« Philosophie de l’impôt » de Philippe Nemo : la face cachée de l’égalitarisme

Pourquoi le concept de l’égalitarisme continue-t-il à subjuguer les masses malgré les horreurs qui ont émaillé l’histoire du socialisme ?

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« Philosophie de l’impôt » de Philippe Nemo : la face cachée de l’égalitarisme

Publié le 9 septembre 2018
- A +

Par Thierry Godefridi.

En conclusion de la recension de La passion de l’égalité (Texquis, Bruxelles, 2017), l’essai sur la civilisation socialiste dans lequel Drieu Godefridi procédait à l’inventaire de l’univers conceptuel de la pensée socialiste et à une déconstruction de la tentation égalitaire de notre temps, l’on soutenait qu’il restait à écrire une anthropologie, une sociologie et une psychologie de l’égalitarisme.

Pourquoi ce concept continue-t-il à subjuguer les masses malgré les horreurs qui ont émaillé l’histoire du socialisme et malgré les prévarications dont nombre de ceux qui s’en réclament, encore de nos jours, se rendent coupables ? Philippe Nemo a traité ces aspects dans sa Philosophie de l’impôt (PUF, Paris), un ouvrage publié presque au même moment que celui cité plus haut.

Quand on prend à Pierre pour donner à Paul, on peut toujours compter sur le soutien de Paul. Dans La Tyrannie fiscale, Pascal Salin, cité par Philippe Nemo, affirme :

On trouvera toujours une majorité de gens disposés à confisquer une partie des biens d’autrui ; [et] il se trouvera toujours des hommes politiques pour appuyer cette revendication.

Philippe Nemo en démonte le mécanisme. Il explique qu’il s’en trouvera toujours pour considérer que prendre aux « riches » est nécessaire, juste et utile au bien commun : certains par conviction, d’autres par intérêt (car ils font partie de ceux qui en bénéficient), d’autres, enfin, parce que cela leur plaît intimement, sans qu’ils ne se préoccupent de savoir pourquoi cela leur plaît autant.

Ce remarquable historien des idées politiques qu’est Philippe Nemo remonte aux sources de l’impôt, en inventorie minutieusement les formes et les circonstances historiques et contredit savamment les arguments idéologiques en faveur de l’impôt progressivement confiscatoire dont souffrent les citoyens européens, en particulier en France et en Belgique, où les niveaux d’imposition sont parmi les plus élevés au monde. Et, pourquoi donc l’idée de prendre aux « riches » plaît-elle tant ?

Cette passion dissimulée sous des habillages sophistiqués relève de l’envie, dénonce Philippe Nemo qui s’appuie sur l’étude qu’en fit le sociologue allemand Helmut Schoeck dans Der Neid, traduit en français sous le titre L’Envie. Une histoire du mal  (1980, publié aux Belles Lettres en 2006).

Schoeck, qui étudia la médecine, la philosophie et la psychologie aux universités de Munich et de Tübingen et enseigna dans plusieurs universités américaines pendant une quinzaine d’années avant de rentrer en Allemagne et d’occuper une chaire de sociologie à l’université de Mayence, démontra que, loin d’être un simple aspect de la psychologie individuelle, l’envie consiste en une « catégorie constitutive de l’anthropologie » qui sert à expliquer des phénomènes sociaux à plus grande échelle. Philippe Nemo reprend à Schoeck l’exemple frappant des sociétés archaïques dans lesquelles le rôle de l’individu s’effaçait entièrement devant l’importance du groupe.

L’idée que « l’impôt progressif a pour mère l’envie et pour fille l’oppression » (Paul Leroy-Beaulieu, 1896, parmi d’autres cités par Philippe Nemo) n’est pas neuve. Le danger, dans une démocratie où règne le suffrage universel, réside dans ce que des gens votent des impôts qu’ils ne paient pas et se partagent les impôts qu’ils font payer à d’autres, y compris, via la plaie de l’endettement, à des contribuables qui ne sont pas encore nés.

Le danger subsidiaire réside dans ce que la confiscation aboutit à une intrusion telle dans la vie privée de tout un chacun que le tissu économique de la société entière se nécrose, au détriment de tous à l’exception de la classe politique dirigeante. L’ancien empire soviétique, la Chine de Mao, Cuba, la Corée du Nord : les exemples abondent.

L’objectif commun de toutes les doctrines et pratiques socialisantes de l’impôt confiscatoire vise à réduire les inégalités et, partant, la liberté, car c’est bien elle qui est responsable des inégalités, et cette déraison persiste encore de nos jours malgré les échecs flagrants des communismes et autres socialismes dans l’Histoire. Or, de par la globalisation et la complexification des échanges au niveau de la planète, l’intelligence humaine peut d’autant moins connaître ces derniers et les maîtriser. Il y a là « une frontière épistémologique indépassable », écrit Philippe Nemo.

Selon le mot de George Lucas, le producteur des sagas cinématographiques Star Wars et Indiana Jones, cité par T.J.  Hoisington dans « If you think, you can ! » :

Nous vivons tous dans des cages dont la porte est grande ouverte.

Entre la main qui vole et la main invisible, entre la servitude et la liberté, à vous de choisir, mais dépêchez-vous avant que la porte des cages ne se referme et que ne s’installent la réduction ontologique de la personne et la régression sociale.

Comme l’écrit Philippe Nemo dans ce livre remarquable qu’est la Philosophie de l’impôt, à lire absolument toutes affaires cessantes :

L’inquisition fiscale n’est pas impliquée par le concept même d’État ; elle n’est indispensable qu’à un certain type d’État, celui qui entend gérer de manière collectiviste la vie sociale et économique.

Et, faut-il ajouter : « celui qui se nourrit de la haine sociale ».

 

 

Article initialement publié en janvier 2018.

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  • Ayant lu ce brillant ouvrage, je ne peux qu’aller dans le sens de l’auteur du billet: à lire, toutes affaires cessantes.

  • « Pourquoi le concept de l’égalitarisme continue-t-il à subjuguer les masses malgré les horreurs qui ont émaillé l’histoire du socialisme ? »
    Sans doute par ce que l’égalitarisme n’a pas grand chose à voir avec le socialisme. Si l’auteur pense aux horreurs staliniennes, par exemple, il est bon de rappeler que Staline a condamné l’égalitarisme.
    Par ailleurs, résumer l’égalitarisme à la redistribution fiscale est très réducteur.
    L’égalitarisme, c’est aussi la mise en place de la discrimination positive. Dont chacun pensera ce qu’il veut…
    Encore une fois, un article où la critique d’une idéologie se limite à une question de pognon.
    Bon sang, les gars, il n’y a pas que le pognon dans la vie !

    • « Bon sang, les gars, il n’y a pas que le pognon dans la vie ! »

      Merci de cette bonne nouvelle.

      • @ AerosolKid
        Il faut quand même bien dire, que si même les bons bourgeois en parlent maintenant à table (faute de bienséance, avant, avec 2 autres sujets: la religion et la politique), les Français sont quand même des obsédés du pognon, pour la plupart, c’est indéniable, beaucoup moins de politique et de religion!
        Autre correction: comparer la Belgique à la France n’est pas correct: certes les impôts y sont très importants mais le pays paie ses nombreuses années de réforme nationale pour finir, radicales, vers la fédéralisation des communautés et des régions (n’essayez pas de comprendre: « si vous comprenez, c’est qu’on vous a mal expliqué! » – Ch. Van Hoenacker) et il n’est pas interdit de penser que d’autres modifications interviendront encore d’ailleurs. Mais tout ça cher, mais sans 1 mort! Ce fut pourtant une « révolution », mais lente et pacifique! Le pays n’a plus rien à voir avec la France jacobine: plus rien d’un peu important ne se décide plus sans concertation! Donc c’est bien plus proche de la RFA. À noter, le gouvernement actuel est de tendance vraiment libérale mais les politiciens libéraux ne remettent pas en cause les acquis sociaux. Le réalisme pragmatique est la base même si les solutions peuvent être surréalistes! C’est comme ça que l’étranger ne comprend rien mais est-ce utile? En 2016, 120000 Français vivent en Belgique et n’en sont pas tristes!

    • «Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres ils ne seront pas égaux, et s’ils sont égaux c’est qu’ils ne sont pas libres »
      Alexandre Soljenitsyne »

      C est simple, propre, net et sans bavure et le pognon n est vraiment pas le sujet.

      • @ AerosolKid
        Oui et non! Si mon gouvernement, qui gère bien et ne m’escroque pas m’offre (pas m’impose) l’occasion d’aider des handicapés, pas riches, pourquoi pas? En société, l’empathie, la solidarité pour ou avec les autres est naturelle et spontanée. Un citoyen ne laisse pas crever un autre citoyen! Ou bien la nation n’a plus de sens!
        Un pays purement libéral n’existe pas et tout le monde n’est pas libéral! Ça, c’est la réalité! Après, on fait comme on peut! Ça, c’est pragmatique.

        • « l’occasion d’aider des handicapés, pas riches »

          Vous leur demandez une fiche de paie ou leur avis d’imposition avant d’intervenir ?

    • @Jean roule ‘il n’y a pas que le pognon . ‘ oui c’est ce que dit aussi mon cousin quand il tape toute la famille . Personne n’est plus fasciné par l’argent qu’un socialiste, il ne parle que de ça mais jamais du sien : de celui des autres avec pour objectif de se l’accaparer .

  • « Le danger, dans une démocratie où règne le suffrage universel, réside dans ce que des gens votent des impôts qu’ils ne paient pas »

    C’est pour cela qu’il faut revenir au suffrage censitaire, ce qui irait d’ailleurs dans le sens des socialistes si ils étaient cohérents.
    Si plus on possède plus on doit payer, alors plus on possède et plus on a de droit de vote.

  • D’emblée, je précise que je suis pour un IR-flat tax. Ceci pour éviter qu’on m’accuse d’être un dangereux egalitariste.
    Avant de reconnaître que l’impot progressif est en réalité réduit à sa portion congrue. Seul l’IR en fait partie (avec le bonus-malus automobile ? ).
    En termes de recettes, la messe est dite : la TVA (flat tax), pres de 200 milliards d’euros, la CSG (flat tax), plus de 100 milliards… L’IR ? « Seulement » 75 milliards !
    S’agissant des seules recettes fiscales, l’IR, c’est 25 % des recettes.
    A croire que l’IR ne sert que de caution morale à la progressivité de l’impôt qui reste très majoritairement proportionnel en France.
    Donc : l’impôt « progressivement » confiscatoire… Hum !

    • Je comprends votre argument, mais il me semble que vous prenez le point de vue du fisc, et non celui du redevable. Les flat tax TVA et CSG sont parfaitement masquées pour le redevable, qui n’imagine pas que ce qu’il achète 120 pourrait en fait ne valoir que 100, ou que quand il touche 100, il aurait en fait dû toucher 110. C’est bien pour ça que l’état les adore, l’oie ne crie pas puisqu’elle ne sait pas qu’elle a mal. Il est probable que si l’IR prenait 7.5 à chaque fois qu’on touche 92.5, on pourrait dire que ce serait un impôt faible par rapport à TVA/CSG. Le problème est que pour certains, l’IR prend un peu plus de 40 à chaque fois qu’on touche 60 (alors qu’on aurait pu toucher 110, et qu’on ne pourra acheter que pour une valeur de 50 avec). Pour ceux-là, c’est franchement confiscatoire, Etre confiscatoire ne signifie pas l’être envers tous, il suffit de l’être envers quelques uns…

      • Certes.
        Mais de la même manière que l’IR progressif est minoritaire dans les recettes fiscales, les contribuables dont l’IR atteint la dernière tranche (celle à 45 % ) sont en petit nombre.
        Des lors focaliser son argumentaire sur la progressivité confiscatoire de l’impôt en France, en réalité doublement minoritaire, me paraît globalement exagéré. Ou passablement nombriliste…

        ps : à titre personnel, je suis partisan d’une flat tax de l’ordre de 20 % partout (TVA, CSG, revenus du capital ou du travail, héritage sauf cas des conjoints, voire rêvons un peu TICPE…)

        • Malheureusement, TVA et CSG sont également progressifs, même si ces deux prélèvements présentent un nombre de seuils moins nombreux que l’IR.

          Concernant la CSG, les taux sont 0%, 3,8%, 6,2%, 8,3%, 9,2% et 9,9% pour le taux le plus élevé. Pire, la CSG au taux de 9,9% est alourdie de taxes diverses spécifiques représentant 6,8% supplémentaires, pour un total de 16,7%. Enfin, il ne faut pas oublier les 0,5% de la CRDS qui s’ajoute à tout ceci.

          Bref, la CSG est déjà un impôt progressif qui n’a rien à voir avec une flat tax.

          PS : une taux uniforme de 20% pour la TVA et la CSG ensemble revient à taxer 40% des mêmes revenus, ce qui est beaucoup trop élevé pour un Etat régalien normal dont les dépenses ne doivent pas dépasser 10 à 20% du PIB. Si on maintient la TVA, il convient de ne pas dépasser un taux de 10% pour l’ensemble des taxes. Par ailleurs, il n’y a pas lieu de taxer les héritages puisqu’il ne s’agit pas d’un revenu issu d’une création de richesse mais d’un simple transfert, un passage de témoin comportant des droits et des devoirs, sans aucune création de richesse. En outre, les héritages ont déjà payé TVA, CSG et toute la ribambelle des taxes. L’impôt sur la mort est une surimposition tout à fait immorale.

          • Ni la CSG ni la TVA ne sont des impôts progressifs, en ce sens qu’elles ne dépendent pas du montant des revenus.
            Il existe différents taux, qui dépendent seulement de la nature des revenus.
            Ainsi, à l’intérieur d’une même rubrique (par exemple CSG sur les revenus salariés, ou CSG sur les allocations chômage), le taux reste identique.

            PS : le principe de l’impôt en France n’est pas de taxer une création de richesse, mais de taxer un transfert de produits (que ce produit soit de l’argent ou une marchandise). C’est discutable, mais c’est ainsi. Sinon, les commerçants qui ne font que revendre un produit créé par d’autres ne devraient subir aucune taxe.

            • La valeur d’un bien/service nait de l’échange. Dire que les commerçant ne créent pas de richesse (sélection,transport, stockage, mise à disposition) est une erreur d’analyse. Le commerce est un service créateur de richesse. Vous refaites l’erreur des physiocrates.

            • En fait, vous n’avez rien capté à l’économie en général, à la création de richesse en particulier. Il va y avoir du boulot…

          • Sur l’imposition des héritages, ou du capital (via ISF/IFI), il y a plusieurs manières d’aborder le dispositif.
            1. approche punitive… cf « je n’aime pas les riches » de Hollande ; cf les signes extérieurs de richesse des années Mitterrand, remis au goût du jour par LREM sur les yachts et les grosses bagnoles
            2. approche consumériste : l’ISF et l’imposition des héritages, c’est l’impôt anti-épargne/pro-consommation –> dépensons tout en loisirs, fringues, bagnoles, voyages… et on ne sera pas taxé !

          • L’impôt sur les successions n’est pas immoral en ce sens qu’il traduit une idéologie redistributive ou égalitariste, jugée parfaitement morale par ses partisans. La morale est une question de point de vue. Ne mélangeons pas le droit (a fortiori la fiscalité) et la morale.
            Ma position personnelle est de revenir aux fondamentaux de la DDHC de 1789 : l’impôt a vocation à financer les dépenses communes. Pas à faire de la figuration dans la politique redistributive – il existe par ailleurs des politiques sociales pour venir en aide aux plus démunis, mais ce n’est pas le rôle de l’impôt de se substituer à celles-ci. En même temps, je suis bien conscient, car pragmatique, que s’il est raisonnable de chercher à amender la nature de l’IR en le transformant en flat-tax, il est utopique de vouloir supprimer l’impôt sur les successions, qui a plus de 200 ans. A l’origine, c’était une flat-tax, avant de devenir progressif. Qu’il redevienne flat-tax représenterait déjà un sacré progrès.

    • la majeure partie des services publiques …leur raison d’etre est une égalité souvent territoriale..il n’y a pas qu’une recherche d’égalité de revenus. il y a plusieurs égalités en concurrence!

      quel service rend la police l’armée et la justice à une contribuable? m^me si leur utilité et leur sens ,une fois acceptés quelques principes fondamentaux de vie en société à faire respecter, sont évidents.. ça ne donne pas les modalités de financement.

      c’est la nature de la dépense qui est critiquable, la répartition de la charge de l’impôt servant à la financer est toujours arbitraire me semble t il.

      que protège l’etat pour un libéral? la propriété privée, la liberté des échanges, la parole donnée et l’etat en tant que système j’entends par là les frontières où ces libertés s’exercent. dès lors l’impôt doit porter là dessus non?
      taxer le travail ou la création de richesse est une folie c’est une subvention à la pauvreté!

      • mais bon je ne susiis pas libéral..je regarde..

      • c’est juste une suite de remarques en vrac comme d’hab… et si la taxe prend bel et bien le fruit du travail d’un individu, celui ci doit voit ou se situe son interet et surtout ne pas la voir comme une incitation à ne pas travailler..ce n’est pas ce qui se produit en France tant sur le plan pratique que sur le plan politique .. la première conséquence est le bourrage de mou et l’apprentissage d’un langage qui tient de la schizophrénie.. ».vive la création de richesse sans enrichissement personnel. »

        ce qui ennuie n’est pas tant qu’on aide les pauvres par l’impôt, c’est la nature de la justification et la diabolisation de tout enrichissement personnel qui conduit des gens comme mélenchon à parler d’état social ou d’acquis social…et à ’empêcher toute remise en cause quantitative ou qualitative de ces politiques d’aide ou que de recevoir des aides est un DROIT sinon un dû.

  • Article très intéressant et ouvrage remarquable. Oui, l’égalitarisme est dangereux!

  • +Comme le disait un écrivain nord américain « Si la merde était de l’or, les Pauvres viendraient au monde sans trou du cul ». Et malheureusement c’est ça la vie qu’on le veuille ou non. Arrêtons de spéculer sur les pensées de l’humanité.!

    • les plus grands promoteurs du pseudoégalitarime socialiste ne sont pas les pauvres prolétaires ..

      • Exact, ce sont les intellectuels qui nous ont pondu les idéologies criminelles. Même Hitler n’a rien inventé, le Pangermanisme a été le fruit d’historiens, de philosophes et d’un archéologue: Kossinna.

  • Depuis combien de décennies a-ton refusé que l’impôt avait pour vocation de permettre le bon fonctionnement de l’état, au profit de la théorie marxisante de la redistribution des richesses ? On a totalement effacé la première raison d’être de la fiscalité en hypertrophiant le volet répartition, dans une course sans limite à la redistribution des biens des classes moyennes celles-ci étant les seules à ne pouvoir échapper au couperet .

  • il faudrait rappeler ce que l’auteur entend par égalitarisme.. il semble juste d’imposer l’égalité devant la loi , il est inique d’imposer l’égalité de revenus.

    quand vous parlez à des « socialistes » vos avez parfois affaire à des gens gens naïfs qui ne cherchent pas à argumenter mais sont juste révoltés par la pauvreté, et parfois par des envieux qui ne sont pas du tout égalitaristes, ils désirent ardemment la mise en place d’un système dans lequel il seront reconnus à la « juste » valeur qu’ils se donnent; les intellectuels sont souvent jaloux de la position sociale occupée par des gens aux quels ils s’estiment supérieur, ils ne veulent absolument pas être leurs égaux.
    le socialisme récompensera les gens intelligents en somme et les vrais mérites. Il y a une simple circonstance dans nos pays qu’on oublie de rappeler, les enfants sont éduqués par des « intellectuels » qui souvent leur inculquent un respect de l’intellectuel excessif ..professeur est le plus beau métier du monde, rien n’est plus important que d’éduquer les enfants…et ce sont les professeurs qui le font. et les filières professionnelles sont des « voies de garages » vers lesquels un enfant « brillant » n’est JAMAIS orienté. On crée une génération de diplômés certains d’etre les plus intelligents du lot..stupéfaits quand leur mérites sont ignorés par le marché du travail et le marché.
    je suis toujours frappé pas ce qu’on me répond quand je pointe que prendre l’argent des riches quand on ne peut pas démontrer que cet argent a été acquis par des moyens iniques n’est pas acceptable ..tu ne VEUX pas comprendre.

    • donc dans le succès du pseudo égalitarisme je citerais l’irrespect par le marché des intellectuels qui par ailleurs sont vus par le peuple et se voient comme des élites.

    • Le SEUL moyen de lutter contre la pauvreté est de favoriser l’économie qui créent les richesses et les emplois. Je n’en connaît pas d’autre. La France est malheureusement engagée depuis 40 ans dans une politique qui détruit son économie, d’où le chômage et la pauvreté.

      • la prospérité économique est un but contestable…je n’ai rien contre des gens qui font un voue de pauvreté.. le point est la liberté..et il s’avère que quand les gens sont libre d’échanger sans crainte d’etre spoliés ils sont pas nécessairement le plus riche possible mais heureux et assez riche pour leur gout.

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