Par la rédaction de Contrepoints.
Il arrive souvent que, même sur ce site, des commentaires témoignent d’une certaine ignorance en matière économique.
C’est l’occasion de rappeler l’existence d’un petit livre écrit il y a quelques années par notre contributeur régulier Gérard Dréan dans le but justement de combler cette lacune.
Cet ouvrage de 230 pages vise à présenter les faits fondamentaux de la réalité économique, en se gardant bien d’entrer dans la confrontation des théories et encore plus des idéologies.
Il part de la description des actes économiques élémentaires : l’échange au chapitre 1, son instrument qu’est la monnaie au chapitre 2, la production au chapitre 3 et la finance au chapitre 4. Il en fait la synthèse au chapitre 5 en parlant du marché, dont la fonction est de réunir, de confronter et d’harmoniser l’ensemble des actes économiques. Il parle ensuite du rôle économique de l’État au chapitre 6, et du progrès économique au chapitre 7. Sur ces bases, il aborde enfin le caractère spécifique de la discipline économique au chapitre 8 et résume les grands courants de la pensée économique dans le chapitre 9.
Pour compléter cette présentation, voici quelques extraits des commentaires laissés par les lecteurs sur Amazon, qui distribue ce livre :
« J’ai trouvé là un premier précis atypique d’économie très instructif. L’expérience de la vie courante est utilisée pour faire percevoir les idées simples et essentielles qui sous-tendent la complexité des interactions entre les individus qui bénéficient et contribuent à la société à travers les échanges économiques au mieux de leurs intérêts. Du troc à la mondialisation, les notions de division du travail et échange, de valeur et marché, de prix et de monnaie, de production et d’entreprise ainsi que les institutions liées à une économie libre sont naturellement introduites, expliquées et accessoirement dépouillées d’idées reçues tenaces ou entretenues. Sept chapitres décrivent les forces économiques ; deux chapitres plus généraux mais également pédagogiques mettent en perspective la science économique et son évolution. »
« Exit les explications gonflées avec un vocabulaire barbare, exit l’usage incongru des mathématiques pour pouvoir démontrer des phénomènes typiquement humains indémontrables par un tel procédé, exit cette auto-suffisance des économistes modernes et leur volonté de mettre l’économie à l’égal des sciences dures, on a ici un livre d’économie qui fait comprendre simplement l’économie »
« Gérard Dréan repart des motivations de base qui expliquent l’activité économique, comment celle-ci se développe et comment s’ajustent les offres et les demandes par le jeu des prix (synthèses évolutives des jugements des producteurs et consommateurs). Il ne part pas dans de grandes théories – mais on voit qu’il les connait – , mais plutôt pose les bases à partir desquelles on peut élaborer des théories économiques qui reflètent la réalité et non des abstractions artificielles. »
« Cet ouvrage est remarquable, il s’adresse à tous avec une clarté exceptionnelle. Il devrait figurer impérativement dans tous les programmes scolaires afin que les nouvelles générations disposent de repères et de raisonnements solides. »
- Disponible sur Amazon sous forme imprimée ou en version Kindle (pour liseuse ou smartphone).
Un article initialement publié le 15 août 2020.
Est il nécessaire que la rédaction de Contrepoint fasses de la publicité pour amazone….?
Il existe d’autres solutions pour se procurer ce livre.
Peut être parce que Contrepoints a besoin de se financer?
Quel est le problème avec Amazon ?
“Autre solution”, vous parlez des librairies ultra-subventionnées ?
Par pitié, ne commandez pas en librairie ! Ca arrive chez moi et il faut que je l’envoie moi-même …
Amazon fait très bien le boulot.
qui n’auront sûrement pas un tel livre, aussi politiquement incorrect…
Un mot encore sur le jargon:
En économie, quand cela se met à jargonner, c’est qu’en général, il y a un loup.
Dans bureaucratieland, on jargonne en millier de pages.
Ce sont les deux cache-misère de l’ignorance, induite par l’irresponsabilité et la violence.
Pricketty jargonne sur mille pages (mille pages, cela doit donc être sérieux!) mais il n’enfile que des sophismes…
Mais c’est évidemment une idole dans bureaucratieland…
Vous lui attribué un r qu’ il n’ a même pas!
attribuez
C’est peut-être un jeu de mots avec l’anglais ‘prick’ ?
OK, je sors…
Qu’aimerait bien avoir l'(ai)r
Mais qui a pas l’air du tout
( Brel )
Pricketty … amusant quand on sait ce que veut dire “prick” en anglais
et que, comme disait Brassens, ma mère m’interdit de nommer ici
Si Guillaume P est actionnaire d’amazone, je suis navré de l’avoir contrarié.
Et de Monsanto aussi.
Sinon vous avez des arguments ?
“Autre solution” : le voler ( la réédition du livre est programmée avec un chapitre 10 sur le sujet )
Sans blague ???
@ Le petit prince
Amazon présente l’avantage, vu son étendue mondiale, de regrouper les lecteurs d’un ouvrage rare. Ce qui permet aux éditeurs de le remettre en presse et de le vendre au grand bénéfice des érudits! Alors que limité à un seul pays il n’y a pas assez de clients pour le diffuser! Fichez nous la paix avec vos phobies.
“résume les grands courants de la pensée économique dans le chapitre 9”
L’économie est-elle une science ? Parle-t’on des grands courants de la pensée botanique, cosmologique ou même médicale ?
Et si ce n’est pas une science, doit-on laisser les gouvernants chercher la pierre philosophale à grand renfort de milliards de dettes et de réglementations liberticides ?
“L’économie est-elle une science ?”
La réponse mérite tout un article. Je m’y colle.
En attendant, vous pouvez lire le chapitre 8 de mon bouquin
L’économie n’est peut-être pas une science mais c’est une discipline qui repose sur la raisonnement rigoureux et qui tente de découvrir les causes et les effets des actions humaines.
Autant je peux être intéressé intellectuellement pas des sciences ou des disciplines pas encore très abouties, autant ça me gêne qu’on restreigne ma liberté ou qu’on me fasse les poches selon ce qu’on a vu dans la boule de cristal.
De plus, il est déjà suffisamment difficile d’intervenir sur ce que l’on comprend pour laisser de côté ce que l’on suppose.
Qu’on décerne des prix Nobel bien mérités aux économistes comme aux physiciens … et qu’on les renvoient ensuite jouer dans leur bac à sable.
A envoyer à Blanquer, pour qu’il le mette en lecture obligatoire au lycée. ( la grève générale du mammouth en résultera, mais ça vaut la peine d’essayer )