Primaires socialistes : la victoire de Hollande

Le vrai gagnant de ces primaires socialistes, c'est Hollande qui va parvenir à atomiser le PS et pousser sa chose, Macron.
Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Hamon regret (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Primaires socialistes : la victoire de Hollande

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 janvier 2017
- A +

Ça y est, la première vague des primaires socialistes vient de s’écraser sur le mur de la réalité et un constat s’impose : les Français continuent leur petit jeu de massacre. Malheureusement, à ce petit jeu, on peut légitimement se demander s’ils comprennent tous ce qu’ils vont gagner au final. Ou plutôt, perdre.

Presque comme prévu puisque ce n’était guère prévu comme cela, Dumbo Benoît Hamon arrive donc en tête de cette primaire. Le syndrome de la primaire de droite refait surface, y compris dans ce délicieux décalage des sondages (qui donnaient majoritairement Montebourg et Valls en tête) avec la réalité constatée : les plus gros favoris se retrouvent en posture délicate, et, contre toute attente, c’est donc Dumbo Benoît qui décroche la timbale dans une magnifique illustration de la raison pour laquelle il ne fallait surtout pas, ni à droite, ni à gauche, organiser de telles primaires.

En effet, le schéma global qui pointe le bout de son nez sera le suivant : à mesure que l’élection présidentielle, la vraie, approchera, on s’apercevra sans mal que les deux candidats désignés (à savoir, selon toute vraisemblance, Fillon pour la droite et Hamon pour la gauche) pataugeront dans leurs programmes. Le premier a déjà commencé à raboter le sien pour tenir compte d’un centre qu’il pressent déjà trop large, trop flou, trop mou et trop éloigné de ses positions fermes. Le second aura bien le temps de faire le même constat mais les principaux éléments de son programme actuel ne laissent aucun doute sur la réaction épidermique qu’ils déclencheront chez une forte majorité de Français : lui aussi devra en passer par un vrai recentrage, ou sombrer.

Que voulez-vous : tout le monde sait qu’en France, une élection se gagne au centre, aussi social-démocrate et consensuel soit-il. Pour les partis de gouvernement, c’est une belle gaffe que ces primaires déplorables. Ils les ont joyeusement organisées, trop contents de court-circuiter enfin le principe de l’élection présidentielle tel qu’envisagée par De Gaulle dans la constitution de la Vème République et bien heureux de trouver là un moyen simple et efficace de sortir du jeu démocratique une bonne partie des électeurs, encombrants mammifères difficiles à canaliser, en ne leur présentant que des candidats finalement adoubés par eux ; non seulement, les primaires à droite puis à gauche permettent de faire taire les dissensions internes, mais elles ont le mérite d’élaguer fortement le nombre de candidats potentiellement issus du peuple.

L’idée était bonne, sur le papier. Mais rares sont les plans « sur papier » qui résistent à l’épreuve de la réalité : les deux partis de gouvernement français, depuis longtemps sclérosés et englués dans des méthodes de fonctionnement d’un autre siècle, n’ont pas vu se refermer sur eux le piège des primaires, qui finalement désignent ceux des candidats qui sont les plus à même de diriger un parti aux idées franchement à droite ou franchement à gauche, mais qui seront, par là même, bien embarrassés pour gérer un pays tout entier qui ne s’est jamais gouverné qu’au consensus, au centre, avec tout ce que cela peut comprendre d’atermoiements et de compromis foireux.

Parallèlement, la situation devient de plus en plus délicate pour les tenants des extrêmes. Marine Le Pen est inaudible et elle-même empêtrée dans les philippoteries dont le parfum rappelle furieusement toutes les propositions des autres socialistes. Mélenchon doit à présent composer avec un parti socialiste qui, vraisemblablement, viendra grignoter sur ses plates-bandes avec un Hamon idéologiquement très proche de lui. Tout ce petit monde va se battre pour un électorat qui n’est ni extensible, ni majoritaire (et loin s’en faut).

Je rappelle que la qualification pour le second tour de l’élection présidentielle représente en moyenne 18 millions d’électeurs qu’aucun de ces candidats ne peut prétendre avoir.

Cette situation, cependant, n’échappe pas à Emmanuel Macron qui, tout aussi vaporeux soit son programme, continue de se placer à la fois en candidat hors parti et anti-système, « ni à droite ni à gauche » c’est-à-dire furieusement … au centre.

Pour le côté hors-parti, il peut continuer à le prétendre tant que la partie la plus transie du Parti Socialiste ne l’aura pas rejoint, consternée par les déclarations bafouillantes de son nouveau champion désigné. Cela ne durera qu’un temps : impossible d’oublier qu’il fut ministre (médiocre) d’un gouvernement résolument socialiste, qu’il s’adresse de façon sociale-démocrate à des électeurs socialo-démocrates, que son ébauche fumeuse de programme vaporeux ressemble à s’y méprendre à l’une de ces aquarelles légères et sociales démocrates pour savoir si on doit travailler 35 ou 32 heures, si on doit employer 6 millions ou plutôt 6.2 millions de fonctionnaires, ou si l’on doit s’autoriser plutôt 12 ou plutôt 15 dimanches ouverts par an. Bref : Macron est bien un social-démocrate centro-compatible (au point d’attirer Bayrou, ce qui pourrait constituer le début d’une poisse mémorable pour le pauvre ex-ministre qui ne méritait peut-être pas ce genre d’avanie).

Pour le côté anti-système, le ralliement récent et pas trop discret de quelques éléphants du Parti Socialiste (Royal, Huchon, Bricq, Hollande même ?) ainsi que tous ses seconds couteaux habituels (Attali, Minc, …), ajouté à son propre parcours parfaitement dans les normes du genre, permet de cocher absolument toutes les cases qui font de Macron l’archétype même du candidat du système, même si sa démarche reste, avouons-le, originale.

Mais peu importe : moyennant l’excitation adéquate et tout à fait calculée des médias, la baudruche Macron prend de l’importance et pourra probablement gêner suffisamment les pléthoriques candidats d’une gauche éparpillée. De ce point de vue, la manœuvre Hollande continue de faire son effet puisqu’il s’assure ainsi qu’aucun des candidats de son parti ne pourra prétendre prendre sa place. Macron, sa chose, vient de réaliser un assez beau parcours et les électeurs de gauche ont achevé la manœuvre.

Un peu plus de trois mois nous séparent de l’élection présidentielle. On peut d’ores et déjà garantir que la période électorale sera riche en rebondissements. Mais compte tenu des programmes des uns et des autres, je ne suis vraiment pas sûr que ce soit ce dont la France a besoin.


—-
Sur le web

Voir les commentaires (17)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (17)
  • beaucoup de blabla, de critiques pour trop peu (aucune) de propositions, encore un haters politique sans solution… (baillement)

    • @ JC : vous ne connaissez manifestement pas H16, vous êtes nouveau sur le site ? le libéralisme peut être une proposition et une solution …

      • J’imagine que JC est un nouveau effectivement.
        La lecture de la prose de h16 m’est importante tous les matins.
        C’est ma dose de rire (jaune) de la journée.

        Cela dit, JC, étant donné la pléthore d’hommes politiques que nous avons, et le fait que le problème soit finalement bien posé, la solution devrait se faire jour d’elle-même.
        Visiblement, ce n’est pas le cas.

    • « haters politique sans solution » ; de mauvaises solutions à de faux problèmes créés artificiellement par les politiques ?

  • « Mais compte tenu des programmes des uns et des autres, je ne suis vraiment pas sûr que ce soit ce dont la France a besoin. »

    Vers le 20 mars 2017.Tout citoyen français âgé d’au moins 18 ans peut se porter candidat à l’élection présidentielle 2017 à condition d’avoir au préalable obtenu 500 parrainages d’élus.

    1er tour: 23 avril 2017.
    2ème tour: 7 mai 2017.

    « La période électorale sera riche en rebondissements. »
    Lesquels ?
    1. « La langue de bois » perdrait de plus en plus de sa mesquinerie contrôlée ?
    Je pense que bien des Politiques, dont c’est le Métier choisi avec convictions et non intérêts égocentriques commencent à vouloir parler vrai et réel.
    Comme si bien des choses étaient sur le bout de la langue et « Je me retiens, bien que cela ne soit pas l’envie qui me manque. »

    2. Des candidatures imprévues ?
    Non pas pour mettre du fiasco. Plutôt des observateurs politisés qui seraient poussés à y aller, en résonance aux rebondissements.

    3. Des situations géo-politiques mondiales activant les émergences des conflits encore maintenus sous contrôles?
    Je pense à: USA, Russie, Chine et évidemment le Moyen-Orient.

    4. On oublie que la planète Terre vit aussi sa vie dans l’échelle du temps.

    « Mais compte tenu des programmes des uns et des autres, je ne suis vraiment pas sûr que ce soit ce dont la France a besoin. »

    Je suis de plus en plus focalisée sur le problème majeur de l’endettement des Etats.
    Sauf erreur.La France, c’est 2200 milliards !
    On dit. 1 problème = 1 solution.
    Néophyte à ce monde politique et économique, comme la majorité des électeurs, mais cependant en usant d’internet, je comprends ceci.
    Chaque gouvernement, de droite et de gauche, est dans les défis de ce problème majeur.
    Chaque gouvernement a tenté de réaliser ses visions des modèles de société avec des réservoirs de finances incluant les Dettes.
    Et aujourd’hui, c’est 2200 milliards !
    Si ce problème des processus et des origines de ce système financier avec les Banques coince dans sa solution, aucun programme de droite ou de gauche ne réalisera un modèle social, dont les fondations sont: Fraternité, Egalité, Liberté.

    Je suis maintenant persuadée que les Politiques, dont c’est le Métier, le savent.
    Il y a ceux qui en profitent, malhonnêtement.
    Il y a ceux qui font avec.
    Il y a ceux, qui obligés de faire avec, tentent d’éviter des pires.
    Tant que çà fonctionne ainsi. Jusqu’au moment de l’Histoire où çà ne peut, ne doit plus fonctionner ainsi.

    Je pose ces questions.
    Il y a dans le monde des réservoirs de monnaies (or), outils dont l’essence est de faciliter les échanges.
    Je ne pense pas, qu’à l’origine, il était question de spéculations pour enrichissements personnels ( personnalités et nations).
    Est-ce que la dette ( emprunts avec taux d’intérêts ) et que les taxes et impôts sont des fatalités obligatoires?
    A qui profitent le « crime »?

    NON!
    En 2017. C’est le clivage honteux et indécent entre quelques milliers de riches et des milliards d’otages de ces fonctionnements des flux des réservoirs de monnaies.
    C’est 2200 milliards que chaque français porte sur les épaules.
    Ce « crime » profite aux Banques séculairement aux pouvoirs, dont dépendent nos banques usuelles.

    Utopie ?
    2200 milliards de dettes n’existent plus. Comment ? La solution au problème. Enfin!

    Compte de la France: + 2200 milliards. Et jamais plus de taux d’intérêts à rembourser.
    Chaque programme, de droite et de gauche, serait dans les crédibilités de son financement.
    Mieux, dans la liberté de son financement.
    Les électeurs choisiraient réellement un modèle de société: la Politique.

    Ce dont la France a besoin?
    De commencer à se libérer de ces Banques séculaires.
    Comment?……………Des rebondissements imprévisibles, qu’aucune intelligence n’est capable même d’imaginer, ( ni les Intelligences artificielles).

    Je crois que tant que cela existe, toutes les intelligences tournent en rond depuis le « siècle des Lumières ».
    Parfois d’excellentes idées. Et bing, financements coincés ou orientés vers des crises ( économiques, de guerres, etc..).

    Moi, je respecte en 2017 chaque candidat et chaque candidate. Ils et elles sont dans le courage d’être des acteurs dans cette campagne vers l’Elysée.

    Il y a ceux qui en profitent, malhonnêtement…On commence à les repérer.
    ll y a ceux qui font avec…Il y a des limites au courage.
    Il y a ceux, qui obligés de faire avec, tentent d’éviter des pires…Le courage devient insuffisant.
    Tant que çà fonctionne ainsi.

    Jusqu’au moment de l’Histoire où çà ne peut, ne doit plus fonctionner ainsi…Les courageux dans l’âme et dans le coeur devraient enfin s’affirmer.

    Encore 3 dates: 20 mars, 23 avril et 7 mai 2007 et non 2022.

    Le « siècle des Lumières » a été initié en France, comme la Renaissance fut initiée en Italie.
    Le « siècle des Lumières » et 1789 se sont exportés aux Usa.
    Pas un hasard de l’Histoire.
    L’Elysée & la Maison Blanche sont en relation, disons de ces perspectives philosophiques.
    Et sont dans ce 3ème point. Des situations géo-politiques mondiales activant les émergences des conflits encore maintenus sous contrôles?
    Je pense à: USA, Russie, Chine et évidemment le Moyen-Orient.

    • La majorité des français votent pour des blaireaux depuis 40 ans. Les 2,200 milliards d’euro de fardeau, ils les méritent. Les réelles victimes sont les citoyens pris au piège et à qui on impose cette dette.

    • Je précise mon cheminement. Il est tantôt utile de tenter de voir l’ensemble du tableau en train de se créer.
      Exemple: hier, après les résultats de la primaire du PS, tous les analystes ont eu besoin de partager leurs compréhensions.
      Et les confusions se sont amenées, ainsi que les incertitudes.

      Jusqu’au moment de l’Histoire où çà ne peut, ne doit plus fonctionner ainsi…Les courageux dans l’âme et dans le coeur devraient enfin s’affirmer.
      Je vous laisse le soin de saisir le mot « s’affirmer », selon vos références.

      Encore 3 dates: 20 mars, 23 avril et 7 mai 2017 et non 2022.

      Le « siècle des Lumières » a été initié en France, comme la Renaissance fut initiée en Italie.
      Le « siècle des Lumières » et 1789 se sont exportés aux Usa.
      Pas un hasard de l’Histoire.
      L’Elysée & la Maison Blanche sont en relation, disons de ces perspectives philosophiques.

      Ces perspectives philosophiques?
      Fraternité, Egalité conduisant à la Liberté.

      Tous les autres pays sont absolument concernés afin de les réaliser; Elles en sont autant capables que la France & les Usa.
      Pourquoi l’Histoire aurait-elle choisi ces 2 pays ?

      Ma réponse.
      Géographiquement, la France est le bout du chemin de toutes les migrations des territoires du nord, du sud et de l’est.
      Ce territoire, au bord de l’Atlantique, a reçu des êtres de toutes cultures et de toutes religions. Tantôt en grand nombre, tantôt en petit nombre, tantôt quelques individus.
      C’est dans sa mémoire collective. Même si nos livres d’histoire ont choisi des dominantes.
      Actuellement en France, nous aurions tous en notre mémoire collective, un peu du nord, du sud et de l’est.
      Toutes les cultures et religions du nord, du sud et de l’est ont nourri les Intelligences.
      Dont les synthèses finales ont été pensées, écrites, verbalisées, communiquées par les êtres dits éclairés du siècle des Lumières, et de la Renaissance.

      Dont les synthèses finales ont ensuite été actées lors de la Révolution française.

      Questions:
      Pourquoi a t-elle été si sanglante? Etait-ce inévitable ? Humm…!
      Pourquoi a t-on laissé faire les « assassinats » des aristocrates?
      Cette aristocratie n’était-elle pas capable et prête à lâcher le pouvoir par obligations historiques ?
      A qui a profité la disparition sanglante de cette élite ?

      Aux peuples ? Humm..!
      A la bourgeoisie enrichie ?…De nouveau, le problème des Banques séculaires, spéculant avec l’imposition de leurs taux d’intérêts.

      Fraternité, Egalité conduisant à la Liberté ne se sont donc pas actées en France, ni en Europe. Vieux continent coincé dans les conflits d’intérêts des Banques et des Religions d’essence chrétienne.

      Amérique, nouveau continent peuplé des migrants du vieux continent.
      Migrants ayant tous en leur mémoire collective, un peu du nord, du sud et de l’est.
      On ne peut sur nos territoires ? Allons au-delà de l’Atlantique, à l’ouest!

      Voilà pourquoi je pense que ce qui se passe à la Maison Blanche, et ce qui se passe pour l’Elysée est un moment de l’Histoire.
      C’est la mémoire collective du nord, du sud, de l’est, de l’ouest.

      Il y a le Donald Trump que l’on comprend.
      Il y a le Donald Trump que l’on comprendra.
      Je crois que son discours a plusieurs lectures: 1 pour nous, 1 pour les quelques milliers de riches.
      Il a dit: « Nous avons tous du sang rouge ». Je l’associe à la mémoire collective du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et au mot Fraternité.

  • Bien sûr qu’Hollande doit se réjouir…
    Sur le principe des primaires, c’est la conséquence que les egos sont devenus plus importants que la discipline de partis. Quand ces derniers désignaient leur candidat, quels étaient vraiment les critères qui intervenaient? En tout cas, cela n’a jamais désigné un homme (ou une femme!!!) issu du peuple.
    Il est vrai que la France s’est souvent gouvernée à partir de compromis mous et de (faux) consensus. On peut observer le brillant résultat. Il est à souhaiter que cela provoque une prise de conscience en faveur d’un vrai changement. Ou plutôt que la timide prise de conscience actuelle (à ne pas chercher dans les lédias subventionnés) s’amplifie.
    Quant à Fillon, il a commencé par écouter de nombreux Français de la base. Il en a déduit qu’une partie au moins de nos concitoyens souhaitaient un changement assez radical (tout est relatif, on est en France!).
    Il a été élu en partie grâce à son image d’homme de conviction. J’observe que, pour cette raison, l’angle d’attaque des médias subventionnés (et donc étatistes) pour qui une once de libéralisme est l’horreur suprême, consiste à le présenter comme reniant son programme. Cela ne correspond pas à la réalité: Fillon a encore déclaré que son programme n’était pas négociable, mais qu’on pouvait y apporter des idées en complément. Il suffit d’écouter ses derniers discours, y compris au conseil national des Républicains.
    Il nous faut apprendre à remettre en question (au sens propre) TOUT ce que nous servent radios et tv quotidiennement… même quand cela va dans le sens de nos opinions. L’avantage par rapport à une époque pas si lointaine, c’est qu’on peut facilement aller à la source des informations ce qui, soit dit en passant, rend parfaitement ridicules les calculs alambiqués de temps de parole des candidats!

    • Bien d’accord, surtout sur la méfiance vis-à-vis des médias ‘mainstream’ qui nous bourrent le crâne !
      Quant à Fillon, je suis souhaite beaucoup, beaucoup de courage et de constance… il paraît qu’il a déjà la foi !

  • Restera à voir ce que vont penser les adorateurs de NiNi quand il verront les Eléphants Valsistes, Cambadélistiques, Follistes etc… déclarer haut et fort qu’ils déménagent de la rue de Solferino et immigrent en Macronie (vu que là au moins y a une chance d’aller à la soupe)

  • « Primaires socialistes : la victoire de Hollande. »

    C’est en suivant les médias Tv hier soir que cette idée m’est venue aussi.
    Mon pronostic était Arnaud de Montebourg et Manuel Valls. Très étonnée de voir Benoit Hamon en tête.

    Petites phrases entendues ces derniers temps.
    – François Hollande, Ségolène Royale, Jean-Marc Ayrault voteraient pour Emmanuel Macron
    – Lors d’un dîner entre Arnaud de M., Aurélie P. et Benoit H. Benoit H. leurs aurait confirmé qu’il ne se présenterait pas. Quelques jours plus tard, le couple apprenait via la Tv la candidature de Benoit H.
    – dans le nord, Lille, c’est plutôt Benoit H. Lille, c’est Martine Aubry.

    Pourquoi a t-il changé de décisions?
    Un choix personnel?
    Un coup de fil? Si oui, de qui ? François H. ? Martine A.? Autres ?

    Si Benoit H. était resté en dehors, sûr que cela aurait été Arnaud de Montebourg et Manuel Valls.
    Les arguments pour le 2nd tour auraient été différents. 2 pragmatiques réalistes.

    Mais, si Benoit H. a reçu le soutien d’un ponte, c’est pour qu’il soit l’élu légitime du PS.
    Tout n’est pas joué, sûr, sûr!

    La Gauche serait devant ce choix: Benoit H., Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon.
    Pour l’heure, je pense que B. H. n’est pas dans le réel des situations présentes. Ses arguments durant la campagne seront très aisément démolis. Tandis qu’avec des tours de passe-passe linguistiques, les arguments d’E.M seront aisément mis en valeur.
    J-L M ? Je repense à une idée entendue pour Cécile Duflot. Des coups de fils du PS ?
    J-L M devra en quelque sorte se soumettre à des évidences électorales, que le PS lui soumettra s’il y a lieu. Genre, « dans l’intérêt général de la Gauche, et blabla… ». Désistement ou pas, c’est facile de donner des consignes de votes en douce.
    Et puis. J-L Mélenchon était allé faire son show dans le bassin minier, contre le FN. Inefficace !

    François H. a renoncé à se présenter. Il a ses raisons. Nous ignorons tant de choses!
    Mais, je crois qu’il a choisi E. M… parce que je perçois qu’il ne peut plus saisir M.V qui est en train de se révéler.
    Et avec ses potes, la stratégie est là.
    1er: B.H pour évincer les 6 autres. »Faisons rêver! »
    2ème: B.H se fait dézinguer par E.M. »Détruisons le rêve! »
    3ème: E.M et F.F. »Négocions et RDV aux législatives…voire en 2022! »
    4ème:F.H revient pour 2022 ou « Primaires socialistes : la victoire de Hollande. »

    Et tout çà, que cela soit à Gauche ou à Droite, n’est plus tolérable.
    Tous ces jeux complexes pour la prise de pouvoirs découragent les authenticités des candidatures à continuer à être authentiques avec les électeurs.
    Ils se mettent à mentir, ou à se taire.

    Je souhaite que pour 2017, l’authenticité sera choisie pour l’Elysée. La qualité essentielle à laquelle la France aspire. Après, tous les professionnels mis en responsabilités des dossiers devront l’honorer.

    Que si la Gauche veut réussir, elle se doit de retrouver son authenticité. Idem, pour la Droite.
    Signifiant aussi, oser lâcher les stratégies mafieuses. Et cà, alalala..!

    Il y a les Politiciens avant 2017, pendant 2017 et on observera après.
    Il y a les aspects de leurs personnalités avant et pendant, et après.
    Des aspects sympa et pas sympa. On pourrait modifier nos opinions sur eux. Une bonne probabilité.

  • Oui, cette primaire est bien l’accomplissement de l’œuvre de Hollande : après la destruction du pays dans quasiment tous les domaines il vient d’en terminer avec le parti politique dont il était le chef avant d’accéder au pouvoir. Le roi Midas transformait en or tout ce qu’il touchait, Hollande, lui, à pourri tout ce sur quoi il a posé son regard. En somme une réussite totale.

  • Le naufrage du Titanic, ça avait quand même plus de « gueule » que la naufrage du Pédalo …

  • La foire de l’imposture et du foutage de gueule.
    Dans la réalité une crise profonde du modèle « démocratique » français avec pour conséquence une évolution vers le nivellement par le bas…

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pour Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l’Université Paris 1, la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre signale la concrétisation d’une alliance entre Emmanuel Macron et Les Républicains, mais aussi la position de force du Rassemblement National. Entretien.

 

Michel Barnier vient d’être nommé Premier ministre. Que signifie ce choix d’Emmanuel Macron ?

Frédéric Sawicki : La première chose à souligner, c’est que Michel Barnier vient de la droite et qu’il a forcément reçu le soutien d... Poursuivre la lecture

Voilà, c’est fait : après deux mois d’atermoiements et de « consultations » aussi théâtrales qu’inutiles, Macron a fini par désigner Michel Barnier comme nouveau Premier ministre en remplacement du stagiaire Gabriel Attal qui venait pourtant tout juste de maîtriser la photocopieuse du rez-de-chaussée.

 

Comme on pouvait le prévoir depuis la dissolution et les résultats en demi-teinte des élections législatives de juin, la nomination de ce vieux cacique de la droite centriste a provoqué une cataracte de larmes de gauchistes ... Poursuivre la lecture

L’économisme de gauche le plus archaïque est bien parti pour revenir peu ou prou aux affaires et, avec lui, le magistère d’économistes théoriciens non-pratiquants, comme Élie Cohen, réputé faire consensus. L’objectivité et l’omniscience prêtées à ceux-ci par ce dernier reposent depuis longtemps sur un dosage subtil et pourtant largement déséquilibré entre libéralisme et interventionnisme d’État agrémenté d’antinucléarisme « raisonnable ». 

 

Dans cette caste séculairement omniprésente sur les plateaux télé, on trouve le dis... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles