votre catéchisme politiquement correct constitue une camisole de force sémantique qui vous interdit de raisonner sainement. »

            Je vous emmerde.

            « Transportons-nous en Sicile d’il y a 2000 et quelques années. Les politiquement corrects du temps ont décrété que « haut » et « bas » sont à proscrire car stigmatisants et discriminatoires (tiens, comme certains descendants de Gaulois aujourd’hui qui bannissent le mot « race » du vocabulaire). Archimède dans son bain réfléchit à un problème. Il remarque que ses jambes, dans l’eau, semblent moins lourdes qu’hors du bain. Il cogite… tout corps plongé dans un liquide… reçoit une poussée… qui s’exerce de bas en… ah ben non, y’a pas de bas, y’a pas de haut, ce serait discriminatoire et « directionniste ». »

            Blablabla…

        • Robert, tu es débile. question violence et criminalité, l’histoire des blancs, des jaunes, des gris, des rouges et des autres n’a rien à envier à celles des noirs. Aux cours de l’histoire les blancs ont exporté leurs criminels en Amérique (du nord et du sud) , en Australie, en Algérie, en Indochine etc. Les roitelet noirs vendeurs d’esclaves ont fait pareil, bien sûr, et ensuite les méthodes d’élevage (il n’y a pas d’autre mot) des esclaves n’ont pas sélectionner les plus gentils. Il faudra des siècles pour digérer les conséquences de ces politiques.

          • SI je comprends bien votre théorie, vous expliquez la surcriminalité actuelle des noirs aux USA par le fait que leurs ancêtres étaient esclaves ? Vous vous contredisez vous-même en réintroduisant du déterminisme biologique par la fenêtre après avoir voulu le glisser sous le tapis.

            Mais alors comment expliquer que les blancs australiens descendants de prisonniers envoyés au bagne n’aient pas la même surcriminalité que les noirs descendants d’esclaves?

            @ moi : En Afrique du Sud, pays en paix depuis longtemps, 25 % des hommes ont avoué avoir déjà commis au moins un viol. Bien sur c’est la faute de l’apartheid qui a pris fin il y a 20 ans et du socialisme organisé par les blancs, surement pas le fait que les noirs ont un taux de testostérone plus élevé que les blancs et un QI moyen 30 points plus bas.

          • « @ moi : En Afrique du Sud, pays en paix depuis longtemps, 25 % des hommes ont avoué avoir déjà commis au moins un viol. Bien sur c’est la faute de l’apartheid qui a pris fin il y a 20 ans et du socialisme organisé par les blancs, surement pas le fait que les noirs ont un taux de testostérone plus élevé que les blancs et un QI moyen 30 points plus bas. »

            Ne parlez pas à ma place je vous pris.

    • Et donc? Tout les noirs sont des meurtriers?
      Vos statistiques ce ne sont qu’un détail.

  • Ceux qui ont des problèmes avec les noirs aller tiré un bon coup (avec une noire ?) cela vous calmera (au moins pour un temps)…

  • Je crois personnellement que le milieu socio-culturel dans lequel on grandit pese bien plus dans notre facon d’agir que l’ethnie a laquelle nous appartenons.

    Ici en Pologne nous avons de chouettes banlieues (de vieilles cites ouvrieres socialistes construites a quelques kms de la ville…barres en beton a perte de vue). Et bien on y trouve l’exacte replique du petit caid de Seine Saint Denis, mais tout blanc (il n’y a pas d’immigration). C’est fascinant.

    Replique quasi-exacte, hormis la couleur de peau… facon de s’habiller, musique, agressivite, circule en bande, devalise les touristes, squatte, degrade les biens publics. Cette population souffre en plus des memes problemes….chomage perpetuel, grosse proportion d’echec scolaire, violences conjugales, taux de criminalite tres eleve, illetrisme.
    Je n’ai pas vu d’etudes sur le QI, mais je suis pret a parier qu’ils auraient un resultat plus faible aux tests que la moyenne nationale etant donne qu’ils n’exercent que rarement leur cerveau et lisent tres peu.

    • Je regardais le taux d’homicides intentionels par pays (en supposant qu’ils sont corrects):
      http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_intentional_homicide_rate

      Il est tres facile de trouver des exemples qui montrent que la criminalite peut varier enormement entre deux pays de meme ethnie, et donc que l’ethnie n’est pas la raison premiere de la criminalite ou en tout cas pas la seule raison.

      Par exemple La Lithuanie a 6 fois le taux de la Pologne, alors que ce sont des ethnies tres semblables (longtemps reunis dans le royaume polono-lithuanien), sans immigration.
      Le Niger, affiche un taux a 3.8 alors que son voisin le Nigeria (l’ethhnie majoritaire est la meme) est a 12.2.

  • Je suis tombé sur cette article concernant Détroit aujourd’hui suite à un lien sur un forum; Je ne comprend que les commentaires ont put ainsi partir en sucette au sujet de la criminalité.

    Je rajoute mon grain de sel en rappelant que celle ci est en baisse constante depuis plus de 20 ans dans le monde occidental. Aux USA, c’est a tout les niveaux, et même en France, si le nombre de délits ne baissent pas, le nombre d’homicide a été divisé par 2.

  • L’article finit avec une note d’espoir que je partage. C’est durant de telles crises, l’atteinte de telles profondeur qu’on peut espérer un changement durable.

    Pour cette population d’origine ouvrière, peu éduquée, presque illettrée d’après un nouvel article paru récemment sur Contrepoint, il est vraiment facile de se prendre au jeu d’un discours socialiste / démocrate et donc de voter pour les personnes qui vont empirer la situation. Ces gens n’ont pas les connaissances économiques nécessaires pour comprendre les processus de l’enrichissement comme peut le comprendre le lecteur moyen de contrepoint.

    Cercle vicieux qui se terminera certainement par une grande leçon pour tous ces habitants, victimes de leurs propres idées et des hommes qu’ils ont mis au pouvoir. Mais comment pourrait on leur en vouloir. Ils sont les héritiers d’une culture étatique bien implantée dans leur éducation tout comme en France, l’éducation républicaine a ses dérives idéologiques.

    Si Détroit pouvait devenir le futur modèle d’une ville de droit privé comme le mentionne l’auteur de l’article, alors cela sera la plus belle démonstration du pouvoir du marché libre pour réparer la casse interventionniste aux yeux du monde entier.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Jean-Yves Bouffet. Un article de Conflits

Les détroits turcs, à savoir le Bosphore et les Dardanelles, sont stratégiques pour l’accès à la mer Noire. Leur statut est régi par la convention de Montreux signée en 1936, qui reconnaît la libre circulation pour le trafic civil, tout en permettant des restrictions pour les bâtiments militaires, parmi lesquelles l’interdiction de passage pour ceux-ci en cas de conflit. Sa mise en œuvre récente par Ankara est l’occasion de revenir sur l’historique et sur les conséquences concrètes de cette... Poursuivre la lecture

Par Daniel Florentin. Un article de The Conversation

Ce texte est extrait de la récente édition de la revue « FACTS Reports », une publication de l’Institut Veolia, consacrée aux villes résilientes.

Longtemps, l’idée a prévalu parmi les décideurs urbains que la trajectoire d’évolution d’une ville ne pouvait et ne devait être marquée que du sceau de la croissance, qu’elle soit économique ou démographique. C’est ce qu’évoquait le sociologue Harvey Molotch en parlant de l’urban growth machine : les aires urbaines ont été historiqu... Poursuivre la lecture

L'austérité tue. Avant de tuer la social-démocratie, elle tuera la fraternité.

Par Baptiste Créteur. De plus en plus de voix se lèvent pour le dire, et beaucoup ont envie de les écouter : l'austérité ne serait pas bonne pour l'économie. Pire, l'austérité tue. Avant de tuer la social-démocratie, elle tuera la fraternité.

D'abord, parce qu'elle n'est pas nécessaire. À la tête des anti-austérité qui croient encore au keynésianisme, le fanfaron Paul Krugman. Prix Nobel d’Économie, il n'en est pas moins incapable de faire le lien en... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles