You didn’t build that : décryptage de la phrase d’Obama

Barack Obama estime avec son « You Didn’t Build That » que l’Etat est responsable du succès des entrepreneurs. Vraiment?

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You Didnt Build That Barack Obama

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You didn’t build that : décryptage de la phrase d’Obama

Publié le 23 octobre 2012
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Barack Obama estime avec son « You Didn’t Build That » que l’État est responsable du succès des entrepreneurs. Vraiment ?

Par Le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.

Si Mitt Romney a fait une erreur en critiquant les 47% d’Américains qui ne paient pas d’impôt fédéral, Obama a aussi fait une grave erreur en juillet dernier, lorsqu’il a prononcé sa fameuse phrase « You didn’t build that » (vous n’avez pas construit cela), s’adressant aux entrepreneurs. Tout d’abord, voici l’extrait en entier :

If you were successful, somebody along the line gave you some help. There was a great teacher somewhere in your life. Somebody helped to create this unbelievable American system that we have that allowed you to thrive. Somebody invested in roads and bridges. If you’ve got a business—you didn’t build that. Somebody else made that happen.

Ce que M. Obama voulait dire est que tout entrepreneur qui a du succès a nécessairement bénéficié de l’aide de l’État d’une façon ou d’une autre. Pour les démocrates, le gouvernement américain a accompli de « grandes choses », comme le Golden Gate Bridge, la Hoover Dam, l’internet et l’atterrissage sur la lune…

Ce genre de commentaire est très typique des gens d’inclinaison socialiste, qui l’utilise pour tenter de discréditer leurs interlocuteurs en leur signalant qu’il est incohérent pour eux de vouloir réduire la taille du gouvernement puisqu’ils ont été à l’école publique quand ils étaient plus jeunes, qu’ils empruntent une route gouvernementale pour se rendre au travail, que l’échographie de leur bébé a été effectuée dans un hôpital public  ou que leur entreprise compte une municipalité parmi ses clients. Comme si le fait d’avoir bénéficié d’un service public devrait nous empêcher de critiquer et/ou de souhaiter la privatisation, la réduction ou l’abolition de ce service.

En fait, au Québec, le gouvernement est tellement partout qu’il n’est pas envisageable de ne pas utiliser ses services, que ce soit pour l’éducation universitaire, les soins hospitaliers, l’achat de spiritueux, la consommation d’électricité ou d’eau potable, ou encore la traversée d’un cours d’eau en voiture. Des alternatives privées existent ou pourraient exister, mais cela reviendrait à « payer en double » pour un service qui est déjà financé par les taxes et impôts.

Par ailleurs, le grand mythe qui émane de ce commentaire de Barrack Obama est que si le gouvernement omettait de fournir ces services, ceux-ci n’existeraient pas, seraient de mauvaise qualité ou seraient inaccessibles. Donc, si le gouvernement n’avait pas à sa charge les  hôpitaux, les universités, la Société des Alcools, Hydro-Québec, le réseau routier et le transport en commun, ces services n’existeraient pas. C’est complètement faux! Dans plusieurs pays, l’un ou plusieurs de ces services sont gérés par des entreprises privées et, de surcroit, la qualité de ces services est bien meilleure que celle dont nous bénéficions au Québec.

  • Dans la plupart des juridictions nord-américaines, la distribution d’électricité est effectuée par des entreprises privées (au Canada, c’est le cas en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique). Quant à la production, la majorité des nouvelles centrales sont privées.
  • Aux États-Unis, beaucoup de réseau d’aqueducs sont privés et leur performance est nettement supérieure aux réseaux appartenant aux municipalités.
  • En Suisse, il existe un bon nombre d’hôpitaux privés alors que le système d’assurance-maladie demeure universel (même chose en Suède, aux Pays-Bas et en Nouvelle-Zélande pour ne nommer que ceux-là).
  • Les universités américaines privés à but lucratif fournissent d’excellent services à coût très concurrentiel (voir ceci). Par exemple, la performance de leurs étudiants en droit à l’examen du barreau est similaire à celle des universités beaucoup plus dispendieuses.
  • L’autoroute 407 dans la région de Toronto et le Pont de l’Autoroute 25 dans l’Est de Montréal sont des infrastructures routières privées qui fonctionnent très bien.
  • Dans plusieurs pays scandinaves, les services postaux ont été privatisés, alors qu’en Amérique du Nord, les entreprises privées comme Fedex, Purolator, ICS et UPS sont reconnues comme étant très efficaces et gagnent sans cesse des parts de marché sur les services publics.
  • La gestion de l’Aéroport de Vancouver a été privatisée avec succès (voir ceci).
  • Des transports en commun ont été privatisés notamment au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni, ce qui a permit d’améliorer la qualité tout en réduisant les coûts (voir ceci).
  • Dans la plupart des endroits en Amérique du Nord, l’assurance-auto pour dommages corporels est privée (ce qui n’est pas le cas au Québec, voir ceci).
  • Beaucoup d’entreprises nationales de ressources ont été semi-privatisées dans le monde, comme Petronas, Statoil et Codelco, ce qui a contribué à améliorer leur performance.
  • Les régimes de pension ont été privatisés avec succès en Suède et au Chili.
  • La distribution de vins et spiritueux est complètement privée aux États-Unis et dans plusieurs provinces canadiennes.

M. Obama croit-il vraiment que sans la construction de la Hoover Dam par l’État, il y aurait une pénurie d’électricité aux États-Unis ? Que sans le pont Golden Gate les voitures s’engouffreraient dans la baie de San Fransisco ? Et qu’aurions-nous fait sans la conquête de la lune ? Quant à l’internet, impossible de savoir le déroulement des choses sans intervention gouvernementale, mais jamais on ne me fera croire qu’un tel réseau n’aurait pas été inventé par l’initiative privée. D’ailleurs, il existe des exemples démontrant que l’intervention gouvernementale a nuit au développement de l’internet (voire le cas de la France et de son Minitel).

Donc en somme, voici ce que nous pourrions répondre à M. Obama :

Vous avez raison, il est vrai que j’ai malheureusement eu à utiliser des services et infrastructures publics à plusieurs moments de ma vie, non pas par choix, mais bien par obligation. Ceci étant dit, ces services ont souvent été de mauvaise qualité et/ou ont engendrés des coûts très élevés pour les contribuables. Nous aurions avantage à ce que ces services soient prodigués par des entreprises privées en concurrence plutôt que par le gouvernement, de façon à ce qu’ils soient plus efficients. Je n’ai pas construit la Hoover Dam ou le Golden Gate Bridge, et alors?

L’autre idée souvent avancée par les gauchistes contre les libertariens est que sur la route, tout le monde consent à sacrifier un peu de liberté individuelle pour le bien commun en roulant du côté droit de la route et en respectant le code de sécurité routière. Pour eux, ceci est un exemple qui s’applique à toute la société. Donc s’il est optimal de sacrifier sa liberté pour le bien commun sur la route, il en est forcément de même pour les impôts, qui sont un léger sacrifice de sa liberté pour aider le reste de la société…

Ce genre d’argument ne tient pas la route (sans jeu de mot intentionnel…), car le code de la route est de facto imposé par le « propriétaire » du réseau routier, c’est-à-dire l’État, lequel l’impose par son pouvoir coercitif. Dans un système routier privé, chaque propriétaire pourrait définir ses règles (dont la plupart seraient sans doute similaires) et chaque individu serait libre d’emprunter une route différente si les règles ne lui conviennent pas (par exemple si elles sont trop souples, rendant la conduite dangereuse, ou si elles sont trop restrictives, rendant les déplacements trop longs et laborieux). De la même manière, un propriétaire de restaurant ou de terrain de golf impose un code vestimentaire, alors qu’une compagnie d’assurance définit les modalités de ses polices. Ainsi, dans un système de libre-marché, l’utilisation d’une route n’est qu’un autre exemple de coopération volontaire. Cela n’est aucunement une contradiction pour les libertariens.


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  • Ce qui est sûr, c’est que vous n’avez pas écrit cet article: c’est le même argumentaire paraphrasé indéfiniment depuis 3 mois, notamment sur Contrepoints.

    ad hominem

    • Et alors? La presse de gauche nous balance bien la meme lutte des classes et le meme manque de moyens depuis 100 ans… Ca a moins l’air de vous gener.

  • Mhhh, mais le coup de la route c’est vraiment un contre-argument massif. Définir des propre règles différentes des autres n’est ni souhaitable ni viable (Comme si les protocoles internet étaient différents) et évidemment qu’on n’aurait pas le choix « d’une autre route », ils ne vont pas faire 5 routes l’une à coté de l’autre ou 3 réseaux routier, c’est complètement stupide.

