PA Berryer réagit à un article de notre collaborateur Patrick Aulnas publié quelques jours plus tôt sous le titre « Mariage gay : les religions contre l’opinion ».
Cher Monsieur,
Je dois vous avouer que la lecture de votre article m’a beaucoup attristé. Sans vouloir présumer de vos opinions, je crains que vous n’ayez une vision faussée des choses. Les religions ne se positionnent pas contre les opinions, à l’inverse, ce sont les opinions qui évoluent pour se placer contre les religions.
À vous lire, les religions devraient suivre l’opinion publique, s’y adapter. L’opinion serait le critère pour déterminer le dogme. C’est méconnaître le caractère spécifique des religions. La religion relève de la Foi, de la croyance, pas de la rationalité brute. Avoir la Foi c’est croire en une Vérité, c’est-à dire quelque chose qui reste vrai toujours et partout. À l’inverse, il n’y a rien de plus versatile que l’opinion. Vouloir que les religions se conforment à l’opinion c’est dénaturer totalement le fait religieux. Il est en outre particulièrement étrange de vouloir réclamer aux religions de faire ce que l’on reproche à maints politiciens…
Le but d’une religion n’est pas de complaire à l’opinion, c’est de la convaincre, de la persuader de la justesse de son message. Les religions sont dépositaires, si l’on a la Foi, de la Vérité et veulent la transmettre. Si cela ne vous plait pas ne suivez pas de religions, soyez agnostique ou athée, trouvez-vous la spiritualité qui vous convienne mais ne cherchez pas à les dénaturer, le monde y perdrait beaucoup.
On entend souvent l’argument qui veut que le décalage de la religion avec l’opinion fait baisser le nombre de fidèles. Rien n’est plus faux. Prenez l’Anglicanisme. Cette religion a souscrit à tous les dogmes du modernisme (mariage de prêtres, ordination des femmes et des homosexuels). Quel en a été le résultat ? Un schisme avec le refus de l’actuel primat de convoquer la Conférence de Lambeth car il sait que cela officialiserait la séparation avec les communions les moins progressistes. Et en Angleterre, le comble, il y a davantage de catholiques qui vont à la messe que d’anglicans ! Bref, l’anglicanisme est devenu un club de progressistes sans fidèles…
Bref, quand on adhère à une religion ce n’est pas pour suivre l’opinion commune, c’est pour étancher sa soif de Vérité. Les religions qui durent sont justement celles qui restent fidèles à leur message et leur enseignement. L’Église Catholique existe depuis 2000 ans, elle a vu naître et s’effondrer maints empires et royaumes et Elle est encore là, à transmettre le même message. Ce message n’a pas à changer parce que le monde change, il s’adresse à l’Humanité et cette dernière, si elle a changé dans sa forme, est toujours là même quant au fond. Quand l’Église défend la dignité absolue de chacun des êtres humains, qu’ils soient les esclaves au XVème siècle, les handicapés ou les juifs sous l’Allemagne nazie, ou encore l’enfant à naître aujourd’hui, c’est toujours la même dignité qui est défendue. Ce n’est pas parce qu’il est socialement admis que l’on puisse tuer un enfant dans le sein de sa mère que cela change quelque chose ou alors pourquoi la remercier de ses combats passés ?
Pour conclure, l’Église Catholique, étant donné que c’est surtout d’Elle dont vous parliez, s’inscrit dans l’éternité, pas dans la dernière mode ou le dernier sondage. Elle n’est pas archaïque, ou alors l’amour du prochain l’est également, Elle est un ilot de stabilité dans un monde qui en manque cruellement. Elle n’est pas contre l’opinion car elle ne change pas son message, c’est l’opinion qui a décidé que son message ne lui convenait plus.
Voilà, j’espère que ces quelques lignes auront au moins servi à vous montrer que les choses ne sont pas toujours ce qu’elles sont.
Cordialement,
PAB.
Oui. 2 modestes remarques cependant :
– ne négligez pas totalement l’évolution du dogme au fil du temps, ses réinterprétations par les Pères et Conciles successifs, ses mises au clair si vous préférez; pas plus que les divergences parfois subtiles entre Catholiques et Orthodoxes par exemple.
– « l’opinion » est un mot trop utilisé mais un concept flou. Quelques personnes acquises à une cause à certains postes stratégiques et le tour est joué. Voilà pourquoi les politiques se gardent bien de lâcher les nominations dans l’audiovisuel public.
Sur le dogme je vous répondrai que si sa formulation a pu être précisée, le fond n’a jamais changé. Un concile n’a pas contredit un précédent concile.
Attention à ne pas confondre le dogme, vérité révélée invariante, même s’il se découvre progressivement, et la tradition qui s’interprète dans le cadre de la fidélité aux Ecritures. Les critiques les plus virulents, obsédés par leur haine qui fait fonction de dogme (le comble), montrent qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent.
Synge, d’accord avec vous. avec correction de Berryer.
Un autre détail à propos de « opinion » : le terme « idéologie » serait plus approprié .
Admettant la définition l’idéologie est ‘le prisme à travers est vu le réel’,
et si l’on admet la définition marxiste (pardon !)
« l’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante ».
Dans une période où du fait de la technique, la manipulation mentale atteint son zénith, il n’est pas douteux de penser qui sera gagnant !
C’est triste pour la foi en l’Homme !
Dès qu’une grenouille de bénitier essaie de défendre les religions en général ou la sienne en particulier, on est sûr de lire un discours vide de sens qui correspond à sa foi plutôt qu’à la réalité. Réalité, mot soigneusement évité dans sa réponse au profit de « une vérité » qui se transforme très vite en « la vérité »…
Alors comme ça le « message » de la religion catholique est invariant dans le temps ? L’interprétation qui est faite des écritures n’a pas changer d’un iota depuis le début flou de leur diffusion ? Les représentants de l’église catholique ne changent pas d’opinion dans le temps ?
LOL.
Faut avoir 12 ans pour être ignorant à ce point et écrire autant de bétises.
Si vous êtes un pure relativiste pour lequel la Vérité ne saurait exister mais seulement des vérités libre à vous, mais cela supprime toute possibilité de débat.
Pas de réponse sur le fond des questions posées, vous êtes éliminé…
Peut être que l’institution de l’église catholique a fait preuve de beaucoup d’incohérences et d’erreurs, ce que l’auteur n’a pas souligné (c’en est un autre sujet). Néanmoins, le message du Christ est celui de la vérité au service de l’humain. Ce message vous le découvrirez soit en lisant la bible soit en lisant l’histoire du christianisme avec critique certes mais aussi sans arrière pensée.
Heum…
Ici c’est un site libéral, donc on est très sensibles à l’idée que pour vouloir critiquer un truc il ne suffit pas de montrer qu’il n’est pas parfait (ça n’existe pas) mais que ce qu’on propose « contre » est « mieux ». Ce n’est pas parce que le marché n’est pas exempts de défauts que les autres systèmes de fixation des prix fonctionnent mieux…
Donc, bien sûr les positions de l’Église Catholique ont varié un peu au cours du temps. Mais finalement TRÈS peu, et par contre, hormis d’autres religions, toutes les autres positions ont varié dans des proportions incommensurables.
Pour faire clair, le message de la religion catholique n’a pas varié, l’interprétation des écritures n’a que peu varié, les représentants ont changé d’opinion (surtout sur les 100 dernières années) mais ils ne sont que cela, des représentants.
Faut avoir largement moins de 12 ans pour ignorer cela, et écrire de telles bêtises. L’utilisation d’un bon gros « lol » venant par ailleurs soutenir l’hypothèse.
« justesse de son message » ????? … Copernic, Galilée, Bruno, … s’ils vous lisaient …
Les religions ne sont que les ramasses miettes des copeaux de l’inculture … c’est pour cela qu’elles perdurent depuis des millénaires. Non, pas parce qu’elle convainquent, mais parce qu’elles se nourissent de l’ignorance. Lisez Illiade, Bibles, Corans, des écrits de passés dogmatiques révolus, surement « satisfaisants » pour leur époque, mais qu’on voudraient encore aujourd’hui nous faire avaler comme la Vérité ?
Par pitié … Arrêtez …
Le problème, c’est qu’un croyant reste un ignorant qui s’ignore.
La réalité scientifique, il ne saurait l’accepter, car il vit dans un monde dirigé par dés divinités inventées par les hommes qui n’existent pas.
Notre auteur fait partie ce cette catégorie d’hommes incultes et inintelligents, loin de l’intelligence de Monsieur Aulnas.
Comme quoi, croire en un Dieu n’est une pas un don, mais une malchance !
Une malédiction devrais-je plutôt dire !
C’est plutôt l’inverse : un non-croyant parle des religions qu’il ne connaît pas, voire ne peut connaître.
Patrick Aulnas en est l’illustration.
C’est parce que vous faites une seconde hypothèse non vérifiée (la première étant celle de l’existence d’un dieu) qui est qu’un non-croyant ne connait forcément pas une religion qu’il critique. Et par la même vous partez du principe que les croyants connaissent forcément la religion qu’ils pratiquent, une autre erreur certainement.
On ne peut pas empêcher les croyants d’être des idiots finis… Malheureusement..
J’imagine que vous faites parti de ces prétentieux qui osent se prétendre libéraux mais qui ne sont que des grossiers et odieux personnages dont l’objectif est de nier les principes qu’ils prétendent défendre (liberté d’opinion et de religion)…
Heureusement que tous les athées ne sont pas comme vous : insultants, grossiers, irrespectueux, prétentieux et liberticides !
Ravi de vous décevoir, la bêtise et l’ignorance sont très vraisemblablement partagées par toutes les catégories, de l’athée au pieux musulman, en passant par le scientifique et le rationaliste matérialiste. De même pour l’intelligence, on peut trouver aussi des chrétiens intelligents, ne vous déplaise, et sûrement plus intelligents que votre commentaire.
Les incroyant non plus, vous en êtes la preuve.
Tout le monde croit, même ceux qui croient qu’ils ne croient pas. Pour la simple raison que c’est une fonction du cerveau profond, entre notre cerveau reptilien et les cortex profonds voisins (cortex entorhinal,…), essentielles pour des activités émotionnelles, sociales.
Il vaut mieux fuir parce que l’on croit que l’on a vu quelque chose de dangereux que d’aller vérifier. Des expériences récentes semblent montrer des capacités « superstitieuses » chez le pigeon (cortex un peu plus développé que le cerveau reptilien).
J’ai deux master en sciences dures dont un en nanosciences et un doctorat en microélectronique. J’en sais probablement plus que vous sur le fait scientifique…
Je suis croyant et je vais à la messe.
Mais merci pour l’insulte d’ignorance…
Bizarrement, les gens qui possèdent le plus des défauts que l’on attribut généralement aux croyants sont souvent ceux qui se disent athés.
Ce qui est paradoxale, car l’athéisme est une croyance religieuse non assumée.
La Bible, le Coran et l’Iliade n’ont pas grand chose en commun. Le Coran est pour les Musulmans la parole d’Allah, incréée elle aussi et donc éternelle, et révélée à Mahomet. L’Iliade est un poeme ne fondant aucune croyance. La Bible est un ensemble de textes écrits dans l’histoire et par des hommes, et n’est pas pour les Chrétiens la parole de Dieu, mais elle est inspirée par Dieu.
Pour le reste, quel est le problème avec les gens que vous citez (Copernic, Galilée, Bruno) ?
Quant à l’inculture des croyants… savez-vous d’où vient notre civilisation, les idées de liberté et d’égalité ?
Savez-vous ce qu’on appelle la religion naturelle ? Savez-vous que les réflexions de Socrate, de Platon, d’Aristote, les ont conduit à croire en un Dieu unique ? Etaient-ils ignorants et incultes ?
Et vous même, pensez-vous qu’il y a ou non Une vérité ?
– tous ces livres sités s’en réfèrent aux « dieux » de leur époque, illustrent la croyance de leur époque. On en oublie le contexte. A notre époque moderne, ils sont ridicules.
– on peut être humaniste sans être liés à des religions. On peut même croire en dieu sans être lié à une religion.
– Giordano Bruno ? au bûcher ? l’inquisition, ça ne vous dit rien ? Au nom de l’amour des hommes ?
– quand à la vérité, elle est le reflet des connaissances d’une époque. Oui, elles sont mouvantes. Mais enfin grace à la science, on a une méthode qui arrive à « englober » les savoirs précédents, en disant qu’ils ne sont pas faux, mais juste dans un certain contexte seulement. En terme de science, « Dieu » est avant tout un mot, et les mots sont formés dans le cerveau humain. Sa réalité est donc du domaine de la psychologie, de la neurobiologie. La science a mis 2000 ans pour entériner la réalité des atomes, au départ un concept de philiosphes grecs. C’en sera peut-être pareil pour le fait religieux.
Ensuite, il suffit de regarder le ciel et les étoiles, même une fourmilière, pour s’apercevoir qu’on est bien peu de chose, et que beaucoup des « grandeurs » nous échappent. Le progrès des connaissances réfutables est la seule issue noble et humaniste, plutôt que les assertions politiques d’autoproclamés prophètes, dont les descendants ensuite feront des guerres lorsque ce savoir dogmatique sera menacé par la science.
Une chandelle dans les ténèbres …
Cher bbv, je ne m’adressait pas à vous mais à la personne qui insulte les croyants, les traitant d’ignorants.
Quant à ma question sur Copernic, Galilée et Bruno, elle n’avait pas pour but de défendre quoi que ce soit, mais pour savoir où celui que les mentionnait voulait en venir, ce qu’il entendait prouver simplement en assénant ces trois noms. D’ailleurs aucun d’eux n’a la même histoire, et je note que vous ne mentionnez que Bruno.
Quant à la vérité, vous la dîtes « mouvante ». J’en conclue donc que, compte tenu des moeurs de l’époque, vous n’avez rien à objecter à la condamnation de Bruno au bûcher, puisqu’au nom de quelle vérité la blâmer ?
Au fait, comme vous évoquez l’inquisition, en connaissez-vous l’histoire ? Si oui, compte tenu des moeurs des pouvoirs civils de l’époque, vous pourrez trouver qu’il y a là plutôt un progrès, vers moins d’arbitraire et moins de sang. Au passage, les procédures employées dans les tribunaux d’inquisition sont une base de nos procédures pénales modernes. J’ajoute que, sauf l’Espagne (où l’inquisition échappait à Rome et était un instrument politique de la monarchie) il en fallait beaucoup pour être condamné à mort.
Notez bien que je ne défends rien, mais constate quelle fut l’évolution historique. Et comme la vérité est mouvante…
PS : ne faites pas attention à mes nombreuses fautes d’orthographe, SVP.
PPS : ma confusion est grande, pardon bbv, c’est bien à vous que je m’adressais, puisque vous êtes l’auteur du commentaire traitant ceux qui ne pensent pas comme vous en matière de religion non d’ignorants, mais d’incultes.
La vérité a toujours été mouvante dans l’histoire, sauf la vérité scientifique qui est englobante. La terre au centre de l’univers, ça n’était pas de la science, mais un dogme. La création biblique il y a 6000 ans, les dinosaures s’en retournent dans leurs fossiles. Chaque chrétien qui fait le plein de sa voiture pourrait au moins douter en se demandant de quoi est fait le pétrole … …
De toute façon, on ne s’entendra jamais. Mais ne vous méprenez pas. Que nos ayons des racines catholiques, c’est indubitable, et il faut le revendiquer ! J’ai fait ma communion et mon catéchisme, et j’en suis revenu ! Merci la science. Et mon scepticisme ne m’empêche pas de penser qu’il puisse existe des entités qui nous dépassent … ça pourquoi pas … de là à ce qu’elle soit unique et gouverne nos vies puisque telle serait Sa Volonté? … Bof.
Jurer sur la Bible, comme aux USA, ou à crier « Allah » à chaque fois qu’on gesticule, ça non! C’est d’un autre temps.
Vive la république laïque.
Bien à vous.
Le problème d’ un croyant, c’est qu’il est tellement convaincu des idioties qu’on lui a racontées qu’il est persuadé qu’il s’agit de vérités indiscutables.
En ceci, les croyants sont non seulement des idiots, mais en plus des gens dangereux pour les libertés.
Pour moi, un croyant qui meurt et un lieu de culte que l’information détruit est une libération pour l’humanité.
Elle n’est pas mal celle-là « Pour moi, un croyant qui meurt (…) est une libération pour l’humanité. » Vous avez le mérite de la franchise. D’autres sont allé au-delà de l’idée et ont mis en pratique.
Je me demande qui est dangereux pour les libertés. Et au passage, sur quoi vous fondez sa valeur, au delà de votre caprice.
« Le problème d’ un croyant, c’est qu’il est tellement convaincu des idioties qu’on lui a racontées qu’il est persuadé qu’il s’agit de vérités indiscutables. »
Ceci est une croyance, vous êtes donc un croyant et à ce titre, à vos dire, vous êtes dangereux pour les libertés.
C’est ce que vous croyez, mais interrogez des ‘croyants’ au lieu de rester persuadé de vos opinions: vous verrez que tous doutent. Ce qui ne semble pas être votre cas.
« de là à ce qu’elle soit unique et gouverne nos vies puisque telle serait Sa Volonté? » – vous avez une très mauvaise interprétation de la religion catholique qui dit très exactement le contraire.
Un des dogmes, clarifié par Augustin d’Hippone au IV siècle est que les pensées de Dieu ne sont pas, de près ou de loin, les pensées des hommes et que la croyance de l’inverse (ce que vous dites) est ce que la religion catholique appelle le péché originel.
En fait, vos diverses interventions sont assez … catholiques 🙂
Le problème avec Copernic, Bruno et Galilée, entre autres, consiste dans l’illustration criante et violente qu’ils représentent du changement d’opinion ou de la non permanence des idées chrétiennes catholiques.
Une religion quelle qu’elle soit n’a d’objet qu’à travers la relation que des hommes entretiennent avec.
Quand il est question de science, les hommes bâtissent des théories, font des hypothèses qu’ils n’ont de cesse de vérifier, confirmer ou infirmer. Au bout d’un certain temps, certaines théories subsistent parce qu’elle sont suffisament robustes et d’autres disparaissent.
Pour la religion, il en va autrement. Il ne s’agit pas d’une description d’un système vérifiable. La vérification est même contre-indiquée, il faut croire et accepter des théories écrites il y a fort longtemps (vous connaissez beaucoup de théories scientifiques vieilles de quelques siècles ayant tenu le coup jusqu’à maintenant sans mise à jour ?) mais qu’on voit bien sont de plus en plus intenables au regard de la science.
Au fil des siècles, les chrétiens ont bien été obligés d’en rabattre sur tout un tas de sujets, ils ont évolué. Le chrétien d’aujourd’hui, on peut espérer qu’il ne voit pas la vie de la même façon que son ancêtre du temps de l’inquisition…
La seule permanence qui reste, c’est celle de la peur de mourir qui les pousse encore à croire pour échapper au néant qui les attend et d’où ils viennent.
Pour finir, la vérité n’a aucune importance si vous ne vivez pas dans la réalité.
Que les vieilles religions soient « de plus en plus intenables au regard de la science », c’est une affirmation gratuite. Un rien trop large puisque vous incluez toutes les théories religieuses.
Pour le moment la science n’a pas encore prouvé qu’il n’y a pas de Dieu.
Faut relire la Bible Hildebrand.
Les personnages qui vivent 900 ans, le monde fabriqué en six jours, un prophète qui marche sur l’eau, qui multiplie le pain sans imprimante 3D, etc…
Pour le moment, le royaume de dieu et ses belles histoires partent en sucette : voir les théories sur la création de l’Univers, de notre Galaxie, du système solaire, de notre planète, de l’évolution des espèces, etc… en totale contradiction avec les écrits.
« Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. »
Donc, on s’attend à un bonhomme parfois sympa, parfois violent, voire un assassin… Bref, avec tous les défauts et les qualités de nous autres. Moi, un dieu tel que ça, je m’en passe très bien.
« Les personnages qui vivent 900 ans, le monde fabriqué en six jours, … »
Il y a bien des scientifiques qui déclarent l’immortalité possible dans le futur. en ce cas, en quoi est-il rigoureusement impossible que des hommes aient pu vivre aussi vieux dans des temps très reculés, dont nous n’avons plus aucune traces? Non pas que j’y crois, notez bien.
Et d’autres qui affirment que nous pourrons télécharger le cerveau humain dans un disque dur. Peut-être qu’on pourra vous envoyer par mail en pièce jointe alors, sous la forme d’un fichier exécutable?
Il y en a d’autres qui veulent montrer que notre réalité n’est qu’une projection holographique, bienvenue dans matrix.
Il y a aussi la théorie des cordes, du multivers, des dimensions parallèles, des théories trop waouh qui restent encore à valider, quand on ne sait toujours pas expliquer ce qu’est la conscience et comment elle naît.
Dieu créa l’homme à son image, ce qui ne fait pas référence à notre ego, et encore moins le vôtre, ça c’est sûr: vous semblez aussi loin de l’intelligence du coeur, dite aussi « foi », qu’un terroriste islamiste l’est de la compassion.
« Omnes stulti, et deliberatione non utentes, omnia tentant » (Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique)
La traduction a été reprise par Audiard : « Les cons ça ose tout » et le dialoguiste d’ajouter « c’est même à ça qu’on les reconnait ».
A partir du moment où vous citez Copernic, c’est presque trop facile, vu qu’il n’a jamais condamné pour c’est travaux mais a au contraire été encouragé par la hiérarchie de l’Église catholique.
J’ai commencé par une citation de Saint Thomas d’Aquin, en particulier parce que plus de 200 ans avant Copernic, il est le premier à relativiser l’hypothèse géocentrique disant qu’elle permet de bien prédire les observations, mais que si on élaborait une autre hypothèse permettant d’avoir des prédictions de la même précision, il n’y aurait pas des raison de préférer l’une à l’autre. Je rappelle que Saint Thomas d’Aquin a été canonisé en 1323 soit 150 ans avant la naissance de Copernic donc il était déjà une référence.
Passons à Galilée. Ce qui a été reproché à Galilée n’est pas tant d’avoir défendu la théorie copernicienne mais d’avoir voulu l’imposer dans d’autres domaines que le sien, en particulier celui de l’exégèse biblique, alors qu’il n’apportait pas de preuve suffisante de sa vérité. En effet ses preuves se basaient sur des observations des astres qui corroboraient aussi bien la théorie géocentrique que la théorie héliocentrique.
En réalité Galilée n’a pas les outils nécessaires pour démontrer l’une plutôt que l’autre. Il faut attendre Newton qui découvre la notion de force. Grâce à cette notion on peut expliquer pourquoi dans la théorie héliocentrique les planètes tournent autour du soleil, alors que la cause des mouvements dans un repère géocentrique n’est pas déterminable. A son époque tout ce que pouvait affirmer Galilée à son époque c’est que si on prend la terre comme point fixe le soleil tourne autour de la terre alors que si on prend le soleil comme point fixe c’est l’inverse.
Je serais presque tenter de vous accorder Bruno, si ce n’est que l’Église est parfaitement en droit de dire si les propos d’un auteur sont ou non conforme à sa propre doctrine. Elle n’a rien fait de plus. C’est le pouvoir civil qui a condamné Bruno à mort.
Le problème c’est l’ignorance et vous venez l’illustrer. Les copeaux d’inculture qui parsèment votre message ne sont pourtant pas religieux. A moins que le pseudo-athéisme imbécile qui fait croire sans plus de raffinement à la proposition « non-Dieu(x) » soit effectivement la seule vraie religion…
Renseignez vous un brin sur les noms que vous balancez. Copernic : moine catholique… Galilée : mis en résidence surveillée grand luxe aux frais du pape pour avoir à plusieurs reprise affirmé des trucs sans les prouver, alors que le pape en question était un grand supporter des thèses qu’il avançait. Bruno : condamné pour hérésie et blasphème sur des points comme « Jésus était un mage habile, c’est tout », et non pour des raisons scientifiques. Cela alors qu’il était moine.
Vous démontrez votre ignorance par votre propos. Copernic était un moine, tout comme Georg Mendel, découvreur des lois de l’hérédité. L’hypothèse du Big Bang, elle, vient d’un certain Georges Lemaître, abbé. Bref, l’église catholique n’a jamais été contre la science, elle l’a au contraire encouragée.
Du reste, Galilée lui-même ne s’y est pas trompé, lui qui s’est beaucoup servi de ses relations privilégiées avec le cardinal Barberini, futur pape Urbain VIII. Personnage qui lui avait d’ailleurs commandé l’ouvrage « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde » afin de clarifier le débat scientifique entre système héliocentrique et géocentrique.
C’est surtout à cause d’un problème d’attitude que Galilée a perdu tous ses appuis de haut niveau et a fini par se prendre un procès. Un peu comme si Taubira demandait une étude à un type qu’elle soutient depuis des années, et qu’elle avait récupéré un ouvrage dans lequel un singe ministre de la justice met en prison des opposants politiques… Évidemment qu’elle le prendrait mal… Dans le cas de Galilée, le singe s’appelait Simplicio, et Urbain VIII a eu le sentiment que le simplet de la fable était sa caricature.
Aujourd’hui encore, il y a débat dans la communauté scientifique. Théorie des cordes ou gravitation quantique? Réchauffement climatique ou non, et si oui, d’origine humaine ou non? La différence, c’est que le sponsor, ce n’est plus l’église mais des institutions comme l’ONU. Du coup, c’est aussi là qu’on trouve les nouveaux inquisiteurs. Terme qui a pris une connotation péjorative, mais qui décrivait simplement une démarche d’investigation et d’enquête qui manquait cruellement avant.
Mendel est l’exemple parfait du scientifique, modeste, patient et courageux, sa science nous illumine jusqu’à aujourd’hui.
Bonjour,
Je suis comme vous catholique et libéral, j’avais été tout aussi blessé par l’article précédent, ainsi que divers articles opposant la religion catholique et l’esprit libéral.
Je vous remercie de défendre avec autant de justesse notre foi et nos idées.
Cordialement,
Henri, Catholique ET Libéral
Au-delà de la religion (religare: relier) qui la rend visible, il y a la foi. Cette foi est trop souvent comprise comme un ensemble de dogmes auxquels on doit apporter son assentiment. Or, la foi est d’abord confiance, relation à Dieu, donc de l’ordre du vécu; il suffit de lire les Évangiles pour s’en convaincre. Le message religieux de l’Église est là pour éclairer et soutenir la foi des croyants. Car pour eux, comme pour l’Église toute entière, il peut y avoir des moments l’égarement: il est si facile de se protéger des questions en s’abritant derrière des vérités que l’on dit intangibles… Ne pas l’admettre est faire fi de l’histoire.
Mais en même temps il faut se rendre compte que l’Église est aussi faite d’hommes, insérés dans la société d’un moment.
Que malgré cela, c’est le même Évangile qu’elle proclame depuis 2000 ans.
Qu’au cœur de ce qu’elle proclame doit subsister cette humilité qui est le signe que Dieu est infiniment au-delà de tout discours sur lui.
Que cette humilité même est la source d’un rapport aux autres dans lequel le critère ultime de la Vérité est la charité. Ici, le chrétien rejoint l’athée qui sait qu’il ne détient pas la vérité à lui tout seul, ou l’agnostique tolérant.
Et qu’enfin, les pires exactions de l’histoire ont été le fait de totalitarismes athées.
« Et qu’enfin, les pires exactions de l’histoire ont été le fait de totalitarismes athées. »
1) les pires exactions de l’histoire sont assez bien réparties dans l’histoire que ce soit dans l’espace et dans le temps et sont quasi toutes le fait de gens croyants dans un quelconque culte. La seconde guerre mondiale comme son nom l’indique est mondiale, industrielle et se passe au moment de l’histoire la plus peuplée.
2) La grande majorité des allemands étaient chrétiens (« Gott mit uns » écrit sur leur ceinturon). Hitler a été élevé dans le catholisisme par sa mère très croyante. Il en va de même pour Staline séminariste jusqu’à 20 ans et dont les études ont une forte connotation religieuse.
La question serait plutôt pourquoi ces hommes qui ont reçu une éducation religieuse sont-ils devenus des artisans de si nombreuses tragédies ?
Certes, toutes les religions ne se valent pas sur le point de la violence. Celle-ci est l’une des faiblesses de notre nature humaine déchue les mieux partagées.
Vous mentionnez la religion des Allemands durant la guerre. Ce qui est intéressant c’est que le parti NSDAP avait relativement de meilleurs pourcentages dans les régions majoritairement peuplées de Réformées, par rapport aux régions où le catholicisme dominait.
Quant à la question d’Hitler et de Staline, sans doute faudrait-il écrire une thèse pour y répondre, mais on pourrait résumer en disant qu’ils ont perdu la foi.
« Vous mentionnez la religion des Allemands durant la guerre. Ce qui est intéressant c’est que le parti NSDAP avait relativement de meilleurs pourcentages dans les régions majoritairement peuplées de Réformées, par rapport aux régions où le catholicisme dominait. »
Avec des sources, ce serait plus probants, surtout en sachant que de base, les allemands de confession catholique ne représentent qu’un tiers de la population à ce moment de l’histoire.
Le fait que Staline et Hitler ont perdu la foi est invérifiable par nature, puisqu’on ne peut pas encore sonder les âmes. Il reste qu’ils sont devenus ce qu’ils sont malgré une éducation religieuse.
Vous savez, je n’écris pas ici un article universitaire. D’ailleurs vous dîtes aussi plein de choses sans aucune source, et c’est normal ici. Quant au fond, que les catholiques soient minoritaires importe peu. Je parlais des scores relatifs, comme si je disais « chez les croyants en X le vote pour Z était de 38 %, tandis que chez les croyants en Y le vote pour Z était de 20 %. »
D’ailleurs, compte tenu du fait que les catholiques, ayant moins voté pour le NSDAP, sont minoritaire, peut-être que s’ils avaient été majoritaires, jamais il ne serait arrivé au pouvoir. Mais c’est une pure conjecture. Plausible certes, mais conjecture. Peut-être vous sentez-vous une envie de faire cette recherche, et d’en indiquer scrupuleusement les sources. Cela étant, les Réformés sont aussi croyants, ce qui ne change rien dans la justesse de votre affirmation quant au fait que la majorité des allemands étaient Chrétiens.
Ensuite, que les reins et coeurs d’ Hitler et Staline soient insondables, je vous l’accorde, mais leurs actions et discours permettent de le conclure sans le moindre doute. Je veux dire qu’ils n’étaient plus Chrétiens, pas qu’ils n’aient plus eu aucune croyance. Il faut savoir rester de bonne foi, si vous me permettez cette expression.
Aux detracteurs opposant science et Foi, liberalisme et religion, on peut être :
– un scientifique (deux masters et un doctorat en sciences, bientôt un troisième master)
– un entrepreneur (je fais du conseil en gestion de PME)
– un libéral (j’ai ma carte du PLD)
– être croyant et pratiquant
– progressiste (je suis pour la suppression du mariage civil au profit de contrats privés) et respectueux de la vie ( je suis contre l’avortement au profit de l’accouchement sous X)
Si vous niez que l’on peut être tout cela à la fois, vous niez le fait que j’existe… Merci à vous…
Personne ne nie que vous soyez un paradoxe, ce n’est pas grave, il y en a des milliards comme vous. On peut être :
– gourmant et ne pas aimer le chocolat
– courageux et frémir en voyant une araignée
– avoir fait des études scientifiques et être un parfait idiot
– etc…
On peut se prétendre libéral comme vous et être :
– imbu de soi-même
– prétendant détenir la seule Vérité
– un grossier personnage uniquement capable d’insulter les autres
La différence entre vous et moi ?
Vous vous prétendez libéral mais interdisez aux autres de croire différemment que vous sous peine de passer pour un crétin…
Vous n’êtes même pas un paradoxe… vous êtes un escroc !
Ce qui est bien avec les idiots, c’est qu’ils se reconnaissent tout seul…
A aucun moment je ne vous ai nommé, vous n’êtes pas le seul à avoir fait des études scientifiques, je pense.
Quant aux différences entre vous et moi, c’est de la pure spéculation puisque l’on ne se connait pas. Autre chose, où est-il écrit que je prétends être libéral ? Encore une inférence de votre part…
Pour un soi disant catholique qui doit tendre l’autre joue et aimer son prochain, vous maniez l’insulte mieux que moi on dirait… Alors, c’est qui l’escroc ?
Alfred,
Vous ne m’interpellez pas, mais je ne peux résister en vous lisant. Admettez donc que, répondant à pseudodopode que « Ce qui est bien avec les idiots, c’est qu’ils se reconnaissent tout seul », vous l’insultez.
Ensuite, même si vous prétendez à raison ne pas l’avoir nommé, dès lors qu’il a mis en avant ses titres scientifiques et que vous lui répondez qu’on peut être scientifique et idiot, vous le visez. Le contexte est très clair, d’autant plus que c’est ici une habitude pour beaucoup d’athées que traiter les croyants d’incultes, d’ignorants, d’idiots, etc.
Vous me faites penser à Paul Krugman qui, si j’en croit Bob Murphy, est maître dans l’art de suggérer fortement une chose sans la dire explicitement, ce qui lui permet ensuite de dire « non, je n’ai pas écrit ça ». Avouez-donc que ce procédé est d’une grande mauvaise foi.
Mais vous avez raison en précisant que vous n’avez pas prétendu être libéral. Il s’agit bien d’une inférence, comme vous dîtes, qui doit être excusable puisque vous lisez un magazine libéral. Au passage, je n’ai pas vu votre interlocuteur se définir comme catholique. D’ailleurs un Catholique peut très bien voir en une personne un escroc et l’aimer…
Amicalement.
« Vous ne m’interpellez pas, mais je ne peux résister en vous lisant. Admettez donc que, répondant à pseudodopode que « Ce qui est bien avec les idiots, c’est qu’ils se reconnaissent tout seul », vous l’insultez. »
Non, justement. Il peut lire mon commentaire comme il le désire et vous le lisez avec votre interprétation, ça vous regarde. Mais c’est moi qui écrit et qui ne nomme personne. En revanche, pseudomachin lui n’hésite pas à insulter.
L’art de l’écrit, c’est que le lecteur comprenne ce que vous avez voulu dire sans vraiment l’écrire.
En conclusion, je suis contre toute forme de religion. Je rends responsable la religion d’une majorité de maux de nos sociétés passées et présentes. Les différentes religions divisent les Hommes et à l’intérieur d’une même religion, on trouve des courants qui divisent ses religieux. Tous les religieux prétendent que c’est la leur la seule ou la meilleure, et quand ils ne le disent pas, ils le pensent. La religion et ce qu’elle véhicule est un affront à la raison. Je suis horrifié de vivre au milieu de gens qui pensent que les croyances des Papoux sont ridicules alors que les leurs ne valent pas mieux.
Nous les humains sommes des êtres d’une complexité folle. Pour me définir en tant qu’individu, il faudrait une série d’encyclopédies qui ne rentreraient dans aucune bibliothèque. Alors, les gens qui se définissent comme catholique, musulman, juif, ou communiste, libéral, keynesien, ou homosexuel, ou littéraire ou scientifique, me font rire. Cela veut dire qu’ils sont tout petit dans leur tête.
Amicalement.
Alfred,
Vous écrivez « L’art de l’écrit, c’est que le lecteur comprenne ce que vous avez voulu dire sans vraiment l’écrire. » C’est justement l’objet de ma réponse.
Sur la question de fond vous dîtes : « Je rends responsable la religion d’une majorité de maux de nos sociétés passées et présentes. » Là, nous différons. Je pense au contraire qu’elle a apporté au monde le peu de douceur qu’il possède (mais je parle de la religion catholique car c’est l’histoire de l’Europe que je connais mieux). Mais cette question mériterait des livres, pardonnez-moi de ne pouvoir développer. Au passage, un agnostique comme le professeur Murray Rothbard le pensait également, et la plupart des grands hommes d’Etat ont compris son rôle positif, sans être croyant (sauf si je me trompe) comme Jefferson, Napoléon, etc.
Pour terminer, lorsque vous écrivez, comme en accusation, que « Tous les religieux prétendent que c’est la leur la seule ou la meilleure, et quand ils ne le disent pas, ils le pensent », vous avez raison ! Mais je vous réponds que les prêtres d’une religion qui ne pensent pas être dans le vrai, sont des escrocs.
Bonne soirée.
Vous pensez être le plus intelligent et le plus subtil en jouant sur les mots et la syntaxe car je ne vous ai pas non plus insulté :
« On peut se prétendre libéral comme vous et être :
– imbu de soi-même
– prétendant détenir la seule Vérité
– un grossier personnage uniquement capable d’insulter les autres »
Y a-t-il insulte contre vous ? Absolument pas ! « On peut se prétendre libéral comme vous et être » n’est en rien égal à « Vous pouvez vous prétendre libéral et être »… Donc vous affabulez quand vous prétendez que je vous ai insulté…
« Vous vous prétendez libéral mais interdisez aux autres de croire différemment que vous sous peine de passer pour un crétin… »
Pas d’insulte non plus
« vous êtes un escroc »
là ce n’est pas une insulte c’est un fait : vous usez de la syntaxe pour insulter la gens en vous cachant derrière le paravent de « ah mais m’dame Michu je vais que dire c’que je dis, après à vous de l’interpréter comme vous voulez »…
« Ce qui est bien avec les idiots, c’est qu’ils se reconnaissent tout seul… »
Là encore vous vous cachez derrière votre médiocre paravent syntaxique…
« A aucun moment je ne vous ai nommé, vous n’êtes pas le seul à avoir fait des études scientifiques, je pense. »
Soit, mais en tant qu’argument d’autorité nous attendons toujours votre CV…
« Pour un soi disant catholique qui doit tendre l’autre joue et aimer son prochain, vous maniez l’insulte mieux que moi on dirait… Alors, c’est qui l’escroc ? »
À vous lire, votre connaissance des testaments apparaît médiocre, très médiocre…
Dans l’évangile selon Matthieu, au chapitre 5, Jésus parle de joue droite marquée par l’offense. En considérant que la plupart sont droitiers, pour atteindre la joue droite, il faut frapper du revers de la main. C’est là une marque de mépris, plus qu’un geste purement destiné à blesser. En tendant l’autre joue, celle qui n’est pas rougie, c’est une manière de présenter un autre visage que celui de l’offensé prêt à répliquer, c’est, en quelque sorte, ouvrir une porte de sortie à l’offensant, permettre une possible sortie du conflit en plaçant la grâce et le pardon en avant.
Je vous ai donc laissé une porte de sortie honorable, vous n’en avez rien fait… je ne suis pas votre père…
« L’art de l’écrit, c’est que le lecteur comprenne ce que vous avez voulu dire sans vraiment l’écrire. »
Vous vous enfoncez tout seul… et pourtant Dieu sait que nous vous avons tendu la main…
« Alors, les gens qui se définissent comme catholique, musulman, juif, ou communiste, libéral, keynesien, ou homosexuel, ou littéraire ou scientifique, me font rire. »
C’est votre droit de le faire.
« Cela veut dire qu’ils sont tout petit dans leur tête. »
Correction : ça c’est ce que VOUS pensez…
Pris à votre propre piège…
Ce qu’il y a de chouette avec les grenouilles de bénitier, c’est la prédictibilité de leur réaction quand on s’attaque à leur croyance…
La religion chrétienne catholique, pour ne parler que de celle-ci et qui n’est s’en doute pas la pire de toutes, est en perte de vitesse. De plus en plus de monde s’en détourne dans les pays où elle est la religion historique. Les églises se vident, les prêtres viennent à manquer, etc…
Ce ne devrait pas être très grave pour ceux qui s’accrochent à cette croyance. Après tout pour eux, seule devrait compter leur foi. Et tant pis si d’autres la critique, se moquent de ses dogmes ou même se moquent des croyants. Au contraire, ils devraient se sentir dépositaire d’UNE vérité que d’autres ne sont pas assez fins pour comprendre…
Alors pourquoi montent-ils sur leur grands chevaux dès qu’on ose une critique ? Sentent-ils leur foi menacée ?
Il est clair, au vue des réactions, que quelques siècles en arrière, j’aurai été pendu au premier arbre ou brûlé en place publique pour tous mes blasphèmes… D’ailleurs, dans d’autres pays et avec d’autres religions, c’est bien se qui se passe aujourd’hui: les croyants tuent ceux qui ne partagent pas leur culte. Au moins en Europe, les croyants ont dû en rabattre et on s’étonne donc quand des dessinateurs se font assassiner. Toutefois, je ne peux m’empêcher de me demander le sort qu’on me réserverait si la pensée ne s’était pas libéralisée les deux derniers siècles.
La religion est la pire des maladies, elle est transmise aux enfants innocents par leurs parents. Que des adultes qui ont développé leur esprit critique se tournent vers la religion, c’est leur problème, mais qu’on embrigade de jeunes cerveaux prêts à tout croire de la part de ceux en qui ils ont le plus confiance, constitue un crime contre l’humanité. Aux bourreaux de se rendent compte qu’ils ont été victimes eux-même, et de casser la transmission.
« Alors pourquoi montent-ils sur leur grands chevaux dès qu’on ose une critique ? »
Parce que vous attaquez notre intimité, la même chose que vous avez en vous et qui vous fait certifier que nous ne sommes qu’une bande d’arriérés.
Je vais la faire plus simple pour votre esprit cartésien: je suis convaincu que vous détestez vos parents parce que vous êtes dans l’impossibilité de me prouver que vous les aimez.
« Ce qu’il y a de chouette avec les grenouilles de bénitier, c’est la prédictibilité de leur réaction quand on s’attaque à leur croyance… »
De qui parlez-vous ?
Je note seulement que j’ai été en mesure de répondre et démonter vos accusation et que vous n’êtes pas en mesure de répondre aux miennes…
Donc niveau « réflexion logique »/ »débat rhétorique » vous repasserez…
« La religion est la pire des maladies, elle est transmise aux enfants innocents par leurs parents. »
Houlà, auriez-vous été violé par un prêtre pédophile dans votre jeunesse pour montrer tant de haine ?
Laissez donc les croyants croire ce qu’ils veulent et cessez de les agresser… Est-ce que nous insultons les athées ?
Waren, je me fous de votre intimité que je n’ai pas à connaître. Vous vous la gardez, svp. Vous ne valez guère mieux que les dingues qui tuent parce qu’on dessine leur idole.
Pseudo, vous êtes triste à pleurer… Votre mère a-t-elle été violé par un prêtre ?
Alfred votre argumentaire est tellement médioce, ridicule et bas que vous ne permettez même pas qu’on vous réponde…
Je passe outre le fait que vous n’avez plus d’arguments et commencez à sortir n’importe quoi sans lien logique.
Bref, encore une brillante démonstration de votre erreur et de votre incompétence rhétorique…
Alfred,
Vous faites le procès de ce qui n’est pas rationnel, ce qui est compréhensible, ce qui ne l’est pas est que vous ne pouvez tenir la religion responsable de l’irrationalité des gens : les athées aussi peuvent être irresponsables.
De plus, vous donnez un jugement moral sur les religions : ‘responsables des maux de nos sociétés’ hors, comment pouvez-vous définir ce qui est bien et ce qui est mal sans aucune transcendance, quel est le droit qui vous permet de définir pour toutes les sociétés, le code moral qui leur convient ?
Ce n’est clairement pas parce que l’on est d’accord avec quelque chose que l’on est ‘petit dans sa tête’, je dirais même que se croire différent et unique parce qu’on le décide est assez ridicule et puéril comme attitude : ce besoin d’affirmer son existence, sa différence, comme si on n’en était pas soi-même convaincu, comme si on avait quelque chose à prouver aux autres et à soi-même.
Alfred, votre attitude de rationaliste scientifique arrogant, votre mépris est tout simplement blessant et insultant pour tous les gens qui, face à l’ineffable, l’infini de l’univers, le mystère de la vie et de la mort, la beauté du monde et du cosmos, croient en l’existence de quelque chose de divin, en la manifestation d’une harmonie que la raison humaine ne peut expliquer à elle seule. Nul besoin d’être religieux ou idiot pour ressentir les choses ainsi, c’est juste une tendance humaine.
Si vous voulez croire que la science expliquera tout, de la naissance de l’univers à partir d’on ne sait quoi à l’infini, libre à vous, mais cela reste une croyance. Rien ne vous permet d’affirmer que la science expliquera tout, alors, du haut de votre prétendue toute-puissance rationnelle, vous n’êtes pas plus avancé que nous autres crédules « grenouilles de bénitier ».
De plus, ce que les religions apportent ne se limite pas à une explication de la création, du but de la vie et tout ces trucs! Et même s’il était avéré que les religions se plantent complètement sur l’existence du divin, cela ne remettrait pas en cause la totalité de leur message, et en particulier des pratiques qu’elles proposent pour s’élever moralement et spirituellement.
Enfin, votre façon de reprendre des citations chrétiennes au sens littéral pour les balancer moqueusement à la figure de vos débatteurs alors que vous n’y comprenez manifestement rien, montre les limites de votre supériorité intellectuelle.
Une des choses fondamentales dans la religion catholique est d’apprendre à modérer son orgueil, à travers ce qu’on appelle la modestie, l’humilité. Je n’ai pas le calme et la patience de Hildebrand, et j’ai conscience de pécher par manque de modestie. Mais vous, vous vous exprimez vraiment avec une odieuse vanité, assénant votre opinion comme si elle était la seule valable, et insultant ceux qui n’ont pas l’heur de se soumettre pieusement à vos lumières.
En fait, vous agissez comme les inquisiteurs chrétiens que vous prétendez dénoncer, et qui n’existent plus des lustres! Ah, si, une nouvelle inquisition existe maintenant: celle de la bien-pensance étatique, et du dogme scientifique officiel que nul hérétique ne saurait remettre en cause s’il ne veut être excommunié, et taxé de « négationnisme ».
Je me joins au club, pseudodopode… sauf que j’ai trois masters et deux doctorats (mais un seul en « sciences » -maths)… et surtout qu’à ma (très relative) honte, je ne suis pas entrepreneur (sinon de recherches ).
Et croyez bien, le nombre de « scientifiques » en première S qui viennent m’expliquer doctement que seuls les abrutis et les ignares pourraient croire en Dieu, éliminant par là même nombre de médaillés Fields et de prix Nobel, est assez effarant. D’un point de vue purement statistique je tendrait à penser que c’est au contre le fait de l’ignorance qui conduit à l’athéisme militant. Le contre-exemple de Bertrand Russel n’étant pas pertinent puisque la théière dans l’espace marche dans les deux sens.
Mon dieu!!!!!
Préserve nous de la religion!!!
« L’Église Catholique existe depuis 2000 ans… »
« l’Église Catholique, étant donné que c’est surtout d’Elle dont vous parliez, s’inscrit dans l’éternité… »
Une éternité de 2000 ans ? Et moi qui croyait (arf, arf) que l’éternité c’était vachement long, surtout vers la fin…
Je suis également libéral et catholique, et je vais souvent à la messe. Ce que je ressens à la lecture des nombreux commentaires et aussi de ce que je vis régulièrement, c’est du mépris. Les catholiques ne demandent généralement pas grand chose, et ils n’imposent pas leur foi. Par contre, ils sont trop souvent les victimes faciles de railleries et aussi d’attaques, tout cela aidé par une scandaleuse arme administrative: la laïcité à la Française.
Il y a juste une chose que les catholiques peuvent vous dire, c’est qu’ils vivent quelque chose de très intime et qu’attaquer cette intimité les blesse énormément. Lorsqu’il est attaqué sur la joue gauche, un catholique a tendance à tendre la joue droite, mais je ne suis absolument pas convaincu que cette attitude pourra encore durer longtemps.
Merci pour cette réponse assumée, mais mesurée. Les temps montrent que l’inquisition et le fanatisme ne sont certes pas le propre des religions, mais bien celui des hommes.
Catholique et libéral comme vous j’ajouterai que si l’Évangile préconise de tendre la joue droite quand on est frappé sur la joue gauche, il n’impose rien quant à la conduite à tenir si ce faisant on est aussi frappé sur la joue droite.
Soyez aussi forts que vos ancêtres qui ont eu à affronter plus grave que du mépris et les seins à l’air des femen. Parce que si c’est pour jouer les victimes, on sait comment ça fini en général (religion d’état, subventions, censure, etc…)
Dans quelques milliers d’années, j’imagine que les archéologues et historiens étudiant les restes de notre civilisation, se demanderont quels cultes étranges notre époque rendait à des divinités diverses : la déesse liberté ou Patrie, le Dieu Progrès, notre Mère la Terre, etc. Il y a fort à parier qu’ils jugeront alors notre époque comme ayant été sous l’emprise des superstitions les plus ridicules et des tabous les plus grotesques…
J’admire à ce titre la certitude absolue de détenir LA vérité exprimée ici par les athées, sans envisager une seule seconde qu’ils puissent se tromper. Je m’amuse aussi de constater que bien qu’ils en appellent sans cesse à la science, ils se gardent bien d’appliquer le questionnement permanent que celle-ci pratique, et qu’ils admirent tant, à leurs propres « croyances »…
« Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.… »
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Le pari de Pascal?
D’autant que s’il n’y a pas de preuves de l’existence de Dieu, il n’y a pas non plus de sa non-existence et donc la seule position réellement purement scientifique (et non influencée par l’espérance de gain comme l’implique Pascal) est l’agnosticisme. L’athéisme est une foi, autant que les religions, le communisme et l’écologie. Mais c’est une foi purement négative, triste et agressive…
Tant qu’à faire de croire en quelque chose (nos cerveaux seraient câblés pour) je pense qu’il vaut mieux croire en un Dieu aimant et un salut éternel qu’en une absence de Dieu et une destinée faite de rien… Mais c’est vrai que comme la plupart des cathos je suis un joyeux drille aimant la vie et le rire.
Il n’y a pas non plus de preuves qu’on ne vit pas dans la Matrice. N’empêche ça serait ridicule d’attendre la venue de Morpheus et de m’imaginer l’élu, tel Néo.
Depuis que les hommes ont une conscience, ils ont eu la conscience de Dieu. Par définition, Dieu est l’absence qui justifie l’existence du monde.
L’athéisme est le preuve la plus évidente de l’existence de Dieu : ce n’est pas parce que les athées ne croient pas en Dieu, que cela change quoi que se soit dans l’ordre du monde.
Or ce qui caractérise le réel, c’est qu’il ne change pas, qu’il ne disparait pas quand on cesse d’y croire.
La preuve de l’existence de Dieu est partout en toute chose … Mais quand on est arrogant, les cœurs deviennent aveugles
« Dans quelques milliers d’années, j’imagine que les archéologues et historiens étudiant les restes de notre civilisation, se demanderont quels cultes étranges notre époque rendait à des divinités diverses : la déesse liberté ou Patrie, le Dieu Progrès, notre Mère la Terre, etc. Il y a fort à parier qu’ils jugeront alors notre époque comme ayant été sous l’emprise des superstitions les plus ridicules et des tabous les plus grotesques… »
@Libertango : Ne nous arrêtons pas en si bon chemin, citons donc d’autres divinités de notre époque :
– Le Dieu Dignité
– Le Dieu Amour (amour gratuit, amour désintéressé, amour inconditionnel, amour éternel, âme soeur, etc)
– La Déesse Monogamie
– Le Dieu 18 ans (âge où chaque enfant devient magiquement du jour au lendemain un adulte)
– La Déesse Beauté intérieure (à ce qu’il paraît ses pouvoirs supplantent ceux de la beauté physique, de la richesse financière, et du statut social)
Tous ces Dieux dans lesquels nous avons une immense foi ont bien sûr pour pire ennemis :
– Le Diable Polyamour
– Le Diable Sens critique
– Les Diablesses Absence d’hypocrisie, Absence de faux espoirs, Franchise, Lucidité…
La religion chrétienne ne prétend pas détenir ou instruire LA vérité, ni définir quoique ce soit de définitif.
La vérité, la loi ne peuvent être que divines et non accessible à l’homme qui reste entièrement libre d’agir et de choisir.
Les desseins de Dieux ne sont de près ou de loin ceux de l’homme.
Je conseille à tous de lire l’encyclique Fides et Ratio du pape Jean Paul II qui reprend les éclaircissements d’Augustin et de Thomas d’Aquin au sujet de la liberté de pensée et de la place de la critique raisonnée dans la pensée catholique.
Ce serait une bonne façon de sortir des poncifs abrutissant inculqués par plusieurs siècles de lavage de cerveau anticlérical dont nombre de commentateurs semblent être victimes.
Cette encyclique rappelle s’il en est besoin que LA seule vérité chrétienne accessible s’appelle en fait liberté.
L’auteur de cet article est d’une naïveté admirable. L’église catholique a changé son dogme plus d’une fois et ceci dans le but de garder et évangéliser des fidèles. Et croire les arcanes de la religion à ce point éloignées du monde des politiciens cela relève du monde des bisounours.