Emmanuel Macron, une opportunité unique pour stopper le déclin français

Le déclin français est réel, les chiffres sont implacables. Paradoxalement, 2017 est l’année du plus bas mais aussi de la meilleure opportunité depuis des décennies.

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Capture d'écran JT de 20h de TF1 : Emmanuel Macron et Edouard Philippe

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Emmanuel Macron, une opportunité unique pour stopper le déclin français

Publié le 1 septembre 2017
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Par Patrick Aulnas.

La politique peut avoir des effets catastrophiques sur l’économie. L’affirmation est banale et les exemples fourmillent. L’Espagne de Franco reste un pays pauvre jusqu’aux années 1970. De même pour le Portugal de Salazar. L’URSS, qui prétendait dépasser les États-Unis après la seconde guerre mondiale, décline progressivement jusqu’à sa chute en 1990. Le Venezuela, qui dispose de gigantesques ressources pétrolières, est totalement entravé par le facteur politique. L’autoritarisme et le totalitarisme tuent les initiatives et amènent la pauvreté.

La France représente aujourd’hui un exemple intéressant à cet égard. Elle n’a pas abandonné la démocratie, mais sa situation politique produit des blocages empêchant toute évolution positive. Deux indicateurs doivent inquiéter : le PIB par habitant diminue, les exportations se contractent. Nous sommes donc, en moyenne, individuellement plus pauvres parce que le pays n’est pas compétitif. Les graphiques suivants résument la situation de la France.

Les français s’appauvrissent

La France ne s’est pas remise de la crise de 2007-2008. C’est à partir de cette époque que le PIB par habitant commence à diminuer, même si le PIB global continue à croître modestement (sauf en 2009). L’augmentation du  nombre d’habitants et le manque de dynamisme économique conduisent à une diminution du niveau de vie moyen.

 

La France décroche par rapport aux pays riches

La richesse par habitant augmente rapidement dans les pays de l’OCDE (35 pays développés), moins dans ceux de la zone euro (19 pays de l’Union européenne).  La France est à la traîne. Il y a donc une spécificité française. Le pays ne parvient pas à suivre les évolutions des autres pays riches.

Les produits français sont moins attractifs

Le constat précédent est corroboré par la dégradation constante de la balance commerciale. La France peine à s’insérer dans la compétition mondiale. Le graphique suivant illustre le peu d’attractivité internationale des productions françaises.

Depuis 2000, la part des exportations françaises dans celles de la zone euro ne cesse de se réduire. Le poids de l’industrie française dans la zone euro a diminué. En 2016, pour la première fois, la balance des échanges de services est également déficitaire.

Les blocages politiques

Les entrepreneurs et les salariés français seraient-ils inférieurs aux autres ? Bien évidemment, non. Leur capacité d’initiative existe tout autant qu’ailleurs, leur formation est bonne, les infrastructures du pays n’ont rien à envier à celles des principaux concurrents. Mais le pays est confronté depuis des lustres à un jeu politique malsain conduisant à l’inertie. Sous la Ve République, la gauche et la droite alternent au pouvoir depuis 1981. La gauche (Mitterrand, Jospin, Hollande) concocte toujours des réformes démagogiques et sclérosantes en utilisant le prétexte de la justice sociale. C’est ainsi qu’elle conquiert le pouvoir. Ses réformes les plus emblématiques ont été, au cours des dernières décennies, la retraite à 60 ans pour tous et les 35 heures hebdomadaires de travail. Mais il s’agit aussi de deux erreurs historiques majeures. L’augmentation considérable de l’espérance de vie et la faible croissance économique interdisaient de toute évidence d’abaisser l’âge de la retraite. La nécessité pour les entreprises de s’adapter individuellement à la compétition internationale en période de globalisation économique ne permettait pas de réglementer le temps de travail uniformément et de façon rigide.

 

Les incantations de la droite

La droite française n’est pas réputée pour son libéralisme économique. Elle veut un État fort, selon la tradition historique du pays. Lorsqu’elle conquiert le pouvoir, les incantations libérales se multiplient, mais lorsqu’elle l’exerce, sa nature étatiste revient au galop. Il faut mettre à son actif plusieurs réformes des retraites difficiles à réaliser politiquement, mais personne n’a osé toucher au tabou des 35 heures. Il n’est pas absurde de se demander si la droite au pouvoir ne pousse pas un soupir de soulagement en voyant la gauche défiler dans les rues pour s’opposer aux réformes nécessaires.

Ce petit jeu dure depuis 1981, date d’accession au pouvoir de Mitterrand. Les réformes à contre-courant et l’immobilisme politique ont produit la sclérose. Prendre des initiatives économiques relève du parcours administratif du combattant, gagner de l’argent équivaut à devenir un suspect en puissance. La douce France s’est coulée dans un modèle kafkaïen.

Macron et les Marcheurs, une chance

L’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron modifie radicalement la situation politique. C’est un préalable nécessaire pour stopper le déclin économique français. Les blocages de la gauche, tacitement acceptés par la droite, ne sont plus de mise. L’opposition socialiste est réduite à néant. L’opposition de droite, totalement divisée, ne peut décemment pas s’opposer aux réformes qu’elle n’a pas eu le courage de faire. L’aura de Marine Le Pen est ternie et la stratégie du Front National reste incertaine. La France Insoumise fait figure d’opposition parlementaire, mais n’a que 17 députés. Elle ne pèse pas lourd. Les discours vengeurs et les effets de manche de Jean-Luc Mélenchon, qui excelle dans le genre, ne sont que du théâtre politicien.

La France dispose donc d’une opportunité politique historique pour se réformer et interrompre sa course suicidaire à la pauvreté, cause première de sa morosité. Il faudra deux quinquennats pour remettre le pays en ordre de marche après 35 ans de gabegie. Mais une telle chance ne se reproduira pas avant longtemps. Ne perdons pas de vue l’essentiel.

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  • Ah, ce Maqueron, il a des groupies partout.
    Son arrivée serait une chance pour la France, s’il avait des convictions et une vision pour le pays.
    Malheureusement, ce n’est pas le cas ; c’est un énarque, et comme ses condisciples, il gérera tellement bien le Sahara que le Sahara dans 3 mois devra importer du sable.

    • D’ailleurs, avez-vous remarqué que les habitants du Sahara sont déjà chez nous. L’importation de la nouvelle base électorale socialiste 3 point 0 fonctionne à plein régime.

      Macron est en train de reformater le pays sous un autre système, il veut réécrire le « récit historique » pour le rendre compatible avec un « imaginaire de conquête ».

      La manipulation consiste à dire aux conquis que ce sont eux les conquérants. D’éteindre les cris de ceux qui rendent l’âme en leur disant qu’ils vont aller aux paradis des peuples.

      Il se pose en aumônier républicain qui prononce les derniers mots avant l’exécution finale. C’est le gourou idéal pour un suicide collectif.

      Mais finalement en y réfléchissant, et si le suicide était une réforme, était LA réforme qu’attendait la France ?

  • Vous plaisantez en ce moment ?

    Macron : Énarque, Étatiste qui n’a jamais travaillé pour le privé (la banque Rothschild… Voyons… ts ts ts), qui n’est devenu président que par défaut, la marionnette d’Attali ? Sauveur de la France ?

    Ce n’est pas en détruisant tout sur son passage, tel l’enfant pourri-gâté qu’il est) que votre micronscopique chose élyséenne va réussir à faire quoi que ce soit.

    Ce sont les centaines, peut-être des milliers de Français Libéraux, prosélytes et proactifs qui vont la sauver cette France. Juste en expliquant qu’il existe quelque chose d’autre, qui a marché ailleurs (Suisse, Royaume-Unis, Allemagne, Suède, …). Une fois le terrain correctement préparé, il ne manque plus qu’un(e) candidat(e) pour récolter (Sainte Margaret… Reviens !).

    Ce sont les INDIVIDUS qui vont faire changer les choses, pas UN individu. C’est la base même du libéralisme d’ailleurs.

  • Au point où nous sommes, pourquoi pas. Je suis inscrit à votre journal depuis hier, j’essaye, je suis étonné de voir un article dans ce sens, m’étais je trompé, j’en sais rien. Expérience à prolonger, l’impartialité est une qualité.

  • Bonjour

    Espérons qu’il réussisse, pour tout les français et pour le libéralisme, les reformes libérales étant impossible en cas d’effondrement du pays (contrairement à ce que pensent certains).

    • @ gillib
      Bonjour,
      Tout à fait d’accord avec vous: au jour des élections, E.Macron paraissait le choix réaliste le moins mauvais, il est élu et pour 5 ans, dont acte. Un président fût-il Français, ne peut rien, seul. Donc il faut « faire avec »! Et « remettre de l’ordre » dans tous les domaines où c’est nécessaire n’est pas une politique « pour plaire »! Le chemin n’est pas facile mais l’objectif en vaut la peine: le président n’arrivera pas à le faire seul et le temps presse: à chacun de choisir: critiquer ou agir!

      • @gilib et mikylux

        Je reste de l’avis d’H16 : ce mec est un tocard qui utilise le libéralisme comme fusible : si ça marche c’est grâce à lui, si ça foire, c’est à cause du libéralisme. Il n’hésitera pas une seule seconde quand la patate sera trop devenue chaude à brûler les Philippe, Darmanin et autre Le Maire en place publique, histoire de se faire réélire la prochaine fois.

  • pour que la France puisse exporter des marchandises , il faudrait déjà qu’elle en produise ; quand on sait que deux produits sur trois sont importés , on peut se faire du soucis ; il faut réindustrialiser notre pays , ça pourrait créer des emplois ; et je n’ai rien entendu qui aille dans ce sens de la part du gouvernement ;

  • Macron est en train de confirmer qu’il renforcera surtout le retentissement de notre opposition paléo-soviétique unique au monde, et ce par ses ajustements paramétriques du système socio-économique français que le monde nous envie — enfin, dont le monde de nos concurrents se satisfait très bien de voir qu’il sera au moins prolongé d’un quinquennat.

    • Pas étonnant que le monde entier nous l’envie, puisqu’il nous met hors course pour les concurrencer. C’est bien pour ça que personne ne l’adopte!

  • C’est au plus bas , çà va remonter……..
    C’est donc le moment d’enfumer la population qui travail encore et qui paye le bien être des profiteurs étatiques

  • Il ne faut pas oublier que F.FILLON proposait un programme plus intense avec en plus une option sur la diminution de la dette publique
    E.MACRON n’est que la pale imitation de F.FILLON, ce qui n’enlève rien sur sa volonté d’inverser la courbe de la décadence française dans cette économie mondiale

  • Macron a la possibilité politique d’amorcer le redressement: réduire la place de l’Etat, équilibrer le budget, libérer l’économie, contrôler l’immigration, pour ne citer que ces sujets. Mais le veut-il? Etant lui-même un produit du système (énarque, proche d’Attali, ancien conseiller et ministre de Hollande) comment croire qu’il va faire maintenant le contraire de ce qu’il a fait jusqu’ici?

    • Comme tout le monde, Macron passera sa carrière à essayer d’accomplir ce qui représentait la quintessence de la mission du premier job qui ait compté dans sa vie : faire passer la loi Macron 2.

  • Macron pourra faire sa réforme du code du chômage, ça n’améliorera pas la compétitivité tant qu’il ne sabre pas dans les dépenses publics pour réduire les prélèvement obligatoires
    Or les économies budgétaires en cours sont trop faibles et touchent les ministères régaliens, précisément là ou l’état a sa seul légitimité !
    On ne va pas s’en sortir avec ces petites reformettes.

  • je ne vois pas ce que E Macron apporte de nouveau : donc je ne vois pas ce qui pourrait changer…

  • Monsieur Patrick Aulnas dresse un tableau, pessimiste, mais objectif, de la situation économique que le Président Macron a hérité.
    Je le crois capable d’infléchir la trajectoire, en restaurant la confiance des acteurs économiques, déjà auteurs du frémissement observé.
    Mais le verdict de la mise à la poubelle du Président et de sa suite semble déjà sans appel. Le libéralisme serait-il un autre nom de l’impatience, à moins que ce soit de la méfiance?
    Je resterai sans voix à propos de ce déluge.

  • Attendons de voir.
    Je me demande comment le Président pourrait s’y prendre pour redresser un peuple que des décennies de socialisme ont rendu fondamentalement profiteur, jaloux et tricheur.
    Pour casser tant d’avantages indument acquis, tôt ou tard il faudra mater la révolte, avec quelles forces ou quels alliés?

    • Première mesure : inclure dans la loi de moralisation l’obligation pour les syndicats de publier des comptes audités — pas fait.
      Deuxième mesure : définir ce que c’est qu’un licenciement sans cause réelle ni sérieuse (dont la cause est virtuelle ou loufoque) — pas fait.
      Troisième mesure : obliger toute addition au code du travail à supprimer le double de mots dans la version précédente (les 160 pages d’ordonnances supprimeraient donc 320 pages avant de prendre effet) — pas fait.
      Quatrième mesure : réduction de l’impôt sur les bénéfices au dessous de la moyenne européenne — pas fait.
      Cinquième mesure : chèque éducation — pas fait.
      Sixième mesure : chèque assurance santé (affectation par le salarié du montant prélevé sur son salaire pour sa santé à l’organisme de son choix) — pas fait.

  • L’espoir, toujours l’espoir.

    Toujours déçu.

    Le déclin français débute en 1974. Entre l’accession à la Présidence de la République à ce moment là d’un « jeune inspecteur des finances moderne et réformateur » (Giscard) et l’élection en 2017 d’un « jeune inspecteur des finances moderne et réformateur » (Macron), ce n’est jamais l’espoir qui a manqué :

    Le réformateur Giscard a échoué.

    Mitterand n’a pas changé la vie.

    L’énergique Chirac n’a pas fait grand chose.

    Sarkozy n’a pas fait la rupture.

    Hollande n’a pas ré-enchanté le rêve français.

    Ainsi, pour enrayer le déclin de la France, le renouvellement politique est une condition peut être nécessaire mais totalement insuffisante.

    Après 43 ans de montée inexorable du chômage (6.6 millions en mai 2017 toutes catégories, soit +6 millions en 43 ans, soit 60% des +10 millions de population active sur la période…), de la pression fiscale, de l’endettement, des inégalités, etc., il était indispensable pendant la campagne électorale de 2017 de formuler un diagnostic précis et fondé des causes du déclin français et de présenter un plan d’action précis et opérationnel pour y remédier, cela aux niveaux national, européen et international.

    Ne formulant aucun diagnostic, Macron a présenté un programme d’idées générales floues et ambiguës et de demi-mesures inopérantes ou sans rapport avec la situation. Autrement dit, rien.

    Reste donc l’espoir, toujours l’espoir.

    Toujours déçu.

    Il n’y a rien à attendre de Macron.

    Malheureusement.

    Il est vrai que, vu la qualité pitoyable des 11 candidats, il n’y avait rien à attendre des élections en France, la France qui n’a certes pas formellement « abandonné la démocratie » mais qui pâtit d’une grave carence de leadership se traduisant par une abstention massive et une représentativité rapidement déclinante de ses institutions.

  • comment peux t’on avoir la prétention de faire les sauveurs!!!
    même pas capable de donner un nombre exacte de fonctionnaires..
    les parlementaires dont leur caisse est incapable financièrement de leur payer…

    qu’un retraité gagnant plus de 1200 euros est un riche….
    je rêve plus !!! quelle caste d’imbéciles. .

  • Mr Aulnas, comme beaucoup, à un besoin fou de placer son espoir quelque part. Macron est ce que l’intelligencia a sorti de plus presentable à la pêche à l élu. Le voilà donc bombardé sauveur. Ça fait plaisir à pas mal de monde paraît il. Bon je ne sais pas pour vous,mais moi je vais cultiver mon jardin.

  • Excellent article qui part d’une très bonne analyse du passé et ouvre de véritables perspectives d’avenir pour la France par une équipe au pouvoir qui va faire le boulot sans s’occuper des oppositions, freins et dénigrements habituels.
    Un exemple économique simple pour prendre la mesure de nos folies : Pour un salarié à domicile la cotisation salariale est 23% du salaire brut et la cotisation patronale 41% du salaire brut, soit au total 64% du salaire brut, soit pour un salaire brut de 1000€ une dépense globale considéréble de 1640€ pour un revenu salarial net de 870€ avant IRPP, dépense déductible du montant de l’IRPP de l’employeur à concurrence de 50% (dans certaines limites), soit une dépense réelle de 820€ et l’autre moitié payée par la communauté des contribuables, c.à.d.vous et moi.

  • Ce n’est pas un énarque qui stoppera le pillage du pays par ses camarades de l’ENA. Le déclin est causé par le gaspillage, IFRAP l’évalue à 100 milliards par an, qui oblige à arnaquer les français en leur confisquant le fruit de leurs efforts. Tant que les dépenses de l’état et la fiscalité ne seront pas révisées à un niveau raisonnable, aucun espoir de stopper la décadence!

  • Le déclin français est inexorable tant que le secteur productif se fait saigner et que le secteur public contrôle tout et dirige tout. Les derniers ajustements sur le code du travail ne sont que des réglages de paramètres, pas de paradigme. Le dirigisme reste la régle, le secteur privé qui est tenu en laisse ne voit que sa laisse rallongée de quelques centimètres. Ca ne peut pas marcher, c’est consubstantiel au dirigisme.

  • Ne ramenons pas tout à l’ENA:
    Ayons le sens pratique: certes l’ENA est une médiocre école de secrétariat où l’on apprend à grenouiller pour se faire aussi gros que le boeuf. Mais c’est hélas devenu le passage obligé pour avoir une influence politique.
    On voit donc malgré tout quelques individus assez intelligents, rationnels et compétents (niveau X/NormaleSup) qui pour pouvoir influer sur le cours des choses acceptent de sacrifier quelques années à perdre leur temps dans cette minable institution qui leur ouvrira les portes du temple. C’était le cas de scientifiques comme Giscard ou Attali, c’est aussi celui du littéraire Macron qui se sont tous terriblement emmerdés dans ce petit club de bavards prétentieux qu’ils se sont forcés à fréquenter en jouant la comédie qui sied.
    ENA ou pas, le problème est que les français n’ont aucune affinité pour le libéralisme et que si on veut l’introduire dans notre société, il faut le faire subrepticement. Si on déclare franchement la couleur, c’est la révolte d’un peuple confit d’égalitarisme et de redistribution, allergique au risque à la compétition et à l’effort.
    Ce que j’espère un peu, sans trop y croire, c’est que Macron est secrètement un libéral qui manoeuvre subtilement pour nous y amener sans qu’on s’en aperçoive. Parce que s’il y va franco, c’est perdu d’avance.

  • Plus le plan d’action présidentiel est rempli de néant inopérant, plus on mise tout sur l´espoir, le « feel good », l’attitude, la jeunesse, la gestuelle, la poignée de main, la méthode, etc.

    Même stratégie dérisoire qu’Obama qui avait appelé ça « l’audacité de l’espoir ». Venant après Bush au plus fort de la crise économique et financière, l’espoir suscité par Obama avait été immense. Hélas, l’espoir ne pouvant compenser la carence analytique et opérationnelle, il fût évidemment déçu et Obama a déroulé un magnifique tapis rouge pour Trump malgré la reprise économique.

    Plus ça change, plus c’est la même chose … Rien à attendre de Macron.

  • qui aura le courage de faire un budget d’État sans déficit !!!! je dis bien %…
    quand vous acheter une maison avec un crédit ex:500 euros et que vous gagner 3000 euros vous ne vivez pas sur 3500 euros mais sur 2500 euros ..
    c’est du foutage de gueule même après réduction du budget de 20 milliards la dette continue de s’élever. ..minimum 80 milliards…
    ils nous prennent pour des cons!!!

  • Mr Aulnas est toujours aussi naïf, s’il compte sur un socialiste pour stopper le déclin.

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