La conquête spatiale menacée par le wokisme

Le combat pour l’espace est menacé par un nouvel ennemi : le wokisme. Robert Zubrin, fondateur de la Mars Society, tire la sonnette d’alarme, alertant du danger de cette idéologie pour la progression de l’ingénierie spatiale.

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La conquête spatiale menacée par le wokisme

Publié le 23 juillet 2023
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La situation est grave. Pour l’exprimer fortement et solennellement, Robert Zubrin1 dans « Une déclaration de décadence », article publié le 30 mai 2023 dans le magazine Quillette2, la rapproche par le vocabulaire d’une autre situation créée le 4 juillet 1776 par un document célèbre, porteur, lui, d’espoir et de grandeur, la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Vous pourrez lire ci-dessous ma traduction de cette « déclaration de décadence ».

Le sous-entendu sur la différence d’époque et de perspective est lourd. Robert Zubrin le développe et j’y ajoute quelques commentaires personnels.

 

Dans son article, il fait état du danger extrêmement sérieux que présente le wokisme pour la conquête spatiale.

En effet, cette idéologie mortifère s’étend en Amérique du Nord avec une force et une rapidité surprenantes, comme un tsunami. Elle touche aussi bien les activités progressistes reposant sur l’ingénierie (donc l’astronautique), que la science, l’histoire, les relations sociales ou l’économie capitaliste moteur de notre monde. Le poisson pourrit par la tête, et c’est le monde universitaire et généralement « intellectuel » de la plus grande puissance mondiale qui est le plus malade. Il ne faut pas croire que le monde occidental et l’Europe en particulier puissent être à l’abri. On sent d’ailleurs bien que les prémices de cette décadence y sont déjà présentes. Des minorités très actives sont pénétrées de ce wokisme, et il faudra lutter âprement, sans garantie de victoire, pour tenter de faire prévaloir le bon sens, la raison, la culture, sur les préjugés, les superstitions et les valeurs régressives.

Le support de l’article de Robert Zubrin, la « déclaration » susmentionnée qui justifie sa réaction, est Astrotopia : The Dangerous Religion of the Corporate Space Race), le dernier livre de la professeure Mary-Jane Rubenstein. Cette dernière est enseignante en Science et Religion à l’Université Wesleyenne (Connecticut), un des piliers du monde universitaire américain. Fondé par des méthodistes en 1831, cet établissement a été longtemps considéré avec respect dans le monde entier pour sa rigueur et son sérieux.

Mais aujourd’hui il est célèbre pour son militantisme déconstructeur car outrancier en faveur des droits des minorités (néo-féministes, LGBT, Noirs, écolos-extrémistes, etc.) aussi bien dans les actions qu’il organise que dans son enseignement. Malheureusement pour la société américaine et indirectement pour nous-mêmes, cette université reste extrêmement influente.

Je vous laisse lire.

 

Article de Robert Zubrin

Une déclaration de décadence

Dans son nouveau livre Astrotopia, la véritable cible de Mary-Jane Rubenstein, professeure de religion et science dans la société à l’Université Wesleyenne, n’est pas tant la course des entreprises à l’espace, mais les idées mêmes d’humanisme et de progrès.

L’historien français Fernand Braudel remarque dans Le Modèle italien que la « décadence » est ce qui apparaît dans une civilisation lorsqu’elle rejette les idées et idéaux qui constituent le socle de son origine puis de sa croissance. Dans Astrotopia: The Dangerous Religion of the Corporate Space Race, Mary-Jane Rubenstein donne précisément un exemple brutal de ce type de rejet, appliqué à tout ce que la civilisation humaniste occidentale représente ou a toujours représenté. Si vous pensez que le monde en a assez de la liberté, du progrès, de la science et de la raison, c’est le livre qu’il vous faut lire pour vous conforter.

La professeure Rubenstein commence par une attaque en règle des entrepreneurs spatiaux Elon Musk et Jeff Bezos, qu’elle décrit comme des représentants de l’avant-garde d’une nouvelle tribu de capitalistes pourris déterminés à exploiter et ruiner un système solaire « vierge », à leurs propres fins cupides. Cependant, sa véritable cible n’est pas tant la course des entreprises à l’espace que l’idée même que le développement d’autres planètes (ou même de la nôtre) pour répondre à nos besoins, constituerait un objectif positif.

En formulant cette critique, Rubenstein s’inspire de certains des derniers écrits de l’historien spécialiste du Moyen Âge, Lynn White Jr. (1907–1987), White lui-même ayant été un adepte de l’école de pensée créée par l’historien Charles Homer Haskins (1870-1937). Ce dernier, dans son ouvrage fondateur de 1927, La Renaissance du XIIe siècle, réfutait fermement l’idée communément admise par les Lumières selon laquelle la période entre la chute de L’Empire romain d’Occident et la Renaissance italienne avait été un « âge sombre » au cours duquel il y avait eu très peu de progrès, dans les arts, la littérature ou quelque autre domaine que ce fut. White soutint les arguments de Haskins concernant les avancées culturelles médiévales, avec des études détaillées de progrès importants réalisés pendant cette période par l’invention de technologies concrètes (la rotation des cultures, la voile latine, l’étrier, la brouette, le rouet, la manivelle, les moulins à eau et à vent…) qui firent progresser les Européens médiévaux bien au-delà de ce que leurs ancêtres avaient accompli.

Mais White poussa les choses encore plus loin dans son article séminal « Technologies et inventions au Moyen Âge » paru en avril 1940 dans la prestigieuse revue américaine spécialisée, Speculum. Il y attribua la primauté de l’Occident dans la technologie, à la tradition « activiste » de la théologie occidentale, qu’il entendait comme « son hypothèse implicite de la valeur infinie de la personnalité humaine même la plus dégradée » et « sa répugnance à soumettre tout homme à quelque corvée répétitive que ce soit ».

Ce sont ces idées chrétiennes, selon White, qui conduisirent les Européens médiévaux à leurs exploits sans précédent en matière de progrès technologiques.

« La principale gloire de la fin du Moyen Âge ne fut pas les cathédrales, ni les épopées littéraires ni la scolastique, ce fut l’édification pour la première fois dans l’Histoire, d’une civilisation complexe qui ne reposait plus sur le travail des esclaves, mais principalement sur des énergies dont la source n’était plus le corps humain ».

Ces idées étaient profondes. Mais en 1967, White changea de camp. Sautant à bord du bateau du mouvement environnemental en pleine accélération, il publia un nouvel essai, Les racines historiques de notre crise écologique, dans lequel il soutenait que c’était précisément le progrès technologique guidé par l’humanisme chrétien qui était le problème :

« Nous semblons nous diriger vers des conclusions désagréables pour de nombreux chrétiens… La technologie moderne ne peut être expliquée, au moins en grande partie, autrement qu’une réalisation occidentale et volontariste du dogme chrétien de la transcendance et de la maîtrise légitime de l’homme sur la nature. Mais… la science et la technologie… se sont jointes pour donner à l’humanité des pouvoirs qui, à en juger par de nombreux effets écologiques néfastes, sont hors de contrôle. Si tel est bien le cas, le Christianisme porte une énorme part de culpabilité ».

Rubenstein répond à l’appel lancé par White pour abandonner l’idéal judéo-chrétien de domination de l’Homme sur la nature. Mais elle va beaucoup plus loin et mène son rejet de la valeur ajoutée par l’Homme jusqu’à sa conclusion logique. White proposait (seulement !) une éthique alternative basée sur la notion de « l’égalité de toutes les créatures de Dieu ». C’était déjà beaucoup, et je ne pense pas que cela puisse fonctionner (comme Rachel, ma fille, me disait quand elle avait dix ans : « Tout ce que nous mangeons était autrefois vivant »). Mais peu importe ; Rubenstein insiste, elle, sur le fait que nous devons non seulement éviter de nuire aux autres créatures vivantes, mais aussi à la matière inanimée.

Elle écrit :

« Comme le dit le philosophe Holmes Rolston III, nous continuons à nous demander comment faire de l’espace extra-atmosphérique une « ressource », c’est-à-dire comment cet espace peut nous appartenir, alors que nous devrions nous demander (1) « pourquoi nous lui appartenons », et (2) « s’il s’appartient à lui-même ». »

« Pourquoi nous lui appartenons », c’est-à-dire pourquoi nous devons vivre en lui en étant attentionné et respectueux à son égard, à partir de notre toute petite place dans le cosmos infini ; pourquoi nous devons lui demander ce qu’il attend de nous, plutôt que ce que nous attendons de lui.

« S’il s’appartient à lui-même », c’est-à-dire, les astéroïdes peuvent-ils accepter que nous en extrayions des richesses pour notre seul profit ? Mars et la Lune ne sont-elles là-haut que pour qu’on s’en empare ? les roches elles-mêmes ont-elles des droits ? ».

Je réponds :

Si les roches ont des droits, alors sûrement l’érosion est un crime. Comment la nature pourrait-elle être tenue responsable de tels méfaits ? Selon Hérodote, le roi de Perse Xerxès aurait fouetté les eaux de l’Hellespont après qu’elles se soient mal comportées. Pourtant, l’efficacité d’une telle action est plus que douteuse.

Rubenstein est consciente que certaines personnes pourraient ne pas être d’accord avec sa pensée sur ces questions, et elle distingue votre humble serviteur en tant que représentant de l’école adverse :

« Pour quelqu’un comme Zubrin », dit-elle, « ce genre de pensée est insensée ». « La Lune », dit-il, « n’a pas le droit de rester inchangée ». En fait, elle n’a absolument aucun droit car clairement la Lune est un rocher mort. Elle ne peut rien faire, ou vouloir faire quoi que ce soit ».

Je dois concéder à la professeure Rubenstein que son résumé de mon opinion sur cette question est exact à 100 %.

Cependant, sa réfutation de cette opinion me semble faible. Selon Rubenstein, la personnalité de la Lune est démontrée par le fait que ses roches contiennent des traces d’événements passés, et que sa poussière peut nuire aux astronautes. Par conséquent, selon elle, la Lune possède à la fois mémoire et capacité de provoquer des actions. « En fait, la Lune pourrait même désirer des choses », dit-elle. « Compte tenu des problèmes respiratoires qu’elle a causés à nos astronautes et des problèmes fonctionnels qu’elle a causés à leurs machines, la Lune pourrait bien exprimer le désir géologique que les êtres humains restent sur leur planète d’origine ».

Ce serait en effet très impressionnant s’il en était ainsi, car il faudrait que la Lune ait non seulement de la mémoire, une capacité d’action et de désir, mais aussi qu’elle puisse avoir prévu de développer son système de défense de poussière anti-respiration des milliards d’années avant que les humains n’évoluent sur Terre. Je ne pense pas du tout que la théorie de Rubenstein se tienne. Après tout, si la Lune était assez intelligente pour faire cela, pourquoi aurait-elle choisi de se positionner si près de la Terre, devenant ainsi une cible facile pour une invasion ? Cela n’a tout simplement aucun sens.

Rubenstein prétend se soucier de la cause de la justice sociale et elle attaque notre effort d’ouverture de la frontière spatiale à partir du programme Apollo comme étant contraire à cet objectif. Pourtant, ses affirmations ne résistent pas à l’examen, et ceci non seulement parce qu’en fait l’Amérique a réalisé ses plus grandes avancées en matière d’égalité raciale depuis la guerre civile précisément pendant la période où elle a atteint la Lune. Le plus grand problème avec l’argument de Rubenstein est que l’idée de la valeur particulière des êtres humains – que ce soit sous une apparence religieuse comme image d’enfants de Dieu ou énoncée en termes laïques comme loi naturelle (sans utilisation d’hypothèse théiste) – qu’elle attaque si ardemment, est le fondement même du concept des droits fondamentaux de l’Homme.

Si les êtres humains ne sont pas considérés comme ayant une valeur infiniment plus grande que les animaux, sans parler des microbes ou des roches, alors il n’y a aucune raison morale pour qu’ils ne puissent être opprimés sans limite par quiconque d’assez puissant pour le faire. De manière troublante, Rubenstein cite à plusieurs reprises, et positivement, le philosophe proto-nazi Friedrich Nietzsche qui gagna l’approbation des maîtres génocidaires du Troisième Reich, précisément parce qu’il rejetait ces contraintes éthiques comme de simples chaînes mystiques dans lesquelles les personnes inférieures auraient enfermé leurs supérieurs. Comment quelqu’un peut-il prétendre être en faveur de la justice sociale tout en niant la valeur intrinsèque des êtres humains ? C’est quelque chose qui me dépasse.

L’idée de la nature divine de l’esprit humain que Rubenstein méprise tant est aussi la base de la science.

Comme l’a dit le grand astronome de la Renaissance Johannes Kepler :

« La géométrie est une et éternelle, un reflet de l’esprit de Dieu. Le fait que l’humanité communie dans cette géométrie est une des raisons pour considérer que l’homme est à l’image de Dieu ».

Toute l’entreprise scientifique repose sur la conviction que l’esprit humain a la capacité de découvrir les lois de causalité régissant l’univers en utilisant le pouvoir de la raison. Rubenstein rejette cela, estimant que les explications ad hoc non causales et les superstitions concernant les phénomènes naturels, qu’elle qualifie du terme « savoir indigène », ont la même valeur que la science.

Rubenstein commet également un certain nombre d’erreurs factuelles dans son livre.

Par exemple, elle déclare à plusieurs reprises que les Hommes ont détruit la Terre. Cela ne peut être vrai. Je le sais parce que j’ai été sur Terre – en fait j’y suis en ce moment même et ce depuis 71 ans – et je suis prêt à témoigner sous serment qu’elle n’a pas été détruite. De plus, c’est un endroit beaucoup plus agréable à vivre aujourd’hui qu’il ne l’était lorsque je suis arrivé. Cette vaste amélioration des conditions de vie sur presque toute la Terre peut être démontrée dans toutes les mesures pertinentes, y compris non seulement le bien-être matériel humain, la propreté de l’environnement, la santé publique, la liberté personnelle et, oui, plus particulièrement l’équité entre les genres et les races.

Étrange peut-être à dire pour certains comme Rubenstein, mais cela a été accompli grâce à la poursuite continue de la connaissance humaine et de notre domination sur la nature, précisément le programme de construction d’une « civilisation complexe qui ne repose pas sur la sueur des esclaves mais principalement sur une énergie non-humaine » que Rubenstein choisit de condamner.

Musk, Bezos et nous tous qui essayons d’établir de nouvelles branches créatives de la civilisation humaine sur d’autres mondes, peuvent ou non réussir. Mais nous portons la bannière d’une noble cause, responsable de la création des plus grandes réalisations culturelles, politiques, scientifiques et techniques de l’humanité. Rubenstein appelle cela une « religion dangereuse ».

Elle n’est, hélas, pas la première à voir les choses ainsi.

 

Mes commentaires

On se trouve ici, dans le livre de Mary-Jane Rubenstein et dans la critique qu’il suscite chez Robert Zubrin, dans une atmosphère religieuse assez typique de celle qui enveloppe la réflexion émanant d’une société américaine qui n’a jamais voulu séparer le religieux du profane. L’enveloppe de cette atmosphère est évidemment chrétienne mais chrétienne protestante. C’est-à-dire que son « livre sacré » est la Bible tout entière, tout autant l’Ancien testament que le Nouveau, ce qui permet à Rubenstein de condamner la dureté du Dieu de Moïse (Deutéronome) en oubliant la leçon d’amour universel donnée par les Évangiles des apôtres de Jésus.

Sur cette base, Rubenstein, en bonne wokiste, se laisse emporter par la rage d’appartenir à une civilisation qui a dominé le monde parce qu’elle était supérieure aux autres en raison du choix qu’elle avait fait de donner la primauté à la raison.

Il faut bien sûr admettre que cette force a souvent conduit notre civilisation à être cruelle avec les vaincus ou les plus faibles. Mais ces mauvais comportements appartiennent à l’Histoire. Ils ne doivent pas effacer les bienfaits que constatés aujourd’hui dont la source est incontestablement dans cette civilisation, et les perspectives positives que sa force créatrice ouvre toujours à la planète entière.

Rubenstein ne prend aucun recul. Emportée par un élan purement émotionnel et totalement anachronique, elle jette le bébé avec l’eau du bain en plaçant au-dessus de notre civilisation fondée sur la raison, l’esprit critique, la démonstration, la preuve, la discussion, les autres civilisations qu’on appelait autrefois primitives, qui reposent simplement sur les croyances et la tradition, uniquement parce qu’elles ont été victimes.

Il en résulte de sa part un refus général de tout le progrès technologique qui nous permet de vivre aujourd’hui si nombreux sur cette Terre, y compris bien sûr le capitalisme et la recherche du profit, sans dire une seule ligne des moyens économiques qu’elle propose pour que les populations puissent continuer à satisfaire leurs besoins les plus ordinaires, tel que celui de se nourrir ou de se loger (sans parler d’acheter des livres comme le sien via Amazon partout dans le monde).

La conquête spatiale est condamnée dans la foulée comme l’expression d’un monde matériel, rationnel et viril. Mary-Jane Rubenstein n’est pas ignorante de l’astronautique et de ce qu’elle permet. Mais elle ne voit la perspective des vols habités dans l’espace profond et de la colonisation d’autres Terres que comme une menace pour ces astres (qu’elle va jusqu’à doter d’une personnalité consciente !) et comme une lutte d’egos d’entrepreneurs avides (et blancs). Dans ce contexte, elle se moque de toutes les bonnes raisons que l’on peut présenter pour démontrer qu’elle pourrait servir à améliorer le sort de l’humanité.

La dernière phrase de l’article de Robert Zubrin est pessimiste et il a raison.

La situation est grave non seulement pour la conquête spatiale mais pour l’avenir de l’humanité car la pandémie woke est toujours en pleine progression, dans un environnement psychologique mou où la résistance est faible car honteuse et pleine de remords de nature chrétienne, inculqués par les Évangiles !

Sur le web

 

  1. Robert Zubrin est ingénieur en aérospatiale, docteur en génie nucléaire de l’Université de Washington et fondateur de la Mars Society aux États-Unis. Il est aussi l’auteur de onze livres sur l’exploration spatiale, avec un intérêt particulier sur Mars.
  2. magazine australien en ligne à vocation internationale, de réflexions et d’analyses culturelles.
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  • non éventuellement par la tyrannie de nature politique ..c’est à dire des gens qui vous empêcherait de conquérir l’espace si ça vous chante avec votre argent…

    le wokisme est désolant mais pas un problème politique particulier.

  • « La situation est grave non seulement pour la conquête spatiale mais pour l’avenir de l’humanité »…
    En fait, la situation est grave pour l’avenir des pays occidentaux donc, hélas, trois fois hélas, pour nous qui en faisons partie. Le reste du Monde rejette ces billevesées absurdes et, pour l’instant, n’entend pas s’autodétruire par haine de lui-même, de ce qu’il est ou a été… Quant à la conquête spatiale, je ne suis pas certain que les autres puissances spatiales, Russie et Chine en tête, se posent beaucoup de questions quant à savoir s’il est nécessaire d’avoir des toilettes non genrées ou un toilette par genre LGBTQAZERTYUIOP+!? dans les vaisseaux spatiaux…

    10
    • Vous avez raison, ni la Chine, ni la Russie ne sont en crise wokiste. Cependant on peut s’inquiéter pour l’humanité toute entière si l’Europe Occidentale et les Etats-Unis sombrent dans l’obscurantisme puisque ces deux parties du monde ont été porteuses du progrès scientifique et de l’esprit libéral depuis des siècles.

  • Le premier mouvement woke est le mouvement écologiste qui rejette tout progrès et ne s’occupe absolument d’aucun problème écologique.

  • Le wokisme nous livre la preuve évidente qu’éducation et instruction ne sont en rien synonymes d’intelligence. Ils ne requièrent que la mémoire, tandis que l’intelligence est la faculté d’analyse et de réflexion permettant de comprendre et chercher une solution.

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