« Alice » d’Heidi Perks

Un très bon thriller, à la fois captivant et agréable à lire. Une bonne idée roman pour cet été, pour les amateurs du genre.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« Alice » d’Heidi Perks

Publié le 6 août 2019
- A +

Par Johan Rivalland.

Ce roman bien enlevé (sans jeu de mots), écrit par une Américaine, Heidi Perks, qui indique avoir consacré trois ans à le peaufiner, est à la fois captivant et d’une lecture agréable. Les portraits psychologiques qui y sont présentés sont très intéressants et bien étudiés.

Une situation extrêmement angoissante

L’histoire est celle d’une jeune maman naturellement angoissée et très protectrice, qui consent malgré elle un gros sacrifice en se résolvant enfin à confier sa fille l’espace d’une journée à sa meilleure amie, qui l’y encourageait depuis longtemps. Cette dernière, une mère divorcée de trois enfants beaucoup plus expansive et décomplexée, tout au moins en apparence, s’est proposé d’amener tout ce beau monde à la grande kermesse annuelle de l’école. Harriet, la jeune maman protectrice, profite d’une obligation inhabituelle pour franchir le pas et tâcher de prendre du recul en confiant sa fille à son amie Charlotte.

Mais l’impensable va se produire… Alice, la petite fille, se fait enlever sans que Charlotte, distraite l’espace d’un instant par son téléphone portable, ne s’aperçoive de quoi que ce soit.

Commence alors une terrible angoisse, qui va nous mener de stupeur en surprises, au fur et à mesure que l’enquête et l’attente vont se prolonger.

Une histoire bien construite

Si la situation de départ correspond à l’une des choses que l’on peut le plus redouter, surtout en tant que parent, tout l’intérêt du roman va résider dans l’analyse des personnages, en particulier les deux mamans.

Que se passe-t-il, dans la position qui est celle d’Harriet telle que nous venons de la décrire, comme ce serait aussi le cas de tout parent, d’un point de vue psychologique ? Et comment réagirions-nous à a place de Charlotte, qui s’inquiète tout autant pour Alice, tout en devant affronter le terrible poids de la culpabilité, ainsi que le regard des autres, à commencer par celui de celle qui était sa meilleure amie, mais aussi du mari de celle-ci ? Une tension insoutenable. Surtout lorsqu’on sent tout son monde s’écrouler autour de soi et les réactions des gens vous surprendre à un point que vous n’auriez pas imaginé.

Un roman captivant et plein de surprises, comme je l’indiquais, qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin. Le type de roman que l’on ne lâche pas facilement lorsqu’on est lancé dans sa lecture. Une excellent distraction pour cet été (ou tout autant pour cet hiver) pour ceux à qui le cœur leur en dit.

  • Heidi Perks, Alice, Préludes, mai 2019, 448 pages.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
pile de romans
0
Sauvegarder cet article

Un article de Human Progress

 

Le trente-quatrième Centre du progrès est Kyoto pendant la période Heian (qui signifie paix) (794-1185 après J.-C.), un âge d'or de l'histoire japonaise qui a vu l'essor d'une haute culture caractéristique consacrée au raffinement esthétique et à l'émergence de nombreux styles artistiques durables. En tant que siège de la cour impériale, Kyoto était le champ de bataille politique où les familles nobles rivalisaient de prestige en parrainant les meilleurs artistes. Cette compétition courtoise a... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Par Christophe Jacobs[1. Christophe Jacobs vit en France et travaille comme consultant en communication pour des entreprises commerciales et culturelles. Il est l’auteur de traductions de textes d’inspiration libérale (Garet Garrett) et amateur de sculpture. Il a été durant plusieurs années agent pour l’artiste allemand E. Engelbrecht dont l’œuvre monumentale s’est inspirée largement de la philosophie Jungienne.]

Le but de ce compte rendu n’est pas de dévoiler tous les détails de l’œuvre mais suffisamment pour montrer en quoi des inqui... Poursuivre la lecture

Par Hannah Cox.

Cette semaine, le Sénat américain a commencé à débattre sur le contrôle des armes à feu que ses partisans ont qualifié de projet de loi de compromis.

Au début du mois, les démocrates ont annoncé qu'ils avaient obtenu suffisamment de soutien républicain pour que le projet de loi soit adopté par le Sénat (bien que la Chambre des représentants dispose d'une large majorité démocrate, une grande partie du programme de la gauche a été bloquée sous la présidence de Joe Biden en raison d'une majorité très mince au Sénat qui néc... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles