Par Corentin de Salle.
En 2013, paraissait dans le journal Le Monde une tribune du producteur français Vincent Maraval. Il expliquait que, dans le top 10 des 220 films produits en France, un seul seulement était rentable !
Pourtant, le cachet de certains acteurs est pharaonique. C’est parfois cinq fois le cachet d’un acteur américain pour des recettes dix fois moindres ! Le scandale ici, c’est que ces acteurs – dans ce merveilleux système français d’exception culturelle – sont payés avec l’argent public et que ce salaire mirifique leur est versé au détriment de la masse des autres acteurs, figurants et intermittents de spectacles qui galèrent toute l’année.
Pourquoi certains acteurs français se font-il payer aussi cher ? Dans cet épisode provoc’ Corentin de Salle remet les pendules à l’heure avec Tyler Cowen…!
édifiant!
ce pays est foutu
Pendant que d’autres créent des richesses, la France crée des subventions. Il existe même un site internet subventions.fr pour vendre les subventions. Merci l’Etat !
Même si je savais déjà que je subventionnais le train de vie somptueux des acteurs français , cette vidéo a achevé de me donner le cafard. Croire qu’on aura les meilleurs films en subventionnant, quel fantasme !
Il n’est pas étonnant de constater que le cinéma français d’avant guerre ait été apprécié, et ait connu une notoriété mondiale. La pléthore des grands scénaristes et la remarquable prestation des acteurs de cette époque sont à l’origine de ce succès international. Leur talent seul était synonyme de triomphe. La vidéo souligne bien que cet âge d’or du cinéma (français et européen) ne bénéficiait d’aucune subvention. Cinéma autonome et libre qui embauche des artistes reconnus et engrange les succès. CQFD !
De nos jours les règles ont changé : on « sélectionne » acteurs et scénaristes selon des critères politiques (via la TV) et non artistiques d’où la nullité du résultat et… le pourcentage croissant des subventions.
Les « Palmes d’or » décernées à Cannes (pour des films plus que tendancieux) ne reflètent qu’une congratulation de « l’entre-soi » pour promouvoir cette navrante médiocrité. Nos coco, se vautrant dans la bassesse, n’ont même pas le moindre scrupule de l’ombre d’une autocritique !!!!
évidement le cinéma aussi s’est fonctionnarisé
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