Malgré les chiffres, les idées reçues sur l’immigration en Europe persistent

À ce jour, l’état de connaissance montre que les flux migratoires ne sont pas responsables de l’augmentation du chômage ou d’un changement majeur des finances publiques dans les pays d’accueil européens.

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Immigration source https://unsplash.com/photos/Ismnr6WSHCU

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Malgré les chiffres, les idées reçues sur l’immigration en Europe persistent

Publié le 11 juin 2019
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Par Ekrame Boubtane.
Un article de The Conversation

Les résultats des élections européennes 2019 indiquent une progression des partis d’extrême droite au Parlement européen. Un de leurs points communs ? Le discours hostile à l’accueil des étrangers, désignant l’immigration comme la cause des difficultés économiques et sociales dans leurs pays respectifs.

L’adhésion croissante de la population à ce discours est liée en partie à la perception d’une immigration « massive » qui représenterait un coût pour les économies européennes. Toutefois, cette perception ne correspond pas à la réalité telle qu’on la mesure. Le rappel des ordres de grandeur de l’immigration et de l’asile, et des effets des flux migratoires sur les économies peut être utile dans ce contexte.

2008 à 2017 : les flux migratoires vers l’UE

Les données sur l’immigration des ressortissants de pays tiers et sur les demandes d’asile sont collectées par Eurostat et disponibles pour l’ensemble des pays de l’UE à partir de 2008.

Ces données permettent par exemple de situer les flux migratoires observés entre 2013 et 2017, par rapport à la période 2008 et 2012.

Les flux de demandeurs d’asile sont étroitement liés aux conflits en cours. Suite aux guerres en Libye et en Syrie, leur nombre sur le continent européen a augmenté. Depuis 2010 L’UE a enregistré près de 700 000 demandes d’asile par an en moyenne, avec des variations importantes : plus d’un million en 2015 et en 2016, moins de 800 000 en 2017.

Par rapport à la population européenne, ces flux représentent entre 1 et 3 demandeurs d’asile pour 1 000 habitants par an.

Plus de demandeurs d’asile mais des flux de migrants permanents stables par rapport à la population

Au niveau des États membres de l’UE, sauf quelque exception, le nombre de demandeurs d’asile a augmenté depuis 2013. Cette augmentation a été particulièrement marquée en Allemagne, en Suède, en Autriche et en Hongrie (Image 1).

Image 1 : Flux de demandeurs d’asile annuel moyen. Une comparaison entre l’UE-15 et l’UE-13 (les 13 pays membres après les élargissements de 2004 à 2013).
Author provided 

Les flux d’immigration de ressortissants de pays tiers, autorisés à s’installer durablement dans l’UE, sont mesurés à partir des statistiques Eurostat sur les titres de séjour délivrés pour la première fois, d’une validité d’un an ou plus.

Les données Eurostat permettent ainsi d’évaluer les flux de migrants permanents soumis à l’obligation de détenir un titre de séjour pour s’établir dans l’UE, elles n’incluent pas les ressortissants européens bénéficiant de la libre circulation.

Ces flux sont plutôt stables en proportion de la population dans les pays de l’UE-15, en progression dans les 13 pays membres depuis les élargissements de 2004 à 2013 (image 2).

Image 2 : Flux d’immigration annuel moyen. Une comparaison entre l’UE-15 et l’UE-13.
Eurostat, Author provided

Implications économiques de 1985 à 2015

Suite à l’instauration de l’espace de libre circulation des personnes – l’espace Schengen –, il était nécessaire que les États membres développent des politiques communes relatives à l’asile et à l’immigration. C’est ainsi que les données disponibles depuis la signature du premier accord Schengen en 1985 reflètent des politiques nationales d’immigration et d’asile qui ont intégré au fur et à mesure la législation de l’UE.

Les données Eurostat pour les pays de l’Europe de l’Ouest permettent de considérer les flux de demandeurs d’asile suite aux guerres en Yougoslavie dans les années 1990. Au cours de cette période, l’UE-15 avait enregistré près de 400 000 demandes d’asile par an en moyenne, et près de 700 000 demandes au début de la guerre de Bosnie Herzégovine en 1992 (image 3).

Image 3 : Flux annuel de demandeurs d’asile dans l’Union européenne entre 1985 et 2017.
Eurostat, Author provided 

Suite au débat en 2015 sur la charge économique que représenterait l’accueil des demandeurs d’asile, nous avons évalué les implications des flux migratoires sur les conditions économiques et sur les finances publiques de 15 pays d’Europe de l’Ouest, de 1985 à 2015 à partir des données d’Eurostat.

Au préalable, nous avons distingué dans les flux migratoires le flux de migrants permanents – calculé sur la différence entre le nombre d’immigrants et le nombre d’émigrants, ce qu’on appelle aussi le solde migratoire – et flux de demandeurs d’asile. Cette distinction est importante car un demandeur d’asile est admis au séjour temporairement le temps de l’instruction de sa demande d’asile et n’entre donc pas dans la première catégorie de migrants permanents.

L’effet économique positif des flux migratoires

Nos résultats publiés en juin dernier dans Science Advances indiquent que les flux de demandeurs d’asile n’ont pas d’effets négatifs visibles sur l’économie ou sur les finances publiques des pays d’Europe de l’Ouest.

Sans remettre en cause les coûts budgétaires liés à la prise en charge à court terme des demandeurs d’asile, il convient de considérer aussi les recettes fiscales et les retombées économiques liées à l’intégration des personnes qui obtiennent la protection internationale au cours du temps. Nos résultats indiquent que quelques années après l’arrivée des demandeurs d’asile, l’effet économique serait – en moyenne dans les 15 pays étudiés – positif.

En ce qui concerne les migrants permanents, ils ont contribué à augmenter le niveau de vie moyen et à améliorer le solde des finances publiques dans les pays d’Europe de l’Ouest. En effet, les migrants permanents sont majoritairement en âge de travailler et ils contribuent à augmenter le taux d’emploi, ce qui se traduit par une augmentation du niveau de la production par tête.

Les migrants permanents sont majoritairement jeunes, le taux d’emploi augmente dans les pays d’Europe de l’Ouest dès leur arrivée.
skeeze/Pixabay, CC BY 

Certes, du moment qu’ils bénéficient aussi des biens et services publics, les dépenses publiques augmentent suite à leur arrivée. Les migrants permanents payent d’ailleurs des impôts, des taxes et des cotisations sociales, par conséquent les recettes fiscales nettes des transferts augmentent. L’un dans l’autre, le solde des finances publiques dans les pays d’Europe de l’Ouest s’améliore suite à l’arrivée des migrants permanents.

Des préoccupations autres qu’économiques

À ce jour, l’état de connaissance montre que les flux migratoires ne sont pas responsables de l’augmentation du chômage ou d’un changement majeur des finances publiques dans les pays d’accueil européens.

Reste que les questions soulevées par l’immigration et l’asile ne sont pas uniquement d’ordre économique et préoccupent beaucoup les Européens surtout au cours des dernières années. L’Eurobaromètre Standard 89 du printemps 2018 indique ainsi que, depuis 2015, l’immigration est perçue comme le principal problème auquel doit faire face l’UE et arrive en tête des préoccupations dans 21 États membres en 2018, notamment en France.

Ekrame Boubtane, Enseignant-Chercheur de l’Université Clermont Auvergne au CERDI (CNRS/Université Clermont-Auvergne), Université Clermont Auvergne

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation

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  • pas responsable de l’augmentation du chômage , certes , du pompage d’argent public , ça se discute , en revanche , côté insécurité , on n’en prend plein la tronche , et c’est en grande partie pour ça que les gens sont rétifs à l’accueil des migrants ; qu’ils s’intègrent sans faire d’histoire et respectent les valeurs du pays d’accueil comme l’on fait les asiatiques , rien que ça et ils seront regardés d’un autre œil ;

  • Cet article relève des fake news ! En totalité.
    Ce qui ne me surprend pas vu la provenance.

  • Par conséquent ,il faut augmenter au maximum l’immigration ,n’est ce pas la conclusion logique de toutes ces qualites economiques attribuees aux migrants ?
    Et en effet tout cela se retrouve dans les chiffres , l’europe n’a jamais ete aussi riche……et endettee, sa croissance est phenomenale !

  • comment contrepoing peut il cautionner autant d anneries? celle qui est a l origine de ce torchon, est soit disant chercheur a l ecole d economie de paris, un nid de socialisme fabien. apres il ne faut pas s etonner que les francais pensent que le liberalisme c est de la merde

  • Etonnant que dans une revue dite liberale on soutiennent une these promue par un organisme d’etat et avec des statistiques officielles. On notera aussi que la seule information pertinente se rapporte aux nombre de demandeurs d’asile. Il faudrait y ajouter toute la population en situation illegale. Quant a l’impact ecomonique, rien, pas de chiffres (qui seraient de toutes facons « ameliores » pour soutenir la these politique) mais du bla-bla. Maintenant, toujours selon les statistiques, le chomage des jeunes dans la partie catholique de l’Europe tourne autour de 20% mais des types qui debarquent de nulle part, ne parlent pas la langue, trouveraient un emploi sans problemes?

    • la partie catholique de l’europe..
      On peut contester l’article, les chiffres officiels, etc mais affirmer qu’ils sont orientés alors que soit même on l’est, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

      Ce n’est pas l’objectivité qui compte mais défendre une vision ou opinion personnelle. Alors pas de leçon SVP !

      • Permettez-moi de vous dire (gentiment) que vos prises de position récurrentes sur le sujet démontrent que votre objectivité en la matière est aussi largement sujette à caution.
        Non, je suis désolé, les entreprises de mystification des faits et des données par l’empire du bien ne doivent pas conduire à la position relativiste renvoyant dos à dos les contradicteurs.
        Il existe une vérité. Certains ont raison, d’autres tort.
        De très nombreux rapports, dont un, excellent, de Jean-Yves Laulan, ex-chef économiste du FMI, établissent le coût colossal de l’immigration pour les pays d’accueil. Mais, si vous étendez vos recherches aux études anglo-saxonnes, vous trouverez des dizaines de conclusions analogues. Comme je le soulignais à d’autres occasions, ces coûts sont de tous ordres : économiques et sociétaux (éducation, santé…).
        Par ailleurs, j’ai rarement été convaincu par des informations qui contredisent de façon flagrante notre capacité à observer la réalité qui nous entoure, quotidiennement et partout (ce en quoi je crois fondamentalement, si l’on est libre de toute idéologie).

        • Il existe sans doute une vérité pour un lieu donné et un moment donné, mais il ne s’agit en aucune façon d’une loi naturelle immuable. Permettez je reste prudent !

  • « ’état de connaissance montre que les flux migratoires ne sont pas responsables de l’augmentation du chômage ou d’un changement majeur des finances publiques dans les pays d’accueil européens. »

    il vaut mieux lire ça qu’être aveugle..
    on va me répondre « la moyenne des pays europeens » comme d’habitude
    maintenant faisons les comptes de ce que çà coûte a la France , premier pays pour la redistribution sociale..
    décidément on prend les gens pour des cons

    • « décidément on prend les gens pour des cons » : sûrement pas. On prend la plupart des Français pour ce quils sont : des « cons ». Sous nos yeux éberlués, l’UMPS est en train de se cristallisée sous le nom de LREM, espèce de voiture-balaie qui ramasse tous les déchets du monde politique qui nous sont présentés comme des héros et qui espèrent, en récompense, d’être recyclés aux prochaines échéances électorales (municipales, sénatoriales et présidentielles). L’immigration de « chances pour la France » exo-européenne ne date pas d’aujourd’hui, elle est « de longue date » et qui, depuis « de longue date » sévit au gouvernements successifs de la France ? Si cette immigration était vraiment quelque chose de positif, il faudra que l’on explique pourquoi tous les pays de l’Union Européenne sont en difficulté financière (au point de devoir s’endetter encore et encore grâce au taux bas maintenu en marche forcée par la BCE et la Commission « européenne ») et sociétale (pas nécessairement « sociale »). Vous (le commentateurs) et moi, nous sommes ici les seuls à porter ici des contradictions à la propagande officielle complaisamment publiée par les journaux (y compris ceux qui se disent « libres » ou « indépendants ») : combien de fois l’ont demande aux partis d’opposition (je veux parler des partis anti-immigration) de venir dans ces mêmes journaux porter le contradiction eux aussi ? Les journaux se fichent de nous parce que nous sommes « cons » comme vous dites !

  • Pascal Boniface disait il y a deux ou trois ans « ces migrants sont une richesse pour la France » précisant en outre qu’ils avaient des moyens financiers et étaient bardés de diplômes (ingénieurs, médecins…). Des propos délirants…
    Aujourd’hui on peut peut-être dire que les migrants ne font pas augmenter le taux de chômage puisqu’ils ne peuvent pas s’inscrire à Pôle Emploi. Mais combien coûtent-ils en terme de protection sociale, d’hébergement, de scolarisation des enfants, de (pseudo) formation, d’intervention policière, etc. ? Le taux de chômage n’a pas augmenté (peut-être ?) mais le montant des impôts directs et indirects ont augmenté, les pensions de retraite ont diminué, etc, etc.

  • ce que je constate et cela tous les mois c’est que mon épouse a une retraite agricole inférieure au pécule que reçoit un migrant ayant le statut de réfugié, hors aides de toutes sortes..comme l’alimentation par exemple distribuée par des assocs comme la croix rouge. Les travailleurs pauvres de ce pays vont avoir une sacré concurrence niveau emplois et salaires avec la bénédiction des idiots utiles humanistes.

  • Bonjour, je pense que l’immigration est une chance.

    • « L’immigration est une chance ». Pour les immigré surement, pour ceux qui, au quotidien, subissent les affres des dérives comportementales, des pressions « culturelles » et autres pratiques moyenâgeuses je ne crois pas que l’on puisse parler de « chance ».

      • J’ai récemment fait des travaux de rénovation chez moi. Pour une toiture, j’ai demandé des devis dont les montants allaient de 2500€ à 4600€.
        L’équipe de kabyles que j’ai embauchée a déboulé chez moi à 7h30 du mat’, pour partir à 20h. Les travaux ont duré 2 jours au lieu de trois, et je suis tellement content du résultat que je leur ai fait refaire ma façade.
        Sur ce coup là, l’immigration m’a permis d’économiser 2100€ et une journée.

        • Et j’imagine que tous ces braves gens étaient dûment déclarés et que leur entreprise verse les cotisations afférentes rubis sur l’ongle ? Inutile de répondre, j’ai travaillé plus de 10 ans avec les entreprises du BTP, je connais fort bien la réponse : 5 salariés au bilan et 20 sur les chantiers ! Vous ne vous rendez même pas compte que par ce genre d’agissement, vous êtes directement responsable de l’appel d’air qui entraîne une invasion.

    • @Pointu Dugauche : oui, une chance pour les Français qui choisissent de partir.

    • L’immigration est organisée pour des raisons idéologiques, politiques et économiques. Ceux qui la favorisent et/ou l’organisent véhiculent, à travers les médias qu’ils détiennent, l’idée – tétanisante pour ceux qui voient la réalité – que c’est une « chance ».

      «Nous pouvons anticiper une rapide transformation de la face du monde au fur et à mesure que sa population est distribuée et redistribuée selon les aléas des besoins changeants de la production économique.»
      (H. G. Wells, Le nouvel Ordre Mondial, 1940)

  • Comme le dit l’article, l’immigration ce sont de préoccupations autres qu’économiques.
    Elles sont sociales, culturelles et religieuses.
    Sociales car elles imposent à ceux qui accueillent de s’adapter à ceux qui arrivent. Culturelles comme le rapport aux femmes, la nourriture ou les comportements, et religieuses car certaines religions portent un message identitaire d’exclusions.
    On ne peut y répondre que par l’économie et les chiffres. C’est plus complexe.

    • « Reste que les questions soulevées par l’immigration et l’asile ne sont pas uniquement d’ordre économique et préoccupent beaucoup les Européens surtout au cours des dernières années. » : dommage que l’article s’arrête là…
      C’est le nième article qui loue les bienfaits économiques de l’immigration (alors que d’autres plus discrets sont peut-être moins connus, et pour cause, avancent le contraire).
      La première et principale précoccupation est bien sociale, culturelle, religieuse et elle ne date pas seulement de ces « dernières années ».

  • Je suggère, comme le font les urgentistes à Mme Buzyn, que l’auteur de cet article, fort bien construit par ailleurs, passe 24h aux urgences d’un hôpital francilien (pas Neuilly sur Seine…). Il pourra peut-être comprendre le rejet de l’immigration par une partie grandissante de la population.

  • N’importe quel crétin a remarqué la différence entre les immigrés asiatiques et ceux d’Afrique et des pays musulmans qui refusent toute adaptation et intégration.

    • Les immigrés asiatique, là où je vie, parlent, vivent, mangent, pensent chinois. L’intégration est plus faible sur la dernière génération. Ils fraudent ou blanchissent de l’argent à tout va : leur volonté d’intégration est nulle.

      En revanche, ils ne posent pas de problème d’ordre public et fournissent, par leur travail non assisté, un service à la population.

      Au même endroit, une proportion significative (au moins 60%) de la population noire, par contraste, vit de la CAF et des petits boulots de l’économie informelle, au grand bénéfice de ceux qui les emploient et ne vivent pas à côté.

      La population « normale » continue de payer les impôts pour que tout ce petit monde puisse vivre tranquille. Si j’étais mauvais langue, je dirais que les impôts achètent la paix sociale en anesthésiant les blancs, ignorant les jaunes et sponsorisant les noirs.

      • « Les immigrés asiatiques, là où je vis, parlent, vivent, mangent, pensent chinois. L’intégration est plus faible sur la dernière génération. Ils fraudent ou blanchissent de l’argent à tout va : leur volonté d’intégration est nulle. En revanche, ils ne posent pas de problème d’ordre public et fournissent, par leur travail non assisté, un service à la population. »


        @Sarcastik : Il est contradictoire d’affirmer « leur volonté d’intégration est nulle » puis de dire qu’ils ne posent pas de problème d’ordre public.

        S’ils « parlent, vivent, mangent, pensent chinois » cela signifie que c’est leur volonté d’ assimilation qui est faible, et non pas leur volonté d’intégration.

        La seule chose qui peut prouver que leur volonté d’intégration est nulle c’est de prouver qu’ « ils fraudent et blanchissent de l’argent à tout va », mais uniquement à condition qu’il s’agisse bien là d’activités criminelles/illégitimes et non pas simplement d’acivités illégales ( rappel : une chose illégale n’est pas forcément criminelle/illégitime. )

        En résumé :
        Être intégré = ne pas commettre de crime, ne pas être assisté par l’État.
        Être assimilié = parler français, acheter des bagettes, manger du saucisson, boire du pinard, chanter la Marseillaise avec les larmes aux yeux, etc…

        • Je comprends votre point de vue et ne souhaitais d’ailleurs pas m’engager dans un tel degré de précision.

          Je me contenterais de constater qu’attendu que leur mode de vie et de pensée est entièrement tendu vers la constitution d’une communauté dont les rapports avec l’Etat sont ceux de la fraude et avec la population, de rapports marchands de bon aloi, vivant à l’écart et sans aucun soucis d’intégrer à leur culture des éléments de la nationalité française ou des autochtones, en somme un peu à la manière des quartiers marchands de la ligue hanséatique ou des cités-Etats italiennes en méditerranée, leur intégration est à tout le moins très imparfaite et leur présence au détriment des communautés tenant traditionnellement ici commerce (libanais notamment).

          On en revient toujours à ce même constat : une société ne peut être à la fois ouverte et socialiste, sous peine de voir les contributions des uns s’en aller systématiquement dans la poche d’autres qui ne leur partagent aucune valeur ni proximité génétique et dont sortent le plus souvent vainqueur ceux qui ne jouent pas les règles du jeu. Une société libérale pourrait davantage s’accommoder des inconvénients de l’absence de rapports autres que commerciaux entre des communautés partageant un même territoire.

          • « dont les rapports avec l’Etat sont ceux de la fraude »


            @Sarcastik : Soyez plus précis. De quel type de « fraude » parlez-vous ?
            S’agit-il d’une « fraude » visant à se protéger de l’injustice étatique (racket fiscal, inflation législative et reglementaire, impunité des voyous à cause d’une justice inefficace et corrompue, etc…) ou s’agit-il au contraire d’une fraude visant à profiter de l’injustice étatique ?

            Car d’un point de vue libéral, il faut faire une distinction entre par exemple, d’un côté, un résistant fiscal ou un patron non-criminel employant des travailleurs au noir, et d’un autre côté, un escroc qui vend des produits contrefaits prétenduemment non-contrefaits ou un escroc qui s’en met plein les poches grâce aux aides sociales en se faisant passer pour un handicapé ou un malade ou une femme enceinte ou autre.
            Du point de vue de l’État le résistant fiscal, le patron non-criminel, et les deux escrocs, sont tous des « fraudeurs » , tandis que d’un point de vue libéral seuls les deux escrocs sont réellement des criminels.

        • L’immigration asiatique, même si elle n’est pas marginale, est de loin la moins importante, avec les Turcs inclus. Cette dernière population, turque, est très communautariste à double titre, nationaliste (nostalgie de l’empire ottoman, non reconnaissance du génocide arménien, accès à l’UE, admiration d’Erdogan, relations douteuses avec Daesh, une volonté d’expansionnisme) et religieux (islamisme imposé par le nationaliste/islamo/conservateur Erdogan bien accueilli par le peuple turc). Plus de 60% des Turcs établis en France votent Erdogan. Même s’ils bossent en toute régularité, les Turcs ne s’intègrent pas, et s’assimilent encore moins : ils s’imposent.
          La migration non européenne (Turcs, Maghreb, Afrique subsaharienne) est une véritable source d’inquiétude et pas seulement sur le plan économique.

  • C’est bizarre, depuis Giscard, regroupement familial et budget en déficit, coïncidence ?

  • Un immigré non intégrable rapidement (qui ne parle pas la langue par exemple) va rester plusieurs années dépendant des aides publiques. De manière purement théorique, si un immigré coûte globalement, disons, 10000 euros par an à la puissance publique et qu’il nécessite 5 ans en moyenne pour réussir son intégration, le coût de prise en charge de 300000 immigrés non intégrables par an revient à 15 milliards chaque année pour l’Etat. Peu importe les chiffres (vous êtes libres d’imaginer les vôtres), il existe un coût incompressible de l’immigration et il est faux de prétendre que ce coût est nul.

    Ceci dit, il est également faux de dire que l’immigration explique les déficits des systèmes sociaux. L’immigration n’y est pour rien car ces systèmes collectivistes auraient quand même été en déficit sans immigration. Les système sociaux collectivistes sont construits de telle manière qu’ils détruisent les richesses qu’ils parasitent. Parce qu’ils portent en eux les germes de leur propres destruction, ces systèmes pervers ne peuvent pas ne pas être structurellement déficitaires.

    Immigration ou pas, il convient de mettre un terme aux systèmes collectivistes (retraites par répartition, sécu, etc.) et le plus rapidement sera le mieux.

    • Attention à votre présentation, on pourrait en conclure que l’immigration n’a pas d’incidence sur les comptes sociaux (la position défendue par l’article).
      Ce qui serait évidemment faux.
      L’immigration contribue à détériorer les comptes sociaux dans une proportion qui est très loin d’être négligeable.
      Par recoupement (puisque les statistiques sont interdites), on en a une petite idée.
      Certes les comptes seraient déficitaires malgré tout. Et alors ?
      So what ? Et, de plus, là n’était pas le sujet.

      • So what ? C’est pourtant le cœur du sujet. En dernière analyse, l’immigration devient un problème si et seulement si le régime politique est socialiste, parce que ce régime méprise la propriété privée et les droits fondamentaux de chacun, à commencer par ceux des nationaux.

        Il n’est pas possible de s’opposer à l’immigration et vouloir la retraite par répartition ou la sécu en même temps. Les deux venant ensemble, vous devez choisir. Réserver les systèmes sociaux collectivistes aux nationaux revient à offrir la liberté de s’assurer aux seuls migrants. Mais que diable, je veux avoir la liberté de m’assurer où je veux moi aussi !

        • Les comptes sociaux seraient de toute façon négatif. Oui, et alors ? So what ? Quelle démonstration pouvez-vous en tirer pour occulter les coûts de l’immigration sur ceux-ci ? Voilà ce que je voulais exprimer avec ce so what.
          Bien sûr que le socialisme ne peut conduire qu’à la ruine, notamment des comptes sociaux. 100 % d’accord, mais là n’était exactement pas le sujet.

          D’autant que, de nombreux pays occidentaux non socialistes s’accordent sur les coûts nets de l’immigration. De nombreuses études dans les pays anglo-saxons en attestent.
          Le socialisme évidemment multiplie ces coûts par 100, mais considérer que l’immigration (celle que l’on connait) a une incidence positive a priori si elle se déploie dans un système non socialiste est pour moi une erreur.

          • « considérer que l’immigration (celle que l’on connait) a une incidence positive a priori si elle se déploie dans un système non socialiste est pour moi une erreur. »


            @Yves81 : Imaginons un immigré A et un immigré B :

            L’immigré A vit dans un pays d’accueil où il peut survivre en se contentant de percevoir des allocs et de voter pour les politiciens qui lui garantissent ces allocs, il peut également faire condamner par la justice des faux criminels, tels que par exemple des journaux qu’il juge racistes, et des propriétaires ou employeurs qui le discriminent parce qu’il refuse de s’assimiler (par contre cette même justice peine à condamner les vrais criminels) ; il entend à longueur de journée de la part de médias et d’associations communautaristes subventionnées qu’il est une victime de la colonisation même dans le cas où ni lui ni ses proches/ancêtres directs ont été victimes d’injustices concrètes.

            L’immigré B vit dans un pays d’accueil où il n’existe pas d’allocs, où il est obligé de travailler pour survivre (mais où fort heureusement ce n’est pas compliqué de trouver du boulot car il n’y a pas de salaire minimum, 35h, et autres lois engendrant un chômage de masse), où la justice ne condamne que les vrais criminels, où les journaux ont le droit d’être « racistes » contre lui, où il est libre de ne pas s’assimiler mais où les propriétaires et les employeurs sont libres de le discriminer du fait de son refus de s’assimiler ; il entend à longueur de journée, grâce à des médias de qualité (car étant privatisés et n’étant pas subventionnés), que les individus qui n’ont subi aucune injustices concrètes (ou qui n’ont pas de proches/ancêtres directs victimes d’injustices concrètes) ne sont pas des victimes de la colonisation.

            Quel est selon vous, entre l’immigré A et un l’immigré B, celui qui est le plus suceptible de s’intégrer au pays d’accueil ? Réponse : très probablement celui vivant dans le pays le plus libéral, c’est-à-dire l’immigré B.
            Par conséquent, il n’est pas faux de croire que l’immigration peut être quelque de positif à partir du moment où se déroule dans un pays libéral ( « un système non socialiste » )

            • Oui, d’accord.

              Mais il me semble que vous réduisez la question de l’immigration aux dimensions politico-économiques. Je pense que vous vous trompez.

              Prenez un immigré C en provenance du Moyen-Orient. Il est diplômé, ingénieur en l’occurrence, apprécié de ses voisins, intégré socialement, marié à une femme autochtone du pays d’accueil, ayant un job de cadre supérieur dans une multinationale.
              Le tout dans un des rares pays du monde où le mot Liberté conserve encore un vague sens et où l’individu doit assumer ses choix et non choix.

              Est-il, selon votre schéma, susceptible de bien s’intégrer au profit de la société d’accueil et au sien propre.

              Un cas d’école me direz-vous ?

              Non, je vous parle d’un des terroristes à l’origine des attentats du 11 septembre aux USA.

              Il me semble que vous occultez des dimensions culturelles et historiques, pourtant fondamentales.

              • Par ailleurs, permettez-moi d’ajouter que la société libérale à laquelle vous rêvez relève d’un fantasme comparable à celui de ceux qui aspirent à un communisme pur.

                Il s’agit d’un cas d’école totalement virtuel.
                Prenez les quelques pays les plus libéraux de la planète.
                Ces pays sont liés par des traités internationaux et sont soumis à des instances supranationales, voient se développer en leur sein associations politiques en tout genre, groupes de pression et lobbys de gauche, édictent des lois rééquilibrant les relations entre les prétendus forts et les prétendus faibles, pratiquent la discrimination positive sur les minorités, développent des systèmes d’assistances sociales, collectent des impôts pour redistribuer les richesses …

                Ce n’est pas par hasard que ces pays connaissent des vagues migratoires particulièrement importantes.

                La situation de l’immigré A que vous évoquez correspond à un fantasme. Révélez-moi un seul pays, un vrai, où les choses se passent comme cela et je suis prêt à changer d’avis.

                Enfin, dernier point, on ne peut parler, selon moi, d’immigration en général. Il y a des immigrations, fondamentalement différentes dans leur nature et leurs effets.

                • « La situation de [ l’immigré B / l’immigré vivant dans le pays libéral] que vous évoquez correspond à un fantasme. Révélez-moi un seul pays, un vrai, où les choses se passent comme cela et je suis prêt à changer d’avis. »


                  @Yves81 : Vous avez raison sur le fait que ce pays idéal n’existe pas. Même des pays libéraux comme la Suisse, Singapour, ou la Nouvelle Zélande, ne réunissent pas l’ensemble des carractéristiques de ce pays idéal. Malgré tout, j’ai néanmoins raison sur un point : il n’est pas impossible qu’un jour ce pays idéal existe, même si effectivement il sera dans le collimateur de toutes les instances supranationales.

              • @Yves81 : Les terroristes, ils se trouvent chez les islamistes tel que celui que vous avez décrit, mais ils se trouvent aussi chez les communistes ( ex : Bande à Baader, Brigades rouges, casseurs antifa…), les écologistes (ex : Unabomber… ), les fascistes (ex : Anders Breivik… ) et ainsi de suite. Par conséquent, immigration ou pas, une société sera toujours confrontée à des cinglés qui veulent massacrer des innocents, elle sera toujours confrontée à des problèmes de terrorisme et, plus généralement, de criminalité.
                Cependant, comparativement à une société étatiste de gauche ou de droite (pro-collectivisme et anti-capitalisme), de mon point de vue une société libérale (pro-droits individuels et pro-capitalisme) luttera plus efficacement contre ladite criminalité.

        • « Il n’est pas possible de s’opposer à l’immigration et [vouloir en même temps les système sociaux collectivistes (retraite par répartition, sécu, etc.)] Les deux venant ensemble, vous devez choisir. »


          @Cavaignac : Bravo ! Votre message est une bouffée d’oxygène face au torrent d’imbécilités étatico-collectivistes des autres messages.
          Il y a quelques mois j’avais posté un message expliquant plus ou moins la même chose que le vôtre. Vous utilisez le terme « systèmes sociaux collectivistes » tandis que moi j’utilise le terme « aides sociales » mais nos conclusions se rejoignent, à savoir :
          « Augmentation des aides sociales = Augmentation de l’immigration nuisible.
          Réduction des aides sociales = Réduction de l’immigration nuisible. »
          Permettez-moi de poster à nouveau l’intégralité de mon ancien message ( c’est l’occassion idéale ! ) :


          « Parmi les immigrés venant en Occident, il y a grosso modo deux sortes d’individus :
          _ 1 = des individus désirables (bosseurs, honnêtes) qui sont indispensables à la compétitivité de notre économie (par exemple : aux USA, dans la Silicon Valley, plus d’un tiers des scientifiques et ingénieurs sont des immigrés, notamment des indiens et des chinois. Sans eux la Silicon Valley ne serait certes pas irrémédiablement foutue, cependant elle ne pourrait absoluement pas rester aussi compétitive.)
          _ 2 = des individus indésirables (capricieux, criminels) qui sont désastreux pour notre économie et qu’il serait suicidaire de continuer à acceuillir.

          Les pays occidentaux comme la France distribuent beaucoup d’«aides sociales» et, par conséquent, attirent inévitablement des immigrés indésirables plutôt que des immigrés désirables, ou du moins : la proportion d’immigrés indésirables est trop élevée. Si ces pays occidentaux devenaient extrêmement nationalistes et xénophobes (discriminations étatiques envers les étrangers, interdiction aux employeurs d’embaucher des étrangers, interdiction aux proprios de louer à des étrangers, etc..), ces mesures nationalistes et xénophobes permettraient peut-être auxdits pays occidentaux de parvenir au résultat « A », mais elles ne leur permettraient absoluement pas de parvenir au résultat « A + B» :
          – A = se débarasser de l’immigration indésirable.
          – B = rester compétitif économiquement.
          La seule façon de parvenir au résultat «A + B» c’est d’arrêter de distribuer des «aides sociales» , chose que refusent tous les anti-libéraux (qu’ils soient de gauche, de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite.)

          Vous me rétorquerez : certes, si on réduisait en France les «aides sociales» cela cesserait d’attirer l’immigration indésirable, cependant qu’arriverait-il aux Français qui ne peuvent pas survivrent sans ces «aides sociales» ? Qu’arriverait-il aux Français qui ne peuvent par survivrent par leurs propres moyens ? Seraient-ils abandonnés par tout le monde ?

          Pour répondre à cette question demandons-nous premièrement ce qui arriverait dans une France de plus en plus libérale économiquement (c’est-à-dire une France avec moins d’impôts et de réglementations) aux Français capables de survivre par leurs propres moyens ?
          Réponse : beaucoup d’entre-eux se retrouveraient face à un nombre croissant d’opportunités de gagner de l’argent, et face à la possibilité de consommer des produits moins couteux (bien qu’étant de bonne qualité), et payeraient moins d’impots (sur ce dernier point, n’oublions pas que l’inflation est elle aussi une forme d’impot), et deviendraient par conséquent de plus en plus riches.

          Deuxièmement, demandons-nous qu’est-ce qui est plus facile à effectuer pour un Français devenant de plus en plus riche (grâce au libéralisme économique) que pour un Français restant pauvre ?
          Réponse : c’est plus facile pour un Français riche que pour un Français pauvre de faire des dons aux Français qui ne peuvent pas survivrent par leurs propres moyens.

          En conclusion, si on réduisait en France les «aides sociales» (au risque de me répéter : c’est la seule façon de parvenir au résultat «A + B» ), les Français qui ne peuvent pas survivrent par leurs propres moyens ne seraient pas forcément abandonnés par tout le monde. D’une part ils recevraient des dons de la part des Français capables de survivre par leurs propres moyens, et d’autre part ils profiteraient comme tout le monde de produits moins couteux. Parmi ces produits se trouveraient d’ailleurs toutes sortes d’assurances maladies, assurances retraitres, etc… Car le libéralisme n’est pas en soi opposé à toute cette « protection sociale », il est juste opposé aux monopoles étatiques qui rende cette « protection sociale » plus chère et de moins bonne qualité. »

      • comptes en déficit, crise en vue…

  • On ne peut pas, via des statistiques, rendre compte d’un phénomène comme l’immigration illégale.
    C’est un peu le meme raisonnement que ceux qui disent que 99% des cambriolages se produisent sans violence physique. Cela est sans doute vrai et pourtant ceux qui , en rentrant chez eux un jour, découvrent leur logement sens dessus dessous ont le sentiment de subir une grande violence . Et que dire du vol d’un objet sans grande valeur marchande mais qui représentait une grande valeur sentimentale. Que valent les statistiques dans ce cas ?
    L’impact économique objectif d’une immigration qui vient avec ses coutumes, ses habitudes de vie, ses valeurs et les impose quelquefois agressivement n’est pas l’élément essentiel. Le sentiment de subir cette immigration est bien plus important et est ressenti comme une violence. Il faudrait peut etre commencer à predre en compte cela.

  • 350 morts et plus de 1000 blessés, ça a quel coût ?

  • Super tirade bisounours… Bon, demandez donc à la CNAV combien ils ont de fausses cartes vitale et les noms qui vont avec? Ou demandez à tous les bourgs de France, maintenant aux alentours de 300 habitants le seuil « d’accueil », ce que les affectations forcées de migrants leur rapportent en terme socio-économique? Ou chez les médecins généralistes et autres spécialités type dentaires, ce qu’ils se tapent comme AME (avec remboursement aux calendes grecques) avec les incivilités qui vont avec?
    Les allemands ont chiffré à 23 milliards d’euros le coût de l’accueil l’an passé dans leur pays. Et les pays de l’UE qui ont une politique migratoire « sympathique » et quelques statistiques ethniques (que notre Etat refuse de compiler) indiquent le double de chômeurs parmi les immigrés que leurs natifs. Et des comme cela il y en a plein à consulter. Franchement, comme l’a dit un contributeur, faites un séjour aux urgences des hôpitaux ou aux accueil de CAF avant d’écrire autant de conneries.

  • Le propos de l’article est purement économique ; et certainement contestable.
    Ce qui est sûr c’est que la place de l’Islam en Europe devient préoccupante dans le sens où les valeurs et principes de cette religion (droit des femmes, des minorités, respect des autres religions, absence de séparation religion / état) la rende bien peu compatible et dangereuse pour nos sociétés, alors même qu’elle s’y propage en même temps que l’immigration africaine, turque, etc….
    Je ne parle même pas des agressions et autres attentats.

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