Groupama au bord de la faillite ?

Groupama a annoncé qu’il ne paierait pas la prochaine échéance sur ses obligations, pour 63 millions €. Une décision qu’on pourrait qualifier de défaut, c’est à dire de faillite.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
imgscan contrepoints858 Groupama

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Groupama au bord de la faillite ?

Publié le 9 octobre 2012
- A +

Groupama a annoncé qu’il ne paierait pas la prochaine échéance sur ses obligations, pour 63 millions €. Une décision que le groupe peut prendre mais qui envoie un très mauvais signal.

Par Charles Sannat.

C’est sans conteste la nouvelle la plus importante du week-end : l’assureur Groupama va mal, très mal. Tellement mal qu’il a d’ailleurs annoncé dans un communiqué, vendredi soir dernier, qu’il ne paiera pas la prochaine échéance sur ses obligations. Avant de rentrer dans les détails, je voulais juste vous rassurer. C’est important que vous soyez rassurés. Donc rassurez-vous, vous pouvez être rassurés, tout va très bien. La crise financière est finie ! Depuis le temps qu’on vous le dit, vous devriez le savoir et ne pas avoir d’inquiétude. D’ailleurs, en France, notre système bancaire est très solide. Encore une fois tout va très, très bien, donc soyez rassurés. C’est vrai que Dexia a encore besoin d’un peu de sous, mais rien d’insurmontable. Il est indéniable que le Crédit Immobilier de France n’est pas dans une forme extraordinaire puisque l’État est obligé de voler à son secours, mais il n’y a rien de grave, c’est tout petit. Puisque l’on vous dit et répète que tout va bien. Dormez tranquilles mes petits. Enfin pas tous. Car ceux parmi vous qui détiennent de l’épargne chez notre copine Cerise, vous pouvez commencer à numéroter vos abattis. Enfin, pas les vôtres, mais ceux de vos contrats d’assurance vie au hasard. Car n’en déplaise à la communication officielle du Groupe Groupama, ne pas payer une échéance d’intérêts sur ses obligations, cela porte le nom de défaut… c’est-à-dire de faillite.

Groupama dégradé

Conséquence logique, quelques heures après l’annonce par Groupama du non-paiement de son coupon sur des emprunts obligataires, l’agence Fitch indique qu’elle abaisse la note de l’assureur vert à BB+. Il s’agit d’une dégradation de deux crans des notes de solidité financière de l’assureur français Groupama SA de « BBB » à « BB+ » et de dette à long terme de « BBB- » à « BB », les deux étant assorties d’une perspective négative, donc susceptible d’être abaissée à nouveau dans un avenir proche. Les notes de solidité financière des filiales Groupama Gan Vie et Gan Assurances sont également rétrogradées de deux crans à « BB+ » par Fitch. Cela va avoir des conséquences directes sur l’accès au financement et aux liquidités du Groupe Groupama au sens large. La filiale assurance vie est également dégradée. Mais vous pouvez continuer à souscrire un contrat en fonds euros sans aucun problème puisque nous avons la chance en France d’avoir le système financier le plus solide de l’Univers.

Un communiqué de « Politburo »

Le communiqué de Groupama est absolument extraordinaire. « Cette décision n’est pas liée à un problème de liquidité mais plutôt à un problème de principe », a assuré Thierry Martel, le directeur général de Groupama, à l’AFP. « Après avoir demandé des efforts à nos partenaires mutualistes et aux salariés du groupe, il nous paraissait assez légitime de mettre à contribution nos partenaires financiers », a-t-il indiqué. Chez l’assureur mutualiste, on estime qu’il s’agit d’un non-événement. « Nous nous trouvons dans la situation où une entreprise ne verse pas, exceptionnellement, de dividende à ses actionnaires. Nous considérons que nous sommes dans une année particulière où nos actionnaires, nos salariés et nos investisseurs doivent consentir à des efforts exceptionnels en vue de restaurer notre marge de solvabilité », décrit le communiqué. Il est hallucinant de lire de telles bêtises dans un communiqué normalement rédigé par des gens compétents. Groupama a émis une ligne d’obligations dites perpétuelles d’un milliard d’euros (ce qui commence à faire un peu d’argent). Nous rappelons qu’une obligation est en réalité un prêt consenti à Groupama. En échange de ce prêt, vous recevez un taux d’intérêt c’est-à-dire une rémunération qui vous est versée à des échéances fixées à l’avance, généralement trimestrielles. Groupama a annoncé qu’elle ne paierait pas les intérêts aux prêteurs. On ne peut pas écrire, ni dire qu’il s’agit d’un « non-événement » !!

Ne pas rembourser les sommes dues à ses créanciers est toujours un événement !! La tentative désespérée de communication est renforcée par une comparaison peu crédible entre le versement de dividendes et le paiement des intérêts sur une dette. Faire le parallèle entre ces deux éléments est un non-sens économique. Être actionnaire donne le droit de participer aux bénéfices de l’entreprise sous forme de perception de dividendes. Les dividendes sont optionnels. Les bénéfices ne sont pas forcément distribués aux actionnaires. Une part est d’ailleurs toujours conservée afin de financer les investissements nécessaires ou les projets en cours. On peut garder les bénéfices pour constituer des réserves, bref, c’est la vie normale d’une entreprise et c’est logique. D’ailleurs, ce sont les actionnaires qui, réunis en assemblée générale des actionnaires, décident ensemble de la répartition des bénéfices. Dans le cas de Groupama, il s’agit de ne pas payer les intérêts de sa dette. Les créanciers ne sont pas consultés et n’ont pas voté pour ne pas être payés !! Une obligation est un contrat de prêt ! Il n’y a donc aucune comparaison possible entre dividendes et paiement des coupons obligataires. Enfin, il faut remettre les choses en perspective. Groupama refuse d’honorer un montant de 63 millions d’euros soi-disant pour renforcer ses fonds propres.

Soyons logique. La Direction de Groupama savait très bien que sa décision unilatérale allait entraîner une dégradation de sa note et donc son éjection des marchés financiers et du coup l’impossibilité pour le groupe de trouver de la liquidité. Ce sont les dégradations successives qui ont mené le Crédit Immobilier de France dans l’impasse. Quel est donc l’intérêt pour une entreprise comme Groupama de renforcer ses fonds propres de 63 millions d’euros, c’est-à-dire rien du tout, et de prendre le risque d’une impossibilité totale de financement.

C’est très peu crédible.

Vraiment très très peu crédible. On peut donc imaginer que la situation de l’assureur français est beaucoup plus grave que ce que l’on pense. Enfin, une telle décision, loin de rassurer les épargnants, ne peut que contribuer à un retrait massif de capitaux, que les fonds propres du Groupe ne suffiront pas à honorer. Si les clients sociétaires paniquent, cela en sera même fini de Groupama en moins de quinze jours.

Groupama a le droit de ne pas payer

C’est un peu technique, et nous ne rentrerons pas dans les détails. Il faut simplement retenir qu’il existe plusieurs types d’obligations. A chaque type d’obligation qui reste dans tous les cas et contrat de prêt, il existe des clauses différentes, avec des droits, devoirs et possibilités différentes. En l’occurrence, Groupama a fait usage d’une possibilité légale et contractuelle de ne pas payer son coupon sur ses titres hybrides. C’est dans ce sens que les dirigeants nous expliquent doctement que c’est normal et que tout va bien. Si c’est vrai juridiquement, cela montre bien l’incapacité financière du Groupe à faire face à ses engagements.

Logiquement, cette décision fait entrer les investisseurs dans une période d’incertitude car d’autres coupons sont à verser dans les prochains jours ou les prochains mois. Groupama fera-t-il à nouveau usage de son « option » de ne pas payer ? La société d’investissement et de recherche Aurel BCG estime ainsi « qu’en ne payant pas le coupon du 22 octobre sur le TSS 6,298 %, Groupama s’offre la possibilité de ne pas payer le coupon sur le TSP 4,375 % en juillet 2013 », car ce paiement sera lui aussi optionnel compte tenu des conditions qui figurent sur le document d’émission. En revanche, « nous estimons à la lecture des prospectus que Groupama devra effectuer, le 27 octobre 2012, le paiement du coupon sur le titre subordonné senior octobre 2039 call 2019 puis euribor 3m +536 bp, puisque la société a payé en juillet 2012 le coupon annuel sur le titre 4,375 % call 2015 puis euribor 3m +225 bp », écrit Aurel.

Chronique de la mort annoncée d’un assureur français de premier plan

Vous l’aurez compris.

Une telle décision est explosive et envoie un signal particulièrement négatif.

Les clients vont souhaiter récupérer leurs fonds. Les investisseurs ne vont plus vouloir prêter. Groupama ne pourra pas trouver d’argent au moment même où ses clients vont souhaiter sortir ce qui nécessite justement des liquidités importantes. Groupama devrait donc s’enfoncer plus ou moins rapidement en fonction de la suite des événements jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais surtout, surtout, soyez rassurés, il n’y a aucun problème, tout va bien et notre système financier est très solide. Ce qui arrive à Groupama n’existe pas, et ne pourrait jamais arriver à une banque comme le Crédit Agricole dont la stratégie a été brillante ces 10 dernières années. D’ailleurs, vous auriez tord de vous inquiéter puisque les compte de Groupama ont été validés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) il y a quelques mois. Alors si vous n’avez pas confiance dans les plus hautes instances de régulations… On ne peut plus rien pour vous !

Ah, j’oubliais, Groupama a déjà été sauvé in extremis l’année dernière grâce à l’injection de 300 millions d’euros en urgence par la Caisse des Dépôts et Consignations. Il faut croire que ce n’était pas assez.

Alors vous avez le choix, entre pièce d’or et contrats d’assurance vie fonds en euros. Par les temps qui courent… mieux vaut faire le bon choix.

La crise financière n’est pas finie. Mais vous le saviez déjà. Encore une fois, préparez-vous il est encore temps.


Sur le web

Goldbroker, partenaire de Contrepoints pour l’achat d’or

Voir les commentaires (19)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (19)
  • Le titre est trompeur pour le grand public, puisqu’il faut lire jusqu’au bout pour comprendre que non, Groupama n’est absolument pas en faillite.

  • Bonjour,
    Je possède 2 des TSDI en question. Pour moi un sujet – certes technique- n à jamais encore était abordé par les journalistes.
    Le 1er Octobre dernier Groupama à racheté les 300m€ d’actions de préférence souscrites par la CDC (voir CP sur site CDC) une telle rachat d’action conduit d’après le contrat de l’obligation à un paiement OBLIGATOIRE du coupon.
    Il y a un traitement de faveur pour la CDC qui est actionnaire VS les obligataires.

  • C’est peut-être un mauvais signal, mais si c’est prévu dans le contrat… De plus, mieux vaut ça pour les obligataires que de tout perdre, non ?
    Au passage, question de novice, est-ce que ce qui n’est pas versé est repoussé aux calendes grecques ou est-ce définitivement perdu ?

    • Non c’est definitivement perdu.. ca aussi c’est dit dans le contrat

      • Des gens signent des contrats de prêts où il est écrit que le paiement des intérêts par leur débiteur sera facultatif ? En toute connaissance de cause ???

        • Oui, il s’agit de titre super surbordonnés dont le remboursement et les conditions de versements des coupons sont détaillés dans les prospectus.

          C’est en cela que l’article est un peu tendancieux : la situation de Groupama est mauvaise (voir très mauvaise) mais la décision de ne pas verser le coupon est similaire à la décision de ne pas verser de dividendes. Rien de plus, rien de moins.

          • OK, si je comprends bien les débiteur ont accepter d’être traité comme des actionnaires (du point de vue du versement des dividendes). Mais je ne comprend toujours pas l’intérêt pour eux : il y a quand même des placements plus rentables qu’une obligation qui rapportera … ou pas ! au gré du débiteur. A moins d’un rendement minimum garanti, par exemple sous forme d’une prime d’émission ?

          • C’est assez marginale comme type de titre. Il y en a eu pas mal fin des années 80 à l’époque du Ni-Ni (ni privatisation, ni nationalisation) puisque c’était le seul moyen de financement des groupes nationalisés.

            Groupama était dans la même situation : besoin de cash, et pas de possibilité d’émettre des actions (groupe mutualiste). En plus, cela répond à un besoin du marché : cela permet de remplir les portefeuille des assurances vies.

  • « Alors vous avez le choix, entre pièce d’or et contrats d’assurance vie fonds en euros. Par les temps qui courent… mieux vaut faire le bon choix. »

    L’or n’est pas un investissement, mais une (mauvaise, car la moindre pièce à une valeur beaucoup trop élevée pour être utilisable) monnaie.

    Ce que vous proposez, c’est de remplacer un (mauvais, certes) investissement par de la thésaurisation. Et la thésaurisation n’a jamais développé quelque économie que ce soit.

    Pendant que vous incitez à acheter de l’or, l’étranger investi dans notre industrie. http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/12/761&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en

    Y’a t-il une raison objective pour laisser à d’autres cette opportunité ? Je ne pense pas.

  • La CDC n’a pas fait cadeau à Groupama de 300 millions d’euros !
    Groupama a cédé des terrains près de l’aéroport Charles de Gaulle + une part dans Gan eurocourtage (entreprise faisant des bénéfices à 2 chiffres).
    Par ailleurs, cela n’a pas évité la faillite à Groupama mais juste d’être dans les clous de la solvabilité sans avoir à vendre à trop grosses pertes certaines filliales.

  • Du rififi chez les capitalos !

    Inutile de vous précipiter sur un dictionnaire de cinéma ou sur votre moteur de recherche préféré, du « rififi chez les capitalos » n’est pas le titre d’un nanar des années 60 scénarisé par un émule d’Audiard. C’est ce que nous avons trouvé de plus pertinent (et aussi de plus accrocheur) pour évoquer le psychodrame qui a agité le petit monde de la finance suite à la décision de la direction de Groupama de ne pas verser les intérêts, le coupon, du titre supersubordonné FR0010533414 (c’est son nom de code).

    Pour nombre d’entre nous, au moins jusqu’à la lecture de la presse économique du lundi 8 octobre, TSS signifiait Tout Sauf Sarkozy ou encore Tarif Spécial de Solidarité (EDF). En finance, les TSS, les titres supersubordonnés, sont des obligations perpétuelles, des emprunts à durée indéterminée dont le remboursement s’effectue au gré de l’ emprunteur. L’intérêt annuel versé est soumis à une condition d’atteinte de résultat.
    Qui pourrait imaginer que les souscripteurs de TSS qui sont des organismes collecteurs d’épargne, des sociétés d’investissement, des fonds de pension, ceux que l’on regroupe sous le vocable des zinzins (les investisseurs institutionnels), ne connaissaient pas le risques encourus ? Le contrat d’émission de l’obligation stipule que l’emprunteur a la possibilité, mais non la contrainte, de verser les intérêts.

    Qui pourrait imaginer qu’un produit d’épargne qui affiche un taux de 6,298% par an ne comporte aucun risque ?
    La décision de ne pas verser les 63 millions d’euros de coupon au 22 octobre 2007 n’est pas passé inaperçue (doux euphémisme). Si la presse économique a relayé l’information de manière objective, il n’en a pas été de même des sites internet spécialisés ou des blogs tenus par des ultralibéraux désorientés mais pas désargentés qui ont fondu sur Groupama comme un nuage de criquets fond sur un champ de sorgho malgache. En organisant un remarquable enterrement de première classe le site contrepoints.org a été en première ligne dans ce matraquage où les rumeurs et les approximations deviennent des vérités assenées ! A la lecture de plusieurs « points de vues » tous plus anxiogènes les uns que les autres, nous n’avons pas trouvé trace du mot « salarié ».
    Et pourtant ils rament les salariés pour expliquer aux clients affolés que le groupe n’est pas en faillite, que leurs économies placées à GG Vie ne se sont pas diluées dans les vagues du tsunami médiatique provoqué par des blogueurs obsédés par les taux d’intérêt et parfois instrumentalisés par une concurrence pas toujours très loyale. Personne n’en parle de ces salariés qui portent le poids des errements capitalistiques d’une mutuelle et de ses dirigeants qui avaient ambitionné, sans rire, de rentrer dans le top 10 des assureurs européens ! Des salariés qui risquent de payer encore pendant plusieurs années par une modération salariale (encore un euphémisme) les conséquences de la crise que traverse le groupe. Les agences de notation fidèles à leur logique purement financière ont bien entendu dégradé la note la communication, pour le moins laconique, de la direction générale du Groupe n’a rien fait pour expliquer les tenants et les aboutissants de la décision qu’elle a prise le 5 octobre sûrement avec l’aval de l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

    Les négociations salariales s’annoncent difficiles cette année, les salariés de Groupama qui participent par leur travail conséquent au redressement du Groupe aimeraient bien qu’une partie des 41 millions (montant après impôts de l’économie réalisée par le non versement du coupon) viennent récompenser pécuniairement leur investissement (laborieux celui là). Cela ne calmerait sûrement pas le microcosme financier mais viendrait mettre du beurre dans les épinards de salariés qui voudraient bien consommer un peu plus pour remettre la France et l’Europe sur le chemin de la croissance.

  • Ayant eu un accident de voiture en Belgique (véhicule déclassé) et hospitalisé à l’hôpital. Autant savoir que lorsque j’ai fait valoir la garantie prêt de véhicule repris en conditions particulières. Groupama me signale que les conditions générales qui m’ont été remise à la souscription et qui prévoit le prêt de véhicule dans les pays de l’union européenne, ne sont pas celles qui correspondent à celles en leur possession limitant l’étendue à la France métropolitaine. Je ne suis évidemment pas en possession de ces condtions générales. Mais autant savoir qu’il n’ont plus d’argent et qu’après n’avoir pas pu régler les coupons d’obligations en 10-2012, ils en viennent à ne plus régler les sinistres.

  • Votre article date et Groupama est toujours debout…
    Vos diplômes ne vous mettent pas à l’abri d’affirmer des imbécilités avec un aplomb confondant. Comme le disait Audiart : « les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. « . À l’avenir tournez 7fois votre clavier dans votre bureau avant de débiter des âneries ou installez vous comme voyante à la foire du trône ! Les salaries de notre Groupe ne vous disent pas merci de répandre des rumeurs de faillite infondées à tout bout de champs. Vos élèves ont de quoi s’inquiéter…

  • Merci pour cette belle prédiction: 1an et demi plus tard, Groupama est toujours un acteur prépondérant du marché de l’assurance européen. J’espère que cela vous aidera à remettre en question vos analyses « économiques ». Vous oubliez d’ailleurs l’essentiel en n’évoquant pas la réforme Solvabilité II, pourtant au coeur des décisions actuelles du management des compagnies d’assurance.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Groupama a été condamné par le tribunal de Valence à payer près de 17 000 euros d’indemnités et dommages à un agriculteur pour « interprétation restrictive » d’une clause de l’un de ses contrats d’assurance.

L’agriculteur, épaulé par l’association Fnath, « association des accidentés de la vie », contestait la décision de Groupama Méditerranée, une caisse régionale du groupe d’assurances, de ne pas lui verser d’indemnités journalières lors d’un arrêt-maladie.

Ayant souscrit un contr... Poursuivre la lecture

Par Ambrose Evans-Pritchard.

La plupart des pays occidentaux auront besoin de faire défaut sur leur dette, d’une taxe sur les dépôts et d’une inflation plus élevée pour déblayer le chemin vers la reprise, alors que la dette occidentale atteint un sommet de 200 ans, selon un nouveau rapport du Fond Monétaire International.

Le document du FMI souligne que les niveaux de dette dans les pays développés sont extrêmes et qu’ils nécessiteront une vague de réduction, soit négociée comme en 1930, ou le mélange standard de mesures contenu... Poursuivre la lecture

Faites comme le Président, profitez de l’été, la fin d’année risque d’être très chaude.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

L'échéance des élections allemandes

Passe le temps, arrivent les élections allemandes. Ces élections, dont on ne voit pas très bien actuellement comment elles pourraient échapper à Angela Merkel (le SPD ne s’en remet pas de sa chute dans les sondages consécutive à sa démonstration d’amitié avec François Hollande) vont marquer un tournant. La fameuse crise de la dette publique, gonflée des replâtrages,... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles