TikTok : cheval de Troie chinois chez les jeunes Américains ?

La méthode TikTok » n’est-elle pas une façon sans violence et subreptice, d’imposer une certaine vision du monde à l’Occident ?

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TikTok : cheval de Troie chinois chez les jeunes Américains ?

Publié le 5 juillet 2020
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Par Yannick Chatelain.
Un article de The Conversation

TikTok est une application de médias sociaux, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance. Née en septembre 2016 sous le nom de Douyin, elle a été adaptée aux marchés occidentaux en 2017 tout en conservant des réseaux indépendants afin de se conformer aux restrictions et exigences de la censure chinoise.

L’application semble d’apparence on ne peut plus inoffensive ; pourtant, selon le gouvernement américain, elle pose un problème de sécurité nationale.

Le principe de TikTok repose sur le partage de courtes vidéos. Elle définit sa mission de façon très sympathique :

« TikTok est la destination incontournable pour les vidéos mobiles au format court. Nous avons pour mission de développer la créativité et d’apporter de la gaieté. »

Avec 2 milliards de téléchargements sur les stores d’Apple et de Google, d’après une étude de Sensor Tower, et un nombre d’utilisateurs actifs avoisinant le milliard (un nombre qui a explosé durant le confinement mondial), c’est un succès mémorable de l’Internet contemporain.

Selon des estimations du cabinet d’études eMarketer, le nombre d’Américains utilisant TikTok devrait dépasser la barre des 50 millions dès 2021. Or 41 % des utilisateurs ont entre 16 et 24 ans.

La propagation fulgurante de cette application « sous tutelle » du pouvoir chinois, sorte de cheval de Troie intellectuel apte à « formater » un public influençable en distillant insidieusement – outre la censure assumée – des croyances et des valeurs bien éloignées de celle de l’oncle Sam provoque une grande inquiétude de l’administration américaine, qui a identifié cinq risques potentiels liés à TikTok.

Les risques « géopolitiques »

  • Risques 1 et 2 : La collecte de données par les autorités chinoises

1 : La collecte de données sur les employés du gouvernement américain.

Ce premier risque a amené le sénateur Josh Hawley à présenter le 12 mars 2020 au Sénat un projet de loi interdisant le téléchargement et l’utilisation de TikTok sur les appareils du gouvernement fédéral. Hawley prévoit des exceptions pour des activités telles que les enquêtes des forces de l’ordre et la collecte de renseignements, mais si son texte était adopté, « aucun employé des États-Unis, officier des États-Unis, membre du Congrès, employé du Congrès, ou officier ou employé d’une société d’État » ne pourra télécharger ou utiliser TikTok ou toute autre application développée par ByteDance ou toute entité appartenant à ByteDance.

2 : La collecte de données sur les personnes américaines non employées par le gouvernement.

  • Risques 3 et 4 : La censure

3 : TikTok censure les informations émanant de Chine, à la demande de Pékin.

4 : TikTok censure les informations extérieures à la Chine, et ce à la demande de Pékin.

  • Risque 5 : La désinformation

5 : Les usagers peuvent diffuser de fausses informations fournies par le pouvoir chinois.

Une autre application fait dernièrement parler d’elle outre-Atlantique. Elle se nomme Zynn, elle ressemble à s’y méprendre à TikTok et, depuis le 27 mai 2020, elle est numéro un des applications gratuites sur l’AppStore avec pas moins de trois millions de téléchargements en un mois…

Notons que cette application qui, aux yeux des autorités américaines, présente les mêmes problématiques que TikTok, a été, elle, retirée du Google PlayStore le mercredi 10 juin pour plagiats avérés. Il est vrai que son approche audacieuse du growth hacking – pour doper son lancement, elle a copié les profils de stars de TikTok comme Addison Rae, une personnalité suivie par près de 48,2 millions de personnes à ce jour – aura été assez difficile à camoufler…

S’agit-il d’une victoire pour TikTok contre son clone ? Le clone n’est-il qu’un leurre ? De toute façon, la problématique reste inchangée pour Washington et les autres États – qui ne semblent pas à ce jour s’émouvoir du succès de l’application chinoise. Ce qui est sûr, c’est que la grossièreté du plagiat de Zynn ne peut qu’interroger.

Des failles réparées, et après ?

En janvier 2020, une importante faille de sécurité de TikTok avait été détectée par les chercheurs en sécurité de Check Point Research. La faille offrait quatre possibilités d’actions malveillantes loin d’être anodines. Elle permettait à ceux qui sauraient l’utiliser :

  • d’accéder au gestionnaire de vidéos des utilisateurs de TikTok ;
  • de publier des contenus à la place des usagers ;
  • de diffuser sur l’application des vidéos enregistrées en privé par les usagers ;
  • d’accéder au profil des membres du réseau et de récupérer leurs données personnelles.

De quoi renforcer les craintes des autorités américaines sur le potentiel de nuisance de l’application, quand bien même le réseau social a corrigé la faille dans sa dernière version mise à jour. Luke Deshotels, ingénieur en sécurité au sein de TikTok, avait alors déclaré dans un communiqué relayé par The Verge :

« TikTok s’est engagé à protéger les données de ses utilisateurs. Nous encourageons les chercheurs en sécurité à nous faire part en privé des failles zéro-day. […] Avant même la divulgation publique, Check Point avait reconnu que tous les problèmes signalés avaient été corrigés dans la dernière version de notre application. Nous espérons que cette résolution réussie encouragera une future collaboration avec les chercheurs en sécurité. »

Cela pouvait-il pour autant rassurer les autorités américaines ? La réponse est clairement non. Les failles sont une chose. Le fait que l’application les a corrigées aussi rapidement donne certes une impression de transparence mais celle-ci ne change en rien la mainmise (censure, etc.) d’un régime autoritaire sur un réseau social qu’il laisse se distiller dans le monde « libre » selon ses règles.

Ce réseau – d’une autre façon, mais au même titre que le site d’informations multilingue russe « Sputnik » – demeure une arme insidieuse d’influence massive…

Les failles ne sont-elles pas, in fine, que des détails dont l’élimination ne résout nullement la réalité de deux mondes qui s’affrontent ? Rappelons-nous, pour mettre les choses en perspective, qu’en 2018 c’est une levée de boucliers des salariés de Google qui avait contraint la firme à revenir sur sa proposition de se conformer aux exigences de censure du pouvoir chinoise.

« La méthode TikTok » ne contourne-t-elle pas de fait, cette problématique pour, sans violence et subrepticement, se doter des moyens d’imposer une certaine vision du monde à l’Occident ?

La problématique demeure : celle d’un outil à la solde d’un régime autoritaire qui ne joue pas selon les mêmes règles du jeu que les régimes à prétention démocratique…

La tentation d’un mésusage de TikTok, fantasme ou réalité ?

« Le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu’elle s’interdit », avertissait Oscar Wilde.

La tentation de détournement d’usage d’un outil aussi fortement implanté dans le camp de la jeunesse « ennemie » est nécessairement élevée à Pékin. Ne faudrait-il pas être bien naïf de croire qu’un régime autoritaire n’en fasse pas un usage plus… actif ? À vous de juger.

Sur le web

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  • Vaut mieux une application censure par un état que par des particuliers comme sur Facebook ou Tweeter non ?
    Une fois connue la règle il est plus facile de la contourner. Tiktok, est préférable au tic-tac annonçant la fin de nos démocraties.

  • Réponse du berger à la bergère…Personne n’est neutre, et les appli américaines comportent aussi un enjeu de pouvoir.

  • OK.
    Le risque de censure / influence par le PCC existe, et les utilisateurs gagneraient à être avertis.
    Idem pour les applis des GAFA, où le risque de manipulation / censure néomarxiste est également avéré, ce dont les utilisateurs devraient être avertis également.
    Au final la neutralité n’a jamais existé.
    A ce sujet, j’adorerais un article tentant (pas facile?) de démêler le vrai du faux sur l’imbrication / connivence des agences de renseignement US et des GAFA.

    • Vous avez placé néomarxisme, bravo. Vous l’avez placé dans la même phrase que GAFA : ça vaut 5 points. Mais vu que ça n’a aucun sens, vous perdez tous vos points.. Sorry.
      Ce n’est pas de la censure néomarxocommunistotruc, faut arrêter de voir l’infâme coco partout. C’est quoi alors ? Mais c’est du capitalisme mon brave ! Tout simplement ! Amoral et visant à ramasser le pognon, rien de plus !

      • 1- Je ne suis pas « votre brave », allez gentiment vous faire savonner la moustache chez les Grecs avec votre condescendance gratuite. J’apprécierais que vous communiquiez en ligne comme vous le feriez en face à face.
        2- Le néomarxisme, aka intersectionnalisme, est 100% compatible et activement sponsorisé par un certain capitalisme, appelé pudiquement « capitalisme de connivence » par les libéraux. Les « petits soldats » de cette idéologie ne s’en rendent pas compte, et ce n’est pas surprenant vu la déchéance de l’enseignement en termes d’esprit critique.
        Alors, oui, bien d’accord, le but final de Zuck & friends, lorsqu’ils permettent à de petits gardes rouges de censurer les propos non néomarxistes, reste l’accumulation de pognon & pouvoir. L’idéologie utilisée et promue,cependant, reste une déformation du marxisme qui remplace l’obsession de Karl pour le fric, par l’obsession de Michel pour le pouvoir, et le prolétariat ouvrier par toute minorité visible. Il est fort commode que le grand capital de Karl ait été remplacé par les restes des classes ouvrières et moyennes.

        • Je suis moqueur, je sais… C’est un défaut qui remonte très facilement… sorry (un peu).
          Pour l’intersectionnalisme, qui n’est pas du marxisme, ben il a un côté « gentil » qui le rend incontournable. J’explique : être contre les discriminations, contre le racisme, en faveur de l’égalité des genres, c’est une démarche naturelle, un combat en faveur du droit naturel de chacun de vivre librement. Que de nombreuses personnes y souscrivent est logique. Ces personnes engagées sont souvent des consomm-acteurs : ils font pression sur les marques qu’ils utilisent pour qu’elles se comportent selon leurs valeurs.
          Le souci, c’est que bon nombre d’entreprise font semblant de jouer le jeu, font du Pride June, du Metoo à en vomir, etc, juste pour le pognon. Ils pourraient faire du Love-caca si ça rapportait autant que ça ne les dérangerait pas.

          • Bah votre côté taquin a rencontré mon côté bourru, pas grave.
            Je trouve que vous cernez bien la problématique de la victimitude: si celle-ci était réelle il serait immoral de ne rien faire. Mais en fait, non: les sociétés occidentales sont déjà égalitaires en droit.
            Le côté inoffensif me semble la partie émergée d’un iceberg de nature subversive et qui, de glissement en glissement, dérive gentiment vers le totalitarisme et dont l’agenda est en effet compatible avec un certain capitalisme: celui-là même qui fait du lobbying un art, des politiciens ses complices et de la loi son outil.
            C’est normal d’être contre le racisme (en tant qu’idéologie du moins); ce l’est moins d’inventer un « racisme systémique » qui n’existe que dans la tête des activistes, et de se servir de ce prétexte pour piller et extorquer.
            C’est normal de revendiquer sa liberté à vivre sa sexualité dans l’intimité. Ce l’est moins de se pavaner en tenue BDSM dans la rue en mimant des actes sexuels. Cela devient totalitaire quand on passe des lois obligeant à utiliser les « pronoms favoris »; et cela devient de l’exploitation lorsque l’on promeut une industrie du changement de sexe à destination des ados et pré-ados.
            C’est mon droit d’être contre le « fascisme », idéologie résolument ancrée dans le 20è siècle et qui n’a plus guère d’adeptes. C’est plus discutable de faire taire toute opposition en me bouchant les oreilles et en criant « fascissss ». C’est carrément inacceptable d’appeler à la violence (doxxing) ou de passer à la violence (infiltration des manifs et casses des « antifascistes ».)
            Enfin et dans tous les exemples, c’est absolument incompatible avec la liberté d’autrui de faire taire les contradicteurs par tous les moyens (législatifs ou illégaux,) de réclamer des subventions, privilèges et discriminations « positives » sous prétexte d’appartenance à telle ou telle minorité.
            Et ne pas oublier le principal: intersectionnalité veut dire désignation d’un ennemi commun, que l’on peut diaboliser et maltraiter en toute bonne conscience. On en arrive donc assez facilement à des agités du bocal vociférant gentiment leur désir de génocide, « pour la bonne cause ».

            • Il faut se résoudre à l’admettre : nous sommes d’accord sur une grande partie du problème ! Le documentaire sur l’université d’Evegreen m’avait enragé par exemple. Ou les propos sur le privilège blanc etc…
              Cependant, je dois constater qu’il existe des discriminations latentes un peu partout : à l’embauche, pour les locations, pour les contrôles au facies, etc. que ce soit envers les femmes, les noirs, les arabes, les musulmans, les handicapés ou même les hommes dans certains cas. MAIS je refuse catégoriquement des actions de discrimination dites positives. Jamais je n’accepterai qu’une personne soit dite, par exemple, « blanc français » ou « noir belge homosexuel ». Ça est la porte ouverte aux discriminations car celles-ci commencent par la catégorisation.

              • Bon c’est un plaisir d’avoir pu échanger civilement.
                Pour les discriminations elles doivent exister mais sont souvent d’ordre privé (l’égalité de droit est un fait accompli en Occident) et il faut faire attention avant d’invoquer le besoin de lois/ usage de la force (différence entre légal et moral;) vos exemples sont nombreux et appelleraient à une fort longue discussion. Si je puis demander, en avez-vous été victime, ou même témoin?

                • Etant un homme blanc hétéro, j’ai moins de flancs à prêter aux discriminations. Cependant, oui.. j’ai déjà eu droit à « tu es un mec, tu peux pas comprendre », à « les mecs, tous des porcs », au sentiment d’être mal vu si je me trouve trop près d’enfants.. Et j’ai moi-même des préjugés :-). Exemple : en Italie dans un supermarché quand j’ai vu d’un mauvais oeil un grand noir parler aux caissières en espérant qu’il n’allait pas faire des problèmes et retarder la file, avant de voir que c’était le gars de la sécurité du magasin. Ou tout bonnement avec mon père qui est raciste :-). Il a régulièrement au téléphone des clients (il a plusieurs installations en self-service) qui disent avoir un jeton coincé ou une machine qui ne fonctionne pas. Quand le client a un accent africain ou ne parle pas bien français, son attitude est (beaucoup) moins conciliante et il rembourse plus rarement ces gens que les autres. Les mots qu’il utilise après avoir raccroché sentent bon le colonialisme des peuples sauvages et arriérés (ses propres mots). Et enfin, il existe des dizaines de millier de témoignages, études, clients-mystères, preuves diverses que les discriminations existent régulièrement (mais pas systématiquement) que pour que mon expérience unique ne pèse pas lourd.

                  • Merci beaucoup pour cet éclairage. Ma perception est que le racisme est loin d’être un problème majeur, et ne mérite certainement pas l’irruption de lois et d’activistes trop heureux de se donner du pouvoir/ des pompes à subventions. En gros pour moi le racisme privé lorsqu’il ne va pas jusqu’à la brimade ou l’agression ne devrait pas être un sujet d’intervention de l’autorité publique, partant du principe que la morale est une affaire privée.
                    Pour les nombreuses études disons que je m’en méfie comme de la peste, dans la mesure où elles trouvent souvent ce qu’elles souhaitent et où leurs résultats sont instrumentalisés.
                    Quant aux préjugés ils sont juste une donnée normale (basée sur les relations passées d’un groupe avec un autre) et n’empêchent généralement pas de traiter les individus avec respect lorsqu’on entre dans une relation personnelle.

              • imaginez l’inverse qu’il n’existe pas de discrimination faisable.. c’est un chose de voir un truxc qui cloche ou qui choque su le plan moral, imaginons un patron sexiste qui se refuse à embaucher des femmes..
                soit..

                sauf que l’idée c’est que si la socéité n’admet pas ça le type est pénalisé économiquement car les gens compétents iront ailleurs.

                attention en soi la discrimination n’est pas un problème, ce n’est pas révoltant, c’est ‘injustice qui est choquante…

  • Seule solution raisonnable et qui montre qu’on n’est plus un ado boutonneux: ne figurer sur aucun réseau social.

    • Pour se libérer, il faut rester enfermer ? Se couper du monde numérique/virtuel ? Entre les soirées mondaines et réceptions chics où l’on se pavanait dans ses plus beaux atours et poster son Q sur Insta, c’est pas très différent.

  • Censure pour les adeptes de la censure. Interdiction pure et simple de cette application.

  • A ce sujet, j’adorerais un article tentant (pas facile?) de démêler le vrai du faux sur l’imbrication / connivence des agences de renseignement US et des GAFA.

    Connivence ou imbrication je ne sais pas en revanche, depuis quelques années et sous l’impulsion du Patriot Act et autres législations ultérieures le Renseignement US à accès à toute données de connexion dans le cadre du contre-terro, sécurité intérieur etc.
    De même que l’ensemble de services occidentaux.
    Par contre ce qui est potentiellement problématique c est la dépendance en matière de SI et SSI des services occidentaux vis à vis des USA.

    Palantir entreprise du big data créée par Peter Thiel voit ainsi ses solutions logicielles massivement utilisées par les services partenaires des US dont la France avec la DGSI et la DGSE.

    En dehors du renseignement il se trouve que là même entreprise aurait un accès data considérable à tous le NHS.

    Sans verser dans l’antiaméricanisme primaire on peut se poser la question de savoir si une entreprise SI /SSI non US pourrait être utilisée dans ces secteurs aussi sensible au US.

    Au demeurant on pourra noter la quasi indifférence politique et citoyenne dans laquelle se noue se genre de partenariat.

    https://www.frenchweb.fr/palantir-renforce-ses-liens-avec-le-pentagone-en-signant-un-nouveau-contrat-a-110-millions-de-dollars/387193#gsc.tab=0

    https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/big-data-faute-de-solution-francaise-les-services-secrets-signe-a-nouveau-avec-palantir-1151255

    https://korii.slate.fr/tech/sante-royaume-uni-covid-19-palantir-acces-donnees-personnelles-nhs-1-livre

    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/comment-le-renseignement-americain-drague-la-silicon-valley-147376

    https://www.20minutes.fr/monde/1169351-20130607-20130607-renseignement-us-acces-serveurs-tous-grands-acteurs-web

  • je n’ai pas cette appli et je n’en meurs pas.

    • c’est amusant comme les états unis se plaignent de ce qu’ils font abondamment. Ce sont les premiers à récolter les infos tout azimuts et laisser des failles béantes de sécurité voire les mettre exprès. La censure existe bien sur facebook et twitter aussi, faut pas être dans la mammographie.

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