Interdiction du cash : la rébellion monte

La rébellion contre la kleptocratie des banques centrales a commencé en Bavière.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Mario Draghi en juin 2014 2 (Crédits ECB European Central Bank, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Interdiction du cash : la rébellion monte

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 mars 2016
- A +

Par Simone Wapler.

 

Mario Draghi en juin 2014 2 (Crédits ECB European Central Bank, licence Creative Commons)
Mario Draghi en juin 2014 2 (Crédits ECB European Central Bank, licence Creative Commons)

Ce n’est pas encore une révolution — plutôt une rébellion. Ce n’est pas en France non plus, ni en Grèce, ni au Portugal, ni en Espagne… c’est en Allemagne. La rébellion contre la kleptocratie a commencé en Bavière.

Peut-être n’êtes-vous pas familier de la kleptocratie, mais vous ressentez certainement ses effets : il vous reste de moins en moins d’argent, les gouvernements en ont besoin de plus en plus pour que tout aille mieux pour tout le monde. Pourtant, ce n’est pas le cas, la situation ne s’améliore pas et l’argent vous fuit, tandis qu’il baigne la kleptocratie.

Comme l’écrivait ma collègue américaine Nomi Prins :

« Au sein de l’élite, l’idéologie et les relations personnelles sont insensibles aux lignes des partis politiques et aux frontières internationales. L’argent aussi.[…] des alliances guident les flux financiers à travers le monde, selon une configuration visant à préserver le pouvoir, l’influence et la richesse, évidemment, de quelques cercles de privilégiés. Faire partie de l’élite, cela signifie que l’on exerce un contrôle sur beaucoup de monde ».

Vous savez que nous vivons dans un monde où des banquiers centraux ont unilatéralement décidé que les taux d’intérêt devaient être bas ou négatifs.

Comment votre banque peut-elle vous rendre votre argent ?

Les taux négatifs s’appliquent aux banques commerciales. Si vous avez un dépôt en compte courant de 1 000 euros, votre banque dépose 10 euros à la Banque centrale européenne. Elle y est tenue par la réglementation ; c’est ce qu’on appelle les réserves obligatoires.

Ensuite, votre banque peut choisir de prêter ou non les 990 euros restants. Si elle ne prête pas cet argent à une autre banque ou à un de ses clients, elle le met en dépôt overnight à la BCE.

Bien sûr, dans un monde de monnaie dématérialisée, il ne s’agit que d’enregistrement de comptes créditeurs dans une mémoire informatique à la BCE. Ces dépôts sont soumis au régime actuel de taux négatif à 0,3% de pénalités. La banque devra payer 990 x 0,003 = 0,297 euros à la BCE. Comment vous rendra-t-elle 1 000 euros ?

Frondeuse, l’union des caisses d’épargne bavaroises (la Bayerische Sparkassen Verbank) a trouvé la parade pour court-circuiter Mario Draghi et ses amis afin de ne pas pénaliser ses déposants. Elle demande à ses banques adhérentes de stocker du cash dans ses coffres. Pas de ligne créditrice inscrite dans les ordinateurs de la Banque centrale européenne… et donc pas de punition par les taux négatifs. C’est une rébellion des banques commerciales contre une banque centrale.

Les taux négatifs exaspèrent les épargnants allemands

La kleptocratie commence à coûter très cher aux épargnants. En France, la rémunération de 2 450 milliards d’euros d’épargne dépend des taux directeurs fixés par la BCE.

En Allemagne, où la retraite par capitalisation règne, c’est encore plus. Près de 3 000 milliards d’euros devraient être rémunérés à 4% (les intérêts d’un Bund allemand à 10 ans entre 1998 et 2009) au lieu de 0%, voire moins. Cela fait donc 120 milliards d’euros par an volés aux Allemands (98 milliards si l’on fait le même calcul pour la France, en tablant sur les mêmes intérêts).

Mais les fourmis teutonnes ne bénéficient même pas des largesses de redistribution des États providence des pays endettés qui, comme la France, se financent à l’aide des taux zéro. Elles montrent donc les dents.

La société sans cash déplait vraiment aux Allemands

Pour faire passer la pilule des taux punitifs (ou négatifs, selon la langue de bois d’usage), la kleptocratie caresse le projet d’instaurer la société sans cash. Si les caisses d’épargne bavaroises se mettent à le stocker, ça tombe plutôt mal.

Mais voilà que le camp des rebelles grossit ; Carl Ludwig Thiele, un membre du directoire de la Bundesbank, la banque centrale allemande, a récemment pris la défense des espèces lors d’une conférence à la London School of Economics.

« J’ai des doutes sur le fait que des terroristes ou d’autres criminels pourraient être empêchés de commettre des actes illégaux en plafonnant l’argent liquide ou en supprimant les dénominations les plus élevées des billets.

Il faut aussi se poser la question des idées sur lesquelles s’appuient ce genre de propositions : les citoyens ne doivent pas faire l’objet d’une suspicion permanente » .

Il semblerait que les Allemands se fassent moins d’illusions que nous sur la pureté des intentions de nos dirigeants. Ne dit-on pas que « chat échaudé craint l’eau froide » ? En l’occurrence le chat a été ébouillanté, étripé et écorché au national-socialisme et au communisme.

Pour protéger votre liberté et votre épargne, vous devez comprendre le système politico-financier moderne. G20, G7, Davos, Bruxelles, rapports de la Banque des règlements internationaux, du Fonds monétaire international, de l’OCDE… Tout est écrit et décrit pour celui qui sait lire. Il ne s’agit pas d’un grand complot.

Les kleptocrates agissent à ciel ouvert, débattent de leurs futures décisions qui doivent façonner l’économie selon leur propre vision.

Le résultat ? En bas, de moins en moins d’espoir d’ascension sociale. Au milieu, le désespoir du déclassement. En haut, la kleptocratie, la noblesse d’État et ses serviteurs empressés. Pas étonnant que, partout dans le monde, les candidats électoraux marginaux et populistes gagnent des suffrages. Tout plutôt qu’un kleptocrate, semblent penser les électeurs…

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

Voir les commentaires (28)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (28)
  • C’est génial qu’une banque ait décidé de stocker du cash dans ses coffres pour échapper aux kleptocrates. C’est ce que doivent aussi faire les particuliers. Pour lutter contre la suppression du cash, retirez votre argent de la banque, payez en liquide et conservez vos économies en billets.

    • Bravo, Jacques Peter !

      L’avenir est au bitcoin et au troc, les banques seront condamnées par leur propres turpitudes.

      J’emmerde les Illuminati de tout poil !

      • Pas le bitcoin mais le U-coin, le bitcoin étant déjà devenu une monnaie de spéculation et un plan B pour les banques en cas de faillite mondiale, ce qui ne devrait pas tarder à arriver.

    • En bilets ou en véritables biens de valeur, et là, le choix ne manque pas: pour les Français, rappelez-vous simplement l’obstruction à l’ISF défendue, bec et ongles, par Laurent Fabius sur ses tableaux et mobiliers antiques, oeuvres d’art ne comptant par pour la fortune soumise à impôt: un exemple à suivre pour ceux qui s’y connaissent!

      Il y a aussi « la pierre »: des logements en France … ou discrètement, ailleurs à déclarer obligatoirement mais pas nécessairement: non je ne pousse pas à la fraude, simplement à la « self-defense »!

      Mais si ça commence en Bavière, j’ai confiance!

      Ça ne s’arrêtera pas là: je crois que les Allemands pensent:

      (A.Merkel, aussi, qui ne peut pas n’avoir pas consenti à cette rébellion alors qu’elle a certainement été interrogée, officieusement, cela va de soi)

      que ce M.Draghi a assez joué, manifestement.

      (vu sa gueule de rat, non crédible: ancien de Goldman-Sachs, groupe malhonnête , puisque déjà condamné, très suspecté encore, avec lequel je parie ma chemise que le « Mario’l  » (comme d’autres que lui, en Europe) n’a pas coupé les liens. Il n’est pas plus fiable que J.C.Trichet. Je ne sais rien de ses rapports avec le trésor américain, ce qui ne veut rien dire, entre autres, qu’il n’en aurait pas!

      Oui, peut-être, je le verrais bien à la tête du faux-complot « kleptocratique ».

      L’article a beau dire qu’il ne s’agit en rien d’un « complot » puisqu’il s’agit d’une association huppée aux têtes bien connues, c’est quand même une « association de malfaiteurs »!

      Que ce « club de KLEPTOMANES » veuille diriger le monde pour en toucher les dividendes tout en gardant les bonnes places de la direction: c’est une société lucrative qui aurait dû donner ses statuts à une plus haute autorité (La Chine, par exemple) qui aurait dû fournir à nous ses actionnaires prochainement grujés, un dépliant expliquant les risques d’investir dans cette aventure, non?

  • « La banque devra payer 990 x 0,003 = 0,297 euros à la BCE »

    Je dirais plutôt 2,97 €

    • Madame WAPLER est ingénieur et depuis peu elle se prend pour une économiste et surtout elle lit dans le futur, alors l’application d’un taux d’intérêt simple n’est plus dans son registre. Elle a tellement écrit d’âneries dans ses bouquins surtout sur les taux d’intérêt de la dette, coïncidence vous avez dit ?

    • Of course!

      Quand on voit la présentation le « l’auteure » de l’article:

      « directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l’éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise… »

      on comprend mieux … ou pas du tout, mais un conseilleur financier n’est pas celui qui paie!

  • « Les citoyens ne doivent pas faire l’objet d’une suspicion permanente. » Magnifique règle à utiliser sans modération.

  • On échappera pas à la société sans cash, c’est une évolution logique.
    Et puis ce serait pratique, se trimballer des pièces et billets n’est pas très pratique de nos jours.
    Il y a des inconvénients, soient, mais la perfection n’existe pas.

    • plutôt crever.

      je n’ai aucune, mais alors aucune envie que qui que ce soit dans une administration quelle qu’elle soit regarde ce que je fais de mon pognon et comment je le dépense.

      la fin du cash sera l’un des motifs qui me feront descendre dans la rue.

    • Oui, si les informations sur le contenu de mon compte et les transactions ne sont pas livrées en direct à l’État qui peut vérifier en temps réel si j’échappe à ses griffes ou non.
      Ce que je possède est une information privée que je partage avec mon banquier.

      • Là, vous vous faites des illusions,  » votre  » banquier n’est en réalité que le bras armé de l’État voyou et de son totalitarisme.
        Quand vous êtes en difficulté, de quel côté est le banquier à votre avis, dans le cas d’un ATD par exemple ?

      • C’est trop tard. Il fallait s’y prendre avant.

    • Fort bien, mais alors sous quelle forme circulera la colossale corruption qui engraisse les partis politiques, les syndicats, les clubs de foutebole, le chobizenesse, la magistrature et tous les magouilleurs de la Ripoublique ?

      • Zut alors, ils ne pourraient pu magouiller 😀

        Les gens honnêtes n’ont rien à craindre d’une société sans cash.

        • ce genre de phrase est digne de 1984… Et ca ce considere liberal! La societe sans cash c’est le totalitarisme assure. Big brother saura tout, il verra tout, et si vous avez le malheur de vous retrouver parmi ses ennemis, ils pourra vous detruire, vous exclure de la societe d’un simple clic.

          • Sans compter que la societe sans cash c’est donner un pouvoir de taxation aux banques, organismes prives, c’est exclure les sans-abris et les interdits bancaire au point qu’il ne pourront plus echanger du tout, et seront donc condamner a l’exil.

          • Techniquement une société sans cash pourrait favoriser le dépôt de votre argent sur des comptes à l’étranger assez facilement, on peut aussi imaginer des comptes ultra-cryptés auxquels le gouvernement ne pourrait pas accéder.

            Un peu d’imagination ! Cette tentative pour effrayer ne prend pas. La société sans cash offre de nombreux avantages incomparables, en Suède la transition est presque totale et le pays s’en sort très bien.

            Les mecs qui paniquent ici doivent avoir des magouilles à cacher. Moi pas donc je m’en moque, et je ne reste pas en France de toute façon ?

            • La seule raison pour laquelle on entend parler de la societe sans cash maintenant, c’est parce que les banques centrales veulent appliquer des taux negatifs, et que le cash permet d’eviter de payer ces interets negatifs. Tant qu’il reste un echappatoire, tout va bien. En Suede le cash existe toujours, ce qui permet aux marginaux de survivre et aux autres d’echapper a l’arbitraire des banques. Et dire qu’on peut toujours aller refugier son cash a l’etranger ou dans des comptes cryptes, c’est juste l’aveu que ce systeme creerait un bank run et donc ruinerait l’economie, ce qui est en train de commencer au Japon par exemple.

              Et puis evitez d’accuser ceux qui ne veulent pas vivre sous la surveillance constante du gouvernment de malhonnetes, tout le monde n’est pas jeune et naif comme vous, et tout le monde n’est pas ravi d’abandonner ses libertes sans aucune raison valable.

            • La Suède, c’est pas ce pays où l’on peut voir devant certaines fermes des étalages de produits frais à acheter en libre service, sans la présence d’une quelconque personne pour vérifier les transactions ? Ah, j’oubliais: sur les étalages, il y a une petite boite toujours en libre service, où il suffit d’y déposer les couronnes pour régler les achats; bien entendu, vous pouvez y récupérer votre change, et ce toujours en l’absence du commerçant.

              Ce serait fantastique d’avoir ce genre de chose en France: l’inspection du travail ne pourrait même pas y constater du black puisque personne ne travaille sur les étalages.

            • Akashi: « Techniquement une société sans cash pourrait favoriser le dépôt de votre argent sur des comptes à l’étranger assez facilement »

              Les gros tuyaux numérique sont facilement contrôlable par l’état et il suffit de quelques portes logiques pour asservir le peuple de ce coté.

              Carte de la surveillance d’internet, oups:
              http://www.juancole.com/images/2012/03/Internet_Censorship_World_Map.png

              Il ne faut jamais donner des menottes et des clés aux socialistes.

      • Ont-il réellement des fonds en euros ?

    • Le troc existe encore, soit dit en passant. Alors le cash, d’une manière ou d’une autre, même marginalement, existera encore.

    • Alors là, pas du tout d’accord!

      Vous (comme moi) n’avez sans doute jamais vécu un « bug » dans le système de payement par carte, sur toute une ville: tous les commerces s’arrêtent!

      Quand on n’aura même pas l’alternative du cash, la banque s’en foutra royalement!

      Il est actuellement plus fréquent de se faire arnaquer par sa carte VISA ou MASTERCARD que de se faire piquer son portefeuille.

      Déjà qu’on a des devises adossées à « peau de balle » il faudrait que le seul document, « le billet », ne vaille plus rien?

      Et dire que c’est mieux, c’est aussi se porter volontaire pour « Big Brother »!

      Moi, j’aime encore bien améliorer l’ordinaire d’un chômeur compétent pour lui confier un travail, sans autre devis que sa parole et le régler en liquide, la tache achevée. On a tous besoins d’ « extras »! Mais aussi de nos petits secrets.

      Comment va-t-on faire à la douane, en Afrique? Pourquoi payer la TVA sur le pourboire?

      Et si je donne de temps en temps des sommes à mes enfants, comment expliquer que je ne suis pas leur employeur et que cela n’a rien d’un salaire? Payer des droits sur la donation à un état qui n’a rien foutu d’autre que de payer un fonctionnaire pour me piéger?

      Franchement, vous déconnez! Pu…. que je suis content d’avoir quitté la France!

  • marrant de s’en prendre à la bce qui fait exactement la même chose que les banques, vous demandez comment rendre 1000 euros? tout simplement en créant des richesses virtuelles qui n’ont aucun équivalent matériel. prenez la valeur de chaque objet sur terre, comparez le aux valeurs qui circulent, ces dernières sont 200 fois plus importantes que les biens. Un pain au chocolat en france devrait coûter 100 ou 200 euros, un loyer entre 40000 euros et 150000 euros, mensuels, évidemment.
    les banques ne font rien de plus qu’une pyramide de ponzi améliorée : si trop de monde décide de récupérer son argent en même temps c’est la faillite, le système marche, mais seulement si certains pensent pouvoir capitaliser indéfiniment et se contentent de vivre toute leur vie avec l’argent en banque sans ne jamais rien dépenser, finalement ils n’auront jamais été propriétaires de cet argent qui n’existe pas vraiment mais seront morts pleinement satisfaits, par contre quand il y a une forte suspicion envers les banques et que les gens décident de récupérer leur argent tout s’écroule, ou alors l’état impose de nouvelles mesures et limite les retraits… Vous pensez que bill gates, que bettancourt, que bernard arnaud sont riches? Pas du tout, ils ne pourront jamais dépenser leur argent, ou tout du moins pas en même temps.
    C’est pourquoi on veut supprimer l’argent en liquide, trop d’insécurité, de plus le système commence à avoir des failles, mais cela posera un nouveau problème :
    2)le respect de la vie privée
    l’obligation de payer par cb etc, comblée aux autres obligations qui existent déjà comme le fait d’enregistrer sa carte sim, permettra de vous tracer à tout moment, mais aussi de savoir qui vous fréquentez, quels lieux vous fréquentez, votre orientation sexuelle, vos orientations politiques, ce que vous mangez etc
    à long terme cela marquera probablement le retour d’une dictature, c’est une évidence

    • C’est bien clair: le cash, vous le prenez à la banque (il y a une trace), après vous le claquez comme bon vous semble!

      Je ne suis pas sûr, pourtant, que les billets disparaissent si rapidement: toutes les mafias du monde utilisent le cash: va-t-on briser ces « économies »?

      En Europe, il y a 20 ou plutôt 30 ans, le pays aurait dû s’écrouler sous la pauvreté officielle: il n’en a rien été. Mais une grande partie de l’économie se passait « underground »!

      Et ils s’en sont sortis, toujours aussi joyeux et souriants. Le chauffeur de mon tonton avait 3 métiers, un seul déclaré.

      J’ai vu, Via Venetto, à Rome, 2 playboys quitter leur palace dans leur rutilante Ferrari sans immatriculation, qui faisait l’admiration des policiers présents.

  • Et en imaginant que je perde ma carte ou qu’on me la vole, comment je fais pour vivre le temps d’en recevoir une autre ?

    • En Afrique, à cette question on vous répondrait « article 15 » (de la constitution): c’est très court:
      « tu te démerdes! ». ( Et là-bas, c’est souvent vrai)

      Mais ici rien de tel! Vous rendez-vous compte qu’il ne suffirait pas de supprimer l’argent-papier (ou pièce) seulement en zone € et en $: si les autres pays conservent des devises dont la possession restera anonyme, ce sera la ruée, à commencer par la £. Et les pays dont la devise aura été choisie verront affluer l’argent, évidemment.

      En fait, c’est une idée aussi imbécile qu’imaginer que tous les pays du monde vont participer à la (fausse) transparence fiscale mondiale.

      Comme dans toutes les règles de libre échange (comme dans le « peut-être futur » TTIP), chaque pays finit par tricher!

      Vous le savez bien, en France, à côté de votre « exception culturelle », votre façon d’atteindre les critères de convergences de membre de l’€zone, que « vous allez atteindre l’an prochain, juré, promis », promesse répétée chaque année, au moins depuis 10 ans!
      Pays « Patrie des droits de l’Homme » qui n’arrête pas de brimer les libertés sous un régime dit « de gauche »: rien n’est crédible!

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L'influent économiste Olivier Blanchard (ancien économiste principal au FMI) avait prévu, un peu imprudemment, que les taux d’intérêt (réels) allaient rester faibles et inférieurs aux taux de croissance réels pour les 20 prochaines années, et cela pour tous les pays (cf. PIIE, Reexamining the economic costs of debt, O. Blanchard, Nov. 2019). Donc inutile de procéder à un ajustement, la dette publique allait décliner par enchantement.

Pour M. Blanchard, les taux étaient sur une tendance séculaire à la baisse depuis le XIVe siècle… Dans ... Poursuivre la lecture

Par Daniel Lacalle.

Depuis 1960, le Congrès a relevé le plafond de la dette 78 fois, selon Bloomberg. Le processus de relèvement du plafond de la dette est devenu si régulier que les marchés s'en inquiètent à peine. En outre, comme l'a montré la crise du plafond de la dette en 2011, l'impact sur les prix des actifs s'est surtout fait sentir dans les économies émergentes. En 2011, les dettes turque et indienne ont été les plus touchées, tandis que les bons du Trésor ont augmenté.

Les hommes politiques pensent que le relèvement du... Poursuivre la lecture

La communication de la Banque centrale européenne, de même que les commentaires de nombreux économistes, laissent croire que l'inflation n'existait pratiquement plus avant les événements déstabilisateurs qui se sont enchaînés à partir de 2019 (pandémie, guerre, etc.). Le taux annuel d'inflation sur la base de l'année précédente est l'indicateur de choix pour la quasi-totalité des discussions autour de la question du coût de la vie.

Cet usage statistique pourrait faire oublier un fait majeur : les prix ont connu une très forte hausse en... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles