GAFA : leçons de la réussite du capitalisme libéral

Les GAFA nous donnent une bonne leçon sur la réussite du capitalisme libéral.

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GAFA : leçons de la réussite du capitalisme libéral

Publié le 3 avril 2019
- A +

Par Jean-Pierre Chevallier.

Une petite étude des comptes des GAFA nous donne une bonne leçon de la réussite du capitalisme libéral. Leurs adversaires socialistes de tout poil devraient en tirer les bonnes conclusions…

En effet, grâce à la baisse des taux des impôts sur les bénéfices des sociétés décidée par Trump, les GAFA ont pu diviser par 2 ce taux d’imposition (qui est tombé de 30 % à 15 %, lignes 7 des documents 1 et 2) et augmenter de moitié leurs bénéfices (de 80 milliards de dollars à 120 milliards, lignes 4 des documents 1 et 2) d’une année sur l’autre !

Document 1

C’est là un exemple de la très grande réussite des Reaganomics reconvertis en Trumponomics : moins d’impôts pour les entreprises, c’est davantage de bénéfices et de richesse pour la nation et pour ses habitants, les Américains, selon les principes de base du libéralisme exposés jadis par Adam Smith.

Document 2

C’est simple, tout est simple.

Amazon, Google et Facebook ont un taux d’imposition de 10 à 13 % seulement.

Frédéric Bastiat essayait déjà d’expliquer aux Français qu’en taxant des vaches, ce n’étaient pas les vaches qui allaient payer ces impôts mais le paysan propriétaire des vaches, ou ses clients s’il pouvait en répercuter les coûts sur les prix de ventes de ses produits.

Presque deux siècles plus tard, les Français, et les Européens, n’ont toujours pas compris ces évidences.

Moins d’impôts, surtout sur les bénéfices des sociétés, c’est davantage d’argent dans les entreprises pour qu’elles puissent investir, et dans les poches des actionnaires qui les réinvestiront.

Plus d’investissements, c’est davantage de croissance de ces entreprises donc davantage d’emplois, donc davantage de richesse pour la nation et pour ses habitants.

Cliquer ici pour accéder aux documents financiers d’Alphabet, la maison mère de Google.

Document 4 :

Cliquer ici pour accéder aux documents financiers d’Apple.

Document 5

Cliquer ici pour accéder aux documents financiers de Facebook.

Document 6

Cliquer ici pour accéder aux documents financiers d’Amazon.

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  • Les choses simples et évidentes ne sont pas à la portée des imbéciles!

    • Faire simple demande du travail et du courage . Faire compliqué est à la portée du moindre crétin . Souvent faire simple , c’est faire simple avec du complexe . Accepter une solution, méthode, simple face à du complexe oblige à être humble , ce qui peut gêner notre égo . L’égo de nos politiques et technocrates est certainement ce qu’ils ont de plus remarquable .

  • Heureusement qu’il a été pris en compte tous les facteurs pouvant expliquer l’augmentation des bénéfices d’une année sur l’autre, sinon on aurait pu taxer cette étude de simpliste !

  • Très bon article. J’airais 2 petites questions:
    – Peut-on dire qu’une baisse de taxe est « libéral » si elle est financée par plus de déficit (comme aux usa il me semble)?
    – Comment des patrons comme Marc Zuckerberg ou Bill Gates peuvent-ils être pour plus d’impôts et de régulation alors qu’ils sont la preuve vivante que c’est le contraire qui marche?

    Si quelqu’un a des explications je l’en remercie d’avance ^^

    • La baisse de taxe est libérale dans le principe oui, mais elle doit s’accompagner d’une baisse des dépenses, ca c’est juste du bon sens par contre, rien à voir avec le libéralisme.

      Pour les riches qui veulent plus d’impôts/regulations, ca sera soit par idéologie, ca peut être une question d’image aussi,
      mais bien souvent les régulations permettent d’écraser les concurrents comme le cas récent de jeff besoz qui a incité au salaire min à 15$

  • @Koris

    Si j’étais à la tête d’un géant du numérique, je militerais en faveur d’un IS et d’un salaire minimum important. En tant que gros j’ai la capacité à absorber ces hausses. Les petits, non, et les futurs émergents auront de sacrés bâtons dans les roues pour grossir. Ou comment couler la concurrence et la future concurrence avec l’aide de l’Etat.

    • Un grand merci pour vos explications ^^
      L’hypocrisie et le copinage dans toute sa splendeur 😀

    • Si une entreprise augmente le salaire minimum d’une manière importante cela fera partie de son prix de revient qui sera payé par le bénéficiaire de l’augmentation importante de salaire. Si l’IS est aussi important revenir à l’article

  • @goufio2
    Cette hausse sera diluée dans le nombre d’articles vendus. ( Economie d’echelle, tout ça tout ca. ) Amazon est capable de trouver des investisseurs et de lever des fonds même si la boite tourne à perte. ( Stratégie Amazon et Uber)
    Une petite boite, non. Elle se retrouvera à sec de trésorerie et en cessation de paiement rapidement.

    • @jesuisliberale
      Une hausse importante de salaires ne sera pas que sectorielle elle risque aussi d’être généralisée et participer à l’inflation (prix et salaires) CQFD

  • Et ? Vous répondez à coté de la plaque là.

  • L’article prend exemple sur les GAFA pour décrire les effets de la politique US.
    Pourquoi ?
    Certes, ces entreprises sont connues et on peut afficher des bilans « qui valent le coup d’oeil », mais elles sont très particulières. N’importe quelle entreprise aurait pu servir de support à cette démonstration.

    Le problème des GAFAM est qu’elles ont des tentations monopolistiques, un effet vicieux sur les investisseurs en ces temps à faible marge (elles ont quasiment crédit illimité), et donc une rentabilité bien plus forte que toutes les autres entreprises de la bourse (sauf Boeing, mais … cygne noir !).

    Les GAFAM deviennent plus rentables mais quid des autres entreprises ?

    Au final, je me demande si c’est boites ne seraient pas l’équivalent des ressources naturelles dans le « mal hollandais », si le fisc US et Trump n’avaient mis le holà.

  • La baisse de la fiscalité des entreprises leur permet de plus investir mais aussi de vendre moins cher à bénéfice net égal. Ce n’est donc pas seulement profitable aux (vilains?) actionnaires mais aussi aux clients et à l’emploi puisque l’entreprise y gagne en compétitivité et donc en parts de marché.

  • (suite…)
    Et même l’État-glouton y gagne puisqu’il aura moins de chômage à indemniser.
    La baisse de l’endettement public peut aussi commencer par celle des prélèvements obligatoires.

  • Les commentaires sont fermés.

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