Par Sylvia Bongo Ondimba.

La journée internationale de l’éducation, chaque 7 août, rappelle combien aujourd’hui encore en 2015, des hommes et des femmes doivent se battre, plus particulièrement sur le continent africain, pour que chacun de leurs enfants puisse aller à l’école et se construire un avenir.
Le droit à l’éducation, au sein de la famille, dans les établissements scolaires, marque pour moi le commencement d’une vie, le fondement même de l’égalité, la possibilité réelle d’une méritocratie républicaine : ce qui permet, pierre après pierre, de bâtir un pays prospère, équilibré et solidaire.
Pour cela, que chacun d’entre nous puisse porter au quotidien ce devoir d’éducation envers nos enfants. Dans les valeurs que nous leur inculquons, dans les gestes que nous leur transmettons, dans les modèles que nous véhiculons, dans les projets que nous portons. À chaque niveau de leur apprentissage de la vie : dès le primaire pour nos tout-petits, puis au collège et au lycée, comme j’ai souhaité le faire avec l’école Ruban Vert ; au niveau supérieur, avec les bourses Ozavino. Ou encore dans le cadre de la formation continue, comme nous l’avons expérimenté avec Sodexo.
Parfois la vie n’a pas été droite mais la détermination et les rêves demeurent ou ressurgissent : osons alors les écoles de la deuxième chance, telles qu’impulsées par la Fondation SBO au sein de la prison centrale de Libreville.
L’éducation est le chemin d’une vie, avec ses aléas et ses surprises, ses échecs et ses découvertes. L’éducation est le reflet de qui nous sommes et la mesure de notre cheminement passé et futur.
En cela, l’État, mais également chaque individu, est en mesure de tendre la main aux enfants qui nous entourent, de faire en sorte que le droit à l’éducation soit ouvert à toutes et à tous.
- Sylvia Bongo Ondima est présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (Gabon).
J’étais d’abord surpris en lisant cette communication puis me suis rappelé que, bien que Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo ne vivait pas dans son pays mais à Londres, en Angleterre.
Dès lors, je comprends mieux l’abîmé séparant son texte de la réalité. Ce texte semble avoir été écrit par quelqu’un totalement étranger au contexte africain et gabonais en particulier.
En effet, doit-on rappeler à Sylvia Bongo que le Gabon est un scandale entre une richesse outrancière du territoire et de la famille Bongo et l’extrême pauvreté de ses habitants ?
Doit-on rappeler à Sylvia Bongo que si elle souhaite voir s’accomplir tout ce qu’elle recommande, elle n’a qu’à prendre son téléphone et appeler son “mari ” de Président (vu qu’il n’habite pas ensemble) pour qu’il fasse le nécessaire ?
Cette lettre est une insulte à tous les gabonais qui cherche à vivre et survivre au Gabon et qui se batte pour avoir une éducation décente.