Antitrust : Google abuse-t-elle de sa position dominante ?

Les États-Unis doivent-ils voter des lois anti-trust pour entraver la puissance de google, accusée d’abus de position dominante ?

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Antitrust : Google abuse-t-elle de sa position dominante ?

Publié le 16 mars 2018
- A +

Par Andrea O’Sullivan.
Un article de Reason.com

La position dominante de Google sur le marché a-t-elle été négative pour les consommateurs et l’innovation, et les autorités de réglementation antitrust devraient-elles intervenir ?

Historiquement, l’innovation de Google a alimenté le développement rentable de la monétisation publicitaire sur Internet et lui a permis d’investir dans la cartographie, la messagerie, le courrier électronique, le smartphone et la technologie de l’intelligence artificielle. Si un événement se produit dans la Silicon Valley, Google y est probablement pour quelque chose, ou a rapidement acquis la société à son origine.

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Ce qui était autrefois révolutionnaire est finalement devenu une technologie courante. Aujourd’hui, chaque jour, des centaines de millions d’internautes satisfaits bénéficient d’une poignée de services Google gratuits qui améliorent leur vie sans même qu’ils y pensent.

Google, frein à l’innovation ?

Pourtant, des critiques de plus en plus nombreuses soutiennent que Google est davantage un frein qu’un moteur à l’innovation, et suggèrent qu’il serait peut-être temps qu’interviennent les autorités antitrust gouvernementales. Un nouvel article de Charles Duhigg paru dans le New York Times Magazine, intitulé « The Case Against Google« , en est une bonne illustration.

Traditionnellement, les arguments sur les pratiques antitrust et l’intervention gouvernementale étaient centrés sur les coûts potentiels imposés aux consommateurs. La critique classique du monopole, telle qu’elle a été formulée à l’époque de Theodore Roosevelt, consistait à dire que les entreprises pouvaient croître suffisamment pour étouffer la concurrence et augmenter les prix au détriment des consommateurs.

La concurrence n’était pas nécessairement appréciée en tant que telle, mais plutôt comme un frein à l’exploitation des clients par les entreprises. Ainsi, une grande partie du débat empirique sur cette question a porté sur la question de savoir si les entreprises puissantes ont en effet aggravé la situation de leurs clients.

Cette « norme de bien-être des consommateurs », telle qu’énoncée dans l’ouvrage classique de Robert Bork, The Antitrust Paradox, guide la politique antitrust américaine depuis des décennies.

Une loi antitrust « progressiste » ?

Mais l’article de Duhigg supprime notamment cette ligne d’attaque. Plutôt que d’être simplement une question de « coûts, avantages et équité », affirme M. Duhigg, la politique antitrust devrait être avant tout une question de « progrès ». Et qu’est-ce que le progrès, dans cette nouvelle conception de l’antitrust ? Ce n’est rien de plus qu’une nouvelle orientation de la politique industrielle, où le gouvernement a le pouvoir d’intervenir et de plier les marchés dans la direction que les avocats fédéraux croient être la voie de l’avenir. Selon Duhigg,

Les poursuites antitrust font partie de la croissance de la technologie.

Il concède par ailleurs qu’il existe peu de preuves que Google ne sert pas ses clients. Quel est le problème ?

Selon les nouvelles critiques antitrust, la domination de Google sur le marché crée des opportunités pour le géant technologique de supprimer les innovations concurrentes qui passent inaperçues aux yeux des consommateurs. Leur bien-être n’est pas atteint, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils manquent. Mais dans l’ensemble, la situation de la société s’aggrave, car nous sommes perdants sur de nouveaux produits et services qui pourraient être encore meilleurs que les offres actuelles du leader du marché.

Comme le dit Duhigg,

Si vous aimez Google, vous devriez espérer que le gouvernement le poursuivra pour des infractions antitrust – et vous devriez espérer que cela se produira bientôt, car qui sait quelles merveilleuses nouvelles créations attendent patiemment dans les coulisses.

Il s’agit là d’une étrange inversion de l’analyse de l’économiste Frédéric Bastiat sur la nécessité d’apprécier à la fois ce qui se voit, et ce qui ne se voit pas dans l’économie politique. Mais plutôt que de s’attaquer aux effets invisibles de l’intervention gouvernementale, cet argument nous pousse à considérer les effets invisibles d’un déficit de son intervention. En d’autres termes, l’action antitrust aujourd’hui garantit une nouvelle génération d’actions antitrust dans le futur. L’ingérence du gouvernement n’est que l’étincelle qui déclenche de nouvelles innovations dans l’avenir.

Stratégie paradoxale

Mais une telle stratégie pourrait-elle avoir l’effet contraire de celui escompté ? Le curieux exemple du service de recherche verticale Foundem suggère que oui.

