Le syndicalisme, néfaste pour l’emploi et la croissance

Pour améliorer la situation des travailleurs, il est temps de réévaluer le rôle des syndicats, y compris en France

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Le syndicalisme, néfaste pour l’emploi et la croissance

Publié le 15 octobre 2010
- A +

Par Alexis Vintray.

Syndicalistes et hommes politiques de gauche (voire de droite…) soutiennent que le syndicalisme a permis, hier et aujourd’hui, une amélioration des conditions de vie de tous. C’est ce qu’ont voulu vérifier des chercheurs d’Americans For Prosperity, un think tank indépendant américain. Ils ont mené une étude détaillée en se fondant sur les chiffres officiels de l’US Department of Commerce et du Bureau of Economic Analysis. Les résultats sont univoques : le syndicalisme est mauvais pour la croissance et pour l’emploi.

Les chercheurs d’Americans For Prosperity ont tout d’abord comparé les taux de croissance du PIB et de l’emploi dans le secteur privé entre 1990 et 2006 avec le taux de syndicalisation du secteur privé. Quelque soit l’indicateur, ce sont les états aux plus bas taux de syndicalisation qui sont les plus performants, au plus grand bénéfice des travailleurs : différentiel de plus de 50% entre les 10 états les plus syndicalisés et les 10 états les moins syndicalisés pour le taux de croissance du PIB. Différentiel de plus de 30% pour le taux de croissance de l’emploi privé. Illustration :

Si l’on observe les états avec une obligation (au moins partielle) de se syndiquer (Union shop) et ceux dans lesquels le syndicalisme est totalement libre (Free to Work), le différentiel est encore plus massif : l’emploi privé a augmenté de 17,2% entre 1990 et 2006 dans ces premiers états, contre 39,7% dans ceux n’ayant aucune obligation de se syndiquer. Les états les plus libres sont donc ceux qui ont le plus réduits les taux de chômage et amélioré la condition des travailleurs.

Sans surprise, les états sans obligation de se syndiquer représentent donc 100% des 5 états aux taux de chômage le plus bas (Wyomink, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Nebraska et Utah).

Pour améliorer la situation des travailleurs, il est temps de réévaluer le rôle des syndicats, y compris en France.

Lire: Right to Work and Productivity : The Numbers

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  • Il y a bien longtemps que je constate ce phénomène en France.
    De plus Il y a le visible et l’invisible, combien d’entreprises ne s’installent pas ou ne grossissent pas pour éviter ces inutiles dangereux et horriblement cher.
    Ils sont restés au 19ème siècle chez nous, et continuent à nous pomper du fric pour bien vivre eux-mêmes.
    Les Allemands ont des syndicats du 21ème siècle, capables d’analyser une situation.
    Nos syndicats populistes sont responsables de millions de chômeurs.
    Ils ne s’activent que pour les priviligiés rentiers à vie que sont nos fonctionnaires, payés par nous et la dette.
    Ils n’ont plus aucun poids dans les entreprises, et l’état les considère encrore comme des représentants, c’est un jeu de dupe bien organisé par les 2 parties.

  • Les commentaires sont fermés.

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