Les médias favorisent-ils la xénophobie ?

Le traitement de l’information a un rôle crucial dans la vision que nous nous faisons des choses.

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Les médias favorisent-ils la xénophobie ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 octobre 2015
- A +

Par Julien de Sanctis.

united colors of Haribo by violetz_85(CC BY-NC-ND 2.0)
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La thématique du racisme est plus que jamais présente en France en cette sombre année 2015. J’appelle « thématique du racisme », l’imbroglio dans lequel on trouve indistinctement des mots comme racisme, xénophobie, islamophobie, antisémitisme ou encore homophobie. Je parle ici de « mots » car, bien qu’il s’agisse avant tout de tristes réalités, si nous échouons à les nommer et les appréhender correctement, nous ne parviendrons pas à y remédier.

Il faut dire que le contexte est particulièrement propice au traitement passionnel de la thématique, traitement aussi bien raciste qu’ antiraciste : menace de 3ème Guerre mondiale, crise des migrants, montée du FN ou encore polémique Morano, tout, absolument tout, converge vers la question de l’altérité et de la peur qu’elle engendre.

Le défi premier de ce débat aussi vaste que périlleux, est, selon moi, de parvenir à distinguer les réalités les unes des autres. Mon ambition, dans ces quelques lignes, n’est pas de mettre un terme au débat une bonne fois pour toutes, ni même de prétendre déceler une vérité claire et distincte. En m’interrogeant sur les mots et en esquissant un début de phénoménologie de l’altérité dans une société hypermédiatique, je me situerai plutôt dans un registre impressionniste. Je pense que la « France raciste » est en réalité une « France xénophobe » où le phobos (peur) est plus important que le xenos (étranger) sur lequel il se cristallise. J’ajouterai également que de nombreux Français xénophobes sont, selon moi, xénophobes en général, et, au pire, indifférents en particulier.

J’entends par là que la xénophobie est en grande partie alimentée par les abstractions médiatiques et politiques auxquelles nous sommes quotidiennement confrontés et qui s’incarnent dans des mots ou formulations de nature à déraciner la pensée des réalités empiriques ou objectives ; l’exemple le plus extrême et univoque étant l’abjecte « Ils arrivent » du journal de Béziers. En d’autres termes, je pense que beaucoup de personnes peuvent tenir un discours xénophobe lorsqu’on fait référence à des masses abstraites, telles que les étrangers, les migrants, les réfugiés, les immigrés, mais que, dans les faits, face à tel ou tel étranger ou Français d’origine étrangère, elles ne manifesteraient aucune hostilité ni aucune peur.

Que les choses soient bien claires : il n’est aucunement question de nier l’existence du racisme. Il y a du racisme en France ; et quand bien même émanerait-il d’une unique personne, ce serait déjà trop. Mais, encore une fois, il est important de distinguer les réalités les unes des autres afin de leur apporter des réponses adaptées.

Racisme et xénophobie : une importante distinction conceptuelle

Commençons donc par effectuer cette importante distinction sémantique. Il m’est arrivé de lire que cette volonté de clarification conceptuelle n’était qu’un prétexte pour atténuer la culpabilité des racistes et les faire paraître plus « gentils » car simplement peureux, la peur étant l’un des sentiments le mieux partagé. Je dois avouer que l’incapacité ambiante à faire preuve de nuance est très inquiétante. À ce titre, il est intéressant d’observer les réactions du public sur certains plateaux télé ou, encore plus flagrant, durant les meetings politiques où les applaudissements sont presque toujours déclenchés par des remarques ou réflexions si standardisées qu’on se demande si leur but n’est pas simplement d’être « casées ».

Nier l’importance de la nuance, c’est plaider pour une mécanisation de l’esprit ; et ceci vaut pour les deux catégories de pensées, très médiatisées dernièrement, que sont la « bienpensance » et la « malpensance ». Ceci étant dit, il faut tout de même le préciser : en philosophie, une distinction conceptuelle n’a pas pour but de légitimer ni d’excuser quoi que ce soit. C’est un effort de clarté nécessaire à l’analyse, si toutefois nous avons la volonté de savoir de quoi nous parlons. La question de savoir si les racistes sont plus « méchants », « mauvais », « malhonnêtes », « inhumains » que les xénophobes, outre sa dimension particulièrement enfantine, n’a pas lieu d’être à ce stade de la réflexion. Les considérations éthiques, nobles et légitimes, viennent toujours plus tard.

Racisme et xénophobie sont donc deux choses différentes. Le raciste, en postulant l’existence de différentes races d’hommes par le biais des variations phénotypiques1 observables d’un individu à l’autre, les hiérarchise, le plus souvent au profit de celle à laquelle il appartient. Le racisme est donc un concept génétique relativement étroit. Un exemple tristement célèbre de racisme est l’aryanisme nazi. Le xénophobe, quant à lui, n’a aucune intention hiérarchique. Il ne se considère pas supérieur à d’autres. Il est celui qui a peur de l’étranger. Dans un sens large, l’étranger peut être synonyme d’altérité et inclure dans la xénophobie l’ensemble de la diversité du réel humain, tout ce qui est autre, (peur des différences sociales, culturelles, des façons de pensées différentes…). Dans un sens plus restreint, cet étranger est incarné physiquement. Il n’est autre que le « pas comme nous », le « pas de chez nous », celui qui ne présente pas les mêmes caractéristiques phénotypiques, et qu’on soupçonne, de fait, de ne pas penser comme nous et de ne pas partager la même culture, les mêmes valeurs, les mêmes intentions.

Au final, entre le sens large et le sens restreint, il y a juste une différence d’incarnation. Le « xénophobe large » est un peureux dans l’absolu tandis que le « xénophobe restreint » incarne sa crainte de la différence, la cristallise, dans des « types », et non des « races » d’hommes. La non réductibilité de la xénophobie au racisme, et vice versa, a donc pour corollaire la possibilité d’être à la fois raciste et xénophobe ou d’être l’un sans être l’autre. Là où les deux peuvent éventuellement se rejoindre, c’est malheureusement dans l’incitation à la haine de l’Autre.

Si la distinction est importante, c’est avant tout, comme je l’ai dit, pour ne pas confondre les ennemis ; mais aussi parce que je pense que la xénophobie est aujourd’hui bien plus diffuse que le racisme et, à l’heure actuelle, potentiellement plus dangereuse ; à nouveau, en disant cela, je ne nie absolument pas les dangers du racisme et les atrocités dont il est et a été responsable. Si la biologie a rendu quasiment impossible l’instrumentalisation rationnelle du concept génétique de race, il n’en va pas de même pour la peur dont procède la xénophobie et qui, elle, trouve son fondement dans le psychisme. Si j’ai été assez clair, on comprendra aisément que les pensées et intentions racistes ont aujourd’hui intérêt à se rallier à l’argumentaire xénophobe pour faire triompher le rejet et la haine de l’étranger. La xénophobie est donc désormais plus malléable que le racisme et donc plus insidieuse.

Lorsque le FN instrumentalise la question de l’immigration par le biais de l’économie et du problème de la délinquance, il ne le fait pas en se basant sur un argumentaire rationnel et objectif dont il n’a d’ailleurs pas besoin : il agite des peurs dont les germes étaient déjà présents de longue date en France et les fait grandir en s’adressant quasi exclusivement à elles. Le contexte géopolitique en 2015 étant particulièrement effroyable, la matière première du Front National semble quasiment inépuisable. Le parti d’extrême-droite est donc officiellement xénophobe et, pour certains de ses responsables et adhérents, officieusement raciste. Pour ces raisons, la xénophobie m’apparaît comme l’un de nos ennemis intimes les plus dangereux. La peur conduit à l’acceptation des pires idéologies.

Enfin, il est à noter, pour être aussi précis que possible, que de nombreuses personnes utilisent aujourd’hui le mot race dans un sens quasi phénoménologique et non génétique : la race devient l’expression d’une différence phénotypique perçue et non génotypique. Je pense qu’il s’agit d’un abus de langage à combattre car les mots structurent et orientent la pensée. Mais soyons clairs : certains commentateurs ont raison de dire que ce n’est pas en supprimant le mot race qu’on supprimera le racisme. Toutefois, c’est en continuant de permettre son application à la diversité humaine qu’on entretiendra la confusion ; sur ce point, les références désespérées et désespérantes d’une certaine droite à la présence du mot race dans la Constitution me semblent à la fois ridicules et dégradantes pour les intéressés et, malheureusement, pour ceux qu’ils ont la prétention de représenter. Ce dont nous avons besoin, ici, c’est d’une réforme phénoménologique (réforme de notre façon de voir le monde) associée à une pédagogie sur la vacuité du mot race en matière humaine : nous devons faire en sorte que la fameuse variation phénotypique ne soit plus perçue comme « anormale » ou « exotique » aux yeux des générations à venir2, mais comme proprement constitutive du divers humain, et donc de l’humain tout court. Voilà pourquoi la fameuse mixité, qu’on nommera ici plus modestement phénotypique et non sociale, est si importante. Ce n’est pas, uniquement, une question de bons sentiments, mais un prérequis au changement de regard sur la différence : une personne habituée à la diversité phénotypique sera moins tentée par les liens de causalité à la fois idiots et spécieux entre telle caractéristique physique et tel comportement social.

Sur ce point, je me rallie à l’idée qu’on ne rend pas service à la France en créant des quartiers noirs, arabes, arabes et noirs, asiatiques et blancs. En disant cela, j’ai parfaitement conscience que le versant social du problème, et la question des règles du vivre-ensemble, ne sont pas traités, alors qu’ils sont au moins aussi importants ; mais c’est un sujet trop ambitieux pour la présente réflexion. J’ai également conscience qu’il ne suffit pas d’être habitué à percevoir la diversité pour résoudre, comme par miracle, le problème des regards et jugements qu’on lui porte. Sur ce point, une réforme des médias me semble non seulement souhaitable mais nécessaire.

Le rôle des médias

Les médias sont quotidiennement accusés d’instaurer un climat de crainte par différents biais au sein de l’hexagone. Au risque de sombrer dans le lieu commun, je pense en effet que trop de unes et trop d’articles favorisent une xénophobie désormais plus que rampante. On dit que les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent personne. Il serait temps que cela change ! Suite aux attentats de janvier, combien d’articles avons-nous lus sur ces jeunes de banlieue qui avaient déclaré ne pas être Charlie ? Combien d’articles sur le désordre dans les classes lors de la minute de silence ? Combien de commentaires sur l’absence des musulmans durant la marche du 9 janvier ? Beaucoup (trop). Et souvent dans des médias de référence ou dits « grand public », donc à forte audience. Je me souviens avoir lu des témoignages de professeurs s’insurgeant contre l’image qu’on renvoyait alors des jeunes enfants et adolescents du 93. Ils avaient raison. Pour obtenir une image plus complète du réel, un tableau moins parcellaire, moins alarmiste, il fallait souvent creuser. Quel est le poids du témoignage d’une enseignante anonyme du 93 face à l’usine à gaz médiatique qu’est BFMTV « Première chaîne d’info de France » ? Question rhétorique.

Une fois encore, soyons clairs : il n’est pas question de nier les tristes réalités de notre pays. Je ne verse pas dans l’angélisme, lui aussi trop présent, et ne m’intéresse pas aux idéologies et autres mythes d’un homme naturellement bon. Les journalistes, rédacteurs occasionnels et autres penseurs qui utilisèrent la formule de contrition « nous sommes les terroristes », ce « nous » étant tour à tour ou à la fois l’Occident, les vilains Français consommateurs individualistes, les électeurs du FN et tous ceux qui, dans l’ensemble, préfèrent fermer les yeux sur nos problèmes, péchèrent eux aussi par excès de généralisation et/ou d’idéologie.

Ce que je voudrais souligner ici, c’est le rôle crucial du traitement de l’information dans la vision que nous nous faisons des choses. Dans un monde hypertechnologique et hypermédiatique, nos accès et interprétations du réel sont conditionnés à la fois phénoménotechniquement3 (la technique structure, encadre, est présente dans quasiment l’ensemble des expériences possibles) et phénoménomédiatiquement (les médias jouent un rôle toujours plus prépondérant dans notre façon de découvrir et de percevoir le monde). Je laisserai ici le premier conditionnement pour m’intéresser au second, bien qu’on puisse dire, en réalité, que les médias sont une modalité du conditionnement phénoménotechnique.

Prenons un exemple simple : comment un citoyen français dit de base peut-il se faire une idée, disons, de la mécanique européenne à laquelle il ne participe qu’au travers des élections ? Comment peut-il connaître l’Europe, lui qui n’est ni député européen, ni lobbyiste, etc… ? La presse écrite, numérique et télévisée est certainement l’un des moyens les plus directs et accessibles pour qu’il se fasse une idée, se construise un avis, sache de quoi il s’agit lorsque le sujet est abordé au cours d’un diner. Ce que j’entends par là, c’est que les médias sont des canaux d’expérience et donc de connaissance (certains diront de simple information) à la fois puissants et intarissables : ce dont je ne peux faire l’expérience directe, incarnée, les médias me l’offrent sur un autre mode. Le vaste champ de l’expérience est donc en grande partie structuré par des expériences médiatiques. La presse nous révèle le monde, elle le fait apparaître d’une certaine façon. Transposons maintenant cette courte réflexion à la thématique de l’altérité et, plus précisément, à la question de la diversité des origines, qui implique à la fois diversité phénotypique, culturelle, religieuse, etc… Comment nous apparaît autrui, ce que Stéphane Vial nomme autruiphanie4, dans une expérience médiatique ? Nous ne faisons pas tous l’expérience directe des jeunes du 93, des juifs de Sarcelles, des fidèles de la Grande Mosquée de Paris ou même, dans un registre différent mais abjectement traité, des grévistes d’Air France.

L’expérience médiatique pallie cette impossibilité de tout expérimenter directement mais elle le fait nécessairement selon ses propres biais. Toute expérience est en soi biaisée. Ce qui est crucial, selon moi, c’est de ne pas ériger un seul et même point de vue en filtre exclusif d’accès au réel et à l’Autre. Si, par exemple, chaque média de référence donne accès à la jeunesse du 93 et plus particulièrement à ses jeunes musulmans, sous l’angle du refus d’observer la minute de silence en hommage aux victimes des attentats, comment peut-on espérer que ceux-ci apparaissent favorablement aux Français qui ne les connaissent ni ne les côtoient pas ? Que faire de tous ceux qui la respectèrent ? Et, dans le cas d’Air France, si les médias ne disent rien de la violence sociale et psychologique au travail pour se concentrer sur la seule violence physique, ici incarnée dans… une chemise arrachée, quelle image pouvons-nous avoir des grévistes ? Au mieux celle d’arracheurs de chemise, au pire celle de terribles communistes à la fois tire-au-flanc et sanguinaires… Le portrait plus complet de la situation est abandonné aux curieux. L’hypermédiatique ne doit pas être synonyme d’hyperuniformisation de la perception. Cette question du regard médiatique est d’autant plus importante que le langage procède d’abstractions nécessaires. Nous sommes alors souvent pris en tenaille entre deux attitudes potentiellement nihilistes : l’excès de généralisation ou l’excès de spécification. Les phrases telles que « ils ne sont pas tous comme ça » ou « ça veut dire quoi, les musulmans, les juifs, les noirs, les grévistes » », aussi justes soient-elles, ont quelque-chose de désespérant. Elles donnent l’impression de ne pas faire avancer les choses précisément parce qu’elles ne font littéralement pas le poids face aux visions anxiogènes qu’on nous assène quotidiennement.

La xénophobie grandit en France parce que la peur y est non seulement possible mais également cultivée. Le présent nous désespère, sape notre confiance en l’avenir et nous pousse à nous replier sur un passé de gloire quelque peu fantasmé ou idéalisé. Mais l’histoire nous apprend que l’altérité n’y était pas moins présente ! Combattre la peur, c’est avant tout ne pas lui donner des raisons d’émerger.

Je citerai un exemple très simple pour conclure. J’ai pu assister, il y a quelques jours, à la diffusion d’un reportage sur l’association AJMF (Amitié judéo-musulmane de France) dont le « Bus de l’Amitié judéo-musulmane sillonne une fois par an la France à la rencontre de sa population et propose d’engager le dialogue entre juifs et musulmans afin de parvenir à une meilleure connaissance des communautés respectives, de leurs modes de vie et de leurs préoccupations ». Pour une fois, les images positives dominaient l’écran. Non seulement parce que l’on parlait d’une initiative salutaire, mais également parce que les témoignages eux-mêmes donnaient envie d’espérer. On y découvrait des jeunes de banlieue  calmes, respectueux, conscients de leur ignorance quant à ce que peut vraiment être un juif ou un musulman ; et tout ceci n’ôtait rien à la lucidité du constat quant aux défis que la France doit relever. Bien entendu, nous étions loin des sirènes du voyeurisme trash et des trains qui arrivent en retard ; et bien entendu, désolé de le dire, nous étions sur la 5.

Cessons de prendre pour alibi la prétendue appétence du public pour les sensations fortes, afin de justifier la domination d’un regard méfiant et d’une atmosphère anxiogène. Il pourrait être plaisant, par exemple, que la fin des journaux télévisés ne soit pas régulièrement consacrée au soleil sur les plages méditerranéennes ou à l’incroyable évolution du postérieur de Kim Kardashian, mais plutôt à des initiatives fortes comme celle de l’AMJF ou tout autre effort visant à faire apparaître l’Autre, autrement que comme une menace, potentielle ou effective. En somme, montrons aussi ce qui va bien, car cela existe encore.

Sur le web

  1. Ici, entendons ce terme biologique dans un sens plus largement phénoménologique à savoir l’ensemble des caractères apparents permettant de distinguer un homme d’un autre, telle que la couleur de peau, la taille, la forme du visage ou la couleur des yeux et des cheveux.
  2. Ceci n’a rien d’une prise de position dans le débat entre pro et anti-immigration, et leurs nuances respectives. Je dis simplement qu’une société constituée de fait d’individus aux origines diverses, doit faire en sorte que cette diversité ne soit pas perçue comme une exception, mais comme une règle constitutive, c’est-à-dire, une règle qu’on ne remarque pas ou quasiment pas.
  3. Sur ce point, voir le passionnant article de Stéphane Vial, « Ce que le numérique change à autrui : introduction à la fabrique phénoménotechnique de l’altérité », Hermès, La Revue 2014/1 (n° 68)
  4. ibid.
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  • Un superbe article qui nous invite à bien penser comme son auteur. En ce qui me concerne, je considère avoir le droit de discriminer selon mes propres critères, et ne pas vivre la mixité sociale, j’espère donc ne pas être cette personne de trop en France.
    Ho et le point Godwin a mi-texte, bon, manque d’originalité.

    • Vous avez tout à fait le droit d’être raciste, xénophobe, d’avoir peur de l’Autre, etc. Mais là n’est pas la question. L’auteur de l’article ne parlait pas de cela mais d’une tendance lourde et générale des médias mainstream a relayer des informations parcellaires et anecdotiques, selon un angle sensationnaliste qui contribuent à alimenter la xénophobie auprès de la population. On peut être d’accord ou non avec ce point de vue. Pour ma part, je me contente d’ignorer royalement ces médias.

      • Mais ignorez-vous aussi certaines réalités ? Ne les connaissez-vous pas ?

        Baladez-vous dans certains quartiers, posez-vous la question si vous voudriez y vivre ? Si vous voudriez y voir grandir , par exemple, votre fille qui à un certains âge se sera épanouie.

        Rentrez chez vous, regardez vous dans une glace et interrogez-vous profondément: suis-je xénophobe ?

        Seul vous mêmes êtes habilité à y répondre, l’autre ne sera perçu que comme un donneur de leçon de plus. C’est cette certitude dans l’acceptation du choix de l’autre, de ses différences qui fonde la genèse du libéralisme.

      • « L’auteur de l’article ne parlait pas de cela mais d’une tendance lourde et générale des médias mainstream a relayer des informations parcellaires et anecdotiques, selon un angle sensationnaliste qui contribuent à alimenter la xénophobie auprès de la population. »
        Qu’entendez-vous par « médias mainstream » ?
        Car j’ai du mal à croire que France-Inter, France Télévision, TF1, RTL, Le Monde, Télérama, Le Figaro, Libé… « contribuent à alimenter la xénophobie auprès de la population. »

        • Ah mais, je n’ai pas dit que j’étais d’accord avec la thèse de l’auteur. Je rappelais simplement ce qu’il avais écrit.

      • José: « Vous avez tout à fait le droit d’être raciste, xénophobe, d’avoir peur de l’Autre, etc. »

        Chaque fois que tu postes, le FN prend un point dans les sondages, un moment, il faut réfléchir :
        Nous sommes des animaux tribaux qui se défient naturellement des autres tribus, la contre, le droit, la justice et la liberté sont le seul remparts, les seules tâches indispensables de l’état qui permettent le vivre-ensemble.

        Hors les gens constatent depuis 30 ans que l’état les laisse tomber, que l’impunité, l’inégalité et l’arbitraire règne, qu’ils ne sont plus protégés du tout, voir même violenté par cette justice, et qu’on leur interdit même de se protéger eux-mêmes.

        Ils s’en battent complètement de tes insultes, ils veulent du droit et de la justice et ceux qui la leur dénient sont précisément ceux qui tiennent des discours comme les tiens.

        • Que vous réfléchissiez encore en 2015 selon un mode tribal, c’est votre droit le plus strict. Mais j’avoue ne pas comprendre pourquoi vous traînez vos guêtres sur un site libéral.

          • Bonjour José

            Ben si, l’homme est tribal, sur Contrepoints il y a la tribu des anarcaps tjs à l’affût pour attaquer les paauvres libéraux classiques qui n’ont pas la bonne pureté idéologique..

            LOL

          • José: « Que vous réfléchissiez encore en 2015 selon un mode tribal »

            Vous avez bien l’air de comprendre les mots mais pas quand on les mets ensemble.
            Quelle misère… 🙂

  • Article intéressant.

    Oui, la peur est toujours un merveilleux ressort pour un état et sa caste dirigeante. La question serai alors de savoir quel st l’impact du pouvoir politique aujourd’hui en vue d’instrumentaliser les craintes pour arriver à un second tour des présidentielles au format FN vs PS ?

    Il s’agit alors ds mêmes problématiques que COP21 et réchauffement climatique. Quels impacts du pouvoir politique sur les médias ?

    La distinction racisme/xénophobie est intéressante, mais enfonce des lieux communs, et malheureusement ceux qui pourraient apprendre quelque chose de cet article ne le liront simplement pas.

    Autre point de désaccord c’est quand vous dites: « L’expérience médiatique pallie cette impossibilité de tout expérimenter directement mais elle le fait nécessairement selon ses propres biais(…)Ce qui est crucial, selon moi, c’est de ne pas ériger un seul et même point de vue en filtre exclusif d’accès au réel et à l’Autre. »

    Malheureusement, je crois que la plupart des gens qui refusent l’immigration sont parfaitement au contact des populations issues de celle-ci. Que les médias renforcent une peur certes, mais que les choix politiques de nos concitoyens ne soient pas fondés sur des observations du réel est extrêmement discutable.

    Vous postulez que c’est l’ignorance de l’altérité qui crée le rejet. Je postule le contraire. Certains français, et pas peu, sont devenus xénophobe pour plusieurs raisons: manipulation médiatique, crise économique, état inefficace et corrompu (cela ne pouvait en être autrement ) sur le plan de la sécurité et des « politique de la ville », logement etc…
    D’autres le sont devenus car simplement au contact des populations immigrés, de leur enfants, de la violence, du communautarisme affiché par certains, de la misère de ces populations etc….

    Comme vous le dites la xénophobie est une peur, elle relèverait alors d’une maladie psychique. Or, il est difficile de nier aujourd’hui, dans certains quartier les faits. Le « xénophobe » est alors juste un citoyen qui demande le retour de l’état de droit, le minimum de sécurité, des pouvoirs régaliens fort et le Respect ! Au contraire votre discours apparaîtra pour certains comme illuminé, représentant de la bien-pensance, déconnecté du réel.

    J’ai vu des villes en 15/20 ans changer, ce sont des faits. Des gens se sont fait tabasser par des bandits, ils sont partis. Leur enfants se sont retrouvés dans des écoles publiques devenues violentes, ils sont partis. Des rues entières, des quartiers entiers ont vu leur population changer, c’est une raison supplémentaire pour le départ. Etc…

    Ce sont des faits qu’expérimentent ou ont expérimentés nombre de vos concitoyens, et peut-être pas vous? C’est ce qui vous fait croire qu’ils l’ont vécu par le prisme d’un média déformant ?

    Je rigole toujours quand j’entends des donneur de leçons sur le comment il faudrai penser. J’ai toujours alors dans la tête l’hypothèse de leurs réactions quand il faudra placer leurs enfants dans certaines écoles dans certains quartier. Est-ce de la xénophobie ou simplement de la lucidité et du bon sens? Parfois c’est aussi du courage de dire haut ce que tout le monde pensait tout bas depuis 30 ans. Au moins ça à le mérite d’être clair et d’enfin essayer de trouver des solutions.

    Là où j’ai de l’espoir c’est que je ne crois pas que les français soient xénophobes, encore moins racistes. Je crois qu’au contraire, ils sont accueillants, humains, qu’ils ont appris du passé.
    Je crois aussi qu’ils souffrent de cet état malade et corrompus et qu’ils réagisse au quotidien, à ce qu’il vivent. L’état à bien joué de nous monter les uns contre les autres. Diviser pour régner et faire peur rien de plus.

  • Bonjour, je cite:
    « Lorsque le FN instrumentalise la question de l’immigration par le biais de l’économie et du problème de la délinquance, il ne le fait pas en se basant sur un argumentaire rationnel et objectif dont il n’a d’ailleurs pas besoin : il agite des peurs dont les germes étaient déjà présents de longue date en France et les fait grandir en s’adressant quasi exclusivement à elles. »
    Si je lis bien, traiter des problèmes économiques et de la délinquance liés à l’immigration relèverait de l’instrumentalisation.
    Je vois poindre la connotation du mal!!!!
    Ne seriez-vous pas de ceux qui disent ce qui est bien et ce qui est mal???
    Conclusion il ne faut pas traiter des problèmes réel et concrets car on pourrait déplaire à certains.
    Cela me rappelle les notes à l’école. Il ne faut pas dire au gamin qui ne fait rien à l’école qu’il est nul car on le stigmatiserait et surtout pas s’il est de couleur car on serait raciste.

    • @ISARD : L’immigration, lorsqu’elle est correctement définie, n’est pas une invasion, c’est-à-dire une violation de la liberté des français, mais uniquement un respect de la liberté de propriétaires français d’inviter qui bon leur semble sur leur propriété, que ce soit des français OU des étrangers.

      Par conséquent, considérez que l’immigration, tel que je l’ai défini, provoque des problèmes économiques et de la délinquance, revient inévitablement à considérer que la LIBERTÉ provoque des problèmes économiques et de la délinquance. Et donc qu’il faut lutter contre la LIBERTÉ (c’est-à-dire le libéralisme) pour améliorer l’économie et réduire la délinquance.

      • Des squatteurs qui squattent un appartement en absence de son propriétaire c’est quoi ?
        Un prince Saoudien qui privatise une plage publique pendant ses vacances, c’est quoi ?

        Tu as le droit de faire ce que tu veux chez toi dans le respect des autres, c’est a dire qu’a 2h du matin tu peux pas mettre ta musique a 200 décibels.

        Tu n’a pas le droit de transformer ton appartement en maison de passe, ou lieu de deal de drogue, tu crée un va et vient qui ne correspond au cahier des charges de la copropriété, quand tu achète ton appartement tu es d’accord avec le cahier ou pas.

        Un anglais qui vient en France avec sa voiture doit rouler a droite, il respecte notre code de la route et pas le sien, c’est lui qui est l’invite, pas nous.

        Un étranger qui vient en France doit respecter les lois de la république française, et il ne doit imposer aucunes des lois de son pays.

        Moi, je me suis expatrie, j’ai un Visa payant, j’ai passe un check up complet et payant pour prouver que je ne venais pas pour profiter (0 remboursement par la secu), j’ai pris un billet d’avion avec l’argent de ma poche, j’ai loue un appartement avec l’argent de ma poche, je respecte les lois locale, comme partout, je ne vole pas, ni n’agresse personne, ne deal pas de drogue je fais même quelque chose que je ne faisais pas en France, ici je traverse dans les clous et au feu rouge. A la moindre infraction, je pourrais être expulse.

        J’oubliais, je suis enregistre en tant qu’étranger au commissariat local: c’est la loi ici, tout étranger doit être enregistre au commissariat local en amenant quittance de loyer et copie du livret du propriétaire. Le résultat, c’est que les étrangers se tiennent a carreau.

  • « …l’exemple le plus extrême et univoque étant l’abjecte « Ils arrivent » du journal de Béziers… »

    J’ai cessé de lire à partir du qualificatif « abject »

    En ce qui concerne les médias, relais du multiculturalisme triomphant et de la mixité toujours enrichissante terranovistes, il me semble qu’ils favorisent surtout la méfiance du fait de leur orientation idéologique.
    Le CSA n’a -t-il pas comme mission de veiller à la diversité et au « vivre-ensemble » ?
    Il n’y a pas que dans le domaine climatique que les médias tentent d’imposer aux forceps UNE vérité aux lecteurs/spectateurs/commentateurs récalcitrants et la propagande ne se pratique pas seulement au niveau de l’information mais aussi dans les documentaires, les fictions, les programmes pour la jeunesse…

    • Le journal de Béziers ne parlait-il pas des trains de la SNCF ? 🙂
      Je suis bien d’accord avec vous que ces indignations sont totalement contre-productives. La méfiance initiale envers l’inconnu est parfaitement naturelle, tout comme il est naturel qu’elle se transforme au fur et à mesure de la prise de connaissance en un jugement argumenté et différent pour chaque individu … sauf à avoir reçu de son éducation ou des médias des consignes pour décider non pas en fonction de l’individu, mais de la catégorie dans laquelle il est classé. En demandant de prendre en compte la catégorie plutôt que l’individu, les bien-pensants se font les meilleurs avocats de la cause qu’ils prétendent combattre : à la première et inévitable infraction, c’est toute la catégorie dont ils ont refusé de reconnaître la variété des individualités qui sera discréditée.

      • Je suis entièrement d’accord avec le propos de l’article : le problème en France, et plus généralement en Occident, n’est pas le « racisme » mais la xénophobie.

        C’est la xénophobie le nouveau racisme.

        Par exemple, l’écrasante majorité des gens en Occident trouveraient scandaleux qu’Obama se fasse traiter de singe. Donc le seul moyen de le disqualifier c’est d’entretenir l’idée qu’il n’est pas américain, qu’il est un étranger kényan.

        Toute la haine de certains occidentaux est désormais dissimulée dans des discours nationalistes opposés à l’immigration.

        Aucun argument libéral, aucun argument libertarien, ne peut ébranler ces discours nationalistes anti-immigration car ils ne reposent pas sur des arguments rationnels.

        Vous aurez beau expliquez que l’immigration EN SOI n’est pas un problème, et qu’elle ne devient problématique qu’en présence d’un Etat-providence et d’une impossibilité pour les propriétaires nationaux de discriminer des étrangers qu’ils jugent indésirables, absolument rien n’y fera, vos interlocuteurs nationalistes continueront inlassablement à répéter que l’immigration EN SOI est un problème. Qu’elle provoque forcément des conflits violents liés à d’insurmontables incompatibilités culturelles. Que lorsqu’il a un étranger, ça va, mais que lorsqu’il y en a beaucoup, c’est forcément problématique.

  • Franchement, qui ne rêve pas de vivre a Jalalabad ?

  • Les faits sont donc inacceptables non que dis je

    intolérables non inadmissibles .nous avons créé des quartiers ethniques…. Heu,? Manifestement vous répétez des slogans ,vous n avez jamais vécu dans ces quartiers et vous semblez en ignorer l’histoire’Continuuez donc … Le fascisme finira auPouvoir et vous direz comment est ce possible?

  • ce qui ‘m’ennuie est de poser en fond, la xénophobie c’est mal…après tout…chacun son avis même celui de penser des conneries..

    que les médias favorisent ou non la xénophobie je m’en fiche, je suis révolté quand un média est convaincu d’avoir raison ce qui dépasse pour moi l’opinion mais relève de l’idéologie et de l’aveuglement mais dès lors je méprise ce qu’il raconte..
    et comme j’ai plus peur d’un état où ce que racontent les média était contrôlé dans un but idéologique que du fait que les médias soient tous stupides ou plutôt inefficace si leur but déclaré est de lutter contre la xénophobie, ben c’est bien malheureux si on estime que la xénophobie est un mal…

    A titre personnel, je ne conçois pas de juger les gens en bloc…la xénophobie si on la comprend comme la haine de l’autre ne me va pas, la peur de l’autre, ça me va très bien j’ai peur de tout.
    ah oui on aurait pu commencé par une définition de la xénophobie… je viens de google xénophobie…et franchement il y a suffisamment de degrés de liberté dans ce concept pour que tout le monde soit xénophobe…

    ainsi haïr les autre en raison de leur idéologie…ne me pose aucun problème!!!!

  • Je suis entièrement d’accord avec le propos de l’article : le problème en France, et plus généralement en Occident, n’est pas le « racisme » mais la xénophobie.

    C’est la xénophobie le nouveau racisme.

    Par exemple, l’écrasante majorité des gens en Occident trouveraient scandaleux qu’Obama se fasse traiter de singe. Donc le seul moyen de le disqualifier c’est d’entretenir l’idée qu’il n’est pas américain, qu’il est un étranger kényan.

    Toute la haine de certains occidentaux est désormais dissimulée dans des discours nationalistes opposés à l’immigration.

    Aucun argument libéral, aucun argument libertarien, ne peut ébranler ces discours nationalistes anti-immigration car ils ne reposent pas sur des arguments rationnels.

    Vous aurez beau expliquez que l’immigration EN SOI n’est pas un problème, et qu’elle ne devient problématique qu’en présence d’un État providence et d’une impossibilité pour les propriétaires nationaux de discriminer des étrangers qu’ils jugent indésirables, absolument rien n’y fera, vos interlocuteurs nationalistes continueront inlassablement à répéter que l’immigration EN SOI est un problème, qu’elle provoque forcément des conflits violents liés à d’insurmontables incompatibilités culturelles, que lorsqu’il a un étranger, ça va, mais que lorsqu’il y en a beaucoup, c’est forcément problématique.

    • commando « Vous aurez beau expliquez que l’immigration[…] ne devient problématique qu’en présence d’un État providence […] absolument rien n’y fera, vos interlocuteurs nationalistes continueront inlassablement à répéter que l’immigration EN SOI est un problème »

      La distinction leur échappe surement parce qu’ils savent qu’ils sont dans un état providence et que ça ne va pas changer demain.

      Je n’adhère pas à cette grande idée de la fraternité spontanée hors états:
      L’histoire nous prouve que c’est une vue de l’esprit et la raison est assez animale: les humains communiquent mal avec ceux dont ils ne partagent pas les mêmes codes culturels et cette communication permet le regroupement, l’entraide et l’échange. A contrario quand vous n’êtes pas dedans vous êtes rejeté comme une menace et ce rejet existe dans tous les groupes humains. Les innombrables massacres ethnique, tribal et religieux de l’histoire en sont la preuve.

      La contre, le DROIT et la JUSTICE sont le seul rempart. Un droit et une justice sans faille et strictement égale pour tous et c’est là ou la république a complètement foiré.

      Les gens s’en battent complètement que vous les traitiez de xénophobe, ça ne marchera pas, depuis 30 ans c’est la même rengaine et depuis 30 ans la justice du pays donne une image lamentable. Les gens ont peur et ils ont milles preuves qu’on les abandonne et qu’ils ne sont strictement plus protégés du tout.

      Le DROIT et la LIBERTÉ sont les seules tâches indispensable d’un état pour bien vivre et se développer ensemble. L’état français ne fourni plus ni l’un ni l’autre: les gens s’affrontent et ce n’est que le début.

  • Ceux qui expliquent que notre pays n’est plus en état d’accueillir sans discernement tous les étrangers qui se présentent seraient-ils xénophobes? Comme ceux qui contestaient le bien-fondé du mariage homosexuel étaient homophobes? A-t-on encore le droit d’avoir une opinion fondée sur la raison, sans subir un qualificatif qui est de l’ordre du sentiment?

    • « Ceux qui expliquent que notre pays n’est plus en état d’accueillir sans discernement tous les étrangers qui se présentent seraient-ils xénophobes? »

      @Huger : Non, ils ne sont pas xénophobes.

      En revanche, l’Etat ne peut pas savoir discerner mieux que les français (propriétaires ou employeurs) de quels étrangers ils ont ou non besoin.

      Par exemple, l’Etat n’a pas le droit d’imposer une politique d’immigration choisie où il ne laisse entre que des étrangers ultra diplômés. La seule chose que l’Etat devrait avoir le droit de faire, c’est de faire respecter la volonté des français (propriétaires ou employeurs). Si certains français veulent des étrangers qualifiés, c’est leur droit. Si d’autres français veulent des étrangers non-qualifiés, c’est aussi leur droit. Et si d’autres français ne veulent aucun étranger, c’est également leur droit.

  • Tout comme les soviétiques d’avant la chute du communisme, les français se méfient de plus en plus de leurs médias et de leurs journalistes et apprennent à lire entre les lignes, à confronter leur vécu avec ce qu’ils lisent dans les journaux. Et maintenant à s’en moquer ouvertement.
    Le politiquement correct, ce qu’on appelle aussi la Pensée Unique, ne fait plus recette. Le temps n’est plus ou le lecteur pensait et disait: c’est écrit dans le journal, j’y crouais, j’y crouais
    Ce qui est intéressant est d’ailleurs de lire les commentaires de lecteurs, même si la censure est vigilante, mais les lecteurs chevronnés apprennent à déjouer les coups de ciseau d’Anastasie.

  • Xenophobie pas plus que racisme sont adaptés à la situation actuelle:

    Le gens qu’on classe comme xenophobe n’ont pas peur des etrangers, ils n’en veulent pas dans leur pays (à tord ou à raison), on ne dit pas de quelqu’un qui ne veux pas de pigeons dans sa ville qu’il est pigeonphobe, ce n’est pas la peur des pigeons qui le pousse a agir de la sorte.

    Avis aux hellénophone pour trouver un mot plus adapté que xenophobe

    • « Avis aux hellénophone pour trouver un mot plus adapté que xénophobe »

      Facile … Barbarophobe – barbare (onomatopée) est synonyme d’étranger, xenos

  • Les commentaires sont fermés.

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