Au Venezuela, les billets volent et les zéros s’envolent

L’argent ne vaut plus rien au Venezuela. Les habitants fuient la misère. Le système économique s’écroule. Réalité du socialisme réel.

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Nicolás Maduro credits donkey hotey (licence creative commons)

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Au Venezuela, les billets volent et les zéros s’envolent

Publié le 18 août 2018
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Par Jean-Pierre Chevallier.

Les Vénézuéliens ont bien de la chance : ils ont un lider maximot révolutionnaire viscéralement anticapitaliste digne successeur d’Hugo Chavez qui réussit à faire le bonheur de son peuple grâce à sa politique économique.

Ainsi par exemple, les Vénézuéliens jettent leurs billets de 100 bolivars dans les rues car ils ne valent plus rien. Le taux d’inflation serait de l’ordre de… 1 000 000 % !

Les caisses des magasins ne peuvent plus enregistrer en une seule fois les paiements des clients car les sommes à payer dépassent les limites des nombres disponibles.

Toute activité économique sera arrêtée dimanche prochain (pour une durée indéterminée) afin de mettre en circulation de nouveaux billets avec… 5 zéros de moins.

Pour couronner le tout, l’image d’un pont (dont l’architecte était l’Italien Morandi), copie quasi conforme de celui de Gênes. Ses pylônes n’ont pas été inspectés depuis plus 20 ans ! Là aussi, le trafic, en particulier celui des poids lourds dont les charges ne sont plus contrôlées, dépasse les prévisions.

C’est, avec la Corée du Nord, un très bel exemple de la réussite du socialisme historique (ou du communisme) qui n’est pas mort.

En France, le socialisme est plus doux, larvé.

___

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  • Il faut envoyer Mélenchon et sa clique de ses pieds nickelés pour redresser le Venezuela. Ce qui m’interpelle c’est de voir qu’il existe environ 25% de français qui cautionnent de telles politiques !!! Désespérant !!!

    • Comme vous dîtes…c’est désespérant. Beau reflet de l’indigence de ces gens là en économie et finances. C’est beau le partzge…de l’argent des autres…

  • Pendant ce temps, le multi-millionnaire Maduro et ses amis communistes quand ça les arrange ont bien assuré leurs arrières comme les Panama Papers l’ont révélé.

  • Toujours un plaisir de vous lire.

  • C’est bien dommage que Le Media soit en crise, il n’a pas le temps de commenter

  • Oui, il y a des pigeons… 😉

  • Je ne savais pas qu’à Genes et en Italie, il y avait un gouvernement communiste ! Que de pseudo- reportages malhonnêtes ! Je suppose que vous connaissez le nom de celui qui a dit : « plus le mensonge est gros, plus il passera… ». Non, allez, un petit effort, renseignez-vous !

    • Houla! Vous avez des problèmes de lecture.
      Ou peut-être une petite tentative pour détourner la conversation en lançant une accusation mensongère? Technique classique quand la conversation devient désagréable, en particulier quand on évoque les « francs succès » d’une économie socialiste 🙂 .
      A aucun moment, l’article évoque un éventuel gouvernement communiste en Italie. Il fait juste un parallèle entre deux ponts du même concepteur: un qui vient de s’écrouler et un autre encore debout mais plus guère entretenu et situé dans une économie en cours d’effondrement. Un symbole…
      Il est vrai que les idéologies extrémistes sont peu sensibles aux symboles qui ne les valorisent pas…
      Jolie tentative kamarade.

      • Je trouve étonnant tous ces reportages sur le Vénézuéla. Vous connaissez ce pays, vous y êtes déjà allé ? Moi non donc j’en parle pas. Par contre jamais un reportage sur la Colombie, sa voisine qui elle a une économie libérale et dont la principale exportation et ce dans tous les ports du monde, y compris en France, est…. la cocaïne ! A moins que la drogue ne soit pas un sujet très important pour vous, c’est peut-être un marché comme un autre selon votre idéologie.

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