Par Robin Deschamps.
Une tribune du Parti Libertarien
Étatisme de gauche ou étatisme de droite ?
Force est de constater que le printemps n’apporte pas beaucoup de lumière ni de couleurs sur le paysage politique français, résolument monochrome.
Les acteurs politiques sont tous d’accord pour que l’État prenne en main les affaires du pays. Certes, les priorités et les options peuvent varier, mais tous sont bien convaincus que les directives doivent venir du haut. Un État fort, technocratique : des spécialistes au service de la population.
Une démocrature, donc…
Les altercations médiatiques alimentent les tabloïds et illustrent des joutes politiques véhémentes à propos de… Pas grand-chose !
La société « ultra libérale » française
S’il existe un pays ou l’ultra libéralisme se fait sentir, ce serait donc la France, bien sûr !
La fraude fiscale « coûte » de l’argent à l’État français. Peut-être faudrait-il prendre en considération, également, le monceau d’argent que récupère l’État, par moults artifices ?
On constate d’ailleurs que la multiplication des taxes et impôts a un effet inverse à celui escompté : moins de recettes. Les créateurs de richesse s’en vont, ou font fuir leur argent…
Certains esprits aussi brillants qu’insoumis envisagent d’aller taxer les gens partis à l’étranger. L’idée est la suivante : qu’ils continuent à créer des richesses où ils veulent, mais qu’ils envoient l’argent généré par leurs activités en France…
Bien entendu, cet argent soustrait au contribuable moyen, est réutilisé à bon escient : N’avons-nous pas d’ores et déjà une ambassade aux pôles ?! Et demain, les jeux olympiques en France…
« L’État ne peut pas tout », nous affirment les gouvernements successifs ; c’est donc aux serfs contributeurs de donner, sur le reliquat, après taxations et impositions, pour alimenter le domaine caritatif…
Surtout, l’État est souple et généreux pour ses serviteurs (fonctionnaires, assimilés médias, etc.) mais rigide et plutôt pingre pour les contribuables.
Cette démarche de protection pour les collaborateurs n’est propre à aucune institution. Elle ne devient discutable que lorsqu’il n’existe qu’une structure et que vous ne pouvez pas vous échapper d’un système bipolaire. Votre seul choix devient alors de faire partie du système, ou pas…
On ne peut pas reprocher à une population toujours plus nombreuse d’opter pour un asservissement confortable.
Le problème peut provenir du fait que ce système n’est pas rentable et n’est plus supportable financièrement : trop de personnes pour faire fonctionner l’État, pas assez pour créer les richesses nécessaires à ses dépenses.
Il en découle une augmentation de la pression financière, ainsi qu’une diminution des libertés pour les contribuables.
Mai 2018, printemps des libertariens ?
Sommes-nous obligés de subir cette état de fait ?
Pourrions-nous, enfin, nous regrouper pour faire entendre la voix du Parti libertarien ?
Nous sommes la seule formation politique sur l’échiquier français qui souhaite moins d’État et davantage de liberté individuelle.
Je forme le vœu que notre formation se développe en ce printemps 2018.
Le chemin peut paraitre difficile. Toutefois, nous avons vu, récemment, des groupes naitre du néant…
Délivrons le message libéral, déclenchons le débat auprès des médias !
Le libéralisme est une solution politique, il faut la faire connaître.
l’état ne peut pas tout ….celle là , ils nous la sortent quand ils se sentent pieds et poings liées face à certaines revendications ( justifiés ou non ); en revanche , quand il s’agit de nous spolier , de nous ponctionner , de nous surveiller , là l’état il peut tout ……….
Pour sortir de la léthargie c’est par ici:
https://www.partilibertarien.fr
Si vous ne vous y preniez pas comme des manches, vous pourriez y arriver. Hélas ce petit texte me laisse peu d’espoir.