2024 devient 1984 : des médias de propagande et un corps médical sous surveillance

L’année 2023 vient à peine de commencer que déjà de multiples signes s’accumulent dans la presse de grand chemin qui montrent que jamais la liberté d’expression n’aura été autant attaquée.

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Censorship BY marcokalmann (CC BY-NC-ND 2.0)

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2024 devient 1984 : des médias de propagande et un corps médical sous surveillance

Publié le 14 janvier 2023
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L’année 2023 vient à peine de commencer que déjà de multiples signes s’accumulent dans la presse de grand chemin qui montrent que jamais la liberté d’expression n’aura été autant attaquée.

Sans surprise c’est le deux-poids deux-mesures déjà évoqué dans un précédent article qui permet aux journalistes de s’époumoner en outrages courroucés lorsqu’un des leurs est suspendu d’une plateforme privée pendant que les révélations pourtant explosives diffusées sur la même plateforme ne font pas la moindre ligne dans leurs rédactions respectives…

C’est bien évidemment le petit couplet qu’on retrouve maintenant régulièrement dans différents médias de révérence comme BFMTV qui se fait fort de rappeler qu’avec le débannissement d’un nombre conséquent de comptes Twitter, la plateforme de Musk risque de virer à l’égoût de la désinformation la plus sordide : chacun sait que les comptes bannis ne l’étaient absolument pas pour dissidence de pensée, pour refus de s’aligner sur la doxa officielle mais forcément pour de vilaines théories du complot, de la désinformation et des fake news en veux-tu en voilà.

Et tant pis si sur la même plateforme il a été montré exactement le contraire : on peut bien partir du principe (de moins en moins vrai) que le public de la plateforme en question n’est pas du tout le même que celui du public de ces médias paillassons du pouvoir ; il y a dès lors peu de probabilité qu’on vienne contredire BFM et ses minions lorsqu’ils s’adonnent justement à la propagande la plus grossière.

Le constat est terrible : ce sont les journalistes, ceux-là même qui sont censés représenter la liberté d’expression, la défendre et la chérir, qui s’en font actuellement les fossoyeurs les plus appliqués avec un enthousiasme, une méticulosité qui laissent augurer d’un retournement de veste à la vitesse de la lumière lorsque l’hypocrisie ne paiera plus.

Mais cela ne s’arrête pas à ces quelques cas déjà dramatiques.

C’est ainsi qu’en Californie, une nouvelle loi passée en fin d’année dernière vient d’entrer en vigueur ce 1er janvier, permettant de poursuivre en justice les médecins ayant participé à de la désinformation sur des sujets de santé.

Mais qui détermine ce qui est ou non de la désinformation ? Le système judiciaire de l’État, pardi ! Car chacun sait que la Justice ou le gouvernement détiennent la vérité, notamment en matière de santé, surtout depuis les deux dernières années qui ont précisément été la démonstration flagrante de l’excellente qualité des informations distribuées par les experts et autres scientifiques convoqués par l’État ! C’est grâce à eux qu’ont été non seulement écartés certains traitements pourtant sans danger, et c’est sans mal que ces traitements ont même été interdits quitte à reléguer les médecins aux rangs de soldats du système en les dépouillant de toute latitude de prescription et d’autonomie de diagnostic. C’est aussi grâce à eux qu’on a pu mesurer toute la pertinence des actions menées pour contrer une pandémie qui s’est répandue sans le moindre frein malgré toutes leurs gesticulations, des plus draconiennes (avec cerfas intégrés) aux plus stupides (restez assis et non masqué ou debout avec un masque car le virus vole haut, etc.)…

Bref, on sait déjà que cette loi aussi scandaleuse qu’inique ne sera utilisée qu’à des fins purement politiques pour casser les discours contrevenant aux intérêts du gouvernement et des politiciens qui pilotent ce nouveau bâillon.

Et ce qui est vrai en France ou en Californie l’est aussi, dans la même mesure terrifiante, au Canada où l’on envisage maintenant sans se déballonner d’envoyer les dissidents en rééducation.

On apprend par un tweet de l’intéressé que le docteur Jordan Peterson doit suivre un programme de rééducation sur le bon usage des médias sociaux dans le cadre d’une enquête le concernant : il aurait eu l’audace de critiquer le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Selon Peterson, l’Ordre des Psychologues de l’Ontario lui ordonnerait de suivre le programme avec des experts pour avoir retweeté Pierre Poilièvre, qui est un candidat de l’opposition au poste de Premier ministre, et pour avoir également critiqué Trudeau au fil des ans (notamment au sujet des interdictions de voyager posées par le Premier ministre pendant la pandémie, qu’il estimait inconstitutionnelles).

Autrement dit, le fait d’émettre des critiques plus ou moins acerbes contre le gouvernement Trudeau a directement poussé les autorités de santé et notamment les autorités de tutelle du Dr Peterson à lui imposer des séances de « rééducation » qui ressemblent de plus en plus à la fois à une punition pour son comportement et à la mise en place d’une police politique. Le mot « camp » n’est pas encore prononcé mais on sent assez nettement que ça doit en chatouiller plus d’un parmi les officiels du Canada, dont le comportement aura été tout sauf exemplaire pendant la pandémie…

Aussi disparates soient-ils dans leur localisation et dans leurs modes d’action, ces différents exemples n’en présentent pas moins à chaque fois une nouvelle facette de cette censure plus ou moins douce, plus ou moins active, qui se met en place : les médias grand public et les ordres professionnels sont devenus des outils de propagande et des supports de censure pour la pire des idéologies, celle du Tout-à-l’État : seul le message officiel sanctionné par le gouvernement est autorisé, viable et raisonnable. Tout autre doit être méprisé, ridiculisé, banni.

Les campagnes de désinformation orchestrées par les médias grand public ne visent plus maintenant qu’à fausser la perception des faits et à manipuler l’opinion publique en favorisant ou en désavouant certaines informations, certains faits ou certains discours. C’était déjà le cas pour leur couverture de la crise des Gilets jaunes en France, pour le traitement médiatique des élections américaines de 2020. La pandémie a véritablement placé un turbo sur ces méthodes.

Les ordres professionnels quant à eux ne sont plus que des outils de censure, limitant par des règles aussi strictes qu’arbitraires les communications et les actes mêmes des médecins ou des pharmaciens.

Les conséquences sont déjà visibles : l’effondrement progressif de la confiance dans la politique puis dans les médias (l’une et l’autre n’ont jamais été aussi basses) touche maintenant les autorités de santé et progressivement le corps médical. La propagande a tué, tue et tuera encore.

Forcément, tout ceci va très bien se terminer.

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  • Et on entend que nous ne serions pas sous dictature… parce que le gouvernement ne pratique pas la mise à mort (réelle) des opposants.

  • Ne voyez-vous pas la tactique à l’oeuvre ?
    On nous désigne avec raison les violations de la liberté de la presse en Californie, au Canada, sur Twitter, etc., on s’indigne, et simultanément on transforme cette indignation en obligation politiquement correcte, pour pouvoir exclure de la parole ceux qui ne respecteraient pas le politiquement correct sur n’importe quel autre sujet. Le pire est que c’est en train de se mettre en place sur ce site même (je n’expliquerai pas plus pour ne pas attendre des jours que ce soit publié).

    • J’ai l’impression que contrepoint justement réfléchit à la modération..et qu’ils la change.. pas si simple.. et contradictoire par exemple avec l’interet é économique.. la presse libre tend vers le populisme. en tous les cas la constitution d’un lectorat. on aime peu à lire qu’on est dans l’erreur…
      mais contrepoint a du remarquer que certains sont autant là pour les commentaires que les articles..
      le problème essentiel est que de toutes façons la vérité a toutes les raisons d’etre impopulaire au sens de contraire à l’interêt de la majorité… faut pas rêver..
      la premiere chose à faire est de ne s’autocensurer à aucun prix. surtout dans des commentaires!!!! dire ce qu’on pense est lune façon de s’offrir la possibilité de se rendre compte qu’on pense mal..

      un truc me fait toujours sourire..
      c’est le vote des commentaires…quel est son objet???

      quant à l’article ..on a de la chance que les gens au pouvoir soient les gentils..!!??!!

      le vrai danger c’est les trucs que ces gens vont mettre en place en loucédé pour empêcher les méchants de les remplacer ..

      ça ne suffit pas de regarder ce que les méchants ont fait, car des petits malins font remarquer qu’ils font pareil..

    • Bah ! Contrairement à la Russie de Poutine, vous restez libre ici de raconter à peu près n’importe quoi.

      -2
      • V0tre c0mmentalre est en attente de m0dérat10n.
        La liberté de raconter peut être totale, et celle de lire un peu restreinte…

  • Votre description est effrayante mais, malheureusement, exacte.
    La paresse, la malhonnêteté intellectuelle et la flagornerie de la plupart des médias sont autant de raisons qui n’incitent guère à l’optimisme.
    La passivité du monde médical, le double jeu de ses représentants, qui ne se font entendre que pour réclamer toujours plus d’argent à notre état ruiné, sont également un problème qui sape la confiance nécessaire à la qualité des soins.
    Une information aurait du être largement commentée : celle de la mortalité 2022 qui est supérieure de 9% à celle de 2019 soit plus de 50000 décès supplémentaires.
    Comment l’explique t-on ? Certainement pas par la canicule qui n’en était pas une, contrairement à celle de 2003 qui serait responsable de 19000 décès.
    Dois-je, moi aussi, être rééduqué si ma médiocre intelligence n’arrive pas à intégrer le récit officiel ou suis-je définitivement perdu pour la société 2.0 ?

    10
  • Quand la gauche gagne le pouvoir, que fait elle ? Elle fait ce que lui ont enseigné ses meilleurs représentants et modèles : Lénine et Staline. C’est à dire verrouiller les médias et l’éducation. Je ne vois pas ce qu’il y a de surprenant puisque sa méthode s’applique aux yeux de tous et plus particulièrement de ses électeurs et avec leur assentiment puisqu’ils ont voté à gauche.

    • les électeurs de gauche sont tellement persuadés de détenir LA vérité qu’ils trouvent normal de faire taire ceux qui ne pensent pas comme eux.

      11
  • Bienvenue en république stalinienne, qualifiée de progressiste par ses instigateurs. Prochaine étame : la Chine de Mao. Etape suivante : le Cambodge de Pol Pot. Ensuite : le fac similé de la Corée du Nord, avant que tout ne s’effondre sous le poids de la misère et de la famine généralisées.

  • la chance qu’on a .. imaginez que ce soient des gens pas impartiaux, pas neutres avec des mauvaises intentions.. avec des interets privés..

  • Ce qui est triste est de ne plus pouvoir rêver à un monde meilleur, on sait qu’il ne pourra pas exister. Alors passons dans le camps des vainqueurs au lieu d’imaginer retrouver notre liberté grâce à un combat héroïque. L’avenir est aux corrompus. Pour la bonne cause, la leur.

  • Les commentaires sont fermés.

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