    Il y a plein de bien meilleurs exemples parce que là c’est donner des bâtons pour ce faire battre.

    • Les routes n’ont pas toujours été construites (de même que les chemins de fer) par des entités gouvernementales. les premiers chemins de fer sont privés et n’ont pas les mêmes tracés, il suffit pour que la concurrence s’exprime qu’il existe un autre moyen de transport (rail/ route/ voie navigable/ avion).

      L’entrepreneur n’est pas stupide, il cherche au contraire à maximiser ses gains. il va donc trouver un emplacement rentable pour sa route/chemin de fer et une manière de se faire payer pour son labeur. S’il se trompe, c’est tant pis pour lui, mais pas pour votre poche à vous à la différence de la gestion de l’Etat avec l’argent de tous et donc de personne.

    • Concernant autoroutes et rues de quartier, bien des exemples d’infrastructures privées existent. On pourrait même l’étendre aux routes nationales.
      Concernant les routes départementales ou communales, les grandes rues et avenues c’est plus difficile de trouver des cas d’infrastructures privées effectivement.

      • Après est ce qu’on veut vivre dans une société ouverte à la Karl Popper ou dans une société fermée à la Hoppe ? Je pense que l’état devrait gérer une partie des infrastructures en plus des fonctions régaliennes ainsi que la protection des espaces environnementaux.

        • Si on définit la liberté de circulation à un niveau supérieur que le droit de propriété, ou si on estime que les arguments utilitaristes concernant la construction et l’entretien des routes ne sont pas négligeables alors oui la voirie relève du secteur public.
          Concernant la protection des espaces environnementaux, je ne suis pas d’accord, les forêts et les parcs naturels privés démontrent que le secteur privé est bien plus efficace. En revanche ce qui n’a pas été encore approprié doit être protégé juridiquement car cela n’appartient à personne.

          • Déjà se baser sur « le droit naturel » ne me parait pas très pertinent car nous ne sommes pas à l’état de nature. C’est au mieux une conceptio idéologique ou un anarchronisme. Dans la réalité , c’est l’emprise de la communauté organisé sur l’individu qui doit être clairement limité. Par contre il faut aussi admettre un certain nombre de règles propre à la communauté. Je ne dis que l’état doit gérer des parcs , mais peut délimiter dans le cadre d’un aménagement concerté du territoire décidé de zones inconstructibles dans le cadre de la protection de l’environnement.

    • « Définir des propre règles différentes des autres n’est ni souhaitable ni viable…ils ne vont pas faire 5 routes l’une à coté de l’autre ou 3 réseaux routier, c’est complètement stupide. »

      ?!? Parce que le code de la route est le même partout dans le monde? Vous croyez que vous roulez de la même façon en Suisse qu’en France, par exemple?

  • Le gouvernement ne possède rien, sinon ce qu’il a volé à quelqu’un d’autre.

    Le gouvernement ne fait jamais rien et se contente d’ordonner que ce soit fait en le rendant obligatoire ou en rendant son contraire illégal, à part frapper, harceler ou menacer les gens pour qu’ils lui obéissent.

    Toutes les routes, tous les ponts, toutes les écoles, tous les hôpitaux ont été construits par des individus qui avaient choisi de les construire en échange d’argent. Tous des entrepreneurs, chacun à leur propre niveau.

    • Il ne faut pas non plus exagéré : l’intervention de l’état doit être limité pas éradiquer !

      • Dans l’enseignement de la grammaire, tout cas, il semble bien qu’elle doive être « éradiquer ».

        • Oui désolé j’ai fait une faute d’orthographe. Mais au lieu d’ironiser et de mépriser les gens , proposer des solutions concrètes et pas des délires anarcapien que personne ne suivra jamais.

      • Ce qui doit être éradiqué, c’est l’esprit de système et l’égalitarisme.

        Que l’État impose des examens exigeants (mais sans exclusive!), et laisse faire la concurrence pour le reste.

        Une administration de l’éducation devient inévitablement une machine folle aux mains des gauchistes, il n’en faut à aucun prix.

        L’intervention étatique dans le domaine éducatif doit être l’exception.

        Par ailleurs il se pose le problème de l’autorité morale, nécessaire à la cohésion, au moins pour disposer d’un référentiel commun. L’Église, s’acquittait mieux de la mission d’instruire avec moins de moyens et plus d’enfants, se définit comme autorité morale (c’est même elle qui donne à ce terme le contenu). Les socialistes ont pris l’État pour la détruire et prendre sa place: Nous ne leur échapperons pas tant qu’ils conserveront cette mainmise et endoctrineront les enfants dans leur fausse morale.

        C’est sans doute le problème le plus fondamental de notre pays: Une jeunesse endoctrinée dans le socialisme, l’égalitarisme, le rejet de la responsabilité confondu avec la charité.
        Un dogmatisme borné, un conformisme bêlant que les socialistes inculquent à notre jeunesse en le baptisant « esprit critique », par un détournement de vocabulaire digne de 1984, technique dont la gauche est coutumière: J-F Revel en donnait en couvrait des pages!
        Ainsi notre jeunesse perd tout sens de la vérité.

        Ajoutez-y une énorme proportion de la population maintenue dans cet infantilisme, notamment les professeurs, isolée des réalités de la vie, au moyen de la spoliation du reste de la population; et une mainmise gauchiste sur la presse et associations subventionnées, qui sèment la confusion dans les esprits et surtout entretient le conformisme.

        L’esprit critique et le courage ainsi anéantis, ne resurgissent que péniblement et chez bien trop peu d’entre nous pour renverser la mainmise socialiste.

        Il faut commencer par détruire l’Éducation Nationale.

  • Lorsque les RTT furent introduites, des socialistes me firent observer que, étant contre, je devrais m’abstenir d’en profiter.

    À quoi je répondais que cette liberté n’existait pas, que le dispositif était bâti sur la coercition. Et que je n’allais pas payer pour travailler… Il n’y a donc pas d’incohérence à voter contre la RTT, à en dire du mal, et à en bénéficier.

    De même, on peut être contre l’école publique et y mettre ses enfants, puisque c’est le système que l’État impose, par un dévoiement de son pouvoir de coercition, et dans le but d’endoctriner la jeunesse au service du socialisme.

  • Oui mais il peut être interprété de différentes manières. Bien sûr je parlais du droit naturel libertarien qui s’oppose fondamentalement au droit positif alors qu’ils sont complémentaires. La déclaration des droits de l’homme et la hiéarchie des normes sont la Grundnorm qui limite le pouvoir de la communauté organisée. Il s’agit d’une éthique nécessaire à la communauté plutôt que d’un ordre juridique indépendant. C’est ce qui différencie fondamentalement les libéraux , des libertariens qui sont plus anarchistes que libéraux.

    • @Sceptique : Pourquoi tu ne commencerais pas par être sceptique d’abord face à l’Etat plutôt que sur les capacités humaines ?

  • « Dans un système routier privé, chaque propriétaire pourrait définir ses règles [du code de la route] ».

    Euh… non, justement. Ca, c’est la théorie libertarienne. Deux secondes de réflexion suffisent pour comprendre qu’elle est stupide. Si je vais du nord au sud du pays, et que pour ce faire, je dois traverser 10 000 propriétés privées, je ne peux pas suivre 10 000 jeux de règles différents.

    Ceci devrait suffire à démontrer l’absurdité de cette théorie.

    On peut aussi la démontrer par la réalité. Montrez-moi un exemple, un seul, dans le monde, où les règles du code de la route dépendent du propriétaire du terrain. Il n’y en a pas. S’il n’y en a pas, c’est parce que ça ne peut pas marcher.

    (Merci de ne pas m’objecter telle route privée de 20 km sur un terrain privé. Ca ne compte pas. Nous parlons du code de la route à l’échelle d’un pays.)

  • « De la même manière, un propriétaire de restaurant ou de terrain de golf impose un code vestimentaire. »

    Non. Faux.

    L’immense majorité des restaurants (je ne joue pas au golf) n’imposent aucun code vestimentaire, faute de quoi ils n’auraient pas de clients.

    Une infime minorité de restaurants, parce qu’ils sont très chers, haut de gamme, hyper-sélectifs ou à la mode, imposent un code vestimentaire.

    C’est très différent.

    Même moyennant cela, les lois du pays s’appliquent aussi à l’intérieur du restaurant. Le propriétaire n’est pas libre d’imposer n’importe quelle règle qui lui chante à l’intérieur de son établissement. Et c’est heureux.

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