« Great Reset », « grande réinitialisation », « nouveau Bretton Woods » : cela vous concerne

La grande réinitialisation, le nouvel ordre monétaire, affectera les contribuables et spoliera les épargnants. Pour comprendre où nous allons il faut savoir d’où nous partons.

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World Economic Forum Great Reset Dialogue virtual summit Kigali 21 October 2020 by Paul Kagame (CC BY-NC-ND 2.0)

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« Great Reset », « grande réinitialisation », « nouveau Bretton Woods » : cela vous concerne

Publié le 14 novembre 2020
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Par Simone Wapler.

« Great Reset », « grande réinitialisation », « nouveau Bretton Woods » : autant d’expressions pour désigner la prochaine remise à plat du système monétaire mondial.

Great Reset expression de Christine Lagarde du temps où elle présidait le Fonds monétaire international et retenue par le forum économique mondial qui se tiendra non plus à Davos mais à Genève en 2021.

Nouveau Bretton Woods pour le Fonds monétaire international désormais présidé par la bulgare Kristalena Georgieva.

La plupart des gens sont plus intéressés par la politique que par la politique monétaire qui vise à financer la première. Aujourd’hui la politique se finance de trois façons : par les impôts, par l’emprunt (la dette publique) et par la planche à billets (ou en version moderne, création de crédit à taux zéro).

Dans les trois cas, il s’agit de notre argent. Avec les impôts, il nous est pris immédiatement sur nos revenus et nos dépenses. Avec la dette publique, il nous sera pris en différé. Avec l’inflation, l’argent nous est pris à la fois en différé et sur notre épargne. La dette publique et l’inflation font partie de ce qu’il est convenu d’appeler politique monétaire.

Le nouvel ordre monétaire sera politique, dirigiste et supranational, comme l’ancien ; il laminera les perdants de l’ancien ordre monétaire dont nous, Français, faisons partie. Il purgera partiellement les dettes, tout comme après la Seconde Guerre mondiale.

Bretton Woods ou l’ordre monétaire d’après la Seconde Guerre mondiale

Après la Seconde Guerre mondiale, les combattants européens sont ruinés et lourdement endettés. Seuls debout et prospères, les États-Unis. Ils ne sont pas seulement une puissance militaire mais une super puissance commerciale, le pays étant le plus gros exportateur mondial1.

Les accords de Bretton Woods, signés en 1944, entérinent un nouveau système monétaire dont les États-Unis sont le pivot. Le dollar reste la seule monnaie au monde convertible en or, au tarif fixé à l’avance de 35 dollars l’once. Accessoirement, le FMI et la Banque mondiale sont créés comme instances de régulation. Les autres monnaies sont flottantes et ne sont plus adossées à de l’or.

Il résulte de ces accords que pour payer leurs importations, la plupart des pays ont besoin non plus d’or mais de dollars. Les banques centrales des pays excédentaires stockent des dollars réputés as good as gold, aussi bons que de l’or. Certains pays émettent leur propre monnaie adossée à leurs réserves de dollars comme ils en émettaient autrefois en fonction de leurs réserves d’or.

D’une façon générale, les fonctionnaires des instances de régulation ne régulent pas grand-chose et sont moins efficaces que la foule des intervenants d’un marché. Sans surprise, l’organisation monétaire de Bretton Woods déboucha donc assez rapidement sur des désordres monétaires.

Par le passé, un pays qui importait trop voyait son stock d’or partir à l’étranger. Ses fournisseurs ne tardaient pas à le savoir et à se méfier. Ce pays avait du mal à emprunter. Les balances commerciales se régulaient ainsi avant que quiconque ne puisse devenir « trop gros pour faire faillite ».

La guerre de Corée, puis la guerre du Vietnam et enfin la course à l’espace poussent les États-Unis à la dépense. Trop de dollars sont émis et le doute commence à s’instiller concernant le dollar as good as gold.

L’Allemagne remonte la pente économiquement. Échaudée par son récent épisode hyper inflationniste elle demande la convertibilité de ses dollars en or. Le 15 août 1971, les États-Unis sont contraints de fermer le guichet de l’or et suspendent la convertibilité du dollar au prix de 35 dollars l’once. Il s’agit en réalité d’un défaut qui ne dit pas son nom et d’une dévaluation du dollar face à l’or.

Les pays producteurs de pétrole augmentent violemment leurs prix en dollar. Il en résulte un violent épisode inflationniste mondial.

L’après Bretton Woods : des monnaies flottantes à la dérive

Début 1976, les accords de la Jamaïque confirment l’abandon de l’or dans le système monétaire. Toutes les monnaies sont dites flottantes, c’est-à-dire que les marchés définissent le taux de change entre monnaies.

Toutefois, les matières premières, pétrole en tête, se négocient en dollars. Le besoin de dollars n’a donc pas disparu et les pays exportateurs de pétrole sont ensevelis sous les dollars. Les États-Unis vivent désormais en déficit commercial et budgétaire permanent, exportant de la dette libellée en dollars.

Par ailleurs, le risque de change devient une nouveauté qui conduit au développement de produits financiers sophistiqués2. Les fonds spéculatifs fleurissent tandis que les flux financiers se multiplient perdant toute attache avec les flux de marchandises (biens ou services échangés).

L’ère de l’économie de la dette

Bien entendu, les pays n’échangent pas des marchandises -biens ou services – contre de la monnaie papier. Ils les échangent contre de la dette. Les réserves de change des banquiers centraux ne sont pas des liasses de billets mais des obligations souveraines émises avec un certain taux d’intérêt.

C’est ainsi que les pays exportateurs entassent de la dette souveraine libellée en dollar surtout, en euro ensuite et accessoirement en livre, franc suisse, yen,… tandis que les pays déficitaires exportent des promesses de payer un jour peut-être, si tout va bien et quand ils auront le temps. C’est ainsi que l’industrie financière flotte en apesanteur dans le vide.

Aujourd’hui, la Chine se trouve avec les États-Unis dans le même dilemme que le chef d’entreprise face à son plus gros client qui a une grosse ardoise. Le contraindre à payer c’est le perdre et le perdre, c’est la faillite. Il faut donc composer, gagner du temps.

La fin de l’économie de la dette en vue ?

Dans une économie normale et équilibrée, on échange quelque chose contre autre chose. Échanger quelque chose contre rien est soit du ressort de la charité, soit du ressort du vol. La dette n’est pas quelque chose de tangible. Sa valeur ne dépend que de la volonté du débiteur d’acquitter sa dette.

Lorsque la dette dépasse les capacités d’endettement d’une génération, la génération suivante la répudie. C’est normal, même dans la sphère familiale, un héritage s’accepte « sous bénéfice d’inventaire ».

Autrement dit, jamais une génération n’a accepté de payer les dettes de la génération précédente. Au pire, cela se termine par une guerre, au mieux cela se termine par un défaut.

Il est désormais notoire que les déficits des pays développés dépassent les capacités de remboursement d’une génération. Inutile de vous noyer dans des ratios de dettes sur PIB ou autres.

En France, nous sommes le champion du monde de la pression fiscale. En temps normal, vos impôts sont cependant insuffisants pour financer le train de vie de notre pays qui enchaîne déficit sur déficit (c’est ainsi que le dette grossit inexorablement).

La crise sanitaire ne sert que de révélateur à une situation dégradée depuis 2008 dans beaucoup de pays passant pour riches, y compris les États-Unis. C’est pourquoi le FMI en appelle maintenant à un nouveau Bretton Woods.

Il faut être bien naïf pour croire que ce nouvel ordre monétaire mondial consistera à paisiblement déchirer des montagnes de créances douteuses au motif que ce n’est pas grave puisque « tout le monde doit quelque chose à tout le monde » ou autres balivernes du même acabit.

Tout le monde ne doit pas la même chose à tout le monde et il existe des pays bien gérés dont la balance commerciale est équilibrée et d’autres, dont la France fait partie.

Il y aura des défauts, des faillites et votre argent sera pris en otage dans ce processus. N’oublions pas qu’un solde créditeur de compte en banque n’est qu’une créance que la banque reconnaît vous devoir, une assurance-vie en euro repose sur de la dette libellée en euros et un billet de banque n’a cours que si la Banque centrale émettrice le tolère.

Lorsque l’épargne privée sera sacrifiée sur l’autel du nouvel ordre monétaire, il restera encore une partie de la dette à payer.

À quoi ressemblera le nouvel ordre monétaire et quels sont les risques pour notre argent ? L’histoire nous donne des indications que nous verrons prochainement.

  1. Au niveau mondial, les États-Unis produisent la moitié du charbon, les deux-tiers du pétrole, détiennent plus des deux- tiers des réserves d’or et exportent de nombreux produits manufacturés.
  2. Notamment les produits dérivés. Le prix Nobel français Maurice Allais prévoyait d’ailleurs une crise financière mondiale dès 1999.
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  • Article très intéressant et qui fait froid dans le dos!
    Est-ce que l’on irait donc vers le Jubilé ce qui se traduirait par un retour à l’âge de pierre, je ne pense pas.
    D’un autre côté, les états sont encore en train de créer des milliards de dettes avec cet épisode Covid et la situation n’est pas tenable ni remboursable d’ailleurs.
    Je pense qu’il est temps d’acheter du tangible et de la monnaie des pays en bon état Suisse, Singapour, entre autres et de l’or argent ou des biens ayant cours partout.
    Dans le dernier pays ayant fait défaut, les Libanais se sont rués sur les devises étrangères, les Rolex, l’or, bref tout ce qui leur permettrai de se débarrasser de leurs devises.
    L’avenir apparaît radieux !!

  • Dans cet apocalypse, il n’y a aucune valeur refuge car le prix des actifs de substitution aux monnaies s’effondrera comme le reste en cas de crise majeure, leurs possesseurs ayant eux-aussi besoin de trésorerie immédiate et bradant leurs biens sur le marché; et pour le reste (or, biens précieux etc), les Etats détenteurs du monopole fiscal et de la violence modifieront leurs règles d’achat ou cession à leur guise. Au moins pendant 3 ans suivant la crise..

    • @gaston79,
      Effectivement, si l’on en arrive à ce point là, vous avez raison, mais les règles d’achat et de vente se contourne aisément via le marché noir, voir les précédents historiques.

  •  » jamais une génération n’a accepté de payer les dettes de la génération suivante.  »
    « Précédente », non?

    • Oui mais notre déficit devient la dette de la prochaine génération puisque nous refusons de la payer.
      Tout est dans tout et réciproquement.

  • Merci pour cette synthèse très claire. Les questions monétaires passent souvent pour obscures : cet article résume très bien la problématique actuelle.
    La France a vécu au-dessus de ses moyens pendant des décennies. Aujourd’hui son « modèle social » arrive en bout de course – et son « modèle économique » la met au bord du précipice. À l’inverse, les pays sur la pente ascendante (la Chine au premier rang) vont avoir dans un avenir proche la possibilité d’encaisser les dividendes de leurs succès.

  • Face à la propension généralisée à vouloir s’endetter au delà de ses capacités à rembourser, cet article de Simone Wapler est une propective sur l’avenir auquel nous seront confrontés lorsque l’état de cessation des paiements sera généralisé.
    Effectivement, l’épisode COVID va agir comme un révélateur de la situation économique mondiale.
    On en arrive à se poser la question légitime de savoir quelle sera la valeur talon dont la détention fera que l’on sera riche ou pauvre.
    La valeur de référence est encore le dollar US qui permet d’acheter les principales matières premières dont les pays dits « riches » ont besoin du fait de l’épuisement de leurs propres ressources…
    Pour l’heure, les matières premières sont achetées à prix plancher par les pays « riches » à des pays « pauvres ».

  • em matière de commerce international, cet article de réfère hélas à des concepts d’économies keynesiennes surannés.
    En très très bref, le mot « déficit commercial » renvoie à une réalité virtuelle, idéologique qu’un Trump n’a jamais comprise.
    En commerce international, il y a un problème quand une société A américaine, a transacté avec une société B française et A n’arrive pas à payer B. Sinon, il n’y a aucun , je répète aucun problème de « déficit »

  • « Par le passé, un pays qui exportait trop voyait son stock d’or partir à l’étranger.  » L’auteure a-t-elle voulu dire « importait trop »?

  • Ce sont surtout les Français qui vont morfler. En commençant par les moins aisés. L’essentiel des dépenses publiques est composé de prestations sociales. Un tiers des revenus des ménages est composé de prestations sociales. Le jour où l’Etat sera en cessation de paiement, c’est là que se feront les premières coupes franches.

  • Impression ou réalité?
    La France fait face à son déficit abyssal en émettant des emprunts d’Etat à taux d’intérêt zéro (voire moins).
    Le simple fait qu’elle trouve des souscripteurs à ces conditions est très inquiétant.
    Il y en a de deux sortes:
    1- la BCE qui les achète avec la fausse monnaie qu’elle imprime à volonté. Mélangée à la masse monétaire en €uros elle ne peut que la dévaluer puisque la dette couverte insolvable ne sera jamais remboursée faute d’activité supplémentaire productrice de valeur. Il y a donc bien prélèvement de valeur sur toute l’épargne libellée en €uros, française ou non, une forme de paratisme qui ne sera pas indéfiniment acceptée par nos partenaires.
    2- les investisseurs étrangers a priori peu altruistes qui estiment donc qu’il y a une garantie suffisante de remboursement. Cela signifie qu’ils lorgnent sur nos possessions (épargne, terres, immobilier …) qu’ils se voient capables de confisquer le moment voulu. Cela s’appelle une invasion.
    Il me reste à espérer que je n’ai rien compris, rassurez-moi!

    • Il y a aussi le fait que les banques sont obligées légalement de placer l’argent. Ainsi elles peuvent se résoudre à des placements à taux négatifs au lieu de simplement faire dormir l’argent dans leurs comptes. Cela permet aux états de capter une part plus importante de l’épargne.
      L’équivalent, c’est un voleur qui vous vole en vous disant, « je vous le rendrai, promis juré, dès que vous en aurez besoin ». En attendant, il en bénéficie.

  • Ça fait peur tout ça, et si on ajoute le virus et le réchauffement climatique…. Il semblerait qu’au final la propriété individuelle va disparaître pour payer nos dettes…

  • Très bon article ! Breton Woods a été une catastrophe à l’époque, qui a solutionné le problème causée par les chocs pétroliers mais l’a en réalité juste repoussé sur 50 ans, il faut maintenant trouver autre chose…

    Tout comme les fonds euro de l’assurance vie sont basés sur les dettes d’autres états, le livret A est l’assurance pour la dette Française. Un jour il faudra bien rembourser et on piochera dedans.

    Heureusement que les cryptomonnaies sont apparues entre temps, tout le monde devrait avoir quelques dixièmes de Bitcoin au moins !
    https://super.support-vision.fr/articles/qu-est-ce-que-le-bitcoin-et-la-blockchain-comment-fonctionnent-ils-48

  • Et comme Confucius l’énonce : quand les riches maigrissent les pauvres crèvent. Tout cela ne saura se faire sans d’extrêmement graves désordres, révoltes etc…

  • Avoir de l’épargne en euro n’est pas une bonne idée à cause de la France et de l’Europe du Sud. Les obligations d’État c’est encore pire.
    Malheureusement, il est très difficile d’avoir de l’or physique et il est à parier que dans un grand reset, l’or physique serait suspecté et pourchassé chez les particuliers. L’or papier lui ne vaut que le prix du papier en cas de crise.
    .
    Je verrais bien des placements dans d’autre métaux plus discret et moins chargés d’histoire et d’émotion, certains sont même « vertueux » car indispensables à la filière écologique.

    • L’or-métal comme position d’attente pourquoi pas si on sait bien le cacher des prétentions confiscatoires de l’Etat, façon Roosevelt?
      En attendant, la relique barbare n’achètera rien et il faudra compter sur le jardinage, la pêche et surtout la chasse dont les armes peuvent aider à protéger les récoltes. Ceci étant, le troc renaîtra spontanément d’autant plus que le « cash » aura disparu.
      Après la guerre, les survivants pourront-ils exhumer leur or? That is the question.

      • Le plus gros problème n’est pas de faire rentrer l’or physique avant la crise (même si c’est déjà difficile dans certains pays) mais de le sortir pendant la crise pour payer des choses.
        C’est ça que les pays socialiste en faillite vont certainement guetter et criminaliser au moment de la crise et c’est là que vous pouvez tout perdre.
        De toute façon, le lieu le plus sécurisé si ça tourne mal, c’est loin.

        • « le sortir pendant la crise pour payer des choses.
          (…)
          le lieu le plus sécurisé si ça tourne mal, c’est loin. »

          Cela me paraît contradictoire.

          Une bonne cachette à portée de mains me paraît plus sûre si on n’est pas trop bavard.
          Alors que le coffre en Suisse ou à Singapour, il faut quand-même montrer patte blanche le jour venu, à supposer même qu’il n’ait pas été vidé entre-temps.

  • Et si tel était le Plan ? Ruiner le pays pour mettre en place un gouvernement mondial ? (on s’y prépare déjà avec cette Covid, où l’OMS dicte sa loi sanitaire ! bientôt le fameux vaccin pour on ne sait au juste quel virus !)
    Ajoutons la dette pour tomber sous la férule d’un organisme mondial de gouvernance !
    Et tout ça, pour nous sauver ! Comme pour nous sauver on a interdit aux médecins de traiter leurs malades ! Ou aurtoriser l’injection le Rivotril à la générations des « inutiles ». Alors que l’on fait tout un flan à ceux qui souhaite mourir et auxquels on refuse l’euthanasie ! (cherchez la logique !)
    Tout ça pour notre bien ! Ne dit-on pas un mal pour un bien ?
    Ce qui n’est pas toujours le cas.
    Comment comprendre autrement cette volonté farouche de nous plonger dans la ruine ?

    • « Comment comprendre autrement cette volonté farouche de nous plonger dans la ruine ? »

      L’URSS n’a pas fait exprès de faire faillite, c’est juste le résultat invariable des énormes bureaucraties qui additionnent les incompétences, les rigidités et les pillages.
      .
      La bureaucratie est devenue énorme en France par un phénomène très simple :
      Ceux qui dépensent ne sont pas les payeurs et « l’argent gratuit » permet des augmentation d’effectif invisibles qui sont tout bénéfice pour la bureaucratie. Le chef de service voit son service augmenter, l’employée fait engager son fils, son cousin et c’est « gratuit ».
      Même dans un simple village, on constate ce phénomène qui ne pourrait exister si les villageois payaient directement le salarié supplémentaire.
      .
      Et quand cette bureaucratie distribue 5.5 milliards aux médias et 700 milliards a différents « clients », le couvercle se referme totalement. Les payeurs n’ont plus aucune voix et c’est open bar.
      .
      La décontraction avec laquelle Macron lâche les centaines de milliards montre bien que tout ça est devenu totalement virtuel pour eux. C’est noël et l’argent pousse sur les arbres.

  • Les commentaires sont fermés.

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