Par Jean-Pierre Chevallier

L’inflation est à son niveau optimal aux États-Unis, c’est-à-dire dans la bande des 1,0 à 1,5 % car en dessous de ce seuil, les risques de déflation peuvent commencer à devenir inquiétants et au-dessus de cette barre critique, ce sont les risques d’inflation qui peuvent l’être (document 1).
Ainsi, après une longue période de risques inflationnistes, ce sont les risques déflationnistes qui sont les plus inquiétants, après les turbulences financières et les baisses des prix de l’énergie de ces dernières années qui provoquent des variations considérables sur les indices des prix.
Lorsqu’il présidait la Fed, ce bon vieux Greenspan prenait en considération l’inflation dite sous-jacente, c’est-à-dire hors des produits dont les prix sont volatils comme ceux de l’énergie, à savoir le PCE : PILFE qui fluctue dans cette zone optimale pour ce qui concerne les variations sur les 6 derniers mois,

Cependant, les Américains réagissent en fonction de l’ensemble des prix, y compris ceux de l’énergie. Or, le PCE est lui aussi dans cette zone optimale pour ce qui concerne les variations sur les 6 derniers mois,

Dans ces conditions, tout va bien.
La croissance américaine est à son optimum quand on prend en considération tous les indicateurs de base.
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