L’annonce de la mort du Général nous avait tout retournés, mes anciens camarades militants gaullistes anti-gaucho et moi. On avait décide d’aller participer à ses obsèques auxquelles il avait convié les peuples de France. Mais, même réunis, les fonds de nos poches en ce jour férié ne nous avaient pas permis de remplir le réservoir de ma R8. Raté.
Nos amis politiques-candidats ont défilé ces derniers jours devant la tombe du Commandeur pour glaner quelques voix de leurs électeurs désespérés. D’Hidalgo à Philipot, tooooous gaullistes, mon Général ! Je sympathise avec ces braves élus soucieux du salut de l’humanité, car la rareté de leurs visites – surtout privées – indique chez eux, certainement, les mêmes difficultés à remplir les réservoirs de leurs voitures de fonction et donc une compréhension du terrain dont les méchantes langues les disent ignorants.
Il est vrai qu’il y a longtemps qu’ils doivent emprunter pour les remplir.