D’après Duhigg, ce service de recherche a pour but d’offrir aux internautes les prix les plus bas sur des articles spécifiques vendus en ligne. L’algorithme de recherche de Foundem était supposé être structuré d’une manière nettement supérieure aux services de Google, offrant toujours une gamme plus large de prix inférieurs à ceux que l’outil Google était capable de localiser. Mais alors que Foundem se classait toujours au premier rang des résultats de MSN Search et Yahoo, il a commencé à glisser des résultats de recherche Google au fil du temps.

Foundem estime que Google a délibérément rétrogradé son service à partir des résultats de recherche visant à écraser un concurrent plus innovant. Google, bien sûr, nie qu’elle s’est livrée à un tel comportement anticoncurrentiel. Et la Federal Trade Commission (FTC), qui réglemente ces conduites, s’est rangée du côté de Google, ne trouvant aucune preuve évidente d’actes répréhensibles.

Sans une connaissance plus précise des particularités de cette affaire, il est difficile de déterminer avec précision qui est responsable. Ce qui est plus intéressant pour moi, cependant, c’est de voir comment le cas de Foundem semble contredire le récit de « l’antitrust comme catalyseur de l’innovation » que défend Duhigg. Une visite sur le site de Foundem ne donne pas l’impression que l’entreprise soit une piste sérieuse.

Traduction Contrepoints

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  • Nouvelle version de « l’Etat sait mieux ce qui est et sera bon pour le peuple que le peuple lui-même ». Article logique pour un journal comme le NYT.

  • Si Google n’abuse pas de sa position dominante, ça ne devrait lui faire ni chaud ni froid d’être démantelé. Ceci dit, je ne vois pas le problème tant dans des innovations qui attendraient dans l’arrière-cour faute d’être libres de percer que dans la restriction de la pensée de l’utilisateur à ce qui est affiché sur la première page et préconisé dans les pubs choisies. Un démantèlement serait sans doute favorable à plus de gymnastique intellectuelle chez les utilisateurs, mais cette gymnastique suffirait-elle à rendre leur pensée moins moutonnière ? On peut en douter.

  • Les seuls monopoles néfastes sont ceux que l’Etat impose: santé, éducation, SNCF… Les positions dominantes du secteur privé n’empêchent pas la concurrence. Si la qualité du service diminue, d’autres sauront en profiter. Vive le marché libre.

    • Malheureusement, la nature humaine étant ce qu’elle est , les monopoles même privés peuvent acquérir une telle puissance qu’ils seront tentés de s’en servir pour interdire l’émergence de toute concurrence crédible. C’est le syndrome du dinosaure qu’on a bien vu à l’œuvre dans la lutte de Microsoft contre le bien meilleur Linux. Google n’a pas encore un tel monopole et il a des concurrents recherchés par ceux qui tiennent au respect de leur vie privée.

      • Microsoft n’a jamais empêcher Linux de se développer si ça n’est en proposant un produit plus abordable pour les particuliers. Linux est mieux implanté sur les serveurs que microsoft d’ailleurs.

        • Le Logiciel Libre, Linux en tête, a fini par écraser Microsoft sur toute la ligne malgré tous les coups tordus qu’il a dû patiemment contourner.
          Ce qui est intéressant pour nous est que Microsoft n’a pas été affaibli par les procès en concurrence déloyale qu’il a perdus mais par la ténacité des programmeurs indépendants qui lui ont tenu tête pour faire mieux et le faire savoir.

          • Microsoft s’est imposé en convaincant les hiérarchies contre l’avis des programmeurs de base sur la foi de l’argument moutonnier : il vaut mieux se tromper avec tout le monde qu’avoir raison tout seul. Google n’est plus très loin de ce stade.

            • Votre exemple est applicable à n’importe quelle technologie dans le monde du développement logiciel. Le nombre de fois que la hiérarchie decide d’utiliser une technologie parce que celle-ci est « branché » et que tout le monde l’utilise alors que celle-ci n’est pas forcement adaptée au problème en question. Mais dans ce cas-là le problème n’est pas Microsoft, le problème c’est la hiérarchie de votre entreprise qui n’a aucune connaissance technique et qui préfère suivre comme des moutons plutôt que d’écouter leurs programmeurs. D’un autre côté, de temps en temps ce n’est pas plus mal que la hiérarchie n’écoute pas les programmeurs sinon ils se retrouveraient avec un produit très élaboré techniquement mais invendable.

              • Possible, mais pour résoudre le problème, il est plus facile de démanteler le monopole que d’éduquer des milliers de petits chefs à ne pas se laisser enfumer par les commerciaux du monopole…

      •  » Malheureusement, la nature humaine étant ce qu’elle est , les monopoles même privés peuvent acquérir une telle puissance qu’ils seront tentés de s’en servir pour interdire l’émergence de toute concurrence crédible.  »

        Dans votre exemple il n’y aurait que l’état qui pourrait interdire toutes autres concurrences pour préserver un monopole privé. Donc on en revient que les monopoles ne sont pas des problèmes dans un marché libre où l’état n’intervient pas.

        • Si Bruxelles n’était pas intervenu pour casser le monopole et l’entente Orange/Sfr/Bouygues, on payerait encore les forfaits 30€ pour 2h de communication ! L’exemple des autoroutes en est un autre, 25% de marge + celles des sous-traitants, des prix exorbitant, désolé, mais en tant que consommateur, je préfère le système Allemand qui est resté monopole public.

          • Ce ne sont pas des monopoles privés ce sont des monopoles publics. La raison pour laquelle Orange/Sfr/Bouygues formait un oligopole est parce que l’État Français le leur a donné. Le gouvernement avait choisi de limiter le nombre d’opérateurs téléphoniques à 3. De même pour les bandes fréquences GSM qui ont été arbitrairement diviser par trois et dont les droits d’exploitation ont ete donné gratuitement à Orange/Sfr/Bouygues.

      • Linux n’est pas meilleur que Windows . Cela depend de votre utilisation. Pour un serveur ou pour développer Linux est meilleur, mais pour un individu lambda qui n’y connaît rien en informatique (la grande majorite de la population) Windows est bien meilleur. Apprendre à utiliser Linux est bien plus difficile que pour Windows et n’est pas accessible à tout le monde. Même dans le monde du développement logiciel, Microsoft offrent des outils qui permettent de produire des logiciels et serveurs sans trop de connaissances grace à des interfaces utilisateur. Tandis que Linux offre des outils dont l’utilisation est souvent réservée à des experts.
        Personnellement je travaille sur Linux parce qu’il est bien plus rapide de développer avec un éditeur de texte et un terminal qu’avec un IDE, mais cela demande plus d’expérience.
        De plus Microsoft et Linux n’ont jamais été en concurrence. Linux est un OS open source qui n’est pas destiné à la vente. Il n’y a pa de marché pour Linux, ce n’est pas un produit commercial.
        Dire que Microsoft utilise sa puissance afin de rester en situation de monopole, vous semblez oublier que si Apple existe aujourd’hui c’est grace à Microsoft. Bill Gates a renfloué les caisses d’Apple sans aucune contrepartie quand Apple avait des difficultés financières.

        • « vous semblez oublier que si Apple existe aujourd’hui c’est grace à Microsoft. »
          Vous semblez oublier que si Microsoft existe c’est parce qu’il a « emprunté » l’interface fenêtres+souris d’Apple qui l’avait lui-même récupérée de Xerox dont les patrons ont laissé filer cette trouvaille par pure incompétence.

          • Oui, Microsoft a copié une technologie qui fonctionne et à réussi à mieux la vendre que Xerox et Apple. Vous pouvez avoir la meilleure technologie au monde, si vous n’êtes pas capable de la vendre (Apple) ou vous ne vous rendez pas compte de sa valeur (Xerox) celle-ci ne vaut rien. Vous en connaissez beaucoup des entreprises qui ne copient pas leurs concurrents?

  • Le NYT étant de tendance démocrate pas étonnant qu’il fasse promotion d’une intervention étatique. En général catastrophique!

  • C’est vraiment un faux sujet : plus les sociétés deviennent grosses, plus elle deviennent lentes à s’adapter et à changer.

    Il n’y a rien de plus dangereux et de difficile pour une grande société que de gérer une position dominante. L’exploitation du consommateur est un délire de la conception de l’économie en parts de pizzas.

    Lors des délires Windows vs Linux des années 2000, où l’administration Clinton avait entamé des poursuite vs Microsoft en brandissant la loi anti-trust, le calcul avait été fait de ce qu’il coûterait à l’économie américaine de mettre Windows dans le domaine public, et le résultat frôlait la dizaine de points de PIB de récession dans l’année suivant la mise publique des sources (entre la faillite de Microsoft et des assurances dues aux dédits des contrats, la mise au chômage de plusieurs dizaines de milliers de personnes etc…)

    Bref, il a été décidé de ne rien faire et d’attendre tranquillement que les choses se fassent naturellement : le coût de maintenance de Windows étant tellement élevé qu’il était inéluctable que la concurrence se rétablirait d’elle même.

  • Les doctrine anti-trust « traditionnelles » basées sur une prétendue défense du consommateur, ayant été démontrées pour fausses, il fallait bien trouver autre chose ! (Voir Murray Rothbard, « L’homme l’Économie et l’État », traduit en Français et disponible gratuitement en Anglais ici : https://mises.org/library/man-economy-and-state-power-and-market, ou Hans Herman Hoppe https://mises.org/library/theory-socialism-and-capitalism-0, chapitre 9).
    Le nouveau prétexte, c’est que les trusts (privés bien entendu) empêcheraient l’innovation. Pour cela, il faudrait donner encore plus de pouvoir au trust aspirant au monopole de la violence « légale », l’État. Quand on voit les difficultés des dirigeants du trust « État » à empêcher l’innovation, malgré les immenses moyens dont ils disposent, malgré leur propagande incessante, et surtout, bien qu’ils disposent des moyens d’imposer leur volonté par l’usage de la violence armée, on voit mal comment les dirigeants d’entreprises privées, ne disposant ni d’un parlement édictant des règlements sensés s’appliquer à tous, ni d’armée, ni de police, ni de tribunaux à leur solde, contraints d’équilibrer leur budget avec les contributions volontaires de leurs clients, pourraient y parvenir.
    Pour qu’il y ait monopole, que ce soit dans le domaine du service aux consommateurs, dans celui de l’innovation, ou n’importe quel autre, il faut deux conditions, qui relèvent exclusivement du pouvoir de l’État :
    1) disposer du pouvoir d’interdire la concurrence par des règlements (condition secondaire)
    2) disposer du pouvoir d’être dispensé d’équilibrer son budget grâce à des contributions prélevées de force sur les citoyens (condition principale).
    On peut s’amuser à le vérifier avec un monopole d’État typique : la SNCF.
    La SNCF dispose en France du monopole réglementaire de transport de passagers sur rail. Personne n’a le « droit » de lui faire concurrence sur ce terrain. La construction de nouvelles lignes de chemin de fer privées est interdite et l’utilisation des lignes existantes lui est réservée. La SNCF pourrait-elle nuire durablement aux consommateurs et empêcher l’émergence de technologies innovantes concurrentes avec ce seul pouvoir (condition n° 1) ? La réponse est clairement non. Sans le pouvoir d’être dispensée d’équilibrer son budget avec les seules contributions volontaires de ses clients, la SNCF aurait fait faillite et aurait disparu depuis longtemps. Aujourd’hui, le prix payé par ses clients ne couvre que moins de 50% de ses dépenses, sans compter les 3 ou 4 Milliards d’Euros nécessaires à l’équilibre de son régime de retraite spécifique. Sans subventions, la SNCF devrait multiplier les prix de ses billets par 2,5, aurait de ce fait encore moins de clients, devrait encore augmenter ses prix etc. En dehors de l’interdiction de la concurrence dans tous les domaines alternatifs dans lesquels ses anciens clients peuvent décider de dépenser ce qu’ils ne dépenseraient plus en billets de train de la SNCF (nourriture, logement, voiture, avion, loisirs, énergie…), seule l’innovation pourrait lui permettre de sortir de cette impasse. On remarquera au passage que la concurrence s’exerce à travers toutes les alternatives possibles à une dépense donnée, pas seulement dans le cadre étroit du domaine économique concerné. Si le train devient trop cher, les clients cessent de prendre le train et se mettent à consommer autre chose. Pour faire cesser la concurrence, il faut nécessairement un État totalitaire qui réglemente la production de tout. On remarquera encore que les gouvernements français se sont depuis longtemps engagés dans cette voie en taxant de très nombreuses alternatives aux voyages en train : logement, voiture, énergie…, mais que ça ne suffit pas.
    La SNCF ne peut donc conserver son monopole, nuire à ses clients, freiner l’innovation que parce qu’elle dispose du pouvoir d’être dispensée d’équilibrer son budget grâce à des contributions prélevées de force sur les citoyens (condition n° 2). Ses « clients » ne sont pas seulement les gens qui prennent le train, ce sont tous les contribuables qui sont forcés d’abonder à son budget. Donc, finalement, que la SNCF ait ou non de vrais clients, n’a pas vraiment d’importance.
    La démonstration vaut pour tout type de monopole, dans, n’importe quel domaine économique. Il n’y a pas d’autres monopoles que les monopoles d’État.

    • Le pouvoir d’un monopole peut très bien être exercé par des subtilités techniques, ou en faussant le jeu économique pour décourager les nouveaux entrants. Au final, le consommateur paie alors plus au monopole installé que si l’Etat garantissait une concurrence loyale envers les nouveaux entrants.

      • @MichelO
        Comment la SNCF pourrait-elle continuer à exister en recourant exclusivement à des « subtilités techniques » ou en « faussant le jeu économique », sans recourir à la violence de l’État ? Je suis curieux.
        Quant au consommateur, il paie une fortune à « l’État ». Mais pour quoi au juste ? Pour qu' »il » garantisse la liberté d’entreprendre ? Vous plaisantez ?

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