Durant quelques mois, j’ai travaillé au sein d’un cabinet de conseils assez proche du pouvoir syndical et politique (connivence quand tu nous tiens), ce passage éclair m’a conforté dans mon opinion d’ “affreux ultralibéral” : l’intervention publique est nuisible et peut (souvent) créer des gaspillages de ressources.
Le cabinet en question intervient auprès d’une Région afin de conseiller des entreprises en difficulté qui sont ensuite financées à grands coups de subventions et de prêt à taux zéro.
Certains canards boiteux ont ainsi pu profiter des prouesses économiques de nos élus prêts à tout pour sauver le bateau France. Ainsi, les contribuables financent des entreprises qui auraient pu, ou dû faire faillite.
Un marché qui marche sur la tête
Une de ces entreprises aidées travaillaient dans le service aux personnes âgées. Après avoir vaguement analysé le secteur, j’ai rapidement constaté qu’il s’agissait d’un marché qui marchait sur la tête (et ce pays avec).
Une entreprise à un prix administré
Le conseil départemental labellise l’ensemble des entreprises afin qu’elles soient éligibles aux aides octroyées aux personnes âgées dépendantes. Afin de conserver ce label, l’entreprise en question a dû se plier à la volonté du département de diminuer le tarif horaire des prestations sur l’une des communes où elle était implantée (sous prétexte d’un pouvoir d’achat plus faible sur le territoire), et par dépit, et par manque de connaissances en comptabilité analytique.
Le dirigeant a ainsi accepté qu’une entreprise privée se retrouve avec un prix quasi administré par des fonctionnaires qui ne connaissaient même pas la structure de coûts de l’entreprise.
Des associations largement subventionnées
De plus, le département organise lui même la production de services d’assistance aux personnes âgées grâce à un tissu associatif. Ces associations prolifèrent sur le territoire car elles ne sont pas tenues à être rentables et autonomes financièrement.
En effet elles sont largement subventionnées par le département qui y voit un moyen de diminuer les chiffres du chômage grâce à des emplois aidés. Elles pratiquent des prix tellement bas qu’aucune entreprise privée ne peut s’aligner.
Elles n’ont pas non plus à satisfaire leurs clients car elles ne peuvent pas faire faillite ; certains clients ont affirmé que certains intervenants de ces associations étaient mal formés, voire incompétents.
Ainsi, le département torpille les entreprises privées par des subventions aux associations et par des pressions réglementaires ; ensuite ces mêmes entreprises se tournent auprès de la région qui finance un cabinet de conseil pour l’aider à se redresser. La boucle est bouclée et le contribuable n’aura probablement pas connaissance de ce formidable gâchis.
Le pompier pyromane: Le fléau de l’incompétence bornée en économie
@Mitch
Son cousin, le défonceur de portes ouvertes est aussi de la partie.
Un rêve : a quand la suppression de toutes les subventions et la baisse d’impôts qui va avec bien sur…
POur avoir un peu observé le maquis des subventions, c’est du grand n’importe quoi a vocation électoraliste voire clientèliste
N’oubliez pas que ceci se retrouve dans chaque département. Donc vous multipliez toutes des gabegies par cent.
Excusez du peu!
On comprend mieux le déficit de la maison France depuis 40 ans! Et ce n’est pas Micron qui va changer la pratique!
Gros avantage du système, il nécessite beaucoup de fonctionnaires. Ceux-ci auront naturellement tendance à privilégier la “solution” socialiste de chaque problème, donc à étendre le domaine de l’État, donc leur propre nombre (deux fois plus élevé que dans les pays “comparables”). S’y ajoute l’immense cohorte des “associatifs” qui sont en réalité des para-fonctionnaires, puisque vivant essentiellement de subventions.
Et en prime les les services offerts sont souvent de qualité médiocre . Manque de compétence ( emploi précaire , de réinsertion etc ) et peu suivi par les responsables des associations qui les utilisent .
Les pouvoirs publics privilégient la production de services aux personnes âgées par des associations subventionnées. Le personnel recruté par ces associations pour être envoyé chez les personnes âgées est le plus souvent livré à lui-même, sans être encadré et sans que la qualité des prestations qu’il fournit fasse l’objet d’un suivi. Résultat : la personne âgée court le plus grand risque d’être négligée. Au fil du temps (grâce aux médicaments, la personne âgée peut vivre de nombreuses années en état de dépendance), l’accumulation des négligences par incompétence de l’entreprise à encadrer son personnel peut confiner à de la maltraitance.
Autrement dit, le système collectiviste à la française n’est pas seulement inefficace et ruineux, mais il aboutit au traitement sordide des problèmes qu’il prétend résoudre.
Quand allons-nous cesser de payer des impôts qui financent des organismes qui ne savent pas travailler? Quand allons-nous cesser de financer des pouvoirs publics qui ont érigé le mensonge en principe de gouvernement pour faire de ce pays une vitrine où tout ne peut qu’être de plus en plus factice : faux semblants de prestations, de produits, de travail?
Aucune entreprise privée ne pourrait exploiter la misère humaine comme une entreprise publique ou para-publique peut en être capable. Pour la bonne raison qu’elle n’aurait pas de clients et qu’une entreprise concurrente viendrait répondre à la demande de manière adaptée. Sauf dans un contexte mafieux dépourvu de concurrence. Mais ce contexte mafieux où nous sommes privés du libre jeu de la concurrence, et du même coup de la liberté de travailler et d’entreprendre, c’est bien ce que crée le système étatiste qui prévaut en France. Jusqu’où et jusqu’à quand? Quelle est la limite à partir de laquelle nous dirons enfin stop pour échapper à la réalité sordide qui résulte d’un tel système?
les impôts de la Région ne doit pas servir les entreprises privée. .
ce n’est pas son rôle. …
mais ,pour des raisons électorales ..!!!!
J’apprends à lire, leçon n°1 :
“…l’entreprise en question a dû se plier à la volonté du département de diminuer le tarif horaire des prestations sur l’une des communes où elle était implantée…”
“Ainsi, le département torpille les entreprises privées par des subventions aux associations…”