Quel est le bilan de Donald Trump en Afrique ?

Dès son élection à la Maison-Blanche, en novembre 2016, Donald Trump avait décidé de redéfinir la politique africaine des États-Unis.

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President Donald J. Trump Speaks at the 2019 National Association of REALTORS® Legislative Meetings By: Brian Copeland - CC BY 2.0

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Quel est le bilan de Donald Trump en Afrique ?

Publié le 9 décembre 2020
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Par Flavio Miayo et Jean-François Adoupo.

Suite à la victoire inattendue qui l’a amené à occuper la plus puissante magistrature suprême du monde le 20 janvier 2017, le président américain Donald Trump a étayé son agenda qui consacrait très peu d’attention, sinon aucune attention majeure à l’Afrique.

L’historien américain Stephen Edward Ambrose écrivait : « L’Afrique est plus un problème européen qu’un problème américain » (Ambrose 1993), ainsi pourrait-on résumer la politique africaine d’une administration incarnée par un président labellisé de raciste, d’excentrique et d’impulsif. Qu’en est-il vraiment ?

Rompant avec l’antériorité et la politique étrangère classique de ses prédécesseurs, le président Trump pendant son mandat a détricoté des assises qui inscrivirent les Africains dans la voie d’une globalisation et d’une démocratisation. Des propos irrecevables envers le continent noir témoignent d’une négligence inédite et d’une connaissance sommaire du président Trump jamais constatée chez ses prédécesseurs. Un tour d’horizon permettra de passer en revue la politique africaine du quadriennat trumpien.

L’objectif est de parvenir à faire un bilan cumulatif de la présidence de Trump en vue de percevoir l’héritage réel qu’il laisse à ce continent qui jadis fut au centre d’enjeux géostratégiques américains.

Trump et l’Afrique, un désamour assumé

Ces quatre années à la présidence américaine furent caractérisées par un désintéressement assumé de l’administration américaine pour le continent africain. Dès son élection à la Maison-Blanche, en novembre 2016, Donald Trump avait décidé de redéfinir la politique africaine des États-Unis.

Le président américain rappelle que sa politique étrangère serait marquée par la doctrine néo-isolationniste axée sur cinq grands principes : nationalisme, unilatéralisme, militarisme, protectionnisme et bilatéralisme sur la base de principes libéraux.

C’est ainsi que tout au long de son mandat, il a privilégié les rapports axés sur le processus de paix avec la Corée du Nord, les sanctions contre le programme nucléaire iranien ainsi que le rapport de force commercial au détriment de la mise en place d’une véritable politique africaine.

Pendant ces quatre ans, le locataire de la Maison-Blanche n’a effectué aucune visite officielle sur le continent noir contre 8 visites officielles pour Bill Clinton, 10 pour Bush et 6 pour Obama. De plus, il n’a reçu à la Maison Blanche que deux présidents africains de pays anglophones (les présidents Buhari du Nigeria et Kenyatta du Kenya).

Par ailleurs, pour des raisons sécuritaires, il a stoppé pendant plusieurs mois la délivrance de visas aux ressortissants de quelques pays africains tels que le Nigeria, l’Érythrée ou le Tchad. Ces pays étaient inscrits sur la liste des pays dont les ressortissants sont interdits de visa. Enfin, lors d’une réunion sur l’immigration dans le bureau ovale, le président Trump a traité les États africains et Haïti de « pays de merde ».

Ce changement dans les relations américano-africaines, à l’ère Trump, s’est ressenti dans le choix des étudiants africains qui, ces quatre dernières années, se sont massivement orientés vers les universités chinoises. À titre illustratif, selon les chiffres officiels de la direction de l’immigration américaine, seuls 364 204 visas étudiants ont été délivrés en 2019 contre 600 000 en 2015.

Les agences fédérales américaines sont dans la continuité diplomatique

Élargissant le levier diplomatique, suite à l’initiative « Prosper Africa », l’administration Trump s’est inscrite dans une continuité patente qui vise à la fois à stimuler l’investissement et à accentuer les échanges commerciaux.

Si le président Trump a sapé plusieurs accords signés par son prédécesseur à l’échelle mondiale depuis l’accord climatique de Paris en passant par le deal iranien et son retrait de l’OMS, il a toutefois maintenu les budgets alloués à l’Afrique. À titre illustratif, il a reconduit l’allocation de 7 milliards de dollars pendant les trois années ayant suivi son élection en 2016.

De plus, en tant que partie intégrante de l’aide économique américaine, la bonne gouvernance, la consolidation institutionnelle, la démocratisation et le respect des droits humains ont été au centre de l’attention des États-Unis pour l’Afrique.

Ainsi, 295 millions de dollars ont été consacrés à la promotion de la bonne gouvernance, à la démocratisation, 561,5 millions alloués au développement économique en 2019.

Et afin de consolider les efforts américains, lors de sa visite en Éthiopie et en Côte d’Ivoire, Ivanka Trump a formalisé l’initiative W-GDP (Women’s Global development and prosperity), dotée de 122 millions de dollars et visant à catalyser l’entreprenariat des femmes.

Une présence militaire moins appuyée

Au plan militaire un climat de confiance et de forte collaboration s’est installé entre les forces françaises, africaines et américaines. En effet, dans l’objectif de juguler la recrudescence de l’extrémisme religieux au Sahel et dans la corne de l’Afrique, les États-Unis ont fait preuve d’intrépidité en continuant de soutenir logistiquement et militairement les forces conventionnelles locales.

L’appui militaire des États-Unis envers l’Afrique a connu des changements mineurs au cours des quatre dernières années conformément aux intentions du retrait des troupes américaines  présentes en Afrique. Outre cela, l’environnement volatile qui prévaut au Sahel et dans la corne de l’Afrique a concouru à la juxtaposition entre les forces Barkhane (françaises) et américaines.

En perpétuelle évolution, le projet African Lion, exercice multinational interarmées qui se tient annuellement, témoigne de l’engagement des États-Unis à renforcer les forces africaines afin qu’elles fassent elles-mêmes face aux menaces sécuritaires auxquelles les États de la région sont confrontés.

La continuité de cette initiative louable a contribué au renforcement des liens de solidarité face à l’ennemi commun. En effet et à ce jour, cette opération a été menée de manière synergique pour bonifier les tactiques et l’opérabilité des forces conjointes.

La dernière en date n’ayant pas eu lieu, celle de 2020, en raison du covid-19, visait en l’encadrement de 9300 soldats originairement de huit pays africains. Toutefois, si l’on voit en cette initiative un engagement corsé de la part de la première armée du monde, il n’en demeure pas moins que l’effectif militaire américain a été réduit ces deux dernières années comme l’atteste le général Stephen Townsend, commandant du commandement américain pour l’Afrique.

Il déclara le 10 mars 2020 que :

« L’African Lion a été considérablement réduit en taille et en portée en raison des préoccupations que nous avons tous concernant la sécurité de nos troupes et de celles de nos partenaires« .

En définitive, l’agenda de l’administration Trump était axé sur la redéfinition du rapport américain au monde, notamment dans les domaines de l’immigration, du commerce international, des alliances militaires, ou des modalités de l’action internationale du pays et elle n’a accordé qu’un infime regard à l’Afrique.

On peut donc parler d’un bilan peu exaltant surtout si l’on place ce constat dans une perspective comparative avec celui du président Obama. Eu égard à la déclaration du nouveau président élu, Joseph Robinette Biden Jr, par laquelle il a annoncé que « l’Amérique est de retour. Nous allons être de retour dans le jeu », on peut s’attendre à une Amérique plus collaboratrice et plus engagée.

Flavio Miayo est diplômé en Administration publique et Sciences politiques et Jean-François Adoupo en Sciences politiques et Relations Internationales.

Article publié en collaboration avec Audace Institut Afrique.

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  • Peu d’articles sur la politique des dirigeants africains vis à vis des Amériques..
    Je n’ai pas lu l’article…
    pas bien!!
    pourquoi? ben trump a été élu…les seules choses qui auraient pu attirer mon attention seraient :
    « exemplarité » de sa politique  » pouvant alors nous servir.. douteux..

    une forme ou une autre de crime ou d’injustice commise.. pour exiger réparation..

    trump est ce qu’il est…et ça ne pose problème que pour ceux qui se font une idée fausse sinon dangereuse qu’un élu est autre chose qu’une personne ..élue..

    si vous êtes capable de determiner ce que serait un bonne politique des usa vis à vis de l’Afrique..
    pas besoin de parler de trump..

    mieux si vous saviez cela…ce qui e st douteux, ça ne vous donnerait pas la clef pour qui mettre le bulletin dans l’urne, car il existe d’autre sujets..

    moi je vote pour trump car je veux un président orange..

    idiot? certainement, mais les idiots ont le droit de vote..
    désolé …ce n’est qu’une réaction d’humeur superficielle et personnelle..
    marre de trump comme sujet..

    • Vous avez raison …dans une dizaine de jours nous n’en parlerons plus ..tant mieux…

      • il faudra parler de trump après trump..il faut briser l’idée funeste qu’un président est compétent ou je ne sais quoi… sinon la tentation est évidente le laisser TROP gérer nos vies..

        il faudra parler de « trump is not my president »..parce que ça révèle chez certains un esprit antidémocratique profond.

  • Employé au début de l’article, le terme  » désintéressement  » est inapproprié : il s’agit en fait de  » désintérêt « . Vu le sujet de l’article, cette erreur de vocabulaire est particulièrement malheureuse.

    Sur le fond, en tant que Français, je me limite à 2 observations, tout en étant conscient que le sujet est bien plus vaste :
    – le désintérêt des États-Unis est une bonne nouvelle pour la francophonie, source de diversité linguistique, culturelle et politique et, je l’assume sans complexe, également vecteur potentiel d’une politique d’influence… si nos dirigeants avaient quelque ambition ;
    – sur le plan militaire, nous avons moins besoin des troupes étasuniennes que de matériel et d’argent de la part des États-Unis et, d’ailleurs aussi, de leurs vassaux européens, vue la misère des finances de la France ; par contre, même s’ils ne sont pas assez nombreux, nos soldats réalisent globalement une excellente performance malgré le manque de ressources financières et matérielles.

    • L’Afrique n’a besoin de nulle aide, vu que les 1500 milliards déjà déversés pour rien. Et qui en faite nuit à son développement. Quand aux Européens ce sont de sacrés hypocrites, car ils déversent leurs surplus alimentaires sur l’Afrique, nuisant au développement agricole africain!
      En 2002, le président sénégalais Abdoulaye Wade avait déclaré : « Je n’ai jamais vu un pays se développer grâce à l’aide ou au crédit. Les pays qui se sont développés en Europe, en Amérique, au Japon, en Asie, comme à Taiwan, en Corée du Sud et Singapour, tous ont misé sur le libre marché. Il n’y a pas de mystère là-bas. L’Afrique a pris le mauvais chemin après l’indépendance ».
      « Au cours des cinquante dernières années, plus de 1000 milliards de dollars d’aide liée au développement ont été transférés des pays riches vers l’Afrique », souligne Dambissa Moyo dans son livre Dead Aid : « Mais plus de 1000 milliards de dollars d’aide au développement au cours des dernières décennies ont-ils amélioré la situation des populations africaines ? Non. En fait, partout dans le monde, les bénéficiaires de cette aide sont moins bien lotis. Pis, l’aide a contribué à rendre les pauvres plus pauvres et la croissance a ralenti… L’idée selon laquelle l’aide peut, et a pu, réduire la pauvreté systémique, est un mythe. Des millions d’Africains sont aujourd’hui plus pauvres à cause de l’aide. La misère et la pauvreté n’ont pas été éradiquées mais ont augmenté. L’aide a été et continue d’être un désastre politique, économique et humanitaire absolu dans la plupart des pays en développement ».
      « l’aide maintient l’économie dans un état de paralysie… [car] l’argent n’est pas utilisé pour des activités économiques durables en Afrique. »
      Après la dénonciation par l’économiste africaine Dombisa Moyo, Magatte Wade, une femme d’affaire sénégalaise, commença une conférence par cette question : « Qui connaît un pays qui est devenu riche grâce à l’aide au développement ? ». Silence dans la salle.
      « Normal, il n’y en a aucun. Un pays se développe en produisant et en entreprenant… et non pas en recevant de l’aide. L’Afrique ne se développera pas en recevant des cadeaux. »
      Et encore moins quand on lui impose le socialisme. En premier lieu, il y a le constat de l’échec : dans la plupart des pays dits « pauvres » les aides coulent mais rien ne change.
      En vérité… plus l’aide arrive, moins ça change. Elle nous a donné l’exemple d’Haïti… qui est une terrible tragédie.
      Cela fait huit ans que le séisme a eu lieu… et les ONG sont toujours là à déverser l’aide internationale.
      Comment voulez-vous qu’un agriculteur haïtien reprenne son travail lorsqu’il est en concurrence avec une ONG qui délivre de la nourriture gratuitement ?
      Bill Wirtz, que j’ai interviewé il y a quelques semaines, me racontait cette anecdote d’un parlementaire européen :
      Quand j’étais au Burkina Faso, j’ai commandé du poulet et on m’a dit qu’il n’y en avait pas aujourd’hui parce que l’avion en provenance de France n’était pas arrivé.
      Car le pire c’est que les ONG donnent exactement le genre de produits que les gens, sur place, pourraient créer eux-mêmes : chaussures, charpentes, nourriture… tous les produits de base sur lesquels se construisent peu à peu une économie !
      Comme le dit l’économiste africaine Dombisa Moyo dans son livre « L’aide fatale » :
      l’aide maintient l’économie dans un état de paralysie… [car] l’argent n’est pas utilisé pour des activités économiques durables en Afrique. »
      Magatte me confiait :
      Imagine, tu es un enfant africain qui grandit dans un tel contexte. Quelle est l’image que tu as de toi-même et de tes proches ? Nous sommes des récipients de l’aide, cantonnés à un rôle de mendiants.
      L’aide au développement, en s’inscrivant dans la longueur, détruit l’esprit d’initiative des gens.
      Mais la raison pour laquelle ces ONG continuent leur travail, malgré les preuves d’inefficacité, c’est que c’est un vrai business !
      Des quantités d’emplois de riches occidentaux sont garantis par l’entrée perpétuelle d’argent étatique pour le « développement » (Frédéric Duval). Même chose pour l’environnement, etc…

  • L’Afrique est un continent composée de 54 pays censés être souverains avec une population très jeune et dynamique. Tous les atouts humains sont là, aucune intervention extérieure ne peut remplacer les populations et les instances gouvernementales qui en émanent pour créer de la prospérité et de la stabilité.
    .
    La non-intervention militaire américaine est une bonne nouvelle, la non-intervention politique en est une autre, quand aux aides, elles font plus de mal que de bien puisque elles concurrencent le marché et tombent systématiquement dans de mauvaises mains.
    .
    L’historien Stephen Edward Ambrose aurait mieux fait d’écrire « L’Afrique est maintenant un problème africain », la Corée du Sud après avoir été colonisée, puis détruite par la guerre en 1953 a un PIB qui rivalise maintenant avec la totalité du continent africain. Nombreux sont les pays qui en l’espace de deux générations (40 ans) ont fait des progressions foudroyante quelle que soit leur histoire passée, ceux qui n’y arrivent pas ont la plupart du temps des problèmes politiques et sociaux interne qu’on ne peut que résoudre en interne ou alors il faut se déclarer incompétents et demander la mise sous tutelle du pays.
    .
    « On peut donc parler d’un bilan peu exaltant surtout si l’on place ce constat dans une perspective comparative avec celui du président Obama. »

    Celui qui a armé les jihadistes de Syrie et qui est le président qui a le plus bombardé de l’histoire hors conflit ?
    Je ne vois personnellement rien « d’exaltant » aux 400’000 morts du conflit syrien et je ne constate aucun résultat positif de sa politique guerrière y compris au niveau du terrorisme. Quand c’est un président qui n’est pas de gauche, c’est censé générer justement du terrorisme.

  • « On va voir ce qu’on va voir »… dans les quatre années prochaines !
    Soyons patients et RDV dans quatre ans.

    • La Chine a les mains libres pour poursuivre son expansion, que seul Trump combattait. L’Occident a consacré sa chute en démissionnant. La Chine bafoue la liberté du commerce en trichant honteusement, et loin de protester, les Européens en redemandent tandis qu’elle pille leur finances!

      • N’exagérons rien. Plutôt que de combattre l’expansion chinoise, préoccupons nous un peu plus de notre propre expansion, qui est si atone que même sans efforts les Chinois nous tailleraient des croupières. La meilleure manière de contrer la Chine, ce serait encore de libérer l’économie de nos propres pays, plutôt que de s’en remettre au Président US…

      • la chine pille nos finances?
        ou juste on vit à crédit car c’est confortable..

  • @Virgile 12h58 : Elle n’a pas besoin de fric de l’étranger pour bâtir ses infrastructures et son armée. Principales importations chinoises : circuits intégrés, pétrole, matières premières, services de transports et de voyages.

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