Keynes et la révolution keynésienne – Conférence de l’Institut Coppet jeudi 11 juin

Jeudi 11 juin 2015 de 19:00 à 22:00 à Paris.

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Keynes et la révolution keynésienne – Conférence de l’Institut Coppet jeudi 11 juin

Publié le 7 juin 2015
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Keynes-Coppet

Connaissez-vous Keynes ? De John Maynard Keynes, le grand public ne connaît souvent guère plus que le nom. À tort, car une bonne compréhension de ses travaux est essentielle pour éclairer l’histoire des idées économiques et de nombreux débats jusqu’à aujourd’hui. Cette conférence vise à donner une introduction globale à la vie et l’oeuvre de Keynes : à ses écrits strictement économiques bien sûr (notamment à sa Théorie générale) mais aussi, ce que l’on ignore plus souvent, à sa vision plus générale de l’ordre social (politique et esthétique). Enfin, puisque Keynes a prêté son nom à une révolution théorique – la « révolution keynésienne » – sa place dans l’histoire des idées économiques et sa postérité seront restituées.

Il y a quelques jours, l’économiste Pascal Salin écrivait ceci dans Le Figaro :

« Les esprits sont malheureusement pollués à notre époque par la domination des idées keynésiennes. Or, l’œuvre de Keynes est mal écrite, contradictoire, arbitraire. Malgré cela, elle a du succès parce qu’elle est satisfaisante pour les gouvernements et elle permet de se raccrocher à une sorte de mécanique économique où il suffit de pousser un bouton, celui de la prétendue demande globale, pour que tout le mécanisme se mette en marche. Mais le fonctionnement d’une société ne relève pas de la mécanique, il est le résultat du comportement et des décisions des individus. »

La conférence sera donnée par Guillaume Vuillemey, ancien élève de Sciences-po, professeur d’économie à HEC. Un buffet sera servi entre les deux parties de son intervention.

Cliquez ici pour vous inscrire (avec un tarif étudiant)

Programme

1° La vie et la pensée de Keynes (19h – 20h)

Pause-buffet

2° Les débats qui ont émergé au XXe siècle autour de sa pensée (20h30 – 22h)

« L’échec du keynésianisme est lié à la croyance qu’en économie la planification centrale est réalisable, que les dépenses sont la panacée, que l’emprunt est illimité, que les déficits n’ont pas d’importance, et que les gouvernements peuvent résoudre tous nos problèmes ». (Ron Paul, Liberty Defined)

En vous inscrivant, vous donnerez 7 € ou plus à l’Institut Coppet. Comme vous le savez, notre institut est indépendant de toute subvention publique. C’est votre générosité, et elle seule, qui nous permettra d’organiser l’événement et d’amplifier notre action pour mieux faire connaitre la pensée libérale. Merci d’avance.

Au plaisir de vous revoir le 11 juin dans un cadre sympathique et amical !

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  • sur keynes quelques critiques intéressantes: https://docs.google.com/document/d/1hBb4WeTW5jiChmIyUlaEnQnIuqDXIfCXFTqTYL0hHjw/edit
    https://docs.google.com/document/d/1N-sxGkficTTvYXvUiIi-vc-a3rZtqm1SbzO0SkUtGTQ/edit
    https://docs.google.com/document/d/1Bit_sp1etFCf9NHGE1rKNoGQXcsmPi2KBj59ESG-s5U/edit
    https://docs.google.com/document/d/1gYiwGzY4pawMF3ll9kjQimG5HCcKDB19O8x59-JIb4Y/edit
    https://docs.google.com/document/d/1F3s5iXzR0p_QYrQbUYBJngFrZIgaW2jLmObemifPOFc/edit
    https://docs.google.com/document/d/1_GQ1mGNfmQu2WvTw1C3YhsXdzWZhbhZ0USw-4XS1Dxc/edit
    https://docs.google.com/document/d/1JiN_dIQkE2rcoq7Cwaa_balcbt5NyVkHmIHQVM2bmJ4/edit
    https://docs.google.com/document/d/1liwpujgC-M9DI0rjyCSjXwIfw_xRcx3I6-I7O6ifTbo/edit
    https://docs.google.com/document/d/1tvi5sVOKBPmQxPvx9PjLzIi_DMOJ1n1H3PGYaxA9oOI/edit
    https://docs.google.com/document/d/1SjYYVaO4JfP1Qcj4LiNtLdItk0Mix6l0zLufpD_LOEQ/edit?authkey=COSVtt4D
    https://docs.google.com/document/d/1ep–rvXGZ70RKhHiMia8y3s5B4SctLJqUxbMme1h6Vg/edit
    http://mises.org/library/failure-new-economics-0 « Henry Hazlitt did the seemingly impossible, something that was and is a magnificent service to all people everywhere. He wrote a line-by-line commentary and refutation of one of the most destructive, fallacious, and convoluted books of the century. The target here is John Maynard Keynes’s General Theory, the book that appeared in 1936 and swept all before it. »
    Il y a à piocher ici : https://www.google.com/?gfe_rd=cr&ei=vKt5VNvZPMvD8geipYCACg&gws_rd=ssl%2Ccr&fg=1#q=site:contrepoints.org+Keynes
    je vous conseille de lire « La paix calomniée », d’Etienne Mantoux

  • L’économie keynésienne résumée en une photo :

    http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user5/imageroot/2015/06/keynesianism.jpg

    La demande agrégée, il n’y a que ça de vrai.

  • Keynes dépassé ? Certainement, mais nos gouvernants s’y attachent pourtant encore et ils s’y attachent parce qu’ils tirent leur pouvoir de l’interventionnisme de l’Etat, Keynes est leur alibi, c’est aussi simple que ça.
    J’aime rappeler, chaque fois que quelqu’un cite Keynes, que suivant Alain Madelin ; « en 1926, l’économiste Keynes, dans une lettre ouverte au ministre français des Finances de l’époque, estimait impossible que les prélèvements publics puissent dépasser 25 % du revenu national ». http://www.alainmadelin.com/bibliographie/lesautruches/chap4.html

  • Ce qui change tout, chez nous les prélèvements obligatoires sont de l’ordre de +/- 46%, les limiter à 25% serait une véritable révolution, à ce prix on voudra bien être « keynésien », mais de quelle partie de Keynes parle-t-on ? Sa partie interventionniste ou sa facette plus libérale, finalement une question se pose ; Keynes était-il keynésien ? Peut-être pas tant que ça, mais il reste l’alibi des étatistes !
    Quant à son principe du multiplicateur appliqué à la dépense publique http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_multiplicateur , je ferais trois remarques :
    – Ce multiplicateur s’applique à toutes les dépenses, publiques ou privées, alors pourquoi favoriser les dépenses publiques
    – La dépense publique implique un prélèvement sur les fonds privés, ce qu’on définit comme étant le principe d’éviction. En clair, ce qu’on prend dans la droite (le privé) pour le mettre dans la poche gauche (le public), n’est plus dans la poche droite, ce qui limite d’autant la capacité d’investissement et de dépenses des individus.
    – La dépense publique échappe à la concurrence, elle fausse le marché et les prix, introduit la corruption et installe le capitalisme de connivence.
    De toute manière, l’histoire l’a démontré, seule la liberté est source d’efficacité en économie, chaque entrave, chaque prélèvement limitera d’autant la capacité des individus à intervenir naturellement dans le processus économique. Le socialisme est une imposture, le keynésianisme poussé à l’extrême également.

  • « … Le keynésianisme est […] une Sophistique Pseudo-Comptable dans la mesure où, comme tout « raisonnement macroéconomique », il vole le concept de prix : pour reprendre les termes de Georges Lane, Keynes a donné
    « « naissance à une démarche qui consistera à considérer qu’on peut faire abstraction des prix en théorie économique, […]»
    « En effet, le Sophisme Pseudo-Comptable viole les conditions d’une comptabilité rationnelle en méconnaissant ses conditions de validité : il consiste, dans une vaine tentative pour échapper au fait que la valeur n’est pas mesurable, à traiter ces mêmes sommes d’argent comme une prétendue « mesure » de substitution dans des conditions où ces sommes d’argent ne traduisent pas les jugements de valeur des personnes qui agissent ; c’est en volant ainsi le concept de valeur qu’il vole le concept de propriété, puisque c’est en se confrontant aux contraintes effectives auxquelles ils font face que les individus forment leurs jugements de valeur réels pour disposer de la richesse.
    « Le Sophisme Pseudo-Comptable commet un troisième type de vol de concepts, toujours associé à la propriété comme concept volé, à savoir qu’il vole le concept de prix, puisqu’il se sert de cette notion dans des conditions où elle ne peut pas s’appliquer.
    Rappelons donc à quelles conditions, et dans quelle mesure les quantités de monnaie traduisent les jugements de valeur : dans tout échange effectif de monnaie contre quelque chose d’autre, l’« acheteur » démontre qu’à ce moment, il donne au moins autant de valeur à ce qu’il « achète » qu’à la quantité de monnaie qu’il aura livrée à la place.
    « C’est ce rôle des prix en monnaie comme repères de la valeur qui permet ce que Ludwig von Mises appelait le « calcul économique », et qui fait de la comptabilité en monnaie, avec les opérations financières éventuellement associées, le seul domaine de l’économie où l’emploi des mathématiques peut avoir un sens.
    « Il s’ensuit que les quantités de monnaie ne peuvent servir comme repères de la valeur que s’il s’agit de prix authentiques, c’est-à-dire de biens effectivement échangés par leurs propriétaires au moment où la transaction se fait.
    « En dehors de ces conditions-là, les quantités de monnaie n’ont plus aucun rapport avec les jugements de valeur effectifs, et il est sophistique, charlatanesque, de s’en servir pour quelque raisonnement économique que ce soit. […]
    « le vol du concept de prix ne se limite pas à la planification centrale sur le mode soviétique : en fait, la notion s’applique à tous les cas où les quantités de monnaie ne reflètent pas un échange volontaire entre propriétaires.
    « Et c’est bien le cas lorsqu’un homme de l’état dépense de l’argent qu’il a, avec ses complices, volé aux autres : c’est pour cela que la prétendue « comptabilité publique », qui recense des richesses n’appartenant littéralement à personne, n’est qu’un rituel magique sans rapport avec les raisons d’agir de ceux qui en disposent.
    « A fortiori de la prétendue « Comptabilité nationale », qui a le front d’ajouter à ses prétendues « mesures de la production » toute dépense faite par les hommes de l’état alors que, justement, ceux qui les subissent refuseraient de les payer s’ils avaient le choix. C’est doublement une Pseudo-Comptabilité, parce que
    « – non seulement la moitié des sommes d’argent qu’elle recense n’appartient à personne, mais qu’en outre
    « – les additions et autres opérations arithmétiques dont elle tire ses prétendues « mesures du produit national » portent sur des objets qui, en théorie de la valeur, ne sont pas commensurables :
    « double vol du concept de prix.
    « Quant aux prétendus « taux de croissance de la production » que les statisticiens prétendent en déduire, ceux-ci sont incapables de tenir compte du fait que l’effet naturel des progrès de la production est d’accroître la qualité des produits et de faire baisser leur prix :
    on l’observe de façon spectaculaire là où les progrès sont les plus rapides, comme dans l’informatique personnelle, où il n’existe aucune « mesure » qui permette de comparer la qualité d’un ordinateur d’aujourd’hui à celle d’un ordinateur d’il y a trente ans.
    Et si les progrès de la production se traduisent normalement par des accroissements de la qualité et par des baisses de prix, comment les soi-disant « comptables nationaux » peuvent-ils calculer leurs prétendus « taux de croissance réelle de la production », eux qui ne recensent que des quantités de monnaie ?
    « Ils ont inventé de prétendus « indices de prix » pour soi-disant « en tenir compte », en même temps que des effets des politiques d’inflation imposées par les monopolistes de la monnaie ; mais comme il est impossible de « mesurer la qualité des produits », ces « indices » comportent une part d’arbitraire décisive, par définition impossible à connaître.
    « C’est donc de façon cruciale que leurs prétendus « taux de croissance de la production » dépendent des choix arbitraires qu’ils ont faits pour inventer un prétendu « indice général des prix » ; et le vol du concept de prix y est triple, puisque ce prétendu « indice des prix », au lieu d’être une quantité de monnaie qui s’échangerait sur un marché, ne traduit que les impasses de la pratique statisticienne.
    « C’est dire si les gloses récentes du dénommé Piquetout sur de prétendus écarts de quelques dixièmes de points de pourcentage entre les taux de rentabilité des investissements, estimés on ne sait avec quelle prime de risque, et de prétendus « taux de croissance » qui comportent cette part-là d’arbitraire, sont dépourvus de toute valeur scientifique et de toute pertinence… »
    http://www.institutcoppet.org/2014/10/10/entretien-avec-francois-guillaumat-par-gregoire-canlorbe/

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