L’interdiction des produits phytosanitaires tue les agriculteurs

Comment les mesures écologiques et législatives prises par le gouvernement sont en train de mener droit à une catastrophe économique, écologique dans le monde agricole et au-delà.

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Betterave by INRA DIST (CC BY 2.0)

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L’interdiction des produits phytosanitaires tue les agriculteurs

Publié le 26 juillet 2020
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Par Wackes Seppi.

Il n’est pas de notre intention d’accabler le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie. Qu’il s’installe dans sa nouvelle fonction et fasse ses preuves.

Le 16 juillet 2020, il a été interpellé au Sénat par M. Pierre Cuypers, sénateur les Républicains de la Seine-et-Marne et exploitant agricole.

Voici ce qu’en retient le compte-rendu de la séance :

« Menaces sur la betterave

M. Pierre Cuypers :

– (Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains) En août 2016, le gouvernement œuvrait pour l’interdiction, au 1er septembre 2018, de certains produits phytosanitaires dont la non-dangerosité pour l’homme est pourtant prouvée.

Le président de la République de l’époque avait conditionné l’arrêt à l’existence de produits de substitution.

Or les alternatives proposées par l’Anses sont inefficaces et contre-productives, vous avez pu vous en rendre compte mardi.

Le gouvernement ruine les cultures françaises, en particulier celle de la betterave, attaquée par une invasion de pucerons transmettant la jaunisse virale, qui entraîne une perte de rendement de 30 % à 70 %. C’est inadmissible alors que vous connaissiez depuis des mois les risques économiques et sociaux.

Sans mesures dans les quinze jours, il n’y aura plus d’alcool, de gel hydroalcoolique, de sucre ni de nourriture animale produits localement. Il faudra importer. Voulez-vous anéantir la filière ?

(Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains et sur plusieurs travées du groupe UC)

M. Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’alimentation :

– Je partage votre inquiétude. La jaunisse de la betterave causée par le puceron vert réduit les rendements de 30 % à 40 %, car la betterave ne peut plus faire sa racine tubérisée par manque de photosynthèse.

C’est toute la filière qui est menacée, jusqu’à la sucrerie locale.

Le gouvernement cherche la solution. Il applique une loi de 2016 ; le 14 juillet, pour rendre hommage au monde agricole, je me suis rendu en Seine-et-Marne sur un champ de betterave ; le 15 juillet, j’ai réuni la filière à mon ministère. Soyez assuré de ma détermination totale.

Déroger à la loi est compliqué ; après quatre ans, le produit alternatif n’est toujours pas là. Il faut accélérer, investir dans la recherche. (M. Bruno Sido s’agace.)

Se pose également la question de la compensation. Je prends l’engagement de tout faire, sans démagogie, pour trouver la solution. (Applaudissements sur les travées du groupe LaREM)

Mme Sophie Primas :

– Vite !

M. Pierre Cuypers :

– Le temps presse. Il faut réapprendre à produire ce dont nous avons besoin, dit le président de la République, tandis que le Premier ministre déplore notre trop grande dépendance à nos partenaires extérieurs.

Je prends acte de vos propos, et de vos contradictions.

J’accuse le gouvernement de la destruction de la filière betterave, de la filière alcool, de fragiliser la production d’énergie et l’alimentation de notre bétail. La filière est au bord du gouffre, il y a urgence. Faites vite ! (Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains ; Mme Nadia Sollogoub applaudit) »

Y a-t-il meilleure description de la pagaille législative et gouvernementale induite par la complaisance envers les thèses de l’écologisme politique, punitif et suicidaire ?

On prend une mesure démagogique que l’on sait irresponsable… On est alerté par la filière dès la mi-avril, mais on ne fait pas suffisamment pour répondre à la crise… On fait le constat amer des conséquences de l’irresponsabilité… « Le gouvernement cherche la solution »… Mais « déroger à la loi est compliqué »…

Il faut changer la loi, M. Julien Denormandie ! L’interdiction des traitements de semences de betteraves avec des néonicotinoïdes est un non-sens agronomique, économique et… environnemental.

Il faut avoir faire preuve de courage et de pédagogie pour expliquer les vrais enjeux de la protection des plantes. Plus généralement, il faut changer de logiciel.

Mais on peut craindre que le mot d’ordre ne soit : « Tout pour la réélection dans moins de 600 jours ! »

Alors tant pis pour les betteraves et tout ce qui en découle.

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  • C’est dur de déroger à une loi… Non, un décret suffit ou un petit mot doux aux préfets, on a bien vu que lorsque les réunions étaient interdites on pouvait malgré tout manifester. Ces ministres sont vraiment des nouilles et les bettraviers aussi. Vous traitez et si ils ne sont pas contents ils n’ont qu’à importer des betteraves…. Traitées de toutes les façons

    • Après avoir détruit consciencieusement l’industrie, l’Etat obèse s’attaque désormais à l’agriculture avec entrain. Confiez le désert à un socialiste et bientôt il y aura pénurie de sable.

  • « se pose la question de la compensation » : pas de problème : on casse un outil qui fonctionne, on importe à grands frais ce qui était produit localement et on dépense un pognon de dingue à indemniser des agriculteurs qu’on aura rendu chomeurs.

    Tout va très bien, Madame la marquise, tout va très bien….

  • Et on dit merci qui ? Merci les écolos !
    Lorsque notre production sera = 0, on sera obligé d’importer et on sait très bien que ce qu’on importera ne sera pas produit aux mêmes normes que chez nous.
    C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied mais nos politiques n’en sont plus à un tir près…

    • C’est surtout tirer une balle dans le pied des Français, car eux, les politiques qui prennent ces décisions, ne manqueront jamais d’alimentation de qualité. Que crève la populace, surtout quand elle fume des clopes et roule au diésel, est le cadet de leurs soucis, comme c’était le cadet des soucis des dirigeants soviétiques, chinois ou autres au temps des révolutions agraires et « culturelles »…

    • Ce n’est pas tir, mais une rafale (Nadale…) ❗

  • bah viendra le temps où on attaquera les multinationales pour essayer de faire interdire le développement des plantations de cannes à sucre pour protéger les écosystèmes..
    la protection de l’environnement….
    donc pas de betteraves!! mais pas non plus de cannes à sucre,, en fait pas de sucre…, qui d’ailleurs est un « poison »

    rigolo …ça donne aussi pas d’huile de palme, mais pas non plus de colza ..en fait pas d’huile..

    et pas non plus de protéines..

    bah ne sommes nous pas « surpeuplés? »

    • avons nous vraiment besoin d’électricité?
      avons nous vraiment besoin de vêtements, de se chauffer?

      • Bah de toute façon la véritable niche écologique de l ‘homme ce sont les zones où il peut vivre nu et sans chauffage à l année, en gros la zone tropicale ( Même sur la Côte d’ Azur nus vous mourez de froid en hiver)… sur ce critère on est effectivement très largement « surpeuplés » ! Les écolos devraient militer pour l’ évacuation définitive de tous les pays situés en dehors de cette zone,et la réduction « aidée »de la population rendue superflue, c’ est la seule solution réelle si on est un peu cohérent…

      • Dites leur ce dont vous avez besoin, ils vous expliqueront comment vous en passer! ( Coluche).

  • A l’origine, un rapport du C.I.R.C (ne pas confondre avec le cirque) qui classait certains pesticides, dont le glyphosate comme potentiellement cancérigènes, sans en préciser la quantité à partir de laquelle ils étaient dangereux. Ses auteurs auraient dû se rappeler l’adage de Lavoisier: » ce n’est pas le produit qui fait le poison, c’est la dose ».
    J’ai essayé de lire le rapport du C.I..R.C: touffu et en anglais mais intéressant car il affecte le même risque « potentiellement cancérigène » non seulement au glyphosate, mais aussi … au saucisson, à la viande grillée au barbecue, et même au pain grillé.
    Mais qu’attend donc notre chère Barbara pour proposer l’interdiction des barbecues et le pain grillé ? heureusement que la trouille des électeurs et du ridicule la retient. (mais, pour ce dernier point, j’ai un gros doute; ce ne serait pas la première fois que les écolos se complairaient dans le ridicule le plus total).

    • que le glyphosate soit cancérogène est hors quantification sans interet pratique..

      ce qui cloche est le fait que des gens MENTENT en disant que il faut interdire le glyphosate CAR il est cancérogène, ils veulent l’interdire pour d’autres raisons..et n’en interdiront pas d’autres qui leur plaisent bien qu’ils soient aussi cancérogènes.

      • Deux études épidémiologiques sur les paysans ont été réalisées, en France par L’INSERM (voir l’étude Agrican) et aux USA par le NIH. Les paysans ont moins de cancers que le reste de la population. Donc les produits phytosanitaires et le Glyphosate ne sont pas cancérigènes, puisque les paysans sont les plus exposés par rapport à des citadins qui ne le sont pas. De plus il est biodégradable!

        • non ce genre d’étude ne met pas ça en évidence, ça dit juste il n’existe pas de signal me sanitaire clair qui mette en évidence un problème avec « les pesticides » au moins en france métropolitaine.. et ça rend fortement peu plausible un impact majeur en terme de cancers sur la population..

          vous savez ce genre d’étude est déjà une abdication vicieuse , ça entérine d’une certaine manière la » pertinence » de la pensé bio..

          c’est comme la lutte contre « les ogm »..

          l’usage était de regarder un pesticide après un autre, et un ogm après un autre..

          tout ou rien..

          • oui 45 ans de retour experience sur le produit… il faut être foutrement doué réussir à générer des inquiétudes majeures avec ce produit!!! imaginez que je fasse boire à des rats du liquide vaisselle que en injecte dans l’uterus d’une ratte gravide…la majeure partie des gens me ferait remarquer que .. ça n’aide pas…

          • Vous avez des problèmes avec la réalité? Les paysans sont les seuls à être en contact avec de hautes doses de Glyphosate! S’ils ont moins de cancers que le reste de la population expliquez moi comment celui-ci pourrait provoquer des cancers?

    • « C.I.R.C (ne pas confondre avec le cirque) » quoique…
      Pour le pain grillé, comme il n’y aura plus de courant, on en parlera plus…

  • Pour les agriculteurs, c’est très grave, mais ils ne sont pas les seuls. depuis que la SNCF n’utilise plus de désherbants, ses voies sont devenues de vrais terrains vagues, jusque dans les gares. Mais, vous diront les écolos, c’est excellent pour la biodiversité: rats, serpents,…Quand un client se fera mordre par une vipère, qui sera responsable ?

    • Surtout dans le Sud, à la moindre étincelle, cela occasionne un départ de feu. LA Bundesbahn n’a pas ces pudeurs.

    • en tant que tels, les ballasts sont des « écosystèmes »certes artificiels , comme quasiment tous les écosystèmes en france metropolitaine , qui seront « dégradés » si on arrête de désherber… pas sûr que ce soit bon pour les vipères dans ma région qui adoraient le ballast nu pour se chauffer…

      c’est l’histoire du gars qui creuse une mare..et pan…prune..à qui on intime l’ordre de la boucher…et qu’on menace de pruner car mare ..amphibiens zone humide, toussa..

      la protection de l’environnement est un concept populaire car vide de sens précis.
      comme la lutte contre le gaspillage..ou autre..

  • Pour complaire à une idéologie (religion ?) écolo, on est en train de laisser détruire la profession la plus indispensable : celle qui nourrit les autres. Pour exemple, le glyphosate, qui est utilisé depuis 45 ans sans que personne ne soit en mesure de prouver sa dangerosité (seul le CIRC le classe cancérigène PROBABLE) est en passe d’être interdit d’usage en France, alors que des produits alimentaires d’importation contiennent des résidus de cet herbicide. Quand les écolos auront fini de faire disparaître ceux qui les nourrissent, ils seront les premiers à les accuser de ne plus nourrir la population !

  • Le jour où il n’y aura plus assez a becter dans les villes surpeuplées, à part les carottes bio vendues à la pièce et les crottins de chèvre bio que vous pourrez vous faire monter en bracelets vu le prix, le gouvernement réquisitionnera les terres et y installera des  » Landwirtschaftliche Produktionsgenossenschaften « , comme en RDA.

    Et ces LPG seront gérées par le préfet sous la tutelle du ministère de l’agriculture
    La loi d’urgence alimentaire votée pour l’occasion donnera le feu vert à toute méthode permettant de faire face à la pénurie de (masques) patates (y compris le DDT contre les doryphores).
    Et on applaudira le soir à l’heure de la soupe ces fonctionnaires agricoles dont les manches retroussées sur leurs avant-bras musculeux seront les symboles de la fRance ‘qui gagne’.
    Le pays tout entier assistera avec un oeil humide à la première livraison d’une remorque de navets* bennés dans la cour de récré de l’école François Mitterand…

    *en fait ils étaient destinés au Leclerc de la zone commerciale, mais les services du préfet les ont réquisitionné sur le parking.

  • Je ne comprends pas pourquoi on nous donne toujours des infos binaires : c’est soit les pesticides et le monde sera beau, soit la catastrophe ! Un manque de réflexion et d’ouverture d’esprit : il y a des tas d’expériences de cultures respectueuses de l’environnement, de la santé des consommateurs et des agriculteurs et qui permettent une production tout à fait respectable. Arrêtez de nous abreuver de « c’est les pesticides ou rien » ! qu’il y ait du travail pour trouver d’autres solutions après 50 ans de « tout pesticides » c’est normal, ce n’est pas pour cela qu’il faut renoncer me semble-t-il à trouver des solutions « propres »

  • C’est vrai qu’il y a de bonnes raisons pour être en colère! L’écologisme tue!

  • Vous avez une solution toute simple : OSMOBIO , la firme de Loudéac qui fabrique toute une gamme de produits phytosanitaires parfaitement biologiques , mais à laquelle la DGA refuse depuis 10 ans toute homologation , pour ne pas contrarier BAYER . Des dizaines de fois , j’ai remis à Matthieu ORPHELIN la documentation adéquate ; en vain , les écologistes sont comme les huîtres , incapables d’ouvrir leur coquille .

  • Denormandie va nous faire une réponse de normand…
    La solution, peut ete ben qu’oui, peut ete ben que non.
    Pour nous elle risque d’être finale : on en réchappera pas avec de tels barjots,

  • Le gouvernement cherche la solution? Il cherche plutôt à anéantir l’agriculture française pour faire plaisir aux écologistes. Après avoir détruit l’industrie dans les années 1980. Entre les paroles et les actes il n’y a aucun doute.

  • je comprends le fond de vos pensées mais les agriculteurs ne polluent pas les nappes phréatiques avec la production à outrance? et pourquoi la jachère a été supprimée? ça reposait les sols et y’avait pas toutes ces polémiques ..le souci vient peut être du fait que les agriculteurs ne respectent plus les terres et les appauvrissent via la surexploitation ….pour moi c’est 50/50

    • La terre n’est qu’un support sans apport d’engrais elle produit… des herbes folles, quelques arbres et le tout en osmose avec les bactéries les vers de terres etc , la mort des uns nourrit les autres , ce n’est pas suffisant pour nourrir les hommes, 7 milliards, c’est ça ou on redevient carnivore.

    • La jachère aurait été supprimée ? Une source semble indispensable pour justifier cette information.

      Les agriculteurs ne respecteraient plus les terres ? Quelle idée étrange…

    • Nous avons toujours un écologistes qui vient nous sortir les poncifs écolos. Des terres agricoles en jachère il y en a des millions d’hectares à cause des exploitations agricoles abandonnées car leur fermiers vivant dans la pauvreté ont laissé tomber. La surface forestière croît tout les ans. Représentant entre 8,9 et 9,5 millions d’hectares en 1830, la surface forestière française atteint 14,1 millions d’hectares en 1985, et 16,9 millions d’hectares en 2018, soit environ 31 % du territoire métropolitain. Cela équivaut au niveau de la fin du Moyen Âge. En métropole, la superficie forestière progresse de 0,7 % par an depuis 1980. Avec le retour aux méthodes traditionnelles c’est encore davantage d’agriculteurs qui seront ruinés!

  • bah l’ecologie est une science, mais on en appelle aux écologistes ( les vrais) pour dire toujours la même chose, les écosystèmes sont complexse et modifier un élément peut avoir de « graves » conséquences pour les écosystèmes..

    le problème est la sacralisation des écosystèmes .. qui est de nature essentiellement idéologique.

    • Et on pourrait revenir aussi sur ce concept « d’écosystème » reposant sur un a priori fixiste de la nature…

      • Exact, ces ignorants oublient que la nature est vivante, qu’elle évolue sans cesse, et que depuis l’apparition du vivant il y a 500 millions d’années des espèces disparaissent et d’autres apparaissent. C’est la loi de la nature qui, comme le climat, n’est pas figée!

  • Pourquoi ne pas s’inspirer de la permaculture et associer des plantes comme la capucine qui attirent sur elles les pucerons ? Est-ce réaliste ?